Communauté de communes du Pays de Maîche' communauté de communes du Doubs, associant 43 communes et 18 700 hab. sur 38 320 ha. Le siège est à Maîche, seule avec Charquemont à dépasser 2 000 hab. La vie rurale y reste celle d’un pays d’élevage naisseur, assez peu productif et d’évolution relativement lente, qui se flatte toutefois d’être le berceau du cheval comtois, dont l’élevage est renaissant. Le travail de l’horlogerie, d’abord complément de la vie paysanne, y était devenu essentiel; il subsiste en partie, mais le pays fournit nombre de travailleurs au Jura suisse, notamment à La Chaux-de-Fonds, qui est à 30 km de Maîche. Frontalier, le territoire est séparé de la Suisse à l’est par la profonde vallée des gorges du Doubs, déserte sauf à Goumois. Frambouhans (920 hab., 1 010 ha dont 285 de bois), 5 km SSO de Maîche à 860 m, participe à l’activité horlogère et de microméanique, mais par de petits ateliers. Le village est sur la D437 et suivi au sud par plusieurs hameaux dont le Crotot, le Nid du Crot, Cuché. Le finage est étiré du nord au sud et boisé à l’est. La commune s’est accrue de 290 hab. depuis 1999 (+46%); elle était descendue à 270 hab. dans les années 1960. Les Écorces (740 hab., 951 ha dont 209 de bois), 6 km au sud de Maîche entre Frambouhans et Charquemont à 900 m, accueille un atelier de traitement de surfaces (Bourgeois FMI, 25 sal.). Le gros village est au nord du finage, qui a quelques habitations éparses. La population a augmenté de 220 hab.(+42%) après 1999; la communauté est de création tardive (1678). Fournet-Blancheroche (370 Fournets, 1 308 ha dont 503 de bois), 12 km au sud de Maîche à 970 m, se tient sur le plateau mais son finage descend jusqu’au fond des gorges du Doubs et à la frontière. L’habitat est sur le plateau: Fournet est à 955 m, flanqué à l’ouest par le lotissement de la Pigeonnière et traversé par la D464 qui descend vers la Suisse par un long lacet; Blancheroche est un hameau au SE à 920 m. Au nord à 890 m a été aménagé un aérodrome (LF2553, piste en herbe de 330 m, aéroclub d’ULM). En bas, le Doubs dessine un grand méandre, rehaussé par le plan d’eau du barrage du Refrain (à 620 m), qui est dans la commune mais dont l’usine électrique est un peu en aval, sur le territoire de Charquemont, et qui retient 16 Mm3 d’eau. Fournet-Blancheroche partage avec Charquement au NE les belvédères Sur les Roches et de la Cendrée (sites de vol libre et d’escalade), d’où l’on a une large vue sur les gorges et le lac, lequel est parfois dit de Biaufond du nom du hameau suisse riverain. Un autre belvédère dit des Philiberts (petits hameaux proches) est au sud, au-dessus des gorges du Doubs. La commune a gagné 100 hab. après 1999 (+37%). Fournet avait été associée à Blancheroche dans les années 1790; peu après, leur couple a été absorbé par Charquemont, puis s’en est séparé en 1874, avec 650 hab.; le minimum de population est de 1982 (215 hab.) Cernay-l’Église (310 Fourmis, 535 ha dont 171 de bois), 3 km à l’est de Maîche, a son village enrichi de lotissements entre 880 et 825 m, avec un arboretum, au pied de petits reliefs qui portent le site du mont Miroir (982 m); gouffre du Creux Peugier à l’extrême NE. Le finage s’étire vers le sud où il englobe le hameau de la Lavotte: +40 hab. depuis 1999. La mention l’Église a été ajoutée en 1923. Thiébouhans (230 hab., 581 ha dont 177 de bois) est à 7 km au NE de Maîche, à 790 m, dans un vallon emprunté par la D437b. Le finage est accidenté; bois des Tronchots au sud; +40 hab. depuis 1999. Damprichard (1 940 Damprichards, 2 190 ha dont 468 de bois, 7 km à l’est de Maîche, a un gros village à 830 m d’altitude. Son finage monte jusqu’à 1 023 m à l’est, où il domine Charmauvillers et, de loin, les gorges du Doubs. La bourgade est un petit foyer d’horlogerie, avec son voisin Charquemont; Burdet (160 sal.), la principale entreprise, fabrique des boîtes et bracelets de montres; Y. Silvant (60 sal.) produit des pièces en inox pour la bijouterie et la maroquinerie; plusieurs autres petits ateliers de micromécanique et bijouterie dont Startech (45 sal.). Juste à l’est au Sachuron, ferme-écomusée avec bisons; petite station de ski nordique au SE vers 990 m. La population communale s’est longtemps tenue autour de 1 200 hab.; elle a dépassé 2 000 en 1975 et a diminué un peu depuis mais a repris 120 hab. après 1999. Charmauvillers (260 hab., 1 047 ha dont 548 de bois), 12 km ESE de Maîche, a son village sur les pentes et un léger replat dominant les gorges du Doubs, sous le col de la Vierge (963 m) qui mène à Damprichard. Une centrale électrique est au bord de la rivière, au Bief d’Étoz, avec un barrage un peu en amont, qui élargit le cours du Doubs jusqu’au Refrain de Charquemont; la grotte de Pâques est tout près; +50 hab. depuis 1999. Goumois (170 hab., 583 ha dont 327 de bois), 18 km ENE de Maîche, est le seul village tout au fond de la vallée, à 490 m, et tient un passage frontalier, avec une route vers Les Franches Montagnes suisses; centre de vacances, pêche, canoé-kayak; base nautique des Seignottes au SE. Le village est au bas d’un grand cirque, dominé au sud par la Corniche de Goumois. Une annexe du finage au nord est formée par le cirque, plus petit, qui contient le hameau Gourgouton. Entre les deux, dans un étroit des gorges du Doubs se signale la grotte du Bief Parou, les hameaux de Lavotte et de la Forge, un camping; au nord, Trou de Gourgouton, grotte et cascade, île du Milieu. L’ensemble est desservi par la D437b. L’altitude culmine à 951 m au-dessus du Bois de Grépi. Urtière (11 Urtières, 215 ha), 13 km à l’est de Maîche, est une minuscule commune sur le plateau au-dessus de Goumois, vers 950 m. Belfays (140 hab., 320 ha dont 134 de bois), à 875 m. Le finage, peu étendu, est accidenté, 10 km ENE de Maîche, a son village à 2 km NE de Damprichard. Le finage, peu étendu, est modérément accidenté. Ferrières-le-Lac (180 hab., 247 ha), 11 km ENE de Maîche, à 802 m, a un petit finage de plateau, et aucun lac. Le nom fut Ferrières-les-Maîche, puis Ferrières; la mention le-Lac a été ajoutée en 1926. Trévillers (500 hab., 1 074 ha dont 301 de bois), 9 km au NE de Maîche, est à 776 m sur le plateau, au passage de la D437b; hameau du Trémoulot juste à l’est, trois étangs en escalier dans un vallon au NE; gouffre au nord près du Moulin; +50 hab. depuis 1999. Fessevillers (160 Fessevillageois, 616 ha dont 238 de bois), 14 km ENE de Maîche, a son village à 865 m dans un finage accidenté, qui descend en pointe au NE jusqu’au Doubs sous le hameau du Plain et juste au nord de la commune de Goumois. Les Plains-et-Grands-Essarts (220 hab., 1 035 ha dont 289 de bois), 12 km NE de Maîche, a son village sur le plateau à 750 m, avec au NO le hameau du Chocheux. Au nord s’ouvre un grand vallon, emprunté d’abord par le Beuchenieux qui se perd en son milieu, au droit d’un petit vallon affluent où sont le Trou de Charbonney et la grotte des Dames Vertes. Un peu au nord, le hameau de Tremeux témoigne d’une ancienne commune réunie dans les années 1790; +80 hab. depuis 1999. Courtefontaine (250 hab., 770 ha dont 235 de bois), 15 km NE de Maîche, a son village à 760 m et un finage quelque peu accidenté, avec à l’est le bois de la Joux de Prost. Indevillers (260 hab., 2 281 ha dont 1 018 de bois), 17 km NE de Maîche, a son village dans une dépression du plateau à 725 m au milieu de la grande boucle du Doubs; scierie Brossard (20 sal.). Le finage va au sud jusqu’au Doubs encaissé dans son cours ouest-est, et à la frontière suisse, en un grand versant boisé et bosselé où s’ouvre la grotte de l’Ermitage. Vers l’est, ce versant est entaillé par le large vallon du Bief de Fuesse, Fuesse étant un très petit hameau à sa source vers 570 m; site d’escalade au Rocher de la Fille à la frontière. À l’est sur le plateau s’isole le petit hameau de Surmont à 827 m; au nord-est, hameau de Chauvilliers à 779 m. Au nord, le finage s’avance jusqu’à la corniche qui domine le Doubs, dans son cours est-ouest englobant le hameau de Montnoiron (798 m). Au nord, elle atteint le haut du versant d’ubac de la vallée du Doubs au retour de sa boucle orientale. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999. Burnevillers (47 Benevelas, 674 ha dont 250 de bois), 22 km NE de Maîche, a un territoire allongé le long de la frontière suisse, avec un petit village à 784 m., un petit hameau à l’est (le Bail), un autre au NE (Richebourg). Le finage s’arrête au nord à la corniche en haut du versant gauche du Doubs. Montancy (160 hab., 886 ha dont 386 de bois) est tout au NE du territoire intercommunal, à 28 km NE de Maîche, le long de la frontière suisse. Son territoire comprend deux parties. Au nord, le village de Montancy est haut perché à 830 m au creux d’un petit vallon entouré de hauteurs à 900 m. Au sud, le hameau de Brémoncourt est dans la vallée du Doubs, sur la rive gauche et à la frontière, à 425 m, avec un petit faubourg rive droite; petite fromagerie, cascades. La réunion des deux communes est des années 1790. Glère (230 hab., 1 593 ha dont 874 de bois), 24 km NE de Maîche, a son village sur la rive droite du Doubs qui coule vers l’ouest, au débouché d’un vallon affluent qui descend de Montancy. Sur un large replat au NO de Glère se tient le hameau de Vernois-le-Fol (76 hab.). Le finage monte au nord à 910 m à la frontière suisse. Au NO sur les hautes pentes ou sur des replats, hameaux de la Lave, le Fol et Montursin (6 hab.), desservis par une petite route départementale; promontoire à corniches de Bel Évau. Vers l’est, le finage se déploie sur le versant droit du Doubs où sont les petits habitats des Grandes Fins, Sous la Barre des Champs et Courdavon, avec un camping. Le finage s’étend aussi sur le versant gauche du Doubs (sur 5,6 km à vol d’oiseau), avec une pointe vers le SO englobant le ravin des Chézeaux; la D437 suit d’abord la rive gauche du Doubs puis, à partir du village, la rive droite. Vaufrey (160 Vaufréens, 937 ha dont 508 de bois), 23 km NE de Maîche, a son village sur la rive droite du Doubs à 405 m, en un site de pont, la D437c quittant ici la rive droite pour la gauche. Le finage monte au nord jusqu’à 650 m à la frontière suisse; au NO, hameau perché de Craye. Il s’allonge à l’est sur près de 4 km du versant droit du Doubs, où se distinguent les Rochers du Laté et le très petit hameau de Bouverance; un barrage établi en 1949 à 1 km en amont du village y dote le Doubs d’un beau plan d’eau de 30 ha étiré sur 6 km, retenant 1,5 Mm3 et qui alimente la centrale électrique de Liebvillers. Le finage s’étend plus largement au sud, où il englobe tout le versant jusqu’aux corniches bordant le plateau, montant à 906 m à la Côte du Plain Bois. Le petit hameau de Moron s’y tient au pied de la butte à corniches des Bréseux qui accidente le versant; au SO, le finage mord même sur le plateau en englobant le hameau de Seigne à 776 m. Montjoie-le-Château (28 hab., 539 ha dont 340 de bois, 21 km NE de Maîche, est 2 km à l’aval de Vaufrey au pied du versant droit du Doubs à 410 m. Le finage s’étend des deux côtés de la rivière, montant à 704 m au nord à la frontière suisse, à 776 m au sud sur le rebord du plateau de Maîche; petits hameaux de la Brochette à l’ouest sur le versant nord, des Vauches sur la rive gauche au bord de la D437c. La mention le-Château a été ajoutée en 1923. ouest Soulce-Cernay (130 Soulçois, 850 ha dont 419 de bois), 16 km NNE de Maîche, occupe un beau site de méandres du Doubs, dont le cours est rehaussé à l’amont par un barrage élargissant le plan d’eau à 200 m au Gros-Bois. Le petit village est sur la rive gauche du Doubs, que longe la D437c; jardin paléobotanique du parc de Millière à l’est. Il est compété à l’aval par les Forges et, juste en face rive droite, par le hameau de la Saunerie. Le versant gauche du Doubs, au sud, monte à 860 m; le petit hameau de Montaumont est à mi-pente au-dessus du village; tout à l’est, le petit hameau de Cernay est sur un replat à 513 m au-dessus du hameau de Gros-Bois. Plus étroit, le versant droit du Doubs dessine une belle courbe de méandre à l’est au Sapois, dont la corniche sert de limite communale, laissant le plateau du nord à Chamesol. Chamesol (380 Chamesolois, 1 021 ha dont 351 de bois), 17 km NNE de Maîche à 730 m, a son village sur le plateau à 660 m, accompagné de lotissements, au pied des reliefs du Lomont. Au nord, le finage englobe à 831 m le fort du Lomont, construit en 1874, et contient le gouffre du Creux Serré. Le finage se limite au plateau, laissant les versants du Doubs à Soulce-Cernay et Saint-Hippolyte, sauf au SE où il annexe le site remarqué du promontoire et de la grotte du Château de la Roche et descend à quelques décamètres de la petite plaine du Doubs près de la Saunerie de Soulce-Cernay. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999. Montécheroux (560 Échéroumontains, 1 313 ha dont 460 de bois), 16 km au nord de Maîche à 655 m, est aussi sous la barre du Lomont et a un musée de la Pince maillée (ou forgée, un outillage d’horlogerie), ainsi que la maison de la famille du naturaliste Cuvier. Le finage culmine à 831 m au nord; des extensions au NO comprennent des promontoires de plateau entre des ravins, portant les hameaux de Montglioz et de Clémont. Au sud, le finage s’arrête au rebord du plateau au-dessus du versant droit du Doubs, incluant en annexe au SE le bois de Vaubierge. Liebvillers (170 hab., 303 ha dont 133 de bois), 17 km NNO de Maîche, a son village dans une anfractuosité du plateau à 500 m, dans un vallon donnant sur le Doubs. Le finage comprend à l’ouest une partie haute du versant droit du Doubs, formant replat et portant les petits hameaux de Fontenotte et des Montpravons. Au sud du village et au sud-est, le finage atteint le cours du Doubs, que suit la D437. Les berges ont eu des forges; petite centrale hydroélectrique, hameaux de Nadam et de la Cité du Maroc. Au sommet du versant du Doubs à l’est, belvédère et grotte du Bisontin vers 600 m. Dampjoux (180 hab., 231 ha dont 130 de bois), 19 km NNO de Maîche, est un petit village sur la rive gauche du Doubs, dominé par le promontoire de confluence de la Chaux (525 m) entre Doubs et Barbèche. Le finage comprend un ancien méandre abandonné du Doubs et, au NO, une queue occupant le versant droit boisé de la Barbèche (Bois de la Côte Enverse). Il est limité à l’est par le Doubs. Bief (120 Biefois, 381 ha dont 178 de bois), 16 km NNO de Maîche, a son village sur la rive gauche du Doubs, avec un pont vers la D437. Le finage se limite à un secteur du versant gauche du Doubs; site de rochers du Mont de Bride au NO. Saint-Hippolyte (910 Saint-Hippolytains, 1 101 ha dont 591 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Doubs dans l’arrondissement de Montbéliard, 12 km au sud de Pont-de-Roide et 11 km au nord de Maîche. Le bourg se serre à 380 m dans la vallée encaissée du Doubs, au confluent du Dessoubre, et sur la route de Pontarlier à Montbéliard. Le vieux village est sur la rive gauche du Doubs et la rive droite du Dessoubre où se croisent D437 et D39, mais la plus grande partie de l’habitat occupe la petite plaine de rive droite d’un méandre du Doubs, où sont collège et camping, avec des extensions sur les pentes au nord (les Lods, Plainchamp). Le village a été assez tôt un centre local, promu au rang de ville en 1298, chef-lieu de la «Franche Montagne» et même un temps sous-préfecture. Son site est apprécié et l’on y trouve de belles maisons en surplomb, des grottes et des parois verticales, une église du 14e s. et un couvent d’ursulines (18e s.). Classée dans les «petites cités comtoises de caractère», Saint-Hippolyte accueille un collège public, et une fabrique Facel d’éponges en plastique, au groupe Total par Hutchinson (35 sal.), à la limite de Liebvillers. Le finage se limite au nord au versant droit du Doubs, jusqu’à ses corniches vers 620 m. Sur la rive gauche au NE est la cité de Vauchamp. Le haut du versant sud se termine à l’est par un promontoire avec belvédère vers 650 m et monte à 757 m sur une butte du plateau. La commune s’étend loin vers le sud des deux côtés du Dessoubre, incluant le hameau de Moullevillers et le large vallon du ruisseau de la Forge, depuis l’intégration de la commune de Mouillevillers (20 hab.) en 1972. La population a tendance à s’éroder depuis le maximum de 1962 (1 300 hab.) et a perdu 150 hab. depuis 1999. Fleurey (90 hab., 804 ha sur 372 de bois), 12 km NNO de Maîche, est sur le plateau au SO de Saint-Hippolyte, de l’autre côté de la vallée du Dessoubre à 631 m. Le finage descend au sud dans la vallée du Dessoubre et s’étend au-delà, remontant jusqu’au rebord du plateau de Maîche jusqu’à 745 m au-dessus de la Combe de Fleurey et du Roc du Chasseur au SE; mis aucun pont ne franchit le Dessoubre, même au lieu-dit Pont de Fleurey. Les Terres-de-Chaux (140 hab., 1 449 ha dont 488 de bois), 21 km NNO de Maîche est une commune nouvelle à l’ouest du canton, formée par la réunion en 1969 de Chaux (25 hab., mairie, à 690 m), qui était devenue Chaux-lès-Châtillon en 1961, de Châtillon-sous-Maîche (55 hab.) au SE, Courcelles-lès-Châtillon (60 hab.) au sud-ouest et Neuvier (40 hab.) au nord. L’ensemble a perdu 40 hab. depuis 1999. Les ruines du château de Châtillon couronnent un promontoire tout à l’est, à 660 m, au-dessus des vallons descendant vers le Doubs; église inscrite des 12e et 14e s. à Chaux, Grosse Maison du 16e s. à Nevier, gouffre au sud-ouest de Courcelles aux Fauchottes. Le finage s’arrête au nord juste au-dessus de la vallée de la Barbèche, incluant le petit hameau de Montpreuvoir. Valoreille (130 hab., 758 ha dont 279 de bois), 16 km NO de Maîche, a son petit village à 718 m. Le finage s’étire vers le sud-ouest; il atteint au SE les petits méandres encaissés du Dessoubre, où la D39 suit la rivière. Au NO, site de belvédère avec tables d’orientation à 817 m sur le GR du Pays de Montbéliard. Vauclusotte (90 hab., 762 ha dont 336 de bois),11 km NO de Maîche, à 450 m, est au centre d’un petit bassin drainé par le Bief de Vau vers le Dessoubre, qu’il atteint par une petite gorge. À l’ouest, le finage se termine en cuve au Cul de Vau, aux versants boisés. Le Dessoubre, accompagné par la D39, fixe la limite sinueuse du finage à l’est et au sud; hameau de la Voyèze au confluent du Vau. Cour-Saint-Maurice (160 Maurisois, 447 ha dont 208 de bois), 11 km à l’ouest de Maîche, associe depuis les années 1790 deux hameaux sur un replat vers 500 m au-dessus du cours du Dessoubre qui limite le finage au SE. La D464 passe à Saint-Maurice; Cour est un peu à l’écart au NE. Le relief est accidenté au NE où il atteint 640 m. Vaucluse (150 Vauclusiens, 501 ha dont 239 de bois),13 km à l’ouest de Maîche, a pour site un petit bassin formant échancrure du plateau, qui justifie son nom. Ce bassin es drainé par le vallon encaissé du Bief de Vau, homonyme de celui de Vauclusotte, qui atteint le Dessoubre à Cour-Saint-Maurice. Le village, à 512 m, cultive le souvenir de l’abbaye bénédictine de ce nom, qui reste active et abrite une communauté, ainsi qu’un centre médico-professionnel pour handicapés adultes. Le finage s’étire vers le sud sur le large replat du versant gauche du Dessoubre, où est le hameau de Frémondans. Rosureux (79 hab., 614 ha dont 457 de bois), 15 km OSO de Maîche, a son village à 440 m au fond de la vallée du Dessoubre, et un finage un peu excentré par rapport au reste du territoire intercommunal, occupant les deux versants du Dessoubre. Battenans-Varin (78 hab., 538 ha dont 343 de bois), 9 km à l’ouest de Maîche, est sur un large replat du versant droit du Dessoubre au pied du plateau, à 555 m. Le finage s’étire tout au long du Dessoubre à l’est et comprend au sud les deux larges vallons affluents, Combe Ribeau et Combe du Château, qui se réunissent au petit hameau de Varin. Le nom était Battenans jusqu’en 1936: Varin a été ajouté pour des raisons d’homonymie. Mont-de-Vougney (190 hab., 703 ha dont 248 de bois), 6 km OSO de Maîche, est une commune du plateau, dont le finage s’arrête en haut des vallons encaissants. Il a trois habitats: Mont-de-Vougney sur un promontoire à l’ouest, dominant la vallée du Dessoubre, à 730 m; Mont de la Chapelle au centre, avec la mairie, à 775 m; le Friolais à l’est (772 m). Au sud, belvédère aménagé au-dessus de la Combe Ribeau. Le Friolais est une ancienne commune absorbée en 1972 avec 50 habitants. La population a augmenté de 50 hab. depuis 1999. Orgeans-Blanchefontaine (45 hab., 483 ha dont 237 de bois), 6 km ONO de Maîche, étire son finage du nord au sud le long de du Dessoubre, à l’est. Orgeans est au SO, à 470 m, sur un replat dominant le Dessoubre et le site de Voyèze. Blanchefontaine, qui n’a que 3 habitants, est au NE à mi-versant du Dessoubre. Les deux anciennes communes ont fusionné en 1973; Blanchefontaine avait alors 11 habitants. Mancenans-Lizerne (200 Mancenans, 609 ha dont 224 de bois), 3 km ONO de Maîche, associe deux villages séparés par un vallon qui descend vers le Dessoubre. Mancenans est au NE, à 746 m, sa file de maisons espacées touchant celles de Mouthe; au nord-ouest, les quatre grottes de Waroly sont en tête de vallon, avec des ruines de château. La Lizerne est au SO, un peu plus loin de Maîche à 736 m et longée par la D464; site de la Fontaine de Godard en bordure du vallon. Le nom était seulement Mancenans jusqu’en 1923, Lizerne a été ajouté pour éviter une homonymie. La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999. Les Bréseux (490 hab., 737 ha dont 212 de bois), 3 km au nord de Maîche, forment tout un lotissement sur léger versant en adret, vers 770 m. Au NO, le finage se termine en terrain accidenté en haut du versant droit du Dessoubre, avec un belvédère au Rocher du Bourbet. La D437 traverse le finage à l’est; +70 hab. depuis 1999. Montandon (410 hab., 1 271 ha dont 402 de bois), 10 km NNE de Maîche, est une commune du plateau, dont les limites s’arrêtent au sommet des versants. Le village est à 734 m, au milieu du finage. Celui-ci est traversé au SO par la D437, près du hameau de Vacheresse; +80 hab. depuis 1999. (2 720 Charquemontois, 2 144 ha dont 756 de bois) est une commune du Doubs dans la communauté du Pays de Maîche, 5 km au SE de Maîche à 860 m d’altitude. Le finage monte à 1 043 m et domine à l’est les gorges du Doubs. Il atteint le fond des gorges et donc la frontière suisse le long du Doubs. Les gorges sont dominées par une série de belvédères très appréciés, dont les Vieilles Femelles et la Crampoulotte au nord, la Cendrée (sites d’escalade) au sud, et les Échelles de la Mort à l’est; ce dernier site est remarquable par trois grandes échelles métalliques permettant de descendre dans les gorges; elles remplacent d’anciennes échelles de sapin à un seul montant sur lequel était clouées des traverses, et dont se servaient les contrebandiers au péril de leur vie. La D464 descend dans les gorges à partir du hameau des Chazeaux (col à 965 m), traversant le Doubs en direction de La Chaux-de-Fonds; grotte des Moines à l’est de la Cendrée; usine électrique du Refrain sous les Échelles. La ville, sur le plateau à 860 m, au passage de la D464 et à l’ouest de son finage, est un centre d’industrie horlogère, avec de nombreux ateliers dont Fresard (composants horlogers, groupe Swatch, 120 sal.), Michel Herbelin (montres, 65 sal.), Rubis Précis (micromécanique et pièces d’horlogerie, 55 sal.), BH (cadrans, 35 sal., ex-Haenni, groupe IMI-Cheval), Saint-Honoré Paris (montres, 20 sal.) et de petits décolletages. À cette spécialité s’ajoute au centre du finage la station de ski de la Combe-Saint-Pierre, équipée de trois remontées mécaniques et trois pistes de ski de fond (40 km) entre 840 et 1 040 m d’altitude (le Peu). La commune a perdu en 1874 le territoire de Fournet-Blancheroche au sud, promu commune; mais elle a intégré en 1972 Le Boulois, du côté des gorges du Doubs, dont subsistent deux petits hameaux à ce nom sur la D292; elle avait 2 000 hab. en 1911 et a connu un maximum à près de 2 500 hab. en 1975; après un léger fléchissement, la population s’est accrue de 470 hab. après 1999 (+21%). (4 400 Maîchois, 1 742 ha dont 479 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Doubs dans l’arrondissement de Montbéliard, 36 km au sud de celle-ci sur le plateau du Jura, vers 780 m. La ville, dans un vallon sur la route de Pontarlier à Montbéliard (D437), est dominée par un Mont Joie et les hauteurs du mont Miroir (955 m dans la commune). Plusieurs lotissements ont pris place sur le plateau au NO, à l’est et au sud, ainsi qu’un camping; hameaux du Prélot au sud sur la D464, des Seignottes au sud, des Bichets au SO sur la D437. Le finage a une longue extension vers le SO. dans les plis du relief; sentiers et table d’orientation au Faux Verger. Maîche est une petite ville de tradition horlogère; plusieurs ateliers se spécialisent dans les finitions et traitements de surface, surtout Cœurdor (110 sal.), et la micromécanique Soprod (30 sal.); mais l’emblématique firme horlogère Christian Bernard, qui eut 300 salariés, passée à Robiez-Masson en 2017 et descendue à 35 sal., a fini par fermer peu après. En outre, Maîche abrite les supermarchés Intermarché (75 sal.) et Carrefour (25 sal.), la maçonnerie Lacoste (25 sal.); aide à domicile A2micile (50 sal.), La Poste (40 sal.). La ville est dotée d’un collège public et un privé, d’un institut médico-éducatif; centre d’aide par le travail. Maîche avait 2 000 hab. en 1900 et sa population a augmenté jusqu’en 1975 avant de diminuer un peu; elle a cependant gagné 240 hab. depuis 1999. La ville est le siège de la communauté de communes du Pays de Maîche, qui groupe 43 communes (18 700 hab.), et anime toute une petite contrée horlogère, dont les autres fleurons sont Damprichard et Charquemont. Le nouveau canton de Maîche réunit 51 communes et 24 300 hab. |