' communauté de communes de Corse formée par 7 communes et 20 800 hab. sur 83 800 ha. Porto-Vecchio (siège) et Bonifacio dépassent 2 000 hab. Lecci (1 820 hab., 2 741 ha) est à 10 km au nord de Porto-Vecchio. Le finage dessine un arc depuis la forêt de l’Ospedale jusqu’à la côte septentrionale du golfe de Porto-Vecchio. La presqu’île de Cala Rossa, très habitée, est bordée au nord par la belle baie en demi-cercle de San Ciprianu, avec une petite île et une grande plage, au bord de laquelle se développent l’urbanisation littorale de San Ciprianu et ses installations nautiques. Au sud, elle donne sur le golfe de Porto-Vecchio, où s’avance la Punta di Benedettu, qui ferme à l’est la baie de Stagnolu, où sont le village de vacances de Golfu di Sognu et un camping à l’embouchure de l’Osu. D’autres urbanisations sont un peu en amont le long de l’Osu, dont Mura dell’Unda. Le village de Lecci, dont le nom vient du chêne-vert, éparpille ses maisons plus au nord autour de la route littorale T10, avec pour annexes les hameaux de Capu à l’ouest et Nevatoli à l’est; espaces verts Garden Service (25 sal.), menuiserie du ranch (30 sal.). Le finage ajoute au NO une queue sur la rive gauche de l’Osu et monte au nord à 666 m à la Punta Pinosa. La population n’avait guère que 150 hab. vers 1800, 710 en 1999. Sotta (1 400 Sottais, 6 650 ha dont 5 254 de bois), 9 km au SO de Porto-Vecchio sur la D859, a été créée en 1853. Le vaste finage inclut une partie de la montagne de Cagna au NO (1 299 m à la Punta di Compolelli) avec des bergeries signalée à Bitalza et le gros hameau de Borivoli; le reste est dans la plaine parsemée de hameaux (dont Chera au sud, Salvadilevo à l’ouest, Usciolo à l’est, Petra Longa Salvini à la pointe SE), de vignes et de bois de chênes-lièges et d’eucalyptus; grotte d’Argentencole et dolmen de Poghjaredda au sud. Un parc éolien (4 hélices de 600 kW) a été installé dans la commune; bétons Sauli (40 sal.), plâtrerie MG (25 sal.). La population a augmenté de 580 hab. depuis 1999 (+71 %). Figari (1 490 Figarais, 10 022 ha dont 5 869 de bois), 19 km SO de Porto-Vecchio, 16 km NNO de Bonifacio, est un ancien chef-lieu de canton de la Corse-du-Sud, mais n’a qu’un petit village sur la D859, complété au SO par le hameau de Vituli. La commune, fort étendue, vient d’une ancienne piève. Elle comprend au centre une large plaine où a pu être aménagé en 1975 le grand aéroport du Sud (Figari-Sud-Corse, codes FSC et LFKF), ouvert en 1975, doté d’une piste de 2 500 m. Son trafic s’élève à 750 000 passagers par an (2019), dont 110 000 internationaux 250 000 en vol à bas coût, 15 500 mouvements dont 10 000 commerciaux, 2 800 voyages privés, 2 700 locaux (aéroclub). Air Corsica y a 25 sal., les services aéroportuaires SCALA 45. Plus au nord, hameaux de Tarrabucceta, Ogliastrello en plaine, et Poggiale et San Gavino au pied du relief. L’horizon est barré au NO par la montagne de Cagna, qui va jusqu’à 1 366 m au Malpassu; bergeries de Naseo. Au SE, des reliefs montant à 320 m dominent le village et cachent le grand lac de barrage de Listinconu établi sur le ruisseau de Ventilegne, pour l’irrigation et pour l’adduction d’eau; d’une capacité maximale de 5,6 Mm3, avec un plan d’eau en principe de 67 ha, ce barrage a du mal à se remplir et l’on prévoit de le compléter par une prise d’eau sur l’Orgone, petit torrent qui descend de la montagne de Cagna et forme le cours supérieur du Stabbiacciu de Porto-Vecchio. Au SO, la commune possède la rive orientale de la profonde baie de Figari, le pont (sur la T10) et la pointe de Ventilegne, mais pas de station balnéaire. On cultive la vigne (153 ha), qui bénéficie de l’appellation vin de corse-figari, et d’une cave coopérative. La population a augmenté de 470 hab. depuis 1999 (+46 %). Pianottoli-Caldarello (Pianottuli Caldareddu) (910 hab., 4 278 ha dont 2 072 de bois) est à 7 km à l’ouest de Figari, sur la route de Sartène (T40). Créée en 1864 à partir de Zérubia sous le nom de Caldarello, elle a complété son nom en 1921 sous la forme Pianotolli-Caldarello; son orthographe a été rectifiées en 2001. La petite agglomération associe trois villages, Pianottoli au nord de la route, Viagenti sur la route, Caldarello au SE. La commune dispose d’une large portion de littoral, dont la baie de Figari à l’est, la punta di Capineru, les petites îles Bruzzi (réserve naturelle) et deux anses profondes (Chevanu et Arbitru). Un début d’urbanisation littorale s’esquisse avec un petit port nouveau près de Caldarello, à l’est; site archéologique et tour de Caldarello au sud; pavillons et deux campings d’I Cervi, au sud-ouest; supérette Viagenti (25 sal.), boulangerie-pâtisserie Maniccia (30 sal.), travaux publics SCTP (25 sal.). Le finage, très rocheux, lance une queue en direction de la montagne de Cagna au nord, allant jusqu’à 1 340 m à l’Ovace; parallèlement aux relations de transhumance entre Aullène et sa voisine Monacia-d’Aullène, il a longtemps servi de pâturage hivernal à Zérubia, vers laquelle certains habitants continuent à se déplacer pour estiver; il a quelques vignobles. La population a augmenté de 180 hab. depuis 1999 (+25 %). Monacia-d’Aullène (Munacia d’Auddé) (550 Monaciens, 3 985 ha dont 1 494 de bois), 13 km ONO de Figari, a été créée en 1864 à partir d’Aullène. Le village est au pied du relief, qui est très accidenté. Au nord se dresse la montagne de Cagna (1 225 m dans la commune), célèbre pour son rocher de granite en équilibre, qui pour son aspect est surnommé Uomo du Cagna (l’homme de Cagna); hameau de Giannuccio à 480 m, tout au nord du finage. Au SO, la commune dispose d’un débouché sur le littoral, mais désert, entre la pointe de Roccapina à l’ouest et la cala di Furnellu à l’est. Celle-ci est précédée par la pointe de Caniscione qui porte la tour génoise d’Olmeto. Au large, émergent à peine les écueils des Moines et le phare du Prêtre, édifié à grand peine en 1908 sur un rocher immergé. Monacia n’est commune que depuis 1864. De longue tradition, son territoire était une terre d’hivernage pour les troupeaux d’Aullène, ce que rappelle la seconde partie de son nom, la première évoquant un monastère disparu. En été, une partie des habitants continue à remonter vers Aullène. Mais la vigne l’emporte maintenant sur l’élevage. La population a augmenté de 150 hab. depuis 1999 (+38 %). |