Somain

(12 010 Somainois, 1 232 ha) est une commune du département du Nord dans la CC du Cœur d’Ostrevent, 6 km au sud de Marchiennes, au NE d’Aniche. C’est une assez grosse commune de l’ancien bassin minier, qui en conserve un terril (un autre a été rasé), un triage et des cités minières, dont celle de Sessevalle au nord et celle du Chaufour tout au sud au bord de la N45 près d’Abscon. La Compagnie d’Aniche avait ouvert dans la commune les deux puits de Sessevalle, actifs de 1901 à 1970, ainsi que les puits Fénelon (1847-1927), Saint-Louis (1843-1925) et de la Renaissance (1839-1890), plus anciens et moins productifs. La cité de Sessevalle forme une «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine» de 72 ha et 2 400 hab.

La commune a un échangeur de l’A21, une gare avec bifurcation sur la ligne de Douai à Valenciennes. Elle conserve une motte castrale et l’ancien prieuré de Beaurepaire (18e s.). Elle est dotée de deux collèges publics et un privé, un lycée public et un lycée professionnel privé, d’un centre hospitalier de 200 lits (dont 50 médicaux), d’un Institut Ophtalmique (55 sal., 20 lits), d’un institut médico-éducatif (50 places) et d’une maison de retraite.

Elle a une fabrique de sièges d’automobiles Toyota Boshoku (300 sal.), ex-Sieto rachetée à Faurecia, et agrandie; mécanique Endel (160 sal.), bouchons et capsules Rémy (150 sal.), fournitures électriques des Câbleries de Valenciennes (70 sal.); un Intermarché (190 sal.), un négoce alimentaire Poirette (140 sal.); intérim Randstad (160 sal.) et Asteria (100 sal.).

Somain a absorbé en 1947 la commune de Villers-Campeau, qui avait alors 1 200 hab., après une forte progression depuis 1900 où elle avait 400 hab. Somain elle-même était passée de 2 500 hab. en 1835 à 6 000 en 1900, 10 500 en 1936, et a atteint un maximum de 15 300 hab. en 1968 avant de descendre à 12 000 en 1990, perdant encore 120 hab. après 1999.