Communauté de communes Loue-Lison' communauté de communes du Doubs, associant 74 communes et 25 300 hab. sur 66 690 ha. Le siège est à Ornans, seule à dépasser 2 000 hab. Au sud et à l’est d’Ornans Saules (230 Saulais, 764 ha dont 340 de bois), est à 7 km au NE d’Ornans sur le plateau à 580 m, traversée par la D482. Le finage contient au NE une petite queue donnant accès au Saut de la Brême, rivière dont le cours encaissé limite le finage de Saules au nord. Au NO, bois, moulin et cascade du Défois; au sud du village, arboretum sur le plateau, ravin de Cornebouche en contrebas. Durnes (180 Durnois, 851 ha dont 387 de bois), 11 km à l’est d’Ornans, a un village aux maisons éparses sur le plateau à 600 m. Le relief est défoncé par de profonds ravins à l’ouest, avec cascades et parois rocheuses. Lavans-Vuillafans (240 Lavanais, 1 016 ha dont 269 de bois), 15 km ESE d’Ornans, a son finage entièrement sur le plateau, avec son village à 620 m, le relief atteignant 767 m au NE. Le nom de l’ancien fief de Vuillafans a été ajouté à Lavans en 1936 en raison d’homonymies. La commune actuelle de Vuillafans n’est pas jointive. Échevannes (90 Échevannais, 523 ha dont 136 de bois), 13 km ESE d’Ornans, a également son finage limité au plateau, ses limites couronnant les ravins de la Loue à l’ouest, de son petit affluent l’Athose au SE. Le village est juste au bord du ravin de la Loue, à 646 m. Un promontoire boisé s’avance au NO. Montgesoye (470 Montgesoyens, 1 106 ha dont 710 de bois), 5 km au SE d’Ornans, a son village au fond de la vallée encaissée de la Loue, au débouché de deux ravins du versant droit; station verte de vacances, base de nautisme, musée du costume comtois, belvédères de la Thuyère et de la Verdotte. Vuillafans (770 Vuillafanais, 614 ha dont 210 de bois), 8 km SE d’Ornans, a son village dans la vallée encaissée de la Loue, au débouché d’un vallon au fond duquel est la grotte du Cul de Vaux. C’est une station verte de vacances, qui a des restes de châteaux, un vignoble de 7 ha restauré, une ancienne clouterie, un moulin à roues à aubes pendantes restaurées; base de canoë-kayak, camping; tôlerie Soudatol (45 sal.), maison de convalescence la Résidence (40 sal.); route en lacets vers Échevannes. La population a augmenté de 90 hab. depuis 1999. Châteauvieux-les-Fossés (13 Castelvétusiens, 446 ha dont 344 de bois), 9 km SE d’Ornans, a un minuscule village accroché sur un étroit replat du versant gauche de la Loue, au-dessus de la confluence de deux vallons venant du sud. Le finage n’atteint pas la Loue et se limite au périmètre des deux vallons, pourvus de rochers et cascades. Le plus long, à l’est, est celui de Raffenot, où est la cascade de ce nom et qu’emprunte la D21; à l’ouest, celui de Vergetolle contient à son origine la grotte de Vergetolle, la cascade de la Tuffière et la Source Bleue mais n’est accessible que par un sentier de Petite Randonnée. La mention les-Fossés a été ajoutée en 1923 en raison d’homonymies. Lods (220 Lodois, 625 ha dont 352 de bois), 12 km SE d’Ornans, a son village accroché au versant droit de la Loue au débouché du vallon d’Athose. Il propose un musée de la vigne et du vin; ses maisons anciennes et son site, son château (14e au 16e s.) lui valent de figurer parmi les «petites cités comtoises de caractère»; l’entreprise Gaz et Eau (groupe de la Lyonnaise, 110 sal.) installe des systèmes de traitement de l’eau; commerce de bois (Calvi). Le finage, sans monter sur le plateau, comprend au nord la totalité du vallon encaissé d’Athose, et au sud deux courts vallons accidentant le versant gauche de la Loue. La commune a 60 hab. de moins qu’en 1999. Mouthier-Haute-Pierre (340 Guilloux, 1 213 ha dont 796 de bois), 15 km SE d’Ornans, a son village sur un replat du versant droit de la Loue, à 432 m; musée Phisalix d’histoire naturelle; camping à l’aval, site de sports nautiques et centrale électrique en amont. Le finage, très pittoresque, comprend de nombreux sites attractifs. Il contient en amont un beau méandre encaissé de la Loue (gorges de Nouailles, avec le Grand Saut de la Loue à l’entrée), des murailles calcaires et des grottes, dont celles des Faux Monnayeurs rive droite, de Nouailles et de la Baume Archée rive gauche; cascade du Syratus sur le versant droit; source du Pontet près de la grotte des Faux Monnayeurs. Il contient au sud-ouest le promontoire rocheux du Moine de la Vallée (794 m) équipé d’un parking et d’antennes. Il s’augmente de trois queues: l’une vers le sud-ouest monte à 849 m et atteint le gouffre de Cudrette; une vers le NE s’enfonce en coin entre les finages d’Aubonne et des Premiers Sapins, jusqu’à 760 m; la troisième, très étroite (280 m) s’étire sur 2 600 m sur le versant sud du vallon d’Athose. La commune était nommée seulement Mouthier avant 1962; Haute-Pierre est le promontoire au nord du village, vers 800 m, mais son nom est porté par l’une des communes ayant formé Les Premiers- Sapins (Portes du Haut-Doubs). Longeville (180 Longevillois, 946 ha dont 407 de bois), 14 km SE d’Ornans, est une commune du plateau; son village est à 675 m. Au nord, une avancée du finage va jusqu’au Plan (721 m, site de vol libre) qui forme promontoire entre Vuillafans et le grand ravin de Raffenot (Châteauvieux). Le finage atteint la corniche des Rochers du Capucin au SE, contient au sud le gouffre du Cyclone et monte au SO à 937 m. Amathay-Vésigneux (170 hab., 1 213 ha dont 536 de bois), à 14 km SSE d’Ornans, a un village aux maisons très espacées à 680 m d’altitude, drainé par le Bief Noir qui rejoint la Loue par le ravin de Raffenot. Le finage s’étend sur le plateau au nord et monte au sud sur les reliefs boisés et plissés de la Côte des Sapenets où il atteint 887 m. Les deux communes ont été réunies dans les années 1790 et avaient 420 hab. à la fin du 19e s. Chantrans (420 Chantranais, 1 431 ha dont 715 de bois), 9 km au sud d’Ornans à 640 m, sur la D492, limite son finage au plateau, avec un large promontoire boisé et plat entre le ravin du Vau Narbey (Ornans) et celui de Vergetolle (Chêteauvieux); Form Plast (55 sal.) y fabrique des emballages plastiques. La commune a gagné 80 hab. après 1999 (+24%). Reugney (330 Rudignacusses, 819 ha dont 203 de bois), 14 km au sud d’Ornans, a son village sur la D492 et son finage partagé entre le plateau au nord, et au sud la barre de plis qui monte sur le plateau de Levier et atteint 905 m dans la commune (table d’orientation). Deux grottes: la Baume des Charnaux au NE, la Baume du Mont au sud; +90 hab. depuis 1999 (+38%). Bolandoz (390 Bolandoziens, 1 221 ha dont 428 de bois), 14 km SSO d’Ornans, a une configuration semblable à celle de Reugney; le relief atteint 905 m au sud; petite station de ski nordique. Le village, au nord à 635 m, est sur la D492. La commune a 80 hab. de plus qu’en 1999 (+26%). Silley-Amancey (140 hab., 516 ha dont 170 de bois), 18 km SSO d’Ornans à 650 m d’altitude, sur la D492, se limite au plateau; carrières au SE. Amancey a été ajouté au nom en 1936, en raison de sa proximité et du nom du plateau, le département ayant un autre Silley (Silley-Bléfond en 1923). Flagey (160 Flageois, 779 ha dont 405 de bois), 13 km SSO d’Ornans, à 620 m, a été le village de la famille du peintre Courbet, dont on visite la ferme aménagée en petit musée. La commune a une entreprise d’ovoproduits (Bourgon, Coquy-l’œuf comtois, 40 sal.). Chassagne-Saint-Denis (120 Chassagniers, 923 ha dont 569 de bois), 7 km SSO d’Ornans, a un finage limité au plateau, bordé à l’est par le ravin de Bonneille qui est à Ornans, à l’ouest par celui de Valbois qui est à Cléron et forme réserve naturelle. Au nord, la limite du finage atteint le haut du versant gauche de la Loue et ses corniches: Mont d’Ornans à l’est (509 m), Roche Thiébaut au NE (belvédère et site d’escalade), belvédère de Barmaud au nord (avec site d’escalade), promontoire du Château Saint-Denis au NO. Le nom de Saint-Denis a été ajouté à Chassagne en 1923. nord et ouest L’Hôpital-du-Grosbois (610 Grosboisiens, 784 ha dont 510 de bois), 14 km NNE d’Ornans à 570 m, est une antique étape sur la route de Besançon vers les monts Jura, où passent la N57 et la voie ferrée vers Morteau et La Chaux-de-Fonds. Le village y a une gare et s’agrémente de la forêt du Gros Bois, qui cache deux gouffres au NO; il a gagné 230 hab. après 1999 (+61%). Trépot (540 Trépotins, 1 450 ha dont 700 de bois), 12 km au nord d’Ornans, est à 545 m sur le plateau, dominé au nord par un relief boisé; le village a une fromagerie-musée; plusieurs gouffres dans la commune, dont ceux de la Chenau et du Paradis au NE, de Narbaux au centre. Tarcenay-Foucherans (1 520 hab., 2 404 ha dont 890 de bois), 9 km NNO d’Ornans, est une commune nouvelle créée en 2019 par fusion. Foucherans (480 Foucheranais, 1 095 ha dont 395 de bois, à 540 m) est proche de Trépot au SO et leurs habitats se touchent; le finage, étroit au nord, s’épanouit au sud et au SE, où il atteint la Brême au fond de sa vallée encaissée; musée de la Ferme ancienne. Tarcenay (1 040 Tarcenards, 1 309 ha dont 495 de bois, à 490 m) est à l’ouest de Foucherans, sur la D67, et conserve la mairie. À l’inverse, son finage se resserre en pointe au sud, où il s’arrête en haut du versant de la Brême, et s’étend largement vers le nord, où s’éparpillent de petits hameaux parmi bois et buttes. L’ensemble a augmenté de 550 hab. après 1999 (+57%). Villers-sous-Montrond (210 Villersois, 633 ha dont 243 de bois), 11 km NO d’Ornans, est sur le plateau à 460 m; le finage est boisé au sud. Mérey-sous-Montrond (440 Meyrimontois, 1 079 ha dont 496 de bois), 11 km au NO d’Ornans, est au pied d’une avancée de relief (le Mont) et a un village doublé au nord par un lotissement étendu et arboré (la Combe du Berger), prolongé au NE par des exploitations de carrières. Le finage est largement occupé par le Grand Bois, au sein duquel un groupe de trois gouffres est entouré d’un sentier de découverte dit «sentier karstique du Grand Bois»; non loin à l’est, grotte Maeva; au SO, château de Cery. Tout au nord, la commune s’est agrandie en 1822 en absorbant Les Granges-du-Liège, dont quelques maisons maintiennent le nom. La population, 190 hab. en 1975, a fait un saut à 410 en 1982 avec l’apparition du lotissement résidentiel. Montrond-le-Château (580 Castelmontois, 1 090 ha dont 490 de bois), 15 km ONO d’Ornans, à 455 m, étale ses maisons au pied de la butte ronde de l’ancien château, qui monte à 525 m et porte quelques ruines. Le finage est surtout boisé au nord. Des manifestations karstiques se signalent au sud: le Puits de la Borme et le Puits de la Belle Louise, la grotte des Cavottes. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999 (+21%). La mention le-Château est une addition de 1923. Épeugney (600 hab., 1 395 ha dont 820 de bois), 13 km à l’ouest d’Ornans, a son village au pied d’un promontoire de 60 m (le Grand Mont) que contourne la D9. Le finage est très boisé dans sa partie nord; carrières à l’extrême nord, proches de la D9. La population a augmenté de 140 hab. depuis 1999 (+30%). Malbrans (160 Malbranais, 874 ha dont 433 de bois), 10 km ONO d’Ornans à 550 m, a son finage limité au plateau, s’arrêtant au sommet du versant droit de la Loue. Elle a transformé en musée une ancienne tuilerie restaurée et classée, aux Combes de Punay tout au NE du finage, dans un vallon descendant vers la Brême. Le gouffre de Vauvougier, au nord, attire les spéléologues. Scey-Maisières (300 hab., 1 253 ha dont 619 de bois), 8 km à l’ouest d’Ornans, est issue d’une fusion de 1973. Son finage a une forme en arc très étirée sur près de 10 km de long, allant des abords d’Épeugney à la limite sud de Foucherans. Scey-en-Varais est à l’ouest, sur un petit lobe de méandre de la Loue, rive droite; la Loue borne le finage au sud et offre au village le célèbre Miroir de Scey, belle étendue d’eau derrière un petit barrage, reflétant dans ses eaux calmes le site du Château Saint-Denis. Au NO, le village est dominé par la corniche et le promontoire du Rocher de Colonne; au-delà, le finage se poursuit le long de la Loue vers l’ouest et, vers le nord, sur le plateau boisé jusqu’à la limite de Montrond. À l’est, Maszières-Notre-Dame n’est guère qu’un hameau de 70 hab., longeant la rive droite de la Loue; au-delà sur la même rive, le site de Beauregard offre une colonie de vacances, un petit site de loisirs, le château de la Malcôte, la chapelle Notre-Dame du Chêne et, au-dessus, un promontoire à corniche et site d’escalade. Le finage inclut le promontoire puis, au NE, s’étire en une queue de 2 600 m occupée par le versant droit de la Brême jusqu’à son confluent avec la Loue, à la limite du finage. Cette queue, parcourue par la D67 descendue du plateau par un lacet avec site d’escalade au Ravin du Pré Noir, contient aussi le Puits de la Brême, autre cavité karstique. Le GR 145 y suit une «voie verte» ex-ferroviaire. La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999. Cléron (320 Cléronais, 1 456 ha dont 917 de bois), 10 km OSO d’Ornans, est sur la rive gauche de la Loue en aval de Scey, au confluent des trois profonds vallons de Valbois, Norvaux et de la Mée qui viennent de l’est et du sud. Au bord de la Loue, château des 18e-19e s. et musée du Tacot (anciens Chemins de fer du Doubs); outillages diamantés Diamac (30 sal.), fromagerie Perrin-Vermot (120 sal.) et plats cuisinés des Menus Gourmands de Jean Perrin (35 sal.), de la même maison, qui expose un «hameau du Fromage». Un fromage dénommé edel de Cléron a été lancé en 1985 par Perrin, sur le modèle du vacherin mais à partir d’un lait légèrement pasteurisé. Au NE s’avance le promontoire du Château Saint-Denis, dont les versants sont à Cléron, le sommet à Chassagne. Le ravin de Valbois au NE est tout entier dans une réserve naturelle nationale de 234 ha. Entre Valbois et Norvaux, le plateau de Plain Mont est bordé de corniches où se distinguent les sites de la Roche du Taureau au NO, qui domine le village (505 m), et celui du Rocher du Moine plus au SE (532 m, belvédère, escalade). Au NO, la Loue entoure la Grande Côte (519 m) et le petit hameau de Nahin. Cademène (71 Cademéniers, 339 ha dont 157 de bois), 16 km OSO d’Ornans, étire son finage sur le côté droit de la Loue; le petit village se tient sur un replat du versant. Rurey (350 Rureys, 1 477 ha dont 792 de bois), 17 km OSO d’Ornans, a son village dans le large vallon du Bief de Vaux, entouré de reliefs dont la butte ronde du Mont d’Or (511 m); fabrique de panneaux de signalisation (BFCS, 30 sal.). Le finage englobe au nord le Bois Marquis; il est bordé au sud et à l’ouest par la Loue sinueuse. La population s’est accrue de 70 hab. depuis 1999 (un quart). Rouhe (81 hab., 419 ha dont 165 de bois), 22 km OSO d’Ornans, est sur le plateau à 374 m. Le finage s’arrête à l’est et au nord au sommet du versant gauche de la Loue, mais descend dans la vallée tout au nord en dessinant une queue de 1 200 m de long. Goux-sous-Landet (72 hab., 542 ha dont 260 de bois), 25 km OSO d’Ornans, 10 km SE de Quingey, se partage entre bas plateau à l’est (vers 430 m) le haut plateau boisé du Landet à l’ouest (jusqu’à 581 m); le petit village est au pied du talus de faille S-N qui les sépare. La mention sous-Landet est de 1923, le Doubs ayant trois Goux. Palantine (73 hab., 431 ha dont 220 de bois), 23 km OSO d’Ornans, a son petit village à 367 m entre Goux et Courcelles sur le plateau nu; les deux tiers du village au nord sont dans les bois et troués d’une multitude de cryptodépressions karstiques. Courcelles (110 Courcellois, 361 ha dont 164 de bois), 24 km OSO d’Ornans, a son petit village au pied d’une butte ronde portant à 416 m l’église de Mont. Au NE la commune a une petite plaine alluviale de lobe convexe de la Loue, suivie par la corniche dominant un versant gauche concave de la rivière; le nord du finage est boisé, avec de petites dolines. Chenecey-Buillon (530 Gremecis, 1 658 ha dont 850 de bois), 21 km ONO d’Ornans, a son village sur la rive droite de la Loue, juste en amont au rebroussement du cours de la Loue, marqué par le site du Grand Méandre, qui est tout entier dans la commune et porte sur un promontoire les ruines du château de Charendey; corniche de la Roche Gauthier au NE, avec belvédère. Au sud du village au bord de la Loue, anciennes forges, grotte et petit hameau des Charrières. L’habitat a diffusé sur le plateau au NE (les Granges Mathieu, près d’un gouffre) et au SE (les Granges du Sapin). Le finage s’étire vers le sud le long du côté droit de la Loue, incluant tout au sud la petite plaine de Buillon (hameau, château d’une ancienne abbaye, anciennes forges). Tout le NE du finage est boisé et troué de petites dolines. La réunion de Chenecey et de Buillon date de 1822. La population a augmenté de 40 hab. depuis 1999. Charnay (480 Charnaysiens, 566 ha dont 178 de bois), 24 km ONO d’Ornans, est à 370 m sur le plateau de rive gauche de la Loue; l’habitat y dessine un arc de 2,4 km du nord au sud-ouest. Le finage est bordé par la Loue à l’est, et sur 800 m au NO. L’altitude monte à 486 m au nord dans les bois; +40 hab. depuis 1999. Cessey (340 Cessois, 753 ha dont 334 de bois), 28 km ONO d’Ornans, aligne ses maisons sur le haut du versant gauche de la Loue face à l’ouest; +50 hab. depuis 1999. Le finage est borné par la Loue à l’ouest; il englobe à l’est le Chaunay, ou mont de Cessey (537 m). Au NE, les Granges du Plan du Fourneau prolongent le grand arc d’habitat de Charnay. Chouzelot (280 Chouzelois, 641 ha dont 204 de bois), 30 km à l’ouest d’Ornans, a son village tout au sud du finage, sur la rive droite de la Loue, touchant aux maisons de Quingey. Le finage s’étire vers le NE, bordé à l’est par la Loue, accompagné en hauteur par la N83, qui traverse la rivière à l’est du village. Il a pour épine dorsale la crête des Confitémini, qui monte à 499 m; au NO, la ferme de Montgardot fut le site d’une bataille de 1871, que rappelle un monument. Au sud du village, la commune possède une petite fraction de la rive gauche de la Loue, sur 1 500 m. Quingey (1 440 Quingeois, 855 ha dont 297 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 23 km au SO de la préfecture, 31 km à l’ouest d’Ornans sur la rive droite de la Loue. Le village a un château féodal restauré (13e et 15e s.) et d’anciennes forges; à la Blanchotte, la fabrique d’articles métalliques de cuisine Simon, rachetée par Guy Degrenne en 1974, a été cédée depuis à une société PSP Poivrières Salières Production, devenue Peugeot Saveurs (140 sal.); un collège public, maison de retraite et centre de réadaptation fonctionnelle, maison d’accueil spécialisée. Le finage s’étend en queue vers le NE sur le relief le long du finage de Chouzelot, montant à 470 m au Signal. Au SO, le haut versant boisé de la Loue atteint 522 m, dominant de 260 m une assez large plaine alluviale. Sur la rive gauche de la Loue au sud, le finage contient 300 ha, avec un faubourg, une base nautique et un camping, un lotissement étendu. La N38 traverse cette partie mais sans accès, ceux-ci étant à Chouzelot au NE, à Lavans au SO; bois et ferme des Routes à l’est. La commune a 380 hab. de plus qu’en 1999 (+36%). Abbans-Dessus (310 Abbanais, 443 ha), 3 km au nord de Quingey, à 412 m, s’orne du château classé de Jouffroy d’Abbans, à deux tours carrées, des 12e au 16e s., et un corps du 18e s., avec parc. le village est dans un étroit vallon qui descend vers le Doubs. Un lotissement s’est établi sur le relief au sud du village. Le finage s’étire vers le nord-est. Abbans-Dessous (270 Abbanais, 320 ha), 6km au nord de Quingey, à 250 m, est bornée au nord par la rive gauche du Doubs. Son village, au bord de la plaine du Doubs, est longé par la voie ferrée qui traverse le Doubs au nord. Juste au nord au bord du Doubs, ancien prieuré de Lieu Dieu, avec son église des 11e-12e s. sud-ouest Lavans-Quingey (190 Lavans-Quingeois, 590 ha dont 213 de bois), 3 km au sud de Quingey, est au pied du versant gauche de la Loue sur une terrasse. Le finage, boisé à l’est, est traversé par la N83 qui y a un échangeur avec la D13. Lombard (190 Lombardiens, 592 ha dont 284 de bois), 4 km au SO de Quingey, a son village au pied du haut versant droit de la Loue; la rivière limite le finage à l’est; le relief monte à 481 m au nord. Fourg (380 Bourris, 1 210 ha dont 610 de bois), 10 km OSO de Quingey, a son village en plaine à la limite du département du Jura et mordant un peu à l’ouest sur la forêt de la Chaux. Au SE, le Bois de la Côte d’Or monte à 435 m. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999 (+46%). Liesle (550 Lieslois, 1 654 ha dont 671 de bois), 9 km au SO de Quingey, est dans une assez large plaine entre des reliefs boisés, traversée par la voie ferrée. Le finage atteint au SO la rive droite de la Loue au Moulin de Larnaude. Arc-et-Senans (1 650 Arc-et-Senantais, 1 498 ha dont 279 de bois), 15 km au SO de Quingey, 41 km OSO d’Ornans et 35 km SO de Besançon, est dans la plaine de la Loue (rive droite) à sa sortie du massif du Jura. Le nom vient d’une fusion des années 1790; on distingue encore Senans au NE et Arc au SO, les deux sur la D17. L’exploitation d’une saline royale a fait apparaître entre les deux villages l’originale cité en amphithéâtre imaginée par Claude-Nicolas Ledoux (1775-1779), l’un des monuments d’architecture les plus connus et les plus visités de France, lieu de nombreux colloques et expositions; le centre culturel occupe 55 personnes. L’habitat s’est complété de divers lotissements. La bourgade, qui est à l’orée de la forêt de la Chaux, bénéficie d’une gare avec bifurcation, reliée à Dole, Besançon et Lons-le-Saunier et associée à la bifurcation de Mouchard, 6 km au sud; château de Roche (18e s.) au NE; fabrique d’escaliers en bois Pevescal (40 sal.). La commune est presque entièrement enclavée dans le département du Jura, sauf sur 1 700 m au NE où elle jouxte Liesle, et elle seule. La Loue borde le finage à l’est au sud, laissant toutefois à Arc-et-Senans une petite partie de sa rive gauche au SO, où est le Moulin Toussaint; lotissement des Arbues à l’ouest, camping au SE au Moulin Billerey, bois de la Pérouse au nord. La population communale, remarquablement stable depuis deux siècles, s’est accrue de 110 hab. après 1999. Buffard (170 Les Bouquins, 810 ha dont 216 de bois), 12 km au SO de Quingey, 3 km au sud de Lisle, et bordée à l’ouest par la Loue (rive droite) et la limite départementale. À l’est, le relief boisé monte à 452 m. Mesmay (74 Taquins, 311 ha dont 140 de bois), 6 km SSO de Quingey, est bornée à l’est par la Loue (rive droite). Elle partage à l’ouest avec Liesle un anticlinal montant à 440 m. Brères (62 Brérots, 215 ha), 7 km SSO de Quingey, est face à Mesnay sur la rive gauche de la Loue au confluent du petit Bief de Caille, carrière au SE. Pessans (90 Pessantiers, 435 ha), 5 km au sud de Quingey, est au bord de la N83; le finage atteint la rive gauche de la Loue à l’ouest et s’étire vers l’est dans les reliefs boisés, montant à 455 m au Bois de Buhin. Le Val (270 hab., 661 ha dont 242 de bois), 7 km SSE de Quingey, est une commune nouvelle créée par fusion en 2017. Pointvilliers (140 hab., 381 ha dont 141 de bois), au centre, conserve la mairie. Montfort (130 hab., 280 ha dont 101 de bois), juste au sud, proche de la limite sud du finage, a une butte avec château, et un institut médico-éducatif. Le relief monte à 535 m au NE dans les bois du Petit Échau. Samson (86 Samsoniers, 195 ha), 8 km au sud de Quingey, est une très petite commune traversée par la N83. Ronchaux (88 Roncheliens, 524 ha dont 281 de bois), 9 km SSE de Quingey, a son village à la source du Bief de Caille, au NO de son finage. Le relief atteint 591 m au SE. Paroy (130 Paroyens, 437 ha dont 199 de bois), 9 km au sud de Quingey, est au pied des reliefs, près de la N83 qui traverse le finage à l’ouest. La moitié SE du finage, accidentée et boisée, atteint 500 m. Chay (230 Chaillerots, 654 ha dont 181 de bois), 10 km SSO de Quingey, a un village étendu sur la rive gauche de la Loue. La D83 traverse le finage à l’est. Celui-ci monte 502 m au SE dans les bois, et s’étend aussi à l’ouest de la Loue, jusqu’au Mont partagé avec Buffard. Rennes-sur-Loue (110 Regnaux, 550 ha dont 247 de bois), 13 km SSO de Quingey, a son village sur la rive gauche de la Loue, frôlé par la D83 et doté d’un camping. Le finage, comme celui de Chay, s’étend des deux côtés de la Loue jusqu’aux reliefs. Il est limitrophe du département du Jura au sud. La mention sur-Loue a été ajoutée en 1936. By (79 Essains, 734 ha, dont 364 de bois), 14 km au sud de Quingey, aussi limitrophe du Jura, a son village sur le plateau à 580 m, le finage montant à 638 m dans les bois à l’est. Il offre la curiosité d’un nom à deux lettres, et d’une tour ancienne. Le gentilé signifie assoiffés. sud Bartherans (55 hab., 581 ha dont 304 de bois), 16 km SSE de Quingey, a un finage allongé qui touche au sud à la limite du département du Jura. Myon (190 Myonnais, 1 606 ha dont 1 002 de bois), 27 km SO d’Ornans, 19 km SSE de Quingey, est dans une dépression du plateau qui ouvre sur la rive gauche du Lison au confluent du Todeur. Le finage est très boisé au sud, avec un gouffre à Foye au SO, les corniches qui flanquent la vallée étroite du Todeur (Roches de Conche) et la belle cascade du Gouir de Conche à l’origine de la vallée. Échay (130 Coucous, 549 ha dont 240 de bois), 25 km SO d’Ornans et 17 km SE de Quingey, a une maison renaissance classée, la Téru, et un centre d’accueil; transports TransWF (20 sal.). Le village est sur la rive gauche d’un coude de la Loue, dont le cours encaissé traverse tout le finage en sinuant. Cussey-sur-Lison (70 Cussetois, 566 ha dont 295 de bois), 24 km SO d’Ornans, occupe un large vallon donnant à l’est sur le Lison; grotte de l’Ermitage et Trou de la Barme au nord sur le plateau Châtillon-sur-Lison (9 hab., 289 ha dont 148 de bois), 15 km ESE de Quingey, 22 km SO d’Ornans, est sans village; la mairie est sous une butte qui porte à 463 m le château (de toutes époques du 13e au 19e s.). Le Lison borde la commune à l’est jusqu’à son confluent avec la Loue. À l’aval, entre les communes de Rurey et Rouhe, le finage est doté d’une queue sinueuse de 3,7 km de long contenant le versant gauche de la Loue et, au pied tout au nord, le site des anciennes forges de Châtillon. Lizine (290 Lizinois, 733 ha dont 399 de bois), 20 km SO d’Ornansn est établie à 410 m sur le plateau qui domine le confluent du Lison et de la Loue; elle a conservé des maisons anciennes et un clocher (inscrit) du 14e s. Le finage est borné au nord par les gorges de la Loue, près desquelles sont au NE le belvédère de Gouille Noire, au nord le gouffre du Puits des Nods. Il a une extension vers le SO en terrain accidenté, où est le gouffre du Puits des Ânes. Au NO, la corniche du Lison se distingue par le belvédère du Moulin Sapin. Amondans (90 Amondanais, 568 ha dont 285 de bois), 14 km SO d’Ornans, a un village perché sur le plateau au-dessus d’un ravin qui descend vers la Loue, et un finage accidenté, borné au NO par les gorges de la Loue (Combe d’Enfer). Au SO, étroit promontoire de Bellevue (501 m) au-dessus du grand vallon de Malans. Fertans (270 Fertanais, 819 ha dont 357 de bois), 15 km SO d’Ornans, est sur plateau à 537 m, traversé par la D9, 2 km au nord d’Amancey. Le plateau domine à l’est par une corniche le grand vallon de Norvaux dont la commune a la moitié occidentale. Juste au village s’ouvre au nord le ravin de la Mée, dont la commune n’a que la partie amont. À l’ouest, la limite s’arrête juste au sommet du versant raide de la vallée de Malans. Malans (180 Malantais, 1 049 ha dont 479 de bois), 8 km SO d’Ornans, a son village à 430 m au fond d’une large vallée où convergent Val d’Anchet et Bief Tord, formant ensuite le ruisseau de Malans qui débouche au nord sur la Loue par le défilé de la Gouille Noire. Au-dessus du village, le plateau monte à 540 m; entre les deux vallons, au sud, le Crimont est un promontoire triangulaire relié au reste du plateau par un étroit pédoncule entre les ravins. Amancey (710 Amancéens, 1 378 ha dont 350 de bois), 17 km SO d’Ornans, est un ancien chef-lieu de canton, 38 km au sud de la préfecture, sur le plateau du Jura à 545 m, traversé par la D9. Le village a un collège privé et une petite zone industrielle au sud, avec des ateliers de découpage-emboutissage Omedec (30 sal.) et Bourquin (30 sal.). Le plateau domine à l’ouest le ravin du Val d’Anchet; au NE s’enfonce le ravin de Norvaux, où est le petit hameau de ce nom, sous de puissantes corniches. Une fusion avec quatre communes voisines, conclue en 1972, a rapidement échoué; la population de la commune est néanmoins légèrement croissante depuis le minimum de 750 hab. des années 1970; elle s’est augmentée de 80 hab. après 1999. Éternoz (350 Éternoziens, 2 926 ha dont 1 629 de bois), 22 km SO d’Ornans à 525 m sur le plateau, offre une belle cascade dans un vallon profond aboutissant au Lison, dont la vallée très encaissée et sinueuse traverse le territoire à l’ouest du village; et un musée des métiers ruraux, sous forme de collection de sculptures, ainsi que plusieurs ateliers, dont les moteurs électriques Sermed (30 sal.). La D492 traverse le finage au sud du village. La commune s’est agrandie en 1973 en absorbant quatre voisines qui ont sensiblement augmenté sa superficie mais guère sa population. Alaise (40 hab.), à 450 m sur le plateau à l’ouest du Lison, a été l’objet de l’une des nombreuses spéculations tendant à y retrouver le site d’Alésia, par paronymie et en raison de la découverte de restes gaulois sur le versant gauche du Lison; on y voit un Chêne de la Liberté; grotte tout au sud, belvédères et site d’escalade sur la corniche dominant le Lison. Doulaize (20 hab.) est un hameau au nord d’Alaise et du Lison, 6 km au NO d’Éternoz, à 400 m sur un palier du plateau encadré de reliefs. Retranche (30 hab.) est un hameau sur le même palier à l’est de Doulaize à 420 m, dominé à l’est par le plateau d’Amancey (540 m). Coulans-sur-Lison (26 hab.) un peu plus à l’est au bas d’un amphithéâtre découpé dans le plateau d’Amancey, 2 km au nord d’Éternoz La population communale s’est accrue de 50 hab. après 1999. Saraz (13 Sarrasins, 602 ha dont 481 de bois), 28 km SO d’Ornans, au sud d’Alaise et à 11 km d’Éternoz par la route (3,6 à vol d’oiseau), n’a pas participé à ces fusions et reste isolée à l’ouest de la gorge du Lison, avec un minuscule village à 512 m et un finage qui s’allonge vers le SO dans la forêt de Fertans, où il atteint la limite départementale. Une route en lacets de 6 km mène à Nans. Nans-sous-Sainte-Anne (160 Nanais, 886 ha dont 645 de bois), 27 km SO d’Ornans, limitrophe du Jura à l’ouest, est au fond de la vallée du Lison juste avant son entrée dans les gorges, dans un petit bassin de confluence que traverse la D492. Le village est des deux côtés du Lison, avec un château à l’est, cascade et source, via ferrata, une petite fromagerie. Au sud-est, une avancée du finage contient le site de la source du Lison, avec base de loisirs, parois d’escalade, grotte Sarrasine. Un peu à l’ouest, le site de la Doye («source») accueille un musée de la taillanderie. Au sud-ouest s’enfonce le vallon de la Joux de Vaux, dominé par le belvédère des Platières au nord, celui de Lachaussée au NO, sous lequel est la grotte de Vaux. Au NO, le ravin du Bief de Foure voisine avec une enclave de Salins-les-Bains (Jura); il est parcouru par la D492 et dominé au nord par le plateau de la forêt de Fertans, où sont la grotte de la Barme et la fontaine de Genevrotte. Sainte-Anne (42 Saintanniers, 664 ha dont 370 de bois), 35 km SO d’Ornans, est un minuscule village de plateau à 630 m, à la limite du département. Le relief culmine à 720 m au NO. Crouzet et Nans bénéficiant du belvédère du Vieux Château qui les domine et les sépare; gouffre de la Baume au sud-ouest. La limite orientale suit la corniche très contournée qui domine le ravin du Château Renaud (Crouzet-Migettes) et s’avance au Groin et au promontoire du Vieux Château au NE (696 m, belvédère), lequel domine les sites de la source du Lison et de la Doye à Nans; grotte au Groin. Crouzet-Migette (120 Niauds, 567 ha dont 335 de bois), à l’est de Sainte-Anne, est également limitrophe du département du Jura. Crouzet est un village à 623 m sur le plateau, Migette un petit hameau en contrebas au nord à 510 m, au-dessus de la source du Lison. Le finage est borné à l’ouest par la corniche dominant le ravin du ruisseau de Château Renaud, dont les eaux parviennent juste au-dessus de la source du Lison; il dessine au NO un arc qui entoure le promontoire du Vieux Château de Sainte-Anne. u sud-ouest, juste à la limite de Sainte-Anne et à la source du ruisseau de Château Renaud, se voient la cascade et le pont du Diable (construit en 1880) sur la D229. Le nom de Migette n’a été ajouté à Crouzet qu’en 1923; la commune a eu 270 hab. en 1836, 50 seulement en 1975. Montmahoux (100 R’lavoux, 652 ha dont 236 de bois), 26 km SO d’Ornans, est sur le plateau à 700 m, à 4 km au sud d’Éternoz. Le petit village est au pied d’une butte ronde montant à 828 m et portant antennes et belvédère avec table d’orientation. Le finage est limité au plateau et le village n’a pas de route vers Nans. Le gentié (celui qui relave) serait liéau lvage du beurre ou du fromage, anciennes productions locales). Déservillers (350 Desevlas, 1 388 ha dont 325de bois), 22 km SO d’Ornans, est 4 km à l’est d’Éternoz et 4 km au sud d’Amancey sur la D9, à 700 m; grotte du Creux de la Vieille Folle au SO, gouffre du Bief Bousset au sud, Rocher de Rochanon à l’est. La D402 traverse le finage au nord. (4 520 Ornanais, 3 572 ha dont 2 026 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Doubs dans l’arrondissement de Besançon, 28 km au SSE de la préfecture au fond de la vallée encaissée de la Loue, à 330 m seulement. La ville est l’un des centres d’activité et de tourisme du second plateau jurassien. Elle est appréciée pour son site, ses vieilles maisons à encorbellement formant au-dessus de la Loue une «Petite Venise comtoise», ses hôtels particuliers des 15e-18e siècles, une église (16e s.) et un bel hôtel de ville; maison nationale Eau et pêche, musée dans la maison natale du peintre Gustave Courbet (1819-1877). Un petit barrage élargit le plan d’eau de la Loue en centre-ville, formant un «miroir». On visite aussi une ancienne cité modèle d’inspiration fouriériste établie au 19e s. par la firme Oerlikon. Le plateau est découpé par des ravins, qu’il domine par des corniches dont plusieurs sont assorties de belvédères et de sites d’escalade. La plus spectaculaire est celle de la Roche du Mont, juste au nord du centre-ville, assortie un peu au nord du promontoire de la Roche des Pins, face au promontoire du Château. À l’est, les Roches Bottine et Lahier dominent le hameau de Trébuchot. À l’ouest, la corniche de la Roche Thiébaut a alimenté un amas de blocs erratiques. Au sud, le finage est accidenté par de longs ravins, dont celui de Bonneille à l’ouest, celui de l’Eugney à l’est où sont la grotte du Trou au Loup et le gouffre du Bois d’Ully, le Vau Narbey au SE qui a deux belles cascades; un autre gouffre est au bois du Châtelet plus près de la ville. La partie septentrionale du finage est moins étendue, entre Loue et Brême, mais presque aussi pittoresques, avec quelques habitats épars. La Brême fixe la limite nord et ouest du finage jusqu’à son confluent avec la Loue. La ville a de nombreux commerces et services, un collège public et un privé, un lycée professionnel privé et un institut médico-éducatif, un centre d’aide par le travail, un hôpital local, deux campings, des sites nautiques dont le Centre Aqualudique Nautiloue. Ornans a trois gros employeurs. Alstom y a une usine de 290 emplois (moteurs électriques pour TGV); Rivex (110 sal., groupe états-unien ITW) est une ancienne clouterie passée aux rivets pour automobiles; Guillin (390 sal.) fabrique des emballages plastiques. Dans les entreprises de moindre taille figurent le Décolletage de la Garenne (35 sal.), l’imprimerie Simon (45 sal.); supermarchés du groupe Auchan (35 sal.) et Super U (20 sal.). Ornans avait 3 200 hab. en 1900, et encore en 1954; sa population a augmenté jusqu’en 1975 puis légèrement diminué; elle a regagné 280 hab. après1999 puis s’est un peu agrandie: au NE, au-delà de la vallée de la Brême, Ornans a annexé en 2016 Bonnevaux-le-Prieuré (120 Bonvallais, 308 ha dont 120 de bois), 9 km NNE du centre (mais 3 km à vol d’oiseau), qui offre un très beau site au-dessus de deux ravins que sépare le promontoire du Rocher du Tourbillon, et dont le plus grand se termine par une cuve où est la grotte de Plaisir Fontaine; le village est à 535 m, juste au-dessus de la Brême; «le Prieuré» avait été ajouté à son nom en 1922. La ville est le siège de la communauté de communes Loue-Lison (74 communes, 25 300 hab., 66 690 ha. Le nouveau canton d’Ornansréunit 63 communes et 26 100 hab. |