Communauté de communes Écueillé-Valençay

Écueillé-Valençay

'

Highslide JS

communauté de communes de l’Indre, 18 communes, 11 300 hab., 53 990 ha. Le siège est à Valençay, seule commune de plus de 2 000 hab.

Écueillé (1 280 Écueillois, 3 490 ha dont 339 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Indre dans l’arrondissement de Châteauroux, 48 km au NO de la préfecture et 20 km SO de Valençay. Le village est en Gâtine, au centre d’une étoile de routes et au bord de la Tourmente, rive gauche; il a un collège public, un atelier de confections Boischaut Nord (45 sal.), un commerce de bétail et de volailles, une maison de retraite; château de la Boutinière à l’est. La commune a eu 2 000 hab. en 1891 et en avait encore près de 1 800 en 1975 mais se dépeuple depuis, perdant 210 hab. après 1999. Elle abrite le dépôt du train touristique du Bas-Berry, qui fonctionne en été d’Argy à Luçay-le-Mâle sur l’ancienne voie du Blanc-Argent.

Préaux (160 Préaltiens, 3 254 ha dont 559 de bois) est à 9 km au sud-ouest d’Écueillé et limitrophe de l’Indre-et-Loire. Le village est sur la rive gauche de l’Indrois, qui a sa source dans la commune, riche en bois et en étangs. D’abord nommée Saint-Christophe, la commune porte depuis 1214 le nom d’un chevalier normand récompensé par Philippe-Auguste. Elle a eu plus de 700 hab. au 19e s.

Villegouin (340 hab., 2 403 ha dont 345 de bois) est à 13 km au sud d’Écueillé. Le finage est divisé par la côte du Crétacé, entre plateau de Gâtine au nord et basses collines du versant de l’Indre au sud. Elle a 70 hab. de moins qu’en 1999.

Pellevoisin (820 Pellevoisinois, 2 562 ha dont 610 de bois), 14 km SSE d’Écueillé, sert de village-centre et propose un musée ferroviaire de l’ancienne ligne Le Blanc-Argent, dont la gare est desservie en été par le Train touristique du Bas-Berry; silos Camail (25 sal.); site classé d’un tumulus; institut thérapeutique éducatif et pédagogique (Itep) de rééducation (60 places), maison de retraite; petite base de loisirs avec étang; bois de la Jarrerie au SE. Au sud-ouest, hameau de Vaux, châteaux de Montbel et du Mée. La population communale a relativement peu varié depuis 1830, mais diminue légèrement depuis 1982 et a perdu 120 hab. après 1999. Le village est au pied de la côte du Crétacé, qui se suit jusqu’en Sancerrois vers le nord-est.

Heugnes (400 Heugnois, 4 217 ha dont 1 086 de bois), 11 km SE d’Écueillé, a son village au bord du Nahon, qui naît dans le finage. Au NO, château de Fontenay et bois de la Grande Vente; au NE, bois du Champ d’Oiseau, château et bois de Miseray. La population a baissé de 40 hab. depuis 1999. La gare de la voie métrique du Blanc-Argent désaffectée est desservie en été par le train touristique du Bas-Berry.

Jeu-Maloches (130 Jeu-Malochois, 1 273 ha dont 247 de bois), 10 km ESE d’Écueillé, a un château d’origine médiévale, refait en 1891.

Selles-sur-Nahon (72 hab., 677 ha) est à 13 km SE d’Écueillé en terrain accidenté d’habitat dispersé, dont le principal hameau se nomme Travail Chien.

Frédille (73 Frédillois., 631 ha dont 158 de bois), à 17 km SE d’Écueillé et 7 km ENE de Pellevoisin, conserve à sa limite orientale des restes de l’abbaye cistercienne du Landais, de 1148. Le nom de la commune a été Ménétréol, puis Ménétréol-sous-le-Landais, avant de prendre en 1902 le nom de son principal hameau; elle a eu un maximum de 230 hab. (1846).

Gehée (260 Gehéens 2 275 ha dont 288 de bois) est à 15 km ESE d’Écueillé sur le versant gauche du Nahon; châteaux de Touchenoire et de la Gachonnière au SO, hameau de Plaineffe au NO sur le plateau. La population était 950 hab. en 1866 et diminue depuis (-40 hab. après 1999).

Langé (290 hab., 2 063 ha dont 334 de bois), 13 km SSO de Valençay également au bord du Nahon, propose un musée de géologie et paléontologie; elle a deux châteaux dont un au village, un au hameau d’Entraigues, au sud, près du confluent du Nahon et du Céphons.

Vicq-sur-Nahon (750 Vicquois, 4 908 ha dont 1 065 de bois), 8 km SSO de Valençay, eut plus de 1 600 hab. autour de 1870 et n’a pas cessé de se dépeupler depuis; ateliers de maroquinerie Rioland (55 sal.) et des Maroquineries du Haut-Berry (20 sal.). Le village est sur la rive droite du Nahon, au nord du finage. En face à l’ouest, le hameau du Grand Village est sur un promontoire dominant la vallée du Nahon et le vallon à étangs de Monay, où est le château de la Moustière (17e-18e). Le finage s’étend largement à l’est dans un paysage de champagne; grand bois de Saint-Paul au sud-est de la commune, au-delà du hameau de Bourgneuf et de la D956 rectiligne. La population a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Veuil (380 Veuillois, 1 884 ha dont 384 de bois), 5 km au SSO de Valençay sur le coteau dominant la rive gauche du Nahon, se distingue comme village fleuri (quatre fleurs) et par son ancien château renaissance qui, ruiné par Talleyrand qui fit prendre ses pierres pour refaire Valençay, a été récemment restauré et accueille des réceptions; église du 12e; camping et château au village, moulin de Fourchaume et château de la Tour du Breuil au nord sur le Nahon. Veuil fut jadis une cité drapante, et conserve son ancienne fontaine.

Luçay-le-Mâle (1 380 Lucéens, 6 808 ha dont 1 407 de bois), 11 km SO de Valençay, est un village-centre, et le terminus actuel du Blanc-Argent; mais la commune s’est récemment dépeuplée depuis les 2 300 hab. du maximum de 1982, perdant encore 360 hab. après 1999. Le village est au bord du Modon, affluent du Cher. Il a une maroquinerie Rioland (85 sal.) et une maçonnerie (Martin, 35 sal.), un musée de la pierre à fusil; maison de retraite, château du 16e, manoir et étang de la Foulquetière (15e), avec une base de loisirs à l’ouest de la commune. Tout au sud, le domaine d’Oublaise abrite le siège de la secte Krishna; bois de Luçay au NO, château des Cognées au nord. Le Train touristique du Bas-Berry utilise la voie désaffectée du Blanc-Argent jusqu’à Argy, desservant la Foulquetière. La commune est limitrophe de l’Indre-et-Loire.

Villentrois-Faverolles-en-Berry (900 hab., 7 379 ha dont 1 672 de bois) est une commune nouvelle née d’une fusion en 2019. Faverolles (310 hab., 4 141 ha dont 913 de bois), 14 km à l’ouest de Valençay, est limitrophe de l’Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher. Le village, sur un promontoire dominant la petite vallée du Traîne-Feuilles, qui rejoint le Modon à Lyé, a une église classée des 13e-15e. Le finage mord un peu à l’ouest sur la forêt de Brouard et contient 28 ha de vignes. La commune avait encore 850 hab. en 1954; elle en a perdu 70 après 1999. Villentrois (590 Villentroyens, 3 238 ha dont 759 de bois), 10 km ONO de Valençay, en a perdu 70. Le village est en aval de Luçay sur le côté droit du Modon. Sous le coteau d’en face un peu en aval, le Bourg du Château, suivi par le Moulin Audin, conserve des ruines d’un château fort des 13e et 15e et une chapelle protégée. Le finage mord à l’est sur la forêt de Gâtine et touche à l’ouest au Loir-et-Cher; la commune a eu 1 300 hab. vers 1900 et se dépeuple depuis; 27 ha de vignes.

Lyé (750 Ligiens, 2 477 ha dont 268 de bois), sur la rive droite du Modon à 14 km au NO de Valençay, est proche du val du Cher et limitrophe du Loir-et-Cher; elle se dépeuple lentement depuis le maximum de 1886 (1 400 hab.), perdant encore 60 hab. après 1999; château de Saray (19e) et hameau du Puits de Saray (en fait le Puy…) au NO. La commune cultive 244 ha de vignes, un record dans l’Indre, bien devant Reuilly; label deux fleurs.

Fontguenand (240 Fontguenandais, 1 824 ha dont 827 de bois) est un petit village sur la route de Valençay (8 km NNO) à Selles-sur-Cher (7 km). Le finage est drainé par le Petit Rhône, minuscule affluent du Fouzon, et mord au sud sur la Forêt de Gâtine; 39 ha de vignes, cave coopérative de Valençay au sud à la Lie près du hameau de Lucioux sur la D956.

La Vernelle (760 Vernellois, 1 708 ha dont 246 de bois) est à l’extrême nord dans la vallée du Fouzon, à 11 km de Valençay sur la D956 et près de Selles-sur-Cher, limitrophe du Loir-et-Cher. Elle conserve une fromagerie (Jacquin, 75 sal.); hameau de Launay à l’est, quelques vignes. Sa population était relativement stable depuis 1950; elle a gagné 50 habitants depuis 1999.


Valençay

(2 480 Valencéens, 4 159 ha dont 1 550 de bois) est un chef-lieu de canton de l’Indre dans l’arrondissement de Châteauroux, 41 km au nord de la préfecture. La bourgade est perchée sur une butte qui domine la petite vallée du Nahon, sous-affluent du Cher par le Fouzon; elle est flanquée par la forêt de Gâtine au nord-ouest, la petite forêt de Garsanland au sud-est. Elle est surtout célèbre par son grand château construit en 1540 et complété aux 17e et 18e, reconnaissable à son massif pavillon d’entrée carré et à ses deux grosses tours rondes à dômes. Talleyrand le fit rénover et agrandir aux dépens d’un château voisin. Accueillant 90 000 visiteurs par an, il est rehaussé d’un grand jardin à la française, offre un parc animalier et se trouve flanqué d’un musée d’automobiles qui reçoit 15 000 visiteurs par an. La gare du Blanc-Argent au nord, le Rendez-vous de chasse de la Garenne au sud du Nahon, figurent parmi les attractions. Sur la rive droite du Nahon, le hameau du Bas Bourg est un petit faubourg.

Valençay est aussi un lieu de gastronomie et compte un musée du sucre installé par un pâtissier. Son terroir est honoré d’une AOC viticole de 2004 (125 ha, 7 000 hl, divers cépages) qui déborde en Loir-et-Cher, mais les vignerons de Valençay ne déclarent que 10 ha de vignes; et surtout d’une AOC de fromage de chèvre sous la forme de troncs de pyramides cendrés (20 producteurs, 340 t/an).

La ville a un collège public et un hôpital local (5 lits), un centre d’aide par le travail, une maison de retraite, un centre de vacances, quelques ateliers dont la Maroquinerie du Haut-Berry (50 sal.) et la maroquinerie Rioland (50 sal.), la mécanique Sofeval (40 sal.), et un Intermarché (40 sal.); hôtel Val Inter (Le Relais du Moulin). Plusieurs institutions sociales (Pupilles, centre de réadaptation fonctionnelle) emploient 200 personnes, dont deux instituts médico-éducatifs totalisant 165 places. La commune a dépassé 3 600 hab. en 1891, puis s’est dépeuplée jusqu’à moins de 2 700 hab. en 1954; elle a repris un peu jusqu’en 1975 mais perd des habitants depuis (-460 après 1999).

La Gâtine de Valençay s’étend au sud du Cher, sur une table de craie couverte d’argile à silex; elle est en partie boisée (dont la grande forêt de Brouard à l’ouest, aux confins des trois départements), et conserve des vignes sur les versants des petites vallées. Elle se termine au-dessus de Vatan et Levroux par un talus de côte aux formes adoucies.

La communauté de communes d’Écueillé-Valençay correspond aux deux anciens cantons de ces noms. Elle groupe 18 communes, 11 300 hab. sur 53 992 ha. Le nouveau canton de Valençay a 26 communes, 17 400 hab.