nom habituel de la vallée de la Loire de l’Orléanais à l’Anjou. Il est connu pour son abondance de villes, de châteaux et de cultures spécialisées. Le Val de Loire forme désormais une entité territoriale inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, au titre des «paysages culturels», depuis novembre 2000. Le texte officiel indique que «La vallée de la Loire, entre Sully-sur-Loire et la Maine a été, à la Renaissance, une des aires culturelles européennes majeures de rencontres et d’influences entre la Méditerranée italienne, la France et les Flandres, pays qui ont vu émerger la civilisation paysagère de la modernité. Celle-ci, française en premier lieu, puis européenne, a élaboré certains modèles les plus achevés de ces paysages. Les développements originaux d’organisation de l’espace et de la nature apparus dans cette aire commencèrent à faire l’objet de représentations littéraires, picturales et jardinières qui les ont érigées en modèles esthétiques et explicitement paysagers, conditions requises pour que l’on puisse parler de “paysage culturel”.» Ce territoire s’allonge sur 280 km et occupe 800 km2 dans 160 communes de quatre départements dans deux régions, réunissant 1 200 000 habitants. Il comprend la vallée de la Loire, plus des extensions autour de Chambord et de la Pagode de Chanteloup, la basse vallée de l’Indre jusqu’à Azay-le-Rideau, la basse vallée de la Vienne jusqu’à Chinon et le pays de Rabelais, Fontevraud et Angers. La centrale nucléaire de Saint-Laurent-les-Eaux a dû en être exclue. La Mission Val de Loire, chargée de la coordination du programme de valorisation, est installée à Tours, tandis que l’autorité publique est représentée par le préfet de la région Centre. partie du cours de la Loire en plaine. La dénomination est en fait chargée de plusieurs sens. Au sens strict, c’est la plaine alluviale de la Loire, partout assez large dans la région Centre Val de Loire, et qui s’élargit davantage vers sa sortie en abordant le Saumurois. La Loire est encaissée entre des coteaux relativement bien marqués, mais ne les rase que rarement. Elle coule le plus souvent au milieu d’une plaine remblayée d’alluvions, encombrée de boires, les cours parallèles et laisses d’eau qui ne sont ranimées que lors des débordements de crue mais qui peuvent aussi être alimentées par les sous-écoulements. Elle s’y divise en bras qui enserrent une multitude d’îles aux contours changeants. Nombre de ces îles ont fini par être rattachées à la rive là où la Loire a abandonné d’anciens cours. En aval d’Orléans, le pied du coteau, et parfois même le milieu de la plaine alluviale, sont drainés par des rivières parallèles au fleuve qui coulent ainsi à l’intérieur du val et reçoivent à la fois les eaux des vallons des plateaux, celles des sous-écoulements et celles des débordements de la Loire. L’ensemble de cette plaine a été très tôt l’objet d’aménagements considérables en digues contre les crues, nommées turcies puis levées, jadis dressées et entretenues aux prix de nombreuses corvées et d’une supervision administrative assez stricte. Ce val ainsi aménagé, associant des formes de drainage et des formes d’irrigation, a très tôt fait figure de terroir enviable et productif en dépit des risques de crue. L’idée même de Val a ainsi pu être adoptée en géographie générale pour désigner une vallée assez large, fertile et peuplée, associant des herbages, des cultures maraîchères et fruitières, certaines cultures spécialisées comme jadis celle du chanvre pour les cordages, ainsi que des vignes aux abords, l’ensemble entraînant d’actives circulations de personnes, de denrées et de capitaux. De la sorte, l’idée de Val de Loire s’élargit à un paysage qui englobe les coteaux et même les rebords des plateaux, les nombreuses villes qui se pressent tout au long, voire les basses vallées affluentes comme celles du Cher, de l’Indre et de la Vienne. La communauté d’agglomération d’Orléans-Val de Loire est un groupement intercommunal du Loiret qui associe 22 communes et 266 400 hab. et siège à Orléans. Depuis quelque temps, le Val de Loire comme nom propre correspond précisément à un secteur de 260 km de long, qui va de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire) à travers quatre départements et deux régions, dont une a fini par s’approprier le nom en 2015. Il englobe 160 communes sur quelques kilomètres de large, plus les environs de Fontevraud et le «pays de Rabelais» près de Chinon (basse vallée de la Vienne). Il a été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco le 30 novembre 2000, après quelques difficultés dues notamment à la présence de centrales nucléaires. Il comprend une zone centrale de 85 394 ha entourée d’une zone tampon de 208 934 ha et intègre le site de Chambord, qui avait été inscrit auparavant. Tours et Orléans, Blois et Saumur font partie du périmètre. La Mission Val de Loire, chargée de suivre le programme, est installée à Tours. Elle met en place un Institut International Fleuves et Patrimoine sous l’égide de l’Unesco, associant les deux régions concernées et leurs universités. partie du cours de la Loire en plaine. La dénomination est en fait chargée de plusieurs sens. Au sens strict, c’est la plaine alluviale de la Loire, partout assez large dans la région Centre, et qui s’élargit davantage vers sa sortie en abordant le Saumurois. La Loire est encaissée entre des coteaux relativement bien marqués, mais ne les rase que rarement. Elle coule le plus souvent au milieu d’une plaine remblayée d’alluvions, encombrée de boires, les laisses d’eau qui ne sont ranimées que lors des débordements de crue mais qui peuvent aussi être alimentées par les sous-écoulements. Elle s’y divise en bras qui enserrent une multitude d’îles aux contours changeants. Nombre de ces îles ont fini par être rattachées à la rive là où la Loire a abandonné d’anciens cours. En aval d’Orléans, le pied du coteau, et parfois même le milieu de la plaine alluviale, sont drainés par des rivières parallèles au fleuve qui coulent ainsi à l’intérieur du val et reçoivent à la fois les eaux des vallons des plateaux, celles des sous-écoulements et celles des débordements de la Loire. L’ensemble de cette plaine a été très tôt l’objet d’aménagements considérables en digues contre les crues, nommées turcies puis levées, jadis dressées et entretenues aux prix de nombreuses corvées et d’une supervision administrative assez stricte. Ce val ainsi aménagé, associant des formes de drainage et des formes d’irrigation, a très tôt fait figure de terroir enviable et productif en dépit des risques de crue. L’idée même de Val a ainsi pu être adoptée en géographie générale pour désigner une vallée assez large, fertile et peuplée, associant des herbages, des cultures maraîchères et fruitières, certaines cultures spécialisées comme jadis celle du chanvre pour les cordages, ainsi que des vignes aux abords, l’ensemble entraînant d’actives circulations de personnes, de denrées et de capitaux. De la sorte, l’idée de Val de Loire s’élargit à un paysage qui englobe les coteaux et même les rebords des plateaux, les nombreuses villes qui se pressent tout au long, voire les basses vallées affluentes comme celles du Cher, de l’Indre et de la Vienne. La communauté d’agglomération d’Orléans-Val de Loire est un groupement intercommunal du Loiret qui associe 22 communes et 266 400 hab. et siège à Orléans. Depuis quelque temps, le Val de Loire comme nom propre correspond précisément à un secteur, qui va de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire) à travers quatre départements. Il englobe 160 communes sur quelques kilomètres de large et 280 de long, plus les environs de Fontevraud et le «pays de Rabelais» près de Chinon (basse vallée de la Vienne). Il a été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco le 30 novembre 2000, après quelques difficultés dues notamment à la présence de centrales nucléaires. Il comprend une zone centrale de 85 394 ha entourée d’une zone tampon de 208 934 ha et intègre le site de Chambord, qui avait été inscrit auparavant. Tours et Orléans, Blois et Saumur font partie du périmètre. La Mission Val de Loire, chargée de suivre le programme, est installée à Tours; elle est présidée par Jacques Auxiette, président de la région des Pays de la Loire. Elle met en place un Institut International Fleuves et Patrimoine sous l’égide de l’Unesco, associant les deux régions concernées et leurs universités. |