' groupement intercommunal de Vendée à l’angle SE du département, rassemblant 16 communes , 16 300 hab., sur 26 500 ha; le siège est à Oulmes. Seules Benet, depuis peu, Saint-Hilaire-des-Loges ont plus de 2 000 hab. Maillezais (980 Mallacéens, 2 033 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement de Fontenay-le-Comte, 15 km au SE de la ville. Le bourg est établi au bord oriental du marais, drainé par le canal de la Jeune Autise et qui s’étend dans les Carrés du Bois-Dieu. Le finage atteint au sud le cours de la Vieille Autise; hameau d’Archais au SE. Les restes de l’ancienne et très puissante abbaye de Maillezais, fondée en 989, sont juste en bordure du bourg, à l’ouest; il y est proposé en été des spectacles nocturnes. La commune a aussi un port de barques, un musée lapidaire, et propose un Espace des marais d’Anchais (métiers traditionnels), 3 km au SE du bourg. Une petite laiterie de l’Union laitière de la Venise Verte (ULVV, 25 sal.) fonctionne à la Garenne. Maillezais a eu plus de 1 400 hab. autour de 1850 et s’est dépeuplée jusqu’en 1975 (850 hab.); sa population est restée stable depuis 1999. Liez (280 hab., 838 ha) est à 3 km à l’est de Maillezais. Le village est sur une basse butte, et entouré de marais et des trois hameaux de Chanteau à l’est, le Courtiou au nord, la Villette à l’ouest; il a une église inscrite du 13e s. La Vieille Autise traverse le sud du finage et fixe la limite communale à l’est. Vix (1 830 Vizerons, 2 853 ha), 13 km OSO de Maillezais, et son annexe du Pont aux Chèvres au SE, étirent leurs maisons en file sur 3 km, sur une ancienne île du marais, qui porte aussi au nord le hameau de la Chaignée. La commune a obtenu une appellation vdqs des Fiefs de Vendée pour une dizaine d’hectares, mais cultive 134 ha de vignes sur cette île, ce qui en fait la deuxième commune viticole du département bien qu’elle soit au milieu du marais; fabrique d’armatures métalliques pour béton (Fimurex, 60 sal.) et fournitures pour la viticulture Mercier (140 sal., avec hôtellerie). La commune accueille depuis 2010 une fraction du parc éolien du canal de Gargouilleau, doté de 5 Repower (10,3 MW) par Eolfi; la plus grande partie est de l’autre côté du canal, au Gué-de-Velluire. La Sèvre Niortaise fixe la limite méridionale de la commune et du département; le canal du Sablon en court-circuite un méandre. La population de Vix a augmenté de 220 hab. depuis 1999. Maillé (790 Mailletais, 1 766 ha), 6 km au SO de Maillezais, a gagné 80 hab. depuis 1999. Le village est sur une ancienne île au milieu du marais, au bord de la Jeune Autise et de son confluent avec la Sèvre et le canal de Bourneau; église romane du 12e s., mécanique MGPM (20 sal.), maçonnerie Gelot (25 sal.); maison de vacances. À l’est au bord de la Vieille Autise, hameau de Grande Bernegoue. Au sud de la commune en limite de département, à Bazoin, où débouche le canal de la Vieille Autise, sont installés un barrage, des écluses et le grand centre de gestion des eaux du marais. Damvix (770 Damvitais, 1 166 ha), 9 km au sud de Maillezais, est au bord de la Sèvre, rive droite; un petit port avec des barques et des cabanes en bordure de marais; métallerie et découpage TFCM-STPG (180 sal.); village de vacances, camping; hameau de la Barbée à l’ouest. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Sigismond (410 hab., 1 046 ha), 6 km SE de Maillezais, est au bord du marais, à l’angle NE de son finage; au sud-ouest sont les hameaux du Coudreau et de Reth, sur la langue de terre entre les marais de l’Autise au nord et de la Sèvre au sud, comme Damvix; +40 hab. depuis 1999. Le Mazeau (470 Mazéens, 823 ha), 8 km SE de Maillezais, est également en bord de marais. Le finage s’étend surtout dans la petite Venise verte au sud; arboretum de peupliers. La commune abrite le siège du Syndicat de coordination pour la défense du Marais Poitevin. Au sud, le cours de la Sèvre limite la commune; il est suivi par une file de maisons formant le Village de la Sèvre le long de la limite départementale. La petite fraction au nord du village est sur la terre ferme. Bouillé-Courdault (590 Bouilletais-Courdelais, 973 ha), 5 km au NE de Maillezais, est au contact de la Plaine et du Marais et résulte d’une fusion de 1827 entre deux villages distincts, Courdault étant un peu à l’est de Bouillé et à l’origine du canal de la Vieille Autise; sièges Cardineau (25 sal.). Le sud du finage est dans le marais. L’Autise fixe le contour NO du finage. La commune a 150 hab. de plus qu’en 1999 (+33%). Oulmes (860 Oulmais, 928 ha), 8 km NE de Maillezais au milieu de la Plaine est un lieu de passage fréquenté, avec N148, A 83 et un gros échangeur à péage; château du 17e s., église classée; hameau et moulin de Pacouinay au SE. Sa population a augmenté de 200 hab. depuis 1999 (+30%). Saint-Pierre-le-Vieux (990 hab., 2 319 ha), juste au nord de Maillezais, tient une presqu’île dans le marais; maçonnerie Guillebeaud (45 sal.), fabrique d’aliments du bétail Evialis (35 sal.); la commune a gagné 100 habitants depuis 1999. Le village, au SO, est très petit; l’habitat principal est celui de la Porte de l’Île, sur la Jeune Autise à son débouché sur le marais; au NO, les hameaux de Chalais (église inscrite) et du Souil sont aussi en bord de marais. Nieul-sur-l’Autise (1 330 Nieulais, 2 263 ha) est à 9 km NE de Maillezais et 11 km ESE de Fontenay, et classée «petite cité de caractère». Il reste en effet de belles constructions romanes, dont le cloître (12e s.) de l’abbaye de 1068, qui fut une grande puissance du Marais Poitevin et dont la rénovation et l’animation sont remarquables; festival des abbayes, galeries musicales; centre Aliénor d’Aquitaine (histoire médiévale); musée de la culture paysanne et maison de la meunerie au moulin, qui date de 1728; centre d’accueil du Vignaud, sentier botanique; confection de rideaux JPC (20 sal.), maison de retraite. Vers le SE, site néolithique de la Lombardière et hameau de Sauveré le Sec à la limite du département. Au nord, le hameau de Denant est sur le versant gauche de l’Autise, dont le cours fixe la limite communale au nord-ouest. Nieul s’est accrue de 320 hab. depuis 1999 (+32%). Xanton-Chassenon (740 Xantonnais, 1 924 ha), 10 km NNE de Maillezais, résulte d’une fusion de 1827. Le village principal, Xanton, est au bord droit de la vallée de l’Autise (prieuré du 14e s.), suivi un peu en aval par le hameau de Vignes; au nord, dolmen de la Pierre Virante. Chassenon le Bourg est tout au nord du finage, au bord du lac de barrage d’Albert dans la vallée de la Vendée, avec château du 16e s. et base de loisirs. Chassenon le Vieux est un petit hameau à l’ouest, Darlais un gros hameau au SO. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999. Puy-de-Serre (330 Puydesserriens, 1 381 ha dont 400 de bois est à 26 km NNE de Maillezais. Le village conserve une église romane du 12e s. et des restes du prieuré de la Bonneraie. Il est à un étranglement du finage, qui s’épanouit au NO en empiétant largement sur la forêt de Merven. La partie SE, plus petite, est accidentée par la vallée de la Vendée, qui fixe la limite orientale de la commune; on y voit le hameau de la Gare et les traces de la voie ferrée qui desservait la mine de Faymoreau. Marillet (110 Marilletais, 425 ha) est au nord de Faymoreau, 29 km NNE de Maillezais; le petit village est dans un profond vallon orné d’un étang; château de la Roulière à l’est, vergers. La commune est limitrophe des Deux-Sèvres et bordée à l’ouest par le cours de la Vendée. Faymoreau (210 Faymoriens, 1 099 ha dont 300 de bois) est à 23 km NNE de Maillezais et en bordure du département. La commune reste connue pour sa mine de charbon, qui fut active de 1827 à 1958. La commune a eu 1 200 hab. dans les années 1870, encore 910 en 1946; elle se dépeuple depuis et a encore perdu 60 hab. depuis 1999. le petit village de Faymoreau est sur le plateau au sud, avec un château. Au nord, le vallon des Dorderies a été le site minier; restes de la centrale, hameau de la Verrerie, musée de la mine. Au NE, forêt domaniale de Faymoreau. |