Communauté d’agglomération de l’Auxerrois

Auxerrois (communauté d’agglomération de l’)

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intercommunalité de l’Yonne, associant 29 communes et 68 200 hab. sur 43 400 ha. Auxerre (siège), Appoigny, Chevannes, Monéteau, Saint-Georges-sur-Baulche ont plus de 2 000 hab.

Villeneuve-Saint-Salves (260 hab., 704 ha dont 449 de bois), 11 km NE d’Auxerre, a son village étiré dans un vallon emprunté par la N77 et un finage boisé de part et d’autre, mordant au nord sur la forêt de Saint-Germain.

Montigny-la-Resle (610 Montignais, 1 619 ha dont 324 de bois), 14 km NE d’Auxerre, est sur la N77 et l’ancienne Route de Troyes (via Agrippa); château de la Resle à l’ouest (hôtellerie), charpentes F. Catoire (20 sal.); hameau et château de Merry au sud. Le nom était Montigny-le-Roi jusqu’en 1876 (Montigny-la-Loi dans les années 1790); +50 hab. depuis 1999.

Bleigny-le-Carreau (300 Bleignacois, 1 029 ha dont 298 de bois) est à 11 km ENE d’Auxerre dans les collines; mégalithe sphérique au NO sur le Tureau de Saint-Denis, dit dolmen de Bleigny; +60 hab. depuis 1999.

Venoy (1 990 hab. 2 274 ha dont 369 de bois), 7 km à l’est d’Auxerre, tient l’un des deux accès autoroutiers de l’agglomération (échangeur n°20 de l’A6 avec la N65) et possède un lycée agricole public avec formation d’adultes et antenne au sud à la limite de Quenne. L’A6 traverse le finage du NO au SE et a une double aire de service tout au sud-est, avec 75 salariés. Le vieux village, très petit, est au centre et tout près de l’autoroute. L’habitat comporte quatre ensembles plus étoffés: le hameau de Montallery dans un vallon au SE; les Soleines sur le versant droit de la Sinotte au NE; la Chapelle du Bas et la Chapelle du Haut au nord près de l’ancienne Route de Troyes (Via Aggrippa); les lotissements d’Égriselles au NO, à la fois proches de la Via Agrippa et de l’autoroute, avec poste d’interconnexion électrique. Venoy avait 740 hab. en 1962 et a crû surtout jusqu’en 1990; elle avait 1880 hab. en 1999.

Quenne (490 hab., 972 ha), 8 km ESE d’Auxerre, a un écomusée de la vigne et du vin mais ne cultive que 18 ha de vignes. Le village est à la sortie d’un vallon; il est prolongé au nord sur une échine par le hameau de Nangis, qui jouxte la limite communale et le lycée agricole de Venoy. Tout au NE le long de l’A6, Quenne a quatre des éoliennes du parc de Chitry.

Augy (1 100 hab. 505 ha), 6 km au SE d’Auxerre sur la rive droite de l’Yonne, au passage de la D606 et de la voie ferrée; maison d’accueil spécialisée. Elle avait 300 hab. dans les années 1930, et a crû ensuite jusqu’en 1999 mais a baissé de 50 hab. depuis.

Champs-sur-Yonne (1 670 Champicaunais, 439 ha), 9 km au sud d’Auxerre sur la rive droite de l’Yonne en amont d’Augy, limite son finage au fond de vallée, encombré d’étangs de sablières au nord; un seul pont, face à Vaux (Auxerre). Elle a un lycée professionnel agricole public, une maison de retraite (35 sal.) et un atelier de carrosserie d’automobile Nicolas (35 sal.), plus les carrières Cloutier (30 sal.). Elle n’avait pas 500 hab. avant 1950; elle s’est accrue de 120 hab. après 1999. La mention sur Yonne n’est que de 1965.

Saint-Bris-le-Vineux (1 050 Saint-Brisiens, 3 123 ha dont 589 de bois et 566 de vignes) est à 11 km SE d’Auxerre. Situé au pied du coteau des calcaires portlandiens, dans le vallon de Chitry, c’est un village viticole comme son nom l’indique, qui joue sur trois appellations: une AOC bourgogne-côtes-d’auxerre de 280 ha (chardonnay et pinot noir), une de bourgogne aligoté (200 ha) et un VDQS particulier sauvignon-de-saint-bris de 100 ha, étendu à 5 communes. Le finage atteint au sud le cours de l’Yonne sur 3 km.

Le vignoble a été en partie sauvé par la cave coopérative et le choix du sauvignon d’une part, du crémant de bourgogne de l’autre, au hameau de Bailly, qui est au bord de l’Yonne. La commune a une chapelle et un centre d’art Georges Hoste et surtout un complexe réseau ancien de caves souterraines, dont l’élaboration du crémant a profité. Au village de Saint-Bris, église gothique du 13e s. et maison-musée du vignoble. La mention «le Vineux» est de 1903. La population, qui atteignait 2 000 hab. au début du 19e siècle et encore 1 400 en 1900, était descendue à 800 dans les années 1960; elle a un peu repris ensuite, du moins avant 1999.

Chitry (360 Chitriens 1 520 ha dont 227 de bois, 220 de vignes), 15 km ESE d’Auxerre et 16 km SO de Chablis, est au creux d’un vallon qui passe à Saint-Bris et rejoint l’Yonne, rive droite, à Champs-sur-Yonne. La commune, pays de l’écrivain Jules Renard, est hors AOC chablis mais a droit à une AOC communale bourgogne-chitry, surtout en blanc (80 ha de chardonnay), plus 60 ha d’aligoté; église classée des 12e-14e s. L’A6 traverse le finage au nord. Elle est longée par une file de seize éoliennes Vestas (32MW) de la Compagnie du Vent (Engie-Caisse des Dépôts) formant le parc de l’Auxerrois.

Irancy (270 Irancyçois, 1 198 ha dont 257 de bois, 174 de vignes), 17 km SE d’Auxerre, a obtenu d’abord une AOC bourgogne-irancy, puis en 1999 irancy tout court, pour 367 ha en pinot noir (plus un peu du cépage césar) dont seulement 125 ha en production; ses vins rouges sont sans doute les plus appréciés de l’Auxerrois bien que l’appellation ne compte pas de premier cru. La commune d’Irancy a eu 1 200 hab. au début du 19e s. et perd encore des habitants (-70 depuis 1999), mais ses attraits lui valent de figurer parmi les «villages de caractère»; Soufflot y est né en 1713. Le village est au creux d’un court vallon qui descend vers Vincelottes, le finage est très étiré vers l’est sur 8 km.

Vincelottes (290 Vincelottois, 185 ha) est une petite commune à 13 km SE d’Auxerre, dont le village est étiré au pied du coteau de rive droite de l’Yonne, face à Vincelles, avec une petite plaine de méandre au sud; quelques vignes de l’appellation irancy.

Vincelles (990 hab., 1 253 ha dont 467 de bois) 14 km SSE d’Auxerre, est un gros village sur la rive gauche de l’Yonne, longé par la D606 et la voie ferrée et prolongé au SE par le hameau Sauvegenou. Il abrite un institut médico-éducatif et un port de plaisance du canal du Nivernais, un camping; motocyles Delta-Mics (40 sal.). Sa population s’est accrue de 60 hab. depuis 1999; elle était de 600 hab. entre 1900 et 1950. Le nouveau canton de Vincelles a 33 communes et 14 800 hab., en dépit de la petite taille de la commune, d’ailleurs dépassée de justesse par Courson-les-Carrière, qui est dans une autre communauté (Puisaye-Forterre).

Coulanges-la-Vineuse (840 hab., 1 059 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 15 km au sud d’Auxerre, au pied de la côte du Portlandien. C’est un village viticole, qui conserve quelques restes d’enceinte et dispose d’une AOC bourgogne-coulanges en pinot et chardonnay, sur 95 ha, surtout en rouge et rosé; écomusée de la vigne avec pressoir, maisons anciennes; centre médico-social pour enfants. Les vignerons cultivent 156 ha de vignes. La population a augmenté un peu de 1980 à 1999 mais a reperdu 90 hab. depuis et n’a pas retrouvé le niveau du 19e s. (1 400 hab.). Elle avait fusionné avec Escolives de 1972 à 1978.

Escolives-Sainte-Camille (710 Escolivois, 752 ha),13 km SSE d’Auxerre, a son village sur le talus dominant la plaine de l’Yonne. Celle-ci est large, traversée par la D606 et la voie ferrée, et encombrée de nombreux étangs. Au bord de l’Yonne, elle inclut d’amont en aval les châteaux du Saulce, Bellombre et de Barcour, et le hameau de la Cour Barrée; site de fouilles avec musée juste au pied du village, église romane; un magasin Bricorama (20 sal.). Cette commune, qui était simplement Escolives avant 1958, avait fusionné avec Coulanges en 1972, mais s’en est séparée dès 1978. Son finage comporte au NO une large extension dans les collines autour du vallon de Tourbenay.

Jussy (400 hab., 728 ha dont 132, de vignes), 13 km au sud d’Auxerre, est juste à l’ouest d’Escolives dans les collines viticoles. qui découpent la Côte. Le finage monte à l’ouest sur le plateau où il adopte une curieuse forme en queue nord-sud, longue de 7 km et recourbée au sud; la population a baissé de 502 hab. depuis 1999.

Gy-l’Évêque (460 hab., 1 502 ha dont 223 de bois) est à 11 km SSO d’Auxerre dans un petit vallon sud-nord sur le plateau; lavoir classé.

Escamps (910 hab., 2 221 ha dont 238 de bois), 12 km SO d’Auxerre, est un autre village du plateau, dans un vallon, avec un finage contourné; hameaux de Nantenne au sud, de Semilly à l’ouest, de Pouligny au nord. La population a crû de 190 hab. depuis 1999 (+26%).

Vallan (700 Vallanais, 1 170 ha), 8 km SSO d’Auxerre, est dans le vallon qui vient de Gy et aboutit à Auxerre, et qu’emprunte la N151; quelques vignes au SE sur le plateau; -40 hab. depuis 1999.

Villefargeau (1 140 Villefargeaulais, 1 377 ha dont 629 de bois), 7 km OSO d’Auxerre, s’est développée en lotissements au bord de la D965. Le finage touche à celui d’Auxerre à l’est et comprend à l’ouest une large annexe boisée avec un étang de barrage de 15 ha et le hameau des Bruyères.

Lindry (1 430 Lindrycois, 1 387 ha dont 321 de bois) est 15 km à l’ouest d’Auxerre sur le plateau, sous forme d’une nébuleuse de hameaux et de pavillons; église inscrite du 16e s. avec peintures. Elle gagné 460 hab. depuis 1999, soit +47%.

Charbuy (1 910 Charbuisiens, 2 340 ha dont 838 de bois), 11 km ONO d’Auxerre, est comme Lindry une commune résidentielle en expansion, avec un habitat très dispersé; quelques petits étangs à l’est à l’orée des bois. La commune avait 750 hab. vers 1970; mais elle n’a gagné que 50 hab. après 1999.

Perrigny (1 300 hab., 1 262 ha dont 484 de bois), 4 km au NO d’Auxerre, jouxte la ville u SE; la N6 borne son finage à l’est, tandis que la partie occidentale est dans les bois. Le village est formé de deux groupes de lotissements pavillonnaires; établissement hospitalier psychiatrique pour enfants et maison de retraite (Mailly, 50 sal.), Maison de retraite Mémoires de Bourgogne (55 sal.); Brico-Dépôt (70 sal.), Magasins Leclerc Drive (50 sal.), But (25 sal.), jardinerie Botanic (30 sal.). La population était de 500 hab. en 1968; elle a augmenté de 150 hab. depuis 1999.

Branches (460 Branchois, 1 099 ha dont 312 de bois) a son village à 15 km au NO d’Auxerre, juste à l’ouest d’une haute colline nommée le Tertre; château du 18e s. L’A6 passe juste au sud en traversant le finage. Au-delà d’un étranglement, le finage déploie vers le sud une annexe boisée au sein de laquelle a été taillé à l’emporte-pièce l’aérodrome d’Auxerre-Branches (codes LFLA, AUF), pourvu d’un aéroclub, d’une piste de 1 650 m et est ouvert aux vols commerciaux; en diminution depuis dix ans, il enregistre 200 mouvements annuels (un millier de passagers dont une partie en vol international), et environ 7 000 mouvements locaux (aéroclub).

Gurgy (1 750 Gurgycois, 1 312 ha dont 178 de bois), 9 km au nord d’Auxerre, étire son finage du sud au nord sur la rive droite de l’Yonne, ce qui donne au finage des formes contournées, sur près de 7 km de long. Il contient quelque 200 ha d’étangs de gravières et, au NE, une partie du triage ferroviaire de Chemilly. Un canal de dérivation de 4 800 m (canal de Gurgy) court-circuite les sinuosités de l’Yonne, le long des étangs. La population a crû depuis les 500 hab. de 1954, passant par 1 200 en 1982 mais le mouvement se ralentit (+70 hab. après 1999); centre de formation professionnelle, halte nautique, château du 19e s. avec parc (Guillebaudon) dans une extension au SE. L’A6 mord sur le finage tout au sud.


Appoigny

(3 220 Épiniens, 2 209 ha dont 928 de bois) est une commune de l’Yonne à 10 km au NNO d’Auxerre dans la CA de l’Auxerrois, sur la rive gauche de l’Yonne et la N6, avec accès direct à l’autoroute au sud; église collégiale des 13e et 16e s.; clinique psychiatrique (65 sal.) du château de Régennes, rebâti au 20e s. L’Yonne sinueuse limite le finage à l’est. Le finage est très boisé à l’ouest dans les collines; il est traversé par l’A6, qui a une aire de repos (la Biche) dans les bois et qui croise la N6 au sud par l’échangeur à péage n°19, assorti d’une zone d’activités et du hameau des Bories. S’y distinguent les viandes de volailles Laguillaumie (90 sal.), les emballages de carton FP Pack (45 sal.); Pack Sécurité, gardiennage (160 sal.). La commune accueille également le négoce de surgelés Thiriet (30 sal.), les travaux publics Colas (100 sal.), les installations électriques Setelen (35 sal.), la plâtrerie Lopes Vieira (25 sal.); transports Kuehne+Nagel (40 sal.); publicité Adrexo (150 sal.), les Jolis Bois, résidence pour personnes âgées (20 sal.), Elite restauration, traiteur (50 sal.). Sur l’aérodrome de Branches, qui déborde dans la commune au SO, la société Bayo s’est fait connaître dans la cartographie numérique pour GPS (45 sal.). La population de la commune augmente régulièrement depuis la guerre (1 100 hab. en 1936); elle s’est accrue de 160 hab. après 1999.


Auxerre

(35 920 Auxerrois, 4 995 ha) est la préfecture de l’Yonne, sur la rive gauche de l’Yonne à 168 km de Paris. Autessiodurum passe pour avoir été une création romaine. La ville a eu une grande activité de batellerie, comme l’indiquent le vieux quartier de la Marine et le musée du coche d’eau. Assez tôt, elle a associé et juxtaposé abbaye Saint-Germain (crypte, musée), cathédrale (Saint-Étienne, gothique) et couvents, et des fonctions régionales qui en ont fait une ville de bourgeoisie et de clergé. Promue «ville d’art et d’histoire» et «ville fleurie 4 fleurs», elle a conservé des cryptes romanes, de grands édifices religieux, une belle place de l’hôtel de ville et la tour de l’Horloge (15e s. flamboyant), des hôtels particuliers et maisons anciennes qui font du centre-ville l’un des hauts lieux du tourisme de la grande couronne de Paris; musées de la chapelle des Visitandines (sculptures sur bois), d’art et d’archéologie, d’histoire naturelle avec parc botanique, de géologie, musée Leblanc-Duvernoy (collection de faïences), maison de l’eau et de l’environnement.

Auxerre a maintenant quelques éléments d’enseignement supérieur (IUFM, IUP, IUT, UFR de sciences), une école des Beaux-Arts, une école nationale de musique, et depuis 1991 un centre social actif (le Phare); 4 lycées et 4 collèges publics, un collège-lycée privé, un centre hospitalier général et spécialisé (440 lits), une polyclinique Paul Bert (160 lits, 180 sal), institut médico-éducatif (Grattery), maisons de retraite dont les Opalines (Les Lys, 65 sal.), ORPEA (55 sal.).

Outre ses équipements de préfecture, Auxerre a bénéficié de sa relative proximité de Paris pour obtenir un éventail d’emplois industriels assez ouvert, étalant ses zones industrielles le long de l’Yonne: atelier de remorques General Trailers ex-Fruehauf (420 sal.), repris en 2005 par la holding Caravelle, qui possède aussi les bennes Marrel; médicaments des laboratoires Macors (210 sal.), Safran (appareillages électroniques Précilec); pompes Mouvex (190 sal.); panneaux de bois Kronospan (ex-Isoroy, 85 sal.), Figeac Aéro Auxerre (ex-Slicom, 70 sal.); l’ensemble a évidemment connu des abandons, notamment d’une usine d’accumulateur Fulmen et d’une reliure industrielle Larousse.

Le club sportif AJA (Association de la Jeunesse Auxerroise), dont l’équipe de football joue en première division, emploie 190 salariés, le journal local (l’Yonne républicaine) 135, la gestion immobilière Domanys 200 sal.; centre d’appels Armatis (280 sal.). Dans les commerces et services, se distinguent les deux hypermarchés Leclerc (250 sal.) et Géant Casino (140 sal.),un Monoprix (60 sal.), un Carrefour (60 sal.); API Restauration collective (135 sal.); négoce de matériaux Servet-Duchemin (75 sal.) et Gourmand (50 sal.); nettoyages DECA (410 sal.), AG Net (150), Limpa (80), De la Propreté (60); aides à la personne AJ Services 89 (95 sal.), Tout pour les p’tits bouts (52 sal.); ambulances Renard (50 sal.) et du Serein (75 sal.); transports réguliers de voyageurs Transdev (100 sal.); travaux publics Eurovia (85sal.) et Michel (démolition, 65 sal.).

La croissance d’après-guerre a créé des problèmes sociaux et urbanistiques: trois quartiers, La Rive Droite, les Brichères-Sainte-Geneviève et les Rosoirs font partie des quartiers prioritaires (ex-«zones urbaines sensibles»). La ville est sur le trajet de la N6 et contournée par l’autoroute A6 (deux accès) mais sur une voie ferrée secondaire; le canal du Nivernais apporte un petit trafic de plaisanciers. La commune a absorbé en 1972 celle de Vaux (430 hab. en 2020), dont le village est à 4 km au SSE sur la rive gauche de l’Yonne. Sa population était de 18 000 hab. en 1900, 24 000 en 1936, 31 000 en 1962 et a plafonné en 1990 à 38 800, puis a perdu 1 000 hab. au recensement de 1999, 4 370 après 1999. La communauté d’agglomération de l’Auxerrois rassemble 29 communes (61 800 hab.) et siège en ville. L’arrondissement d’Auxerre a 165 000 hab., 170 communes, 351 455 ha. L’unité urbaine Insee est donnée pour 41 900 hab. (3 communes avec Monéteau et Saint-Georges-sur-Baulche), l’aire urbaine pour 91 600 hab. (68 communes). Auxerre compte quatre nouveaux cantons réunissant 18 communes et totalisant 62 100 hab.


Chevannes

(2 240 hab., 2 354 ha dont 434 de bois) est une commune de l’Yonne dans la communauté de l’Auxerrois, 8 km au SO d’Auxerre, résidentielle et agricole; château des 16e et 18e s. (Fontaine-Madame) avec jardins à la française. La commune comprend au nord le village d’Orgy, au sud le hameau épars de Serein. Les petits hameaux de la Villotte au nord, de Maulny au SO complètent l’habitat. La population, qui atteignait 1 500 hab. en 1886, avait baissé jusqu’en 1950 (780 hab.) et a fortement augmenté ensuite, gagnant encore 220 hab. après 1999; maison de retraite.


Monéteau

(4 060 Monestésiens, 1 819 ha dont 597 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Yonne dans la communauté de l’Auxerrois, 5 km au nord d’Auxerre sur les deux rives de l’Yonne. La ville, fleurie (trois fleurs), est surtout de résidence ouvrière; pont Eiffel fleuri sur l’Yonne, château Colbert avec parc et villa Montmorency (19e s.), gare; une patinoire, une zone d’activités de 90 ha, ancien centre d’instruction des gendarmes auxiliaires (Ciga). La commune inclut au NE le village de Sougères-sur-Sinotte, ancienne commune fusionnée en 1972 (420 hab. en 2020) où se trouve une maison de convalescence. La population de la commune est passée par 750 hab. en 1900, 1 400 en 1965, 4 000 en 1985 mais a stagné après 1990, puis diminué: la population municipale a perdu 1 040 hab. depuis 1999, soit 20%.

La commune accueille de nombreuses entreprises en banlieue d’Auxerre: la célèbre métallerie HMY (Hermès Métal et Yudigar, 600 sal.), spécialiste de mobilier de magasins; une cartonnerie acquise par l’autrichien Mayr-Meinhof (MM Packaging 185 sal.); une grosse laiterie Yoplait (215 sal.) traite 140 millions de litres de lait par an pour 100 000 t de yaourts et desserts; il reste aussi un atelier de meubles de cuisine (Acta, 125 sal.); fabrique de peintures Hamelin (20 sal.), métallerie Anthalys (40 sal.).

Dans le tertiaire et le bâtiment, hypermarché Cora (215 sal.), magasin Metro (45 sal.); négoces Bourgogne Produits Frais (80 sal.), Alabeurthe (matériel agricole, 20 sal.), Virly (fournitures industrielles, 30 sal.); transports Picq & Charbonnier (Transbaroudeur 155 sal.), messageries Upsilon (50 sal.); maçonnerie GEBAT constructions (75 sal.); analyses et essais Apave (20 sal.); nettoyages Onet (245 sal.) et Derichebourg (330 sal.), soins à domicile Clinea (95 sal.); La Poste (260 sal.). La coopérative agricole emploie 260 personnes.


Saint-Georges-sur-Baulche

(3 370 Baulchois, 960 ha dont 268 de bois) est une commune de l’Yonne en banlieue ouest d’Auxerre, dans la CA de l’Auxerrois; surtout résidentielle et fleurie (trois fleurs), elle a de petites entreprises de service, dont une expertise comptable ETC de 60 sal., et un collège public: institut médico-éducatif; couverture Dury (35 sal.), maçonnerie Chênes (20 sal.); horticulture des Serres de Bon Pain (fleurs, 30 sal.); supermarché B1 ex Atac (groupe Auchan, 20 sal.). Le nom était simplement Saint-Georges avant 1918. La Baulche coule à l’ouest de l’espace urbanisé; au-delà sont des bois et de menus hameaux. La population n’était guère que de 500 hab. avant 1950 et a fortement augmenté entre 1965 et 1980, est restée étale ensuite et a gagné encore 180 hab. après 1999.