' communauté de communes du nord du Vaucluse, associant 19 communes (dont une dans la Drôme) et 16 700 hab. sur 27 380 ha. Vaison-la-Romaine (siège) est seule à dépasser 2 000 hab. Saint-Marcellin-lès-Vaison (340 Marcellinois, 356 ha) est à 3 km au SE de Vaison-la-Romaine et abrite le château de Taulignan, en partie du 16e s., devenu hôtellerie. Le finage de cette petite banlieue-dortoir est bordé au sud par l’Ouvèze et atteint 434 m à l’est; il a 124 ha de vignes. Le nom de Saint-Marcellin a été complété en 1920; la population état tombée à 77 hab. en 1926; elle s’est accrue de plus de 50 hab. après 1999. Faucon (460 Fauconnais, 865 ha dont 387 de bois) est à 7 km ENE de Vaison. Son village est sur une butte avec des vestiges de remparts, du château et d’un prieuré, et cultive 221 ha de vignes; elle a 70 hab. de plus qu’en 1999; un camping. Puyméras (590 Puymérassiens, 1 459 ha) est à 6 km NE de Vaison. Le village se tient dans une ellipse de boulevards et conserve des restes d’un ancien château médiéval. Son finage s’étire au NE jusqu’à la montagne de Buisse et au Gros Moure (846 m). Elle a 623 ha de vignes et une cave coopérative; conserves de légumes Plantin (30 sal.). La population est restée stable depuis 1999. Saint-Romain-en-Viennois (800 Saint-Romanois, 900 ha), 4 km au NE de Vaison, est un village rond qui héberge un Intermarché (70 sal.) et le négoce de matériaux Augier (45 sal.). La commune a 223 ha de vignes; le nom «en Viennois» était déjà utilisé au 14e et au 18e s. et il évoque l’ancienne appartenance du village au Dauphiné. Saint-Romain avait 310 hab. en 1954, et a gagné 50 hab. après 1999. Villedieu (500 Villadéens, 1 138 ha), à 7 km au NO de Vaison, a donjon, remparts, beffroi et église du 12e s., 559 ha de vignes et une cave coopérative; elle avait 1 000 hab. en 1861, 440 en 1975 mais n’a pas augmenté après 1999. Le nom vient d’une commanderie d’hospitaliers du 13e siècle. Buisson (290 Buissonnais, 949 ha dont 260 de bois), 6 km au NO de Vaison, est un village perché sur le versant gauche de l’Aygues, et bardé de remparts; ancienne commanderie de templiers, avec une autre église du 12e s.; 295 ha de vignes. Buisson avait 150 hab. en 1975 contre 510 en 1872 mais a peu progressé après 1999 (270 hab.). Roaix (640 Roaixois, 583 ha) est à 6 km à l’ouest de Vaison et le village est longé par l’Ouvèze. Il a des restes d’une commanderie de templiers, et un centre d’aide par le travail. Cultivant 480 ha de vignes, il dispose avec la commune voisine d’une cave coopérative de Roaix-Séguret créée en 1960, qui traite 30 000 à 40 000 hl/an, dont 6 000 de côtes-du-rhône-villages, 17 000 de côtes-du-rhône rouge et un peu plus de 5 000 hl de vins de pays. Il est titulaire à son tour d’une aoc côtes-du-rhône-villages-roaix depuis 1967 pour une centaine d’hectares (4 000 hl/an), à grenache dominant. La commune a souffert des inondations de 1992. Sa population a augmenté lentement (310 hab. en 1954) puis a perdu 50 hab. après 1999. Saint-Roman-de-Malegarde (340 Saint-Romanais, 821 ha dont 453 de bois), 9 km au NO de Vaison, au pied du versant gauche de l’Aigues, est un ancien village de templiers, dominé par les restes de son château du 12e s.; le nombre de ses habitants, assez table après1920, a augmenté de 80 hab. depuis 1999 (+31%). Cairanne (1 100 Cairannais, 2 251 ha dont 286 de bois) est à 15 km OSO de Vaison et son finage est traversé par l’Aigues. Le centre est issu d’un village médiéval et il est entouré de boulevards circulaires; porte du 18e s., restes de remparts et donjon. La commune a 1 545 ha de vignes, une cave coopérative et un actif syndicat viticole qui organise des fêtes du vin et a obtenu une aoc côtes-du-rhône-villages-cairanne depuis 1967 sur 760 ha (25 000 hl/an), à base de grenache; on y produit aussi des eaux de table CGES (75 sal., source Sainte-Cécile). La population communale fut de 1 200 hab. en 1866, moins de 700 en 1926, elle a augmenté de 230 hab. depuis 1999 (+26%). Rasteau (820 Rastellains, 1 881 ha dont 378 de bois) est à 10 km à l’ouest de Vaison et s’impose aussi comme commune viticole, avec 1 164 ha de vignes et une cave coopérative, une aoc côtes-du-rhône-villages-rasteau depuis 1967 sur 730 ha (25 000 hl/an) pour grenache avec syrah et mourvèdre, plus une aoc rasteau-vin doux naturel depuis 1941 (révisé en 1972) pour 48 ha, entièrement ou presque en grenache; et un musée du travail de la vigne. Le village, sur le versant droit de l’Ouvèze, organisé autour d’une grande place, conserve une ancienne résidence épiscopale et des restes du château du 12e s., de vieilles maisons, une porte et une tour de l’horloge. Le nombre de ses habitants a peu évolué au 20e s. et a gagné 120 hab. après 1999. Sablet (1 380 Sabletains, 1 110 ha), 10 km au SO de Vaison, 4 km au nord de Gigondas, est au pied du versant gauche de l’Ouvèze mais bâtie sur une butte qui lui donne sa forme de village rond, frôlé à l’ouest par la D977. Il conserve des tours et restes de remparts et son finage est traversé par l’Ouvèze. Les vignerons déclarent 824 ha de vignes, ont une cave coopérative et bénéficient d’une aoc côtes-du-rhône-villages-sablet depuis 1974, pour 230 ha et environ 8 000 hl/an, en grenache surtout. Le village organise aussi une Fête du livre en juillet et propose un petit musée de l’habitat 1900 dans deux grottes (l’Oustau di Barri); maison de retraite, fabrique de condiments Agape (70 sal.). Sa population a repris depuis 1975 (980 hab.) et a augmenté de 80 habitants après 1999. Séguret (880 Ségurétains, 2 104 ha dont 1 025 de bois), 9 km au sud-ouest de Vaison, est juste à l’est de Sablet, son village au pied du relief. Elle offre près de ruines castrales un beau point de vue sur la plaine de l’Ouvèze et se targue de faire partie des «plus beaux villages de France»; portes et poternes, beffroi, église en partie du 10e s., remparts, fontaine du 17e s., ancien monastère de Prébayon (ruines du 7e au 10e s.) à la limite de Gigondas. La commune bénéficie d’une aoc côtes-du-rhône-villages-séguret depuis 1967, sur 270 ha en grenache, syrah et mourvèdre (10 000 hl). Ses vignerons cultivent en tout 873 ha de vignes, et ont une cave coopérative. Séguret a eu près de 1 300 hab. au maximum de 1861, 670 en 1968, mais plafonne depuis 1999. Crestet (430 Crestetains, 1 148 ha dont 570 de bois), 6 km au sud de Vaison par la route D938, a un «village de caractère du Vaucluse», perché, qui conserve des restes de château épiscopal et une église Saint-Sauveur-et-Saint-Sixte. Il abrite le centre d’art contemporain de la fondation Stahly avec des œuvres du sculpteur (1911-2006) et des expositions. La commune enregistre 162 ha de vignes. Elle n’avait que 290 hab. dans les années 1960 (530 au milieu du 19e s.) mais la population stagne depuis 1999. Entrechaux (1 170 Entrechalais, 1 491 ha dont 619 de bois) est à 8 km ESE de Vaison, 7 km au nord de Malaucène dans la plaine; c’est un «village de caractère du Vaucluse» orné d’un beau château médiéval ruiné mais en voie de restauration; plusieurs chapelles, grottes préhistoriques de la Masque. L’Ouvèze traverse au nord le territoire communal, en passant sous le vieux pont Saint-Michel. La commune enregistre 370 ha de vignes et offre plus de 300 places de camping dans trois terrains. Elle a eu 1 100 hab. dans la première moitié du 19e s., 630 de 1954 à 1975. Elle a gagné 290 hab. (un tiers) après 1999. Mollans-sur-Ouvèze (1 090 Mollanais, 1 996 ha dont 517 de bois), 12 km à l’est de Vaison, est une commune de la Drôme qui a choisi d’adhérer à la communauté de communes Vaison Ventoux, où elle assume seule la continuité territoriale avec la partie orientale du territoire intercommunal. Son relief monte à 929 m au SE sur la montagne de Bluye, qui fait face au Ventoux. Le village, dans la vallée de l’Ouvèze, rive droite, s’augmente au sud des hameaux épars de la Garrigue et du Pas du Ventoux. La mention «sur Ouvèze» date de 1936. Mollans a 333 ha de vignes. De plus de 1 200 hab. au milieu du 19e s., la population était descendue à 600 de 1954 à 1975; elle a gagné 230 hab. après 1999 (+27%). Trois très petites communes sont au-delà de Mollans mais en Vaucluse, au nord du Ventoux et dans le bassin-versant de la Nesque. Saint-Léger-du-Ventoux (33 Laugerois, 1 929 ha dont 1 727 de bois), 20 km ESE de Vaison, se cache dans la vallée du Toulourenc; son finage est dominé au nord par la montagne de Bluye (1 062 m) à la limite du département et de la région, et au sud il monte en pointe jusqu’au sommet du Ventoux parmi les lacets du GR9. Saint-Léger (210 hab. à son maximum en 1841) a pris le nom de Saint-Léger-d’Orange en 1918, puis l’a changé en 1963. Brantes (93 Brantulois, 2 818 ha dont 1 784 de bois) est à 26 km ESE de Vaison dans la vallée du Toulourenc. Son finage monte au sommet du Ventoux à 1 909 m. Côté nord, au-delà du Toulourenc, il atteint les crêtes parallèles du rocher du Charles (836 m) et, plus loin, de la montagne de Geine (1 265 m). Brantes a un petit village perché, à 546 m, où des artistes fabriquent faïences et santons; il conserve quelques ruines castrales; il a hébergé près de 500 hab. en 1831 et en avait encore 265 en 1901; il a connu son minimum de peuplement en 1999 avec 67 hab. Savoillan (80 Savoillaniens, 881 ha dont 443 de bois) est 5 km à l’est de Brantes également au bord du Toulourenc, à 510 m. Le finage monte à 1 343 m sur la crête orientale du Ventoux. Il est illustré par la ferme expérimentale Saint-Agricol, qui s’occupe de plantes à parfum parmi les champs de lavande, dans un bâtiment du 17e s. Savoillan a eu entre 200 et 300 hab. durant tout le 19e s. La population est la même qu’en 1999. |