Communauté d’agglomération de Nevers' exactement Communauté d’agglomération de Nevers, est une intercommunalité de la Nièvre formée autour de la préfecture par 13 communes rassemblant 65 900 hab. sur 25 000 ha. Nevers (siège), Varennes-Vauzelles, Fourchambault, Garchizy, Marzy, Coulanges-lès-Nevers et Pougues-les-Eaux ont plus de 2 000 hab. Quatre autres communes sont entre Loire et Allier au sud de Nevers. Gimouille (470 hab., 1 426 ha dont 188 de bois), 11 km SO de Nevers, est au confluent de la Loire et de l’Allier côté sud. Son finage comprend au NO le site du Bec d’Allier, qui n’est accessible que par un sentier. Il est traversé d’ouest en est par le canal latéral à la Loire, qui franchit l’Allier par un pont-canal et dispose d’un bassin au village, ainsi que par la D976 et la voie ferrée de Nevers à Moulins. Le village est à l’ouest, entre canal et voie ferrée. Au sud, lotissement résidentiel du Grand Bois (100 cottages, 600 lits), plus la Ferme Intention (hôtellerie, ancienne écoferme de Fertot); châteaux du Marais et du Colombier juste au nord du canal. Le bord de Loire au nord est vide. La commune a 50 hab. de moins qu’en 1999. Saincaize-Meauce (380 hab., 2 148 ha), 19 km SO de Nevers, fut jadis un relais ferroviaire connu; sa gare de triage a été abandonnée en 1973, et la population a diminué de plus de moitié depuis les 920 hab. de 1962. La commune, formée par la réunion de Saincaize et de Meauce dès 1833, et ainsi riveraine de l’Allier, s’orne de plusieurs châteaux et conserve des maraîchages. Les principaux habitats sont la Cité qui jouxte le triage ferroviaire, et Meauce au sud-ouest, avec un château en bord d’Allier. La population a encore baissé de 80 hab. depuis 1999. Challuy (1 670 hab., 1 889 ha dont 235 de bois), 5 km au sud de Nevers, a un finage étiré du nord au sud, bordé au nord par la Loire. Il est traversé par le canal latéral, la D976 et la voie ferrée. L’habitat s’éparpille à l’est tout le long de la D907, mais celle-ci fixe en même temps la limite de la commune; lycée agricole avec centre de formation professionnelle et centre d’apprentis, partagé avec Sermoise (Plagny). Un négoce d’outillage (Foresta 25 sal.), un Intermarché (25 sal.). Le centre, avec mairie et école, est minuscule, un peu au sud du canal. Au sud-est, la N7 vient accompagner la D907, qui devient D2007. Le nombre d’habitants a peu changé depuis 1999. Sermoise-sur-Loire (1 590 hab., 2 488 ha dont 487de bois), 6 km SE de Nevers, est bornée par la Loire au NE, et traversée par le canal latéral, qui se complète de l’Embranchement vers Nevers; port de plaisance. L’A77, aussi N7, traverse la commune au NO et a un échangeur avec la D907, plus une aire de repos au SO. Une partie de l’habitat est tout au nord à la limite de Nevers (Faubourg de Lyon) et le long de la D907 nord-sud qui sert en même temps de limite occidentale avec Challuy (Saint-Antoine, Plagny); hippodrome de Nevers; couverture et plomberie Courbion (30 sal.). Le village, un peu plus à l’est et au sud du canal, était minuscule mais a été submergé par un lotissement de pavillons. Le sud du finage un peu accidenté, monte à une centaine de mètres au-dessus de la Loire et porte le Bois du Beau-Frère. Le nombre d’habitants a peu changé depuis 1999. La mention sur-Loire a été ajoutée en 1961. Les deux dernières communes sont aux marges septentrionales du territoire intercommunal. Germigny-sur-Loire (780 hab., 1 878 ha), 18 km NO de Nevers, a son finage contourné par un grand coude de la Loire. Le village s’étire sur le rebord d’une terrasse dominant de 30 m la plaine alluviale vide; il est complété juste à l’est par les hameaux de Seisseigne et de Chevigny. Tout au sud, le relief s’élève de 70 m au-dessus de la Loire, dominant le château et le petit hameau de Soulangy. À l’extrême nord en limite de Tronsange, hameau de Petit Varenne. La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999. La mention sur-Loire a été ajoutée en 1961. Parigny-les-Vaux (1 000 hab., 3 147 ha dont 1 274de bois), 18 km au nord de Nevers, est entre Pougues-les-Eaux et Guérigny. Le petit village est juste au pied de la côte jurassique, ainsi que les hameaux de Pinay au nord, Satinges et Usseau au NO. L’A77 passe à la limite occidentale du finage et y offre la double aire de repos dite de Pougues-les-Eaux. À l’est, le finage, largement boisé sur le plateau, arrive aux portes de Guérigny avec étangs, hameau et château de Bizy. La commune a gagné 80 hab. après 1999. (3 710 hab., 1 080 ha) est une commune de la Nièvre en banlieue nord-est de Nevers, membre de la communauté d’agglomération de Nevers et participant à la grande zone industrielle; découpe au laser (Laser fusion, 30 sal.), travaux public Colas (50 sal.); nettoyage industriel DNG multiservices (20 sal.); centre commercial Leclerc (190 sal.). La commune avait 1 000 hab. en 1901, 1 300 en 1954, et a crû jusqu’en 1982; sa population est à peu près stable depuis. (4 290 hab., 455 ha) est une commune de la Nièvre à 6 km NO de Nevers, dans la communauté d’agglomération de Nevers. Cet ancien centre industriel, au bord de la Loire et sur la voie ferrée, est devenu une banlieue de Nevers mais sa population a diminué depuis 1975 (6 600 hab.); elle avait déjà dépassé 6 000 hab. au 19e siècle, avant de descendre à 4 700 en 1936. Elle a perdu 670 hab. après 1999. La commune n’a été créée qu’en 1855, à partir de Garchizy, Varennes-Vauzelles et Marzy en prenant le nom du lieu-dit sur lequel avait été fondée en 1821 l’usine métallurgique Boigues. Elle était alors une ville de forges, dont le nom fut associé à celui de Commentry à partir de 1853. Après la dernière guerre, l’usine ACMA (Ateliers de construction de motocycles et accessoires) y employa jusqu’à 2 800 personnes à la construction de scooters Vespa (société Piaggio) entre 1951 et 1962. Le principal employeur actuel est la Compagnie des engrenages (Messian-Durand, 75 sal.); elle avait été fondée en 1901 par André Citroën et appartient à présent à un groupe allemand CMD. REP (Regain Ecoplast) fait du recyclage de plastiques (75 sal.); quelques petits ateliers de métallerie et carrosserie; enlèvement et traitement des ordures ménagères (SNV, 30 sal.); blanchisserie-location de linge Elis (30 sal.); un Intermarché (35 sal.); transport routier de voyageurs (Prêt à partir 100 sal.); détachement du 13e BSMAT. La ville a un lycée professionnel et un collège publics. Le nouveau canton de Fourchambault a 4 communes et 12400 hab. (3 770 hab., 1 642 ha), commune du département de la Nièvre dans la communauté d’agglomération de Nevers, riveraine de la Loire, 9 km au NO de Nevers, juste au nord de Fourchambault. La ville a un institut médico-éducatif et plusieurs ateliers: mécanique pour automobiles Arquus (160 sal., entretien du matériel de la base militaire de Fourchambault sur l’ancien site Renault Trucks Défense), rénovation de composants automobiles Powertrain (115 sal.), entreprise de bâtiment (Morini, 40 sal.), équipements aérauliques et frigorifiques industriels (Nexson Group 50 sal.); négoce d’habillement (Textilot 130 sal.). Une centrale thermique y a fonctionné de 1917 à 1936, et encore un peu après la guerre. Sa population a augmenté de 1906 à 1990; elle a baissé de 170 hab. après 1999. (3 870 Marzyats, 2 441 ha) est une commune de la Nièvre en banlieue ouest de Nevers, membre de sa communauté d’agglomération de Nevers, au confluent de l’Allier et de la Loire. Le finage est bordé au sud et à l’ouest par la Loire, qui dessine une large boucle au confluent de l’Allier; il atteint au nord les confins de Fourchambault. La ville a grandi comme banlieue de Nevers et sa population est passée de 1 100 hab. dans les années 1930 à 2 000 vers 1972, 3 000 en 1990. Elle est surtout une commune de résidence, mais abrite un gros centre commercial autour de l’hypermarché Carrefour (265 sal.), Decathlon (30 sal.); une plâtrerie Marc Pescaglini (25 sal.); musée municipal (folklore); centre de formation d’apprentis avec internat, institut médico-éducatif, foyers sociaux; plusieurs châteaux du 19e s. Au nord, s’est logé l’aérodrome dit de Nevers-Fourchambault (codes NVS et LFQG), dont l’emprise est principalement sur le territoire de Marzy; géré par la Chambre de commerce, il est doté d’une piste revêtue souple de 1 600 m et d’une piste en herbe de 900 m, et ouvert aux vols internationaux. Le trafic, très variable d’une année à l’autre, est entre 200 et 1 600 passagers pour une moyenne de 300 mouvements commerciaux; s’y ajoutent 12 000 mouvements non commerciaux (aéroclub) dont 9 000 locaux, 3 000 voyages. (34 100 Neversois ou Nivernais, 1 733 ha) est la préfecture du département de la Nièvre. La ville est située au confluent de la Loire et de la Nièvre, et fut traversée par la N7, qui la contourne désormais par l’est. Elle a commencé comme entrepôt des légions de César, qui la nommaient Noviodunum Aeduorum, soit à peu près «le nouveau fort chez les Éduens», d’où viendrait la forme actuelle, qui n’aurait donc pas de rapport direct avec la Nièvre, mais les deux origines ont pu coaguler. Elle est assez vite devenue un centre local, puis un haut lieu de l’industrie de la faïence, à laquelle se sont consacrées jusqu’à douze manufactures à la fois au 17e s. La ville se divise en une cité des pouvoirs, sur une butte que couronne le couple associé et rival formé par la cathédrale (du 13e s., à double abside, avec un palais épiscopal devenu palais de justice) et le palais des Ducs (début renaissance), et un ancien bourg des marchands au pied, entre butte et Loire. La vieille ville, en forme d’amande, est soulignée par la ceinture de boulevards des anciens remparts. De ceux-ci, qui offrent une belle promenade, subsiste notamment la porte de Croux, qui abrite un musée archéologique. Le musée municipal Blandin est très riche en faïences; une demi-douzaine d’artisans ont repris et développé la tradition des faïences. La ville est d’ailleurs classée parmi les «villes et métiers d’art» en y ajoutant des souvenirs des arts de la bourrellerie, du vitrail, de la sculpture et même des confitures… Elle figure aussi parmi les villes fleuries (3 fleurs). Au-delà de la ville ancienne vers le NE, un quartier s’est développé autour de l’ancien prieuré clunisien roman de Saint-Étienne; vaste parc au nord. Quoique située en limite de son département, Nevers remplit sans proche rivale ses fonctions de préfecture et a pu capter quelques fonctions d’enseignement supérieur (Deug de droit, IUFM, formation d’infirmiers, département de gestion de l’IUT de Dijon, institut de l’automobile et des transports, BTS d’arts appliqués). Nevers abrite aussi l’École nationale des inspecteurs des impôts et l’ENSERR (École nationale de la sécurité routière et de recherches) qui forme les inspecteurs du permis de conduire, ainsi que des experts (assurances et contrôles) et des moniteurs d’auto-école. La ville a six collèges et cinq lycées publics, plus trois privés, un centre hospitalier de 436 lits (1 800 emplois), polyclinique et cliniques; centre d’aide par le travail (150 sal.). Nevers bénéficie d’un flux touristique régulier, périodiquement enflé par les courses automobiles du proche circuit de Magny-Cours et les pèlerinages au couvent Saint-Gildard, où se retira Bernadette Soubirous. Les trois quartiers de la Grande Pâture, de Banlay et des Bords de Loire sont classés en «zone urbaine sensible». Même sans ses banlieues, la ville dispose d’une base industrielle étendue: Valéo rachetée par le japonais U-Shin France (pièces et serrures pour automobiles) est passée de 730 à 420 sal.; Look (cycles, 115 sal.; fixations pour skis, 110 sal.); les deux fabriques de courroies de transmission pour automobiles et bandes de transport du groupe états-unien Gates (140 sal.); Alfa Laval Spiral (échangeurs thermiques, 110 sal.); médicaments et cosmétiques Centre Pharma ex-Niverpharm (100 sal., groupe français Pharma & Beauty); plus des ateliers de mobilier métallique (Eurosit, 130 sal.), confection, cuirs, la rédaction et l’imprimerie du Journal du Centre (80 sal.). Mais la ville a perdu de nombreuses usines jadis prestigieuses, comme les caoutchoucs Kleber Colombes, les moteurs de machines à laver Thomson, les éclairages Philips pourtant devenus Ledpower, toutes passées par divers repreneurs avant de fermer. Outre l’hypermarché Géant Casino (110 sal.) cédé en 2019 à Intermarché, les principales entreprises de commerce et de service sont dans la santé (polyclinique du Val de Loire (170 sal.), le nettoyage (GSF, 310 sal.; GTN la Neversoise 260 sal., ONET 170 sal.); les transports (Siyategie, 190 sal.). Travail temporaire Adecco France (900 sal.); études et sondages Armatis Bourgogne (245 sal.). Nevers a eu 12 000 hab. en 1806, 25 000 en 1886, mais n’a même pas doublé ses effectifs depuis: 35 000 en 1954, 40 000 en 1964, un maximum de 45 000 en 1975 et une érosion depuis jusqu’à moins de 41 000 (sdc). Nevers anime la communauté d’agglomération de Nevers de 13 communes et 65 900 hab. L’arrondissement de Nevers a 114 700 hab., 82 communes; l’Insee fixe l’unité urbaine à 56 900 hab. (7 communes) et l’aire urbaine à 97 500 hab. (57 communes). Nevers a quatre nouveaux cantons totalisant huit communes, 45 000 hab. (2 440 hab., 1 272 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Nièvre dans l’arrondissement de Nevers, 11 km au NNO de la préfecture, membre de l’agglomération de Nevers. Ancienne station thermale sur la N7, à l’écart du cours de la Loire (4 à 6 km), elle se pose comme «station verte de vacances»; si les thermes sont fermés, le casino (groupe Tranchant, 85 sal.) reste actif et le parc Saint-Léger a reçu un centre d’art contemporain; le bourg héberge aussi un centre d’aide par le travail (la Vernée), un fabricant de meubles de bureaux et magasins Elinas (40 sal.) et une imprimerie CIA (40 sal.). La population, longtemps vers 1 500 ou 1 600 hab., a augmenté régulièrement après 1950, mais a perdu une centaine d’habitants depuis 1999. (9 470 Vauzelliens, 3 399 ha dont 578 de bois) est une commune de la Nièvre dans l’agglomération de Nevers, en banlieue NO de la ville sur la N7. Son développement date de l’installation des ateliers de maintenance du chemin de fer par le PLM en 1911, qui lui a valu une cité-jardin originale et bien conçue, le bourg s’étoffant ensuite nettement plus au nord. Mais la principale croissance est postérieure: la commune avait 2 000 hab. en 1870 et 1 500 en 1911, 4 200 en 1936, 6 400 en 1962, 10 000 en 1982 et sa population a diminué de 400 habitants entre 1990 et 1999, puis de 1 020 après 1999. Le nom a été d’abord Varennes, puis Varennes-lès-Nevers, et n’a paris sa forme actuelle qu’en 1969, après le transfert de la mairie à Vauzelles en 1964: Varennes est au nord, au-delà de l’A77, Vauzelles au sud en limite de Nevers. Son territoire abrite d’assez nombreuses entreprises, surtout de service, caractéristiques des banlieues: centre commercial avec Intermarché (105 sal.), Brico-Dépôt (75) et But (40), négoce de vêtements (Textilot, 375 sal.), garages; une petite fabrique de motos (France Équipement, 50 sal.), club de rugby Union sportive olympique de Nevers (90 sal.), nettoyages Alliance Propreté services (95 sal.) et SAFEN (60 sal.). Elle abrite aussi un centre de maintenance ferroviaire de la SNCF (900 sal.) et un dépôt de matériel militaire aéronautique de la DGA; collège public, établissement public de cure avec maison de retraite, institut médico-éducatif. Le nouveau canton de Varennes-Vauzelles a 3 communes et 12 600 hab.
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