Communauté de communes Rives de Saône' communauté de communes de la Côte-d’Or, associant 38 communes et 20 700 hab. sur 37 910 ha. Le siège est à Seurre, seule avec Brazey-en-Plaine à dépasser 2 000 hab. Chamblanc (530 Chamblantins, 1 021 ha dont 213 de bois) est à 3 km au nord de Seurre à l’est du canal de dérivation de la Saône. Elle a un lycée professionnel rural privé. Tout au nord est l’échangeur n°1 de l’A36 avec le péage. Labruyère (230 Labrurois, 728 ha), 6 km au nord de Seurre, est entre la Saône et son canal de dérivation; l’A36 traverse le finage au sud. Juste au nord de son échangeur n°1, le finage de Labruyère a une queue en arc de cercle de 800 m de long sur 15 à 80 m de large qui sépare les finages de Pagny-la-Ville et Chamblanc. La population a augmenté de 70 hab. depuis 1999 (+44%.). Lechâtelet (230 Chasteliens, 364 ha), 9 km au nord de Seurre, est sur la rive gauche de la Saône, à la sortie d’une courte dérivation à écluses, base nautique, camping. Une longue file de petits pavillons et cabanes longe la Saône au sud-ouest; +50 hab. après 1999. Pagny-la-Ville (420 Pagnotains 673 ha), 10 km NNE de Seurre, est sur la rive gauche de la Saône, avec un port au bout du canal qui mène à Seurre, et une féculerie; camping au nord en bord de Saône. Au NO, un petit méandre de la Saône est recoupé par un canal de 600 m débouchant à Lechâtelet. Tout au sud, le finage dépasse le canal de dérivation de la Saône et a établi sur l’autre rive le Technoport de Pagny-Bourgogne avec un bassin. C’est un parc logistique de 200 ha accessible aux bateaux de 4 000 t, près de l’échangeur de l’A 36; il compte plusieurs entreprises de transport et un terminal céréalier de 12 ha pour quatre coopératives régionales, une plate-forme équipée sur 75 ha par Gazeley, filiale de l’états-unien Walmart. Pagny-le-Château (520 Pagnitains, 2 423 ha dont 1 073 de bois), 9 km NNE de Seurre, est à l’est du canal de dérivation de la Saône. Le finage est traversé par la D976, la voie ferrée et l’A36. Le finage est boisé au sud de l’autoroute (Bois de la Bauche) et y inclut l’étang de Bauche (11 ha). Au NE, le lac de Chour (28 ha) a un parc de loisirs partagée avec Franxault. Au nord, le finage dépasse le canal et inclut un ancien petit méandre de la Saône bordé d’un étang résiduel. Sur la zone Technoport sont des ateliers de conditionnement à façon (Champrod, 40 sal., Labruprod, 35 sal.); services aux entreprises (SMCP, 20 sal.) Montagny-lès-Seurre (110 hab., 716 ha dont 168 de bois) a un village étalé à 10 km ENE de Seurre, avec des bois à l’ouest. Tichey (220 hab., 688 ha) est à 13 km ENE de Seurre, il est limitrophe du Jura; +40 hab. après 1999. Bousselange (53 hab., 720 ha dont 246 de bois), aligne quelques maisons sur la D110, 11 km à l’est de Seurre. Son finage est à la fois limitrophe du Jura et de la Saône-et-Loire. Grosbois-lès-Tichey (78 hab., 485 ha dont 240 de bois) est à 8 km à l’est de Seurre dans une quasi-clairière. Lanthes (270 Lanthois, 979 ha dont 590 de bois), 5 km à l’est de Seurre, est entourée de bois sur trois côtés et en limite de la Saône-et-Loire; hameau du Meix au NO; +90 hab. depuis 1999 (+50%). Jallanges (340 Jallangeois, 748 ha dont 202 de bois) a son village sur trois rues jouxtant Seurre au sud, et 700 m de la rive gauche de la Saône. Le finage est boisé à l’est, où s’allonge l’étang Saint-Georges (16 ha), et en limite de la Saône-et-Loire. La population a augmenté de 80 hab. après 1999. Trugny (130 Trugnotins, 686 ha), 2 km au sud de Seurre, est au sud de Jallanges. Le finage a 2 200 m de rive gauche de la Saône, dont un petit canal de dérivation. Il est traversé au sud par la voie ferrée de Louhans et au SE par la D973. Le finage est limitrophe de la Saône-et-Loire. Chivres (300 Chivrots, 823 ha), 5 km SO de Seurre, est dans la plaine de rive droite de la Saône; son finage dessine une pointe vers le sud le long de la rivière, en limite de la Saône-et-Loire; +90 hab. après 1999 (+43%). Labergement-lès-Seurre (1 020 Cafards, 2 683 ha dont 752 de bois) est 5 km à l’ouest de Seurre. Le village est très distendu et longé au nord par la D973. Le finage a des bois en périphérie et touche au SO à la limite du département. La population avait décliné jusqu’en 1975 (660 hab.) et a repris un peu depuis, gagnant 200 hab. après 1999. Le gentilé est un très ancien surnom officiellement assumé; ses origines sont discutées, entre pratiques historiques des moines ou des ducs (v. le site Internet de la commune à la rubrique Culture et patrimoine). Montmain (160 Manemontais, 907 ha dont 680 de bois), 8 km ONO de Seurre, a un village de clairière, avec une dizaine d’étangs. L’A31 traverse les bois au nord. Pouilly-sur-Saône (620 hab., 515 ha), 4 km NO de Seurre, est sur la rive droite de la Saône, traversée par D906 et D973; un camping. Glanon (250 hab., 365 ha), 8 km NNO de Seurre, est sur la rive droite de la Saône à la sortie d’un méandre resserré. Le finage inclut au NE un lobe de méandre d’amont. La D906 traverse le finage du nord au sud, l’A31 d’ouest en est, avec une double aire de repos; le croisement est sans échangeur; +60 hab. après 1999 (un tiers). Bagnot (170 Bagnotins, 1 257 ha), 12 km NO de Seurre, est en clairière au sud de la forêt domaniale de Cîteaux; Bois des Fourneaux au sud, traversé par l’A31; +40 hab. depuis 1999. Auvillars-sur-Saône (340 Auvillerois, 674 ha), 12 km NNO de Seurre, a son village proche de la D906 sur un bas plateau, mais à l’écart de la Saône, qui longe le finage au sud-est. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999 (+55%). Broin (440 hab., 1 418 ha dont 803 de bois), 15 km NNO de Seurre, est sur le talus dominant la plaine de la Saône, avec un château du 18e. La moitié nord du finage est dans la forêt domaniale de Cîteaux; le finage n’atteint pas la Saône au SE; +110 hab. depuis 1999 (un tiers). Bonnencontre (450 Bonnencontrois, 1 083 ha dont 320 de bois), 16 km au nord de Seurre, a son village sur le talus de terrasse de la Saône. Le finage est bordé au sud par la rive droite de la Saône et possède en amont une extension de 2 400 m au sud-est devant Pagny-la-Ville; il mord au nord sur la forêt de Cîteaux; +90 hab. depuis 1999 (un quart). Charrey-sur-Saône (350 hab., 575 ha dont 256 de bois), 13 km NNE de Seurre, est juste à l’est de Bonnencontre, mais n’atteint pas la Saône dont elle est séparée par la queue de Bonnencontre; +110 hab. depuis 1999 (+45%). La mention sur-Saône n’est que de 1985. Esbarres (710 Esbarrois, 1 586 ha dont 213 de bois), à 18 km NE de Seurre, est bordée au sud par la Saône sur plus de 4 km, sauf au droit du méandre occupé par Pagny-le-Château, au bord duquel Esbarres a un camping. L’habitat s’étire sur 3 km le long du talus de terrasse, le village étant prolongé vers l’ouest par la Rue d’Orsan et la Rue de Villars; quelques bois au nord; la commune accueille un fabricant d’aliments du bétail (Sirugue 35 sal.) et a gagné 60 hab. après 1999. Magny-lès-Aubigny (210 hab., 699 ha dont 226 de bois), 16 km NNE de Seurre, est sur la terrasse au nord d’Esbarres. Le finage lance vers le nord-ouest une extension boisée entre ceux de Charrey et d’Aubigny, partageant ainsi avec eux la partie orientale de la forêt de Cîteaux dans le Bois des Grands Bouts. Aubigny-en-Plaine (510 Albineyais, 634 ha dont 249 de bois), 19 km NNE de Seurre, est juste au nord de Marrey, avec une queue en forêt à l’ouest. Le finage est bordé à l’est par la Vouge et le territoire de Brazey-en-Plaine. La commune a gagné 180 hab. depuis 1999 (+55%). Montot (200 hab., 751 ha dont 328 de bois), 24 km NE de Seurre, est à l’est de Brazey, avec son village sur le rebord de la terrasse. Le finage participe au nord au Bois de Brazey. Trouhans (620 Trouhannais, 1 060 ha dont 171 de bois), 26 km NE de Seurre, est au bord de l’Ouche et sur la D976, à l’est de Montot, 6 km au nord de Saint-Jean-de-Losne; château de Mont Richard à Murger au nord au bord de l’Ouche (20e siècle, hôtellerie et réceptions). Échenon (790 Échenonnais, 1 062 ha), 23 km NE de Seurre, est juste à l’est de Saint-Jean-de-Losne; collège public. Le village est sur les deux rives de l’Ouche; au sud, le finage est bordé par la Saône sur 3 km et contient le confluent de l’Ouche; +120 hab. depuis 1999. Saint-Jean-de-Losne (1 100 Saint-Jean-de-Losnais, 58 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Côte-d’Or, 19 km NE de Seurre et 33 km au SE de Dijon, sur la rive droite de la Saône au débouché du canal de Bourgogne, avec une gare fluviale. La bourgade, apparue au 13e s. pour la protection et le commerce des salines proches, n’a qu’un minuscule finage, entièrement urbanisé sauf dans sa petite extension de rive gauche de la Saône (Île Rollet). Elle se targue d’être le premier port fluvial de plaisance en France, avec 350 anneaux et un trafic très actif; des liaisons régulières par «paquebot fluvial» sont entretenues avec Lyon et Paris; on fête encore le grand pardon des mariniers, mais la batellerie a un trafic modéré. Un musée lui est consacré. Les ateliers locaux sont assez nombreux mais très petits, aucun n’atteignant 20 salariés, moins que le supermarché. Un commerce de viande et charcuterie atteint cependant 35 sal. (Fournier). La population diminue depuis 1968 (1 600 hab.), perdant encore 170 hab. après 1999. En raison de sa situation géographique, l’agglomération partage et dispute avec Seurre et Pagny des projets de gros équipement logistique d’échelle européenne; mais la situation a encore peu évolué. Saint-Usage (1 370 hab., 936 ha), 21 km NE de Seurre, entoure complètement Saint-Jean-de-Losne. Elle possède 5 km de rive droite de la Saône, dont le méandre de Lengonge, recoupé par la Saône canalisée; bases nautiques en amont de Saint-Jean et au sud-0uest au bief de Lengonge. La commune a la plus grande partie de la gare fluviale du canal de Bourgogne. La voie ferrée traverse le finage à l’ouest, avec une gare près de la Saône. Bonna-Sabla a une sablière (50 sal.); Atelier Fluvial (20 sal.); Croisières Orex (transport fluvial de passagers, 20 sal.); Intermarché (40 sal.), maçonnerie RPPI (20 sal.). La population a augmenté de 350 hab. depuis 1999 (+34%). Losne (1 640 Losnais, 2 261 ha dont 704 de bois), 17 km NE de Seurre, est juste en face de Saint-Jean-de-Losne et de Saint-Usage sur la rive gauche de la Saône. Son habitat est plus complexe: un noyau d’outre-pont devant Saint-Jean (avec la mairie); un alignement de hameaux et lotissements sur 3 km un peu à l’écart de la Saône au sud, avec la bifurcation ferroviaire; site de méandre recoupé de Lengonge au sud-ouest; Maison-Dieu à l’est, Chaugey au centre, le Port de Chaugey à l’ouest en bord de Saône. L’A36 passe tout au sud du finage, avec une double aire de repos dans les bois. Le finage inclut au sud-est la forêt domaniale de Pochon. La commune a gagné 280 hab. depuis 1999 (+21%). Toutes les communes au sud et à l’est de Losne sont limitrophes de la Saône-et-Loire. Franxault (480 hab., 1 232 ha dont 235 de bois), 15 km ENE de Seurre, est au sud de Losne, avec un habitat distendu; parc de loisirs au NO au lac de Chour; +70 hab. après 1999. Saint-Symphorien-sur-Saône (360 hab., 790 hab.), 21 km NE de Seurre, est sur la rive gauche de la Saône 4 km en amont de Losne. L’Aillon débouche sur la Saône à la limite orientale du finage (base nautique). Au sud-est, l’A36 passe près de l’étang de l’Aillon (23 ha); +40 hab. après 1999. Laperrière-sur-Saône (450 hab., 1 117 ha dont 321 de bois) est à 24 km NE de Seurre et 7 km ENE de Losne, de l’autre côté de l’Aillon; étang du Milieu (24 ha, contour variable), partagé avec Sannery. Le village-rue est en retrait de la Saône sur la D24. La commune gagné 150 hab. depuis 1999 (une moitié). Samerey (160 hab., 702 ha dont 328 de bois), 27 km NE de Seurre, a un village-rue de clairière au-delà de l’A36; étang du Milieu au NO. Saint-Seine-en-Bâche (410 hab., 838 ha dont 172 de bois), 27 km NE de Seurre, 9 km ENE de Losne, est traversée par l’A36 au sud et longée par l’A39 à l’est, qui se croisent par un grand échangeur à l’est du village. Le finage dessine une queue au SE le long de la limite départementale, où s’esquisse le hameau de Saint-François, qui fut intégré dans les années 1790. La commune a gagné 180 hab. depuis 1999 (+78%). (2 420 Brazéens, 2 555 ha dont 410 de bois) est une commune de la Côte-d’Or dans la communauté des Rives de Saône, 6 km au NO de Saint-Jean-de-Losne, dans le couloir de circulation vers Dijon, qui est à 28 km au NO. La forme est celle d’un long village-rue de défrichement, en bordure du canal de Bourgogne, qui traverse le finage en ligne droite; les marécages en ont été drainés au 18e s. Les forêts environnantes de la plaine de la Saône y alimentaient encore au 19e s. une forte production de charbon de bois — les habitants étaient surnommés les «gueules noires» —, des tuileries et briqueteries, et même un haut fourneau; une sucrerie a fonctionné jusqu’en 1960. Il ne reste de ce passé qu’une malterie (Franco-Belge, 25 sal.) sur le site de la sucrerie, et de petits ateliers: fabrication d’équipement d’emballage et conditionnement (AMMG 20 sal.), conditionnement Paul Libbra (20 sal.), transport Brazey-Moreau (25 sal.). Un parc du 18e s. a été réaménagé sur plus de 3 ha au cours des années 1980; des lotissements ont étalé l’espace habité; collège public. Le finage contient au NO une partie de la forêt domaniale d’Izeure; au nord, quelques étangs. Il est traversé par la D968 et la voie ferrée de Dijon à Bourg-en-Bresse. La population, qui était de 1 600 hab. au milieu du 20e siècle, a augmenté jusqu’en 1990; elle est stable depuis, perdant toutefois 80 hab. après 1999. Le nouveau canton de Brazey-en-Plaine a 38 communes et 20 600 hab. (2 380 hab., 899 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Côte-d’Or, 25 km à l’est de Beaune et 40 km SSE de Dijon. Le bourg sert de nœud de communication sur la rive gauche de la Saône, associant route, voie ferrée et canal de dérivation de la Saône. Seurre est une ancienne place forte, qui a conservé des monuments, dont un ancien Hôtel-Dieu et un château des 17e-18e s., et une ville de foires. Elle est devenue «station verte de vacances» avec un port de plaisance, camping et un écomusée de la Saône et de la batellerie, des haras et un centre équestre; collège public, un hôpital local (12 lits). Sur la Saône, l’Île aux Bœufs agrémente le centre. Le finage s’allonge vers le NO le long de la Saône, où il atteint l’A36 (Comtoise). Une grosse usine d’électronique, qui eut jusqu’à 970 salariés, a été fermée en 2002 par le groupe états-unien AVX qui l’avait achetée en 1998 à Thomson (TPC, Thomson passive components). Il reste un atelier de mécanique de précision (appareils médicaux Proteor, 150 sal.) et une fabrique de citernes pour camions (SMS, Société métallurgique de Seurre, 55 sal.), un fabricant de plaques de cuisson (Adventys, 45 sal.); des supermarchés Mazagran (35 sal.), Intermarché (40 sal.). La population de la commune diminue depuis 1975 (2 900 hab.); elle a encore baissé de 360 hab. après 1999. Seurre est le siège de la communauté de communes des Rives de Saône. |