Communauté de communes du Montbardois' communauté de communes de la Côte-d’Or, associant 33 communes et 11 000 hab. sur 43 050 ha. Le siège est à Montbard, seule à dépasser 2 000 hab. Marmagne (210 hab., 1 289 ha dont 761 de bois) est 3 km à l’est de Montbard au débouché d’un large vallon sur la vallée de la Brenne, dont le cours limite le finage au sud. Au nord, l’ancienne abbaye de Fontenay se cache dans la partie supérieure et étroite du vallon, avec de beaux jardins, et le relief est occupé par la forêt de Fontenay; nettoyage industriel Aber (40 sal.). Touillon (480 Touillonais, 3 698 ha dont 1 897 de bois), 11 km NE de Montbard, est sur le plateau à la tête du vallon de Fontenay; manches d’outil en bois (Jacquenet Malin, 20 sal.). Étais (87 hab., 1 404 ha dont 444 de bois), 13 km NNE de Montbard, est sur le plateau sur la D980, 6 km au nord de Touillon. Lucenay-le-Duc (190 hab., 2 881 ha dont 584 de bois), 13 km à l’est de Montbard, est sur le plateau à 9 km ESE de Touillon. Fresnes (170 hab., 1 307 ha dont 328 de bois), 8 km à l’est de Montbard, est à la tête d’un vallon affluent de la Brenne. Éringes (68 hab., 601 ha), 11 km ESE de Montbard, est à la tête d’un autre vallon affluent de la Brenne. Seigny (170 hab., 799 ha), 11 km SE de Montbard, est au pied du versant droit de la Brenne au bord de la D905 que suit la voie ferrée. Le finage contient une portion de plateau au NE et sa limite suit à l’ouest un ancien cours de la Brenne. Benoisey (110 hab., 580 ha), 10 km SE de Montbard, a son village en haut du versant gauche de la Brenne. Le canal de Bourgogne passe au pied; le finage s’étend à l’ouest sur le plateau. Courcelles-lès-Montbard (80 hab., 612 ha), 7 km SE de Montbard, est au pied du versant gauche de la Brenne. Le finage se partage entre plateau à l’ouest et fond de vallée à l’est, où il est traversé par la D905 et monte un peu sur le versant droit. Fain-lès-Montbard (310 Finois, 748 ha dont 300 de bois), 6 km ESE de Montbard, est au pied du versant droit de la Brenne, très vallonné, au passage de la D905 et de la voie ferrée. Nogent-lès-Montbard (160 hab., 645 ha dont 159 de bois), 5 km ESE de Montbard, a deux habitats sur le versant gauche de la Brenne, Nogent-le-Grand dans une cuve et Nogent-le-Petit un peu plus bas en amont. Crépand (330 Crépandais, 579 ha), 3 km SO de Montbard, étire ses maisons au fond d’un vallon ouvrant sur la vallée de la Dandarge, qui atteint la Brenne juste face à Montbard. Montigny-Montfort (310 hab., 1 713 ha dont 281 de bois) est au sud de Montbard. Montigny est dans un vallon du versant droit de la Dandarge à 8 km de Montbard. Montfort est un hameau au bout d’un promontoire du versant gauche de la Dandarge, plus au nord, avec les ruines d’un château fort. Leur réunion est des années 1790. Villiers est un autre hameau au débouché d’un autre vallon, à droite et en aval de Montfort. La D980 court en fond de vallée. Champ-d’Oiseau (90 Chaldoiselois, 483 ha, 11 km au sud de Montbard, est en fond de la vallée de Dandarge sur la D980. Villaines-les-Prévôtes (140 hab., 1 078 ha dont 152 de bois), 13 km SSO de Montbard, est dans un profond vallon échancrant le versant droit de la vallée de l’Armançon. Tout au sud-ouest au-delà du cours de l’Armançon, menhir de Sainte-Christine. Viserny (180 Bottiens, 675 ha dont 138 de bois), 15 km SSO de Montbard, est au pied du versant droit de l’Armançon, avec un finage partagé entre plateau, versant et plaine. Athie (76 hab., 592 ha), 14 km SO de Montbard, est sur un petit éperon de confluence du versant gauche de l’Armançon. Le finage monte des deux côtés de la vallée; site de vol libre en haut du versant droit. Moutiers-Saint-Jean (260 Réomois, 496 ha), 17 km au SO de Montbard au pied de la côte, dans la Terre Plaine, a une ancienne abbaye, refaite au 17e s. et devenue ferme, ainsi que des restes de l’ancien hôpital (17e-18e s.) avec une apothicairerie, musée, et de beaux jardins de la maison Cœurderoy datant du 17e s. Fain-lès-Moutiers (160 hab., 975 ha), 16 km SO de Montbard, est sur le plateau au-dessus et au nord de Moutiers, et limitrophe de l’Yonne. Senailly (140 hab., 928 ha dont 156 de bois), 11 km SO de Montbard, est au pied du versant droit de l’Armançon, avec un finage étiré d’ouest en est des deux côtés de la vallée. Saint-Germain-lès-Senailly (130 hab., 498 ha), 9 km SO de Montbard, est un peu en aval de Senailly sur le même versant, mais son finage se limite à l’est de la rivière. Quincy-le-Vicomte (220 Quinciçois, 1 903 ha dont 547 de bois), 10 km OSO de Montbard, a un village plus étoffé que les précédents, tapi dans un petit vallon du versant gauche de l’Armançon. Le finage s’étend à l’ouest et au nord sur le plateau, où il atteint la limite de l’Yonne et porte des bois. Quincerot (80 hab., 442 ha dont 154 de bois), 9 km OSO de Montbard, est juste en face de Quincy au pied du versant droit de l’Armançon; château du 13e, remanié au 16e. Saint-Rémy (710 hab., 1 382 ha dont 675 de bois), 5 km à l’ouest de Montbard, a un triple habitat. Le village principal, augmenté de lotissements, est sur le versant gauche de la Brenne; au pied passent la D905 et la voie ferrée. De l’autre côté de la rivière dans la plaine se tient le hameau de Blaisy, complété par une file de maisons au pied du versant droit. Plus au nord sur le plateau, le petit hameau de Cruchy occupe une clairière dans la forêt communale. Buffon (180 Buffonnais, 888 ha dont 307 de bois), 7 km en aval de Montbard au confluent de la Brenne et de l’Armançon, fut le lieu du premier établissement industriel installé par Buffon au 18e siècle; on en visite le site, aménagé en musée. C’est au même endroit que la branche du TGV venant de Paris vers Dijon rejoint l’ex-PLM. La commune occupe un ancien cirque de méandre. Rougemont (160 Rougemontois, 952 ha dont 482 de bois), 11 km ONO de Montbard, est sur le versant droit de l’Armançon; la D905 passe au pied. Le relief est boisé au NE. Une queue de la commune au sud-est s’allonge sur 3 km le long de la limite départementale, traversant toute la vallée et s’engageant dans un vallon. Arrans (75 hab., 1 052 ha dont 505 de bois) est à 9 km au nord de Montbard. Asnières-en-Montagne (200 Asniérois, 2 847 ha dont 1 381 de bois), 14 km NNO de Montbard, occupe une clairière en limite de département, près des icaunaises Cry et Ravières; ruines du château de Rochefort à l’ouest, forêt domaniale de Rochefort à l’est. Verdonnet (87 Véridinacéens, 1 804 ha dont 545 de bois), 15 km au nord de Montbard sur le plateau, est aussi à la limite du département. Planay (72 Planerains, 872 ha dont 245 de bois) est à 19 km NNE de Montbard, avec un finage étroit, boisé au sud. Fontaines-les-Sèches (27 Fontanois,1 352 ha dont 608 de bois, 21 km au nord de Montbard, 7 km au sud de Laignes, est un village de clairière dans la forêt domaniale du Quartier. Nesle-et-Massoult (78 hab., 2 338 ha dont 614 de bois), 25 km au NE de Montbard, forme une excroissance du territoire intercommunal du Montbardais au seuil du Châtillonnais. La commune est née d’une fusion des années 1790. (5 260 Montbardois, 4 637 ha dont 2 613 de bois) est une sous-préfecture de la Côte-d’Or, 75 km au NO de Dijon, dans la vallée de la Brenne, où passent le canal de Bourgogne et la voie ferrée de Paris à Dijon et Lyon (ancien PLM). C’est le centre de services d’une région de plateaux étendue, mais assez peu habitée, et elle n’est sous-préfecture que depuis 1926. La ville, considérée comme «libre» depuis 1231, ce qui y a facilité l’industrie, est encore marquée par la personne de Buffon, qui y vécut et fit construire des forges autour de 1770. En 1895, la Compagnie des corps creux installa au fond de la vallée à Montbard même une usine de tubes. De là vient le complexe des cinq usines issues du groupe Vallourec qui sont Valinox Nucléaire (260 sal., tubes sans soudure), Vallourec Bearing Tubes (225, tubes d’acier), Salzgitter Mannesmann Stainless tubes (295 sal.); Le Métal Déployé, maintenant passé à l’allemand ICM et divisé en une fabrique de fils métalliques ICM (50 sal.) et un atelier Resistor de matériel électrique (70 sal.); appareils électriques Legrand France (75 sal.). Cet ensemble a longtemps régi toute une partie des activités de la ville (logements, mutualité, syndicats, sports, coopératives, sections de lycée professionnel) et pèse encore d’autant plus lourdement sur sa vie quotidienne que l’on y pratique les 3x8. Montbard a aussi des agences de travail temporaire Adecco (70 sal.), Manpower (65 sal.). La vieille ville aux ruelles étroites domine le val usinier; le site du château de Buffon a été aménagé en parc avec terrasses. Il subsiste une vieille tour des 14e-15e s. de 45 m de haut (l’Aubespin) qui abrite un musée d’archéologie; en outre ont été aménagés un musée Buffon et un musée des beaux-arts. L’ancienne abbaye de Fontenay (plus de 120 000 visiteurs par an) est à 4 km NE, dans la commune de Marmagne; fondée en 1118 et classée au Patrimoine mondial de l’humanité, elle conserve un beau cloître; forge, musée de la vie cistercienne. Vers le nord, le finage va loin sur le plateau (9 km), où il inclut la forêt domaniale du Grand Jailly. Montbard est un centre de services doté d’un hôpital (53 lits), d’un institut médico-éducatif (le Sapin Bleu) et d’une grande maison de retraite; lycée professionnel et collège publics; centre d’aide par le travail, un Intermarché (55 sal.). Montbard bénéficie d’un arrêt des TGV entre Paris et Dijon et organise depuis 1993 un tournoi mondial de rugby pour enfants, dit MNV parce qu’il implique aussi ses voisines Nuits et Venarey. En dépit de la place de l’industrie, la ville figure parmi les «stations vertes de vacances» et dispose d’un port de plaisance sur le canal. Sa population, qui était de 2 600 hab. en 1876 et 4 000 en 1911, a crû jusqu’en 1982 (7 700 hab.) mais diminue depuis; la commune a encore perdu 1 380 hab. après1999 (+21%). La ville est le siège de la communauté de communes du Montbardois, qui réunit 33 communes et 11 000 hab. L’arrondissement a 59 500 hab., et 252 communes sur 359 591 ha. Le nouveau canton de Montbard a 57 communes et 18 300 hab. |