Communauté de communes du Pays Houdanais (C.C.P.H.)

Houdanais (Pays)

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communauté de communes des Yvelines, associant 36 communes (dont 4 en Eure-et-Loir), 29 800 hab. sur 29 100 ha.

Houdan (siège), Orgerus et Septeuil dépassent 2 000 hab.

Richebourg (1 620 hab., 1 055 ha) est à 5 km au NE d’Houdan sur la route de Mantes, à la source du Sausseron. Le bourg, d’habitat très étalé et doublé au sud par Saulx-Richebourg, a une église classée à tourelle (16e et 18e s.) et des restes d’une villa gallo-romaine; son château des 16e et 18e s., sur le site de l’ancien château féodal, a un grand parc et abrite une fondation pour handicapés; manoir-ferme fortifié de la Troche à l’est. Le finage est traversé par l’aqueduc de l’Avre et la voie ferrée de Paris à Dreux et Granville (sans gare). La commune n’avait que 360 hab. dans les années 1960 et a dépassé 1 000 hab. en 1990.

Gressey (560 Gressayais, 711 ha) est à 5 km au nord d’Houdan et limitrophe de l’Eure-et-Loir; elle a une église du 14e s. à portail en grès du 18e s., quelques grosses fermes et les hameaux de la Mare et du Cornet à l’ouest. Sa population était proche de 400 hab. au milieu du 19e s., et de 210 hab. seulement entre 1954 et 1970; elle augmente depuis.

Boissets (290 Boissetins, 390 ha), limitrophe de l’Eure-et-Loir, est à 8 km NNO d’Houdan, à l’extrémité de la région, dont la limite suit la rue principale du village, et à la source de la Vaucouleurs; église classée du 15e s. et parc arboré du Douaire. Elle avait 150 hab. entre 1930 et 1970.

Civry-la-Forêt (370 Civryens, 940 ha), 10 km au nord d’Houdan, est un village-rue du plateau, prolongé au sud-ouest par le hameau de la Picotière. Son finage contient au sud la forêt de Civry et la ferme et le haras de Bonneville, au nord le golf de la Vaucouleurs, à l’est le hameau du Buisson; église des 12e et 16e s. La commune n’avait que 140 hab. en 1936, 190 en 1975.

Tilly (530 Tillois, 780 ha), limitrophe de l’Eure-et-Loir à 11 km NNO d’Houdan, se partage entre le village-rue, flanqué de son château des 17e-18e s. (avec parc), et le hameau des Millerus au sud-ouest. Elle avait 220 hab. en 1975 (420 en 1846).

Flins-Neuve-Église (160 Flinois, 123 ha) est une minuscule commune juste au nord de Tilly, limitrophe de l’Eure-et-Loir, dont la population était tombée à moins de 40 hab. en 1975.

Mondreville (410 Mondrevillois, 440 ha), limitrophe de l’Eure-et-Loir, est une petite commune à 14 km NNO d’Houdan, la limite NO du département, sur la D928; hameau de la Noue au nord-ouest. La commune n’avait que 80 hab. en 1931, 130 seulement en 1982.

Longnes (1 570 Longnais, 1 376 ha) est à 17 km au nord d’Houdan et sur la route de Mantes à Dreux (D928). Le village, pourvu d’un clocher du 12e s. et assez bien équipé en commerces, est sur le plateau céréalier, entouré de trois hameaux aux limites du finage: la Fortelle au nord, Mirbel à l’ouest, les deux Heurteloup au sud. La commune avait 550 hab. à son minimum de 1936, 1 380 en 1999; elle avait approché le millier d’habitants au cours des années 1840 et 1850. Le finage touche à la limite départementale à l’ouest.

Dammartin-en-Serve (1 410 Dammartinois, 1 398 ha dont 400 de bois) est juste au NO de Montchauvet à 15 km NNE d’Houdan; le finage s’étend assez loin côté nord en grande culture. La limite nord suit la crête d’une longue butte alignée de l’ESE à l’ONO, comme de nombreux reliefs du Mantois; elle porte le bois de Dammartin et sépare la commune de celle de Flacourt. La commune avait 400 hab. en 1936 (680 en 1846). On nomme plateau de la Serve cette partie du Mantois.

Montchauvet (300 Montécalvétiens, 798 ha), à 4 km à l’ouest de Septeuil et 14 km NNE de Houdan, est un «village de charme» sur un éperon dominant le cours de la Vaucouleurs au confluent du ru d’Houville; il offre une église en partie du 12e s., des ruines du donjon du château, et une porte de Bretagne (13e s.), le vieux pont piétonnier de l’Arche (14e s.) et un château du 19e s. Jean Richepin en fut le maire autour de 1910. La commune avait 520 hab. en 1850, 185 à son minimum de 1975.

Boinvilliers (250 Villiérois, 359 ha) est à 18 km NNE d’Houdan, 3 km NNO de Septeuil, avec un habitat entièrement groupé sur un territoire qui se cantonne au plateau. Elle avait 125 hab. en 1936.

Villette (550 Villettais, 463 ha dont 150 de bois), 4 km NNE de Septeuil, est dans la vallée de la Vaucouleurs; son finage englobe les hameaux de Leuze et de Garré dans un petit vallon du bord de plateau au sud-est; lavoirs, pisciculture, moulin de Chavannes en aval.

Rosay (380 Roséens, 454 ha dont 153 de bois) est à 3 km au nord et à l’aval de Septeuil dans la vallée de la Vaucouleurs. Le domaine du Haut-Rosay a un château classé de brique et pierre et de style Louis XIII (16e au 19e s.), dont le parc a été réaménagé au 18e s.; le hameau de Saint-Corentin est au sud-est sur le plateau. Rosay avait 230 hab. à son minimum de 1926; sa population est stable depuis 1975.

Courgent (390 hab., 202 ha) est juste à l’ouest de Septeuil, sur le plateau qui domine le confluent de la Vaucouleurs et de la Flexanville. Le village est prolongé au sud-ouest par le lotissement des Grouettes, et les habitations s’éparpillent sur les versants boisés des vallées. Courgent n’avait que 85 hab. en 1936, 130 en 1968.

Mulcent (110 Mulcentois, 354 ha) est à 3 km au sud-ouest de Septeuil; elle n’avait pas 40 hab. en 1975.

Saint-Martin-des-Champs (310 Saint-Martinois, 621 ha dont 185 de bois) est à 3 km au SE de Septeuil; son habitat s’étire en ligne d’ouest en est, du hameau de Corbeville à celui d’Elleville, sur le plateau principal. Corbeville a un château du 17e s. avec parc, qui abrita un collège. La population était tombée à 110 hab. en 1962.

Osmoy (410 Osmoyens, 259 ha) est une petite commune à 5 km au SSE de Septeuil; le village est doublé au nord par le hameau du Moutier; il n’avait plus qu’une centaine d’habitants entre 1950 et 1970.

Prunay-le-Temple (420 Prunaysiens, 677 ha) est à 4 km au sud de Septeuil, 3 km NNO d’Orgerus, et conserve au sud une ferme d’une commanderie de templiers; le village est divisé en deux par le ru de Prunay. Le hameau de la Rolanderie est au sud, à la limite du finage d’Orgerus. La commune avait 160 hab. en 1962

Orvilliers (950 Orvilliérois, 594 ha) est à 5 km au SSO de Septeuil; Georges Pompidou avait au village une résidence dite Maison Blanche et a été enterré dans la commune; le hameau de Favières est au sud. La commune avait 280 hab. dans les années 1960).

Tacoignières (1 160 Tacoigniérois, 317 ha) est à 2 km à l’ouest d’Orgerus et 3 km ENE de Richebourg; son habitat s’étire en longues files le long de la D45 et de deux rues vers l’ouest, une autre au sud jusqu’à la gare sur la voie Paris-Granville. L’aqueduc de l’Avre traverse la commune. Tacoignières n’avait que 240 hab. en 1954 et a fortement progressé depuis.

Bazainville (1 500 Bazainvillois, 1 203 ha dont 248 de bois) est à 6 km ENE d’Houdan, et a une église du 11e s. Le bourg est au pied d’un plateau qui porte la forêt des Quatre Piliers et monte à 181 m; le hameau des Closes Haies empiète au nord-est sur les bois. Sur le plateau inférieur vers l’ouest, la commune contient le hameau de Guignonville et va jusqu’au moulin de Giboudet sur le Sausseron, affluent de la Vesgre. La voie rapide N12 (D912) marque la limite sud de la commune, voisine de Gambais; le Relais du Pacé y joue le rôle de hameau de route, doté d’une zone d’activité où est établie la Guilde des Lunetiers (groupe Krys, 100 sal.). La population communale connaît une croissance sensible: 480 hab. en 1962, 1 100 en 1990.

Maulette (1 060 Maulettois, 789 ha) est au bord de la Vesgre, juste à l’est d’Houdan; ses maisons en prolongent l’urbanisation, elle en supporte le principal carrefour routier et accueille le centre commercial de l’agglomération, où est un Intermarché (170 sal.). La commune cerne celle d’Houdan au sud depuis l’absorption en 1964 de Thionville-sur-Opton, qui n’avait plus qu’une vingtaine d’habitants, mais s’étoffe à nouveau, et elle possède un petit château du 16e s. à grand parc. Maulette avait 510 hab. en 1975 et poursuit sa croissance.

Dannemarie (230 Dannemariens, 344 ha) est un petit village à 3 km au sud d’Houdan au bord de l’Opton, et rasé par la limite régionale au point qu’une partie du village est en Eure-et-Loir. Ses maisons sont espacées, et accompagnées par les deux grosses fermes de Dollainville et de la Bouillère, et, au nord, par le moulin d’Héricourt. La commune, n’avait plus que 65 hab. vers1970.

Bourdonné (520 Bourdonnérens, 1 076 ha dont 294 de bois), 7 km au SE d’Houdan et 2 km au sud de Gambais, limitrophe de l’Eure-et-Loir, est au bord de la Vesgre, sur la rive droite. Elle a un château des 17e-18e s. avec parc et douves, où mourut José-Maria de Heredia en 1905, et mord à l’est sur la forêt de Rambouillet par une clairière où sont les hameaux des Hayes, de la Cour des Hayes et de l’Aulnaye. Le finage est étendu vers l’ouest, où il englobe la butte boisée de Ferrière, témoin du plateau supérieur (179 m), et les hameaux de Recoin, Hermeray et Chaudejoute. Sa population, de 550 hab. en 1896, était descendue à 250 autour de 1970; elle remonte depuis.

Condé-sur-Vesgre (1 280 Condéens, 1 071 ha dont 575 de bois), 9 km au SE d’Houdan, limitrophe de l’Eure-et-Loir, étire son finage sur 8 km d’ouest en est, empiétant largement sur la forêt de Rambouillet dans la haute vallée de la Vesgre et jusqu’à la route des Barilliers. Elle englobe ainsi le château du Rouvray, doté d’un large parc, qui fut à partir de 1832 un site de phalanstère de Charles Fourier. La tradition se perpétue de nos jours sous forme de la Colonie, groupe formé d’une grande maison et trois pavillons dans un domaine forestier de 35 ha; les repas y sont encore préparés et pris en commun, mais les activités des membres sont libres et dispersées. Les nouveaux lotissements étalent encore un habitat déjà très desserré. La population communale est en forte croissance: 240 hab. en 1954, 530 en 1982, plus de 1 000 en 1999.

Adainville (660 Adainvillois, 1 016 ha dont 600 de bois) est à 11 km SSE d’Houdan et a plusieurs hameaux de défrichement qui ont grignoté la forêt, tels la Jaunière et le Mesle au sud-est. L’église (13e et 16e s.) a un chœur lambrissé classé; château de la Jaunière (19e s.). Au sud, le finage se hausse sur une lanière du plateau de calcaire de Beauce, jusqu’à 183 m. Adainville n’avait que 270 hab. autour de 1960, contre 540 au maximum de 1866; elle est montée à 820 hab. en 1990 avant de redescendre un peu.

Grandchamp (300 Magnicampois, 605 ha dont 250 de bois), limitrophe de l’Eure-et-Loir, est à 13 km au sud d’Houdan à l’ouest d’Adainville. Elle est traversée par la D983 et a un château et une chapelle issus de l’ancienne demeure abbatiale des prémontrés, au pied du relief du plateau supérieur. Le hameau du Breuil est à l’angle nord-est, celui de Champeau au nord. Mais le principal de l’habitat est formé par la convergence de deux hameaux-rues à l’extrémité sud-ouest de la commune, Curé au bord de l’Opton, et Paincourt à l’orée des bois; c’est pourquoi la mairie est à Paincourt, sur la route principale (D 983).

La Hauteville (170 Hautevillois, 486 ha dont 169 de bois) est à 16 km au sud d’Houdan; elle mérite son nom en offrant une large surface du haut plateau. Le village principal disperse ses maisons sur la retombée méridionale du plateau; il est relayé à l’est par le hameau de l’Épinette, tout aussi éparpillé et où l’Opton a sa source. La commune avait 120 hab. à son minimum de 1962 (320 en 1881) et a peu progressé depuis.

Le Tartre-Gaudran (39 hab., 428 ha) est limitrophe de l’Eure-et-Loir, 17 km au sud d’Houdan, est traversée par la D983. Le Tartre est le même mot que tertre: des buttes accidentent en effet son finage. La commune, qui est la moins peuplée de l’Île-de-France, avait 9 hab. en 1906 et n’avait jamais dépassé 35.

En Eure-et-Loir le Houdanais compte quatre communes.

Saint-Lubin-de-la-Haye (990 Léobiniens, 1 432 ha), 4 km NO d’Houdan, est sur un promontoire dominant la vallée de la Vesgre. L’habitat se disperse en plusieurs hameaux dont le principal est la Haye à l’ouest. La commune abrite l’entreprise de routage RDSL, qui emploie 120 personnes au SE sur la D933. Elle avait 360 hab. en 1962 et a gagné 200 hab. (un quart) depuis 1999.

Havelu (130 hab., 370 ha) est 8 km à l’ouest d’Houdan et à l’écart de la limite départementale.

Goussainville (1 310 Goussainvillois, 1 304 ha), 5km SO d’Houdan, est un village-rue sur la N12. Sa population n’était que de 370 hab. en 1962 et croît depuis cette date. Elle a absorbé en 2015 sa voisine Champagne, 2 km au sud, qui avait 280 hab. et 221 ha. Les deux réunies ont 380 hab. de plus qu’en 1999, soit un gain de 40%. La N12 contourne le village et a deux échangeurs, l’un au village, l’autre près du hameau de la Forêt à l’est sur la limite régionale; hameau isolé d’Orval au NE.

Boutigny-Prouais (1 780 Boutipraciens, 3 250 ha dont 142 de bois) est à 7 km SSO d’Houdan et 18 km à l’est de Dreux, au bord de l’Opton; moulin du Mesnil-sur-Opton, avec roue à auges. La commune est issue d’une fusion de 1846 entre Boutigny et Saint-Projet, s’est nommée Boutigny-sur-Opton en 1949, puis a absorbé sa voisine du sud-ouest Prouais en 1972, en changeant à nouveau de nom; elle avait 580 hab. en 1954, 760 en 1975 après la fusion, puis est entrée en croissance; elle a gagné 230 hab. depuis 1999. Prouais a 610 hab. L’habitat est divisé en plusieurs hameaux distincts: Prouais au SO, Rosay à l’ouest, Beauchêne au sud, la Musse au centre, Boutigny, Cloches, Bouchemont et Allemant au NE, au SE les Joncs et Beauterne, où se dresse la butte de Beauterne, qui a attiré des pavillons.


Houdan

(3 740 hab., 1 039 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Mantes-la-Jolie, 34 km au SSO de celle-ci et 22 km à l’ENE de Dreux, dans la vallée de la Vesgre au confluent de l’Opton. La commune est traversée par la N12, transformée en voie rapide, et par la voie ferrée Paris-Granville; elle a une gare à 55 mn de Montparnasse par le Transilien. Le nom du village est interprété comme désignant un habitat de hauteur (huis-ding).

Houdan se signale par le donjon massif du château fort du 12e s., haut de 25 m, transformé en château d’eau; quelques maisons du 16e s., dont certaines à pans de bois; une imposante église du gothique flamboyant. Le centre villageois est inscrit dans un cercle de boulevards. La ville a surtout grandi vers l’est (lotissement des Vignes) et vers le nord, où sont la gare et la N12 (D912). L’aqueduc de l’Avre passe dans la partie septentrionale du territoire. Au sud-ouest, Houdan partage avec Goussainville le gros hameau de la Forêt.

Elle a un collège public et un hôpital local (220 lits dont 20 médicaux) et une maison de retraite, et accueille les viandes Harang (90 sal.), les articles de papeterie Rainex (classements, 60 sal.), un négoce pharmaceutique Adare (60 sal.). Houdan est le siège de la communauté de communes du Pays Houdanais, groupement intercommunal associant 32 communes de l’ouest des Yvelines et 4 d’Eure-et-Loir (29 800 hab., 29 100 ha).

La ville et ses environs ont longtemps été marqués par l’élevage de volailles, et d’ailleurs conservent des fermes spécialisées. La poule de Houdan, noire à taches blanches, grande huppe et cinq doigts, était très appréciée à Paris, surtout entre 1870 et 1914; elle avait presque disparu dans les années 1920 puis son élevage a été partiellement relancé dans les années 1980, appuyé sur une foire et un label rouge. Une autre spécialité houdanaise fut la Boldoflorine, laxatif à base de romarin produit dans une distillerie de la famille Fouché qui proposait aussi du guignolet; l’usine a fermé dans les années 1990 après avoir vendu recette et marque à la firme Sandoz en 1996; elle avait eu jadis plus de cent employés.


Orgerus

(2 550 Orgerussiens, 1 434 ha dont 200 de bois) est une commune des Yvelines dans la CC du Pays Houdanais, 2 km ENE d’Houdan au croisement des routes D42 et 45. Son finage s’étire du nord au sud entre ceux de Béhoust à l’est et Tacoignières à l’ouest et son habitat est très étalé, doublé au nord par le Pré du Bourg, au sud par le Parc d’Orgerus, et encore au sud au-delà du ru du Moulin de l’Étang par les hameaux du Moutier et de Béconcelle.

Orgerus accueille un collège public, et dispose d’une gare au sud sur la voie Paris-Granville (Transilien). Un haut clocher-tour se voit au Moutier près de la gare. Le château des Ifs, à l’ouest, accueille un centre de formation de travailleuses familiales. La partie méridionale de la commune, où passe le GR22, est dans la forêt des Quatre Piliers et envoie une queue sur le plateau supérieur où elle atteint 185 m. Le territoire communal est longé au nord par la Flexanville et traversé par l’aqueduc de l’Avre. Orgerus avait 700 à 850 hab. au 19e s. et jusqu’en 1933, puis sa population a lentement augmenté, passant les 1 000 hab. en 1968 et les 2 000 hab. en 1982.


Septeuil

(2 310 Septeuillais, 940 ha) est une commune des Yvelines dans la CC du Pays Houdanais, 16 km NNE de Houdan. Le bourg est sur la rive droite du ru de Flexanville, peu avant son confluent avec la Vaucouleurs. Bien équipé en commerces, il sert de centre local. La commune s’étend des deux côtés sur le plateau du Mantois, où sont au sud-est le hameau de Dancourt, et à la pointe septentrionale l’abbaye de Saint-Corentin, mais non son hameau qui relève de Rosay. La commune a une maison de retraite dans le château du 18e s., qui avait abrité auparavant un préventorium. De 1 300 hab. vers 1850, la population communale était descendue à 900 entre 1880 et 1925, puis a commencé à augmenter, passant à 1 500 hab. en 1975, 2 120 en 1999.