Communauté d’agglomération Fécamp Caux Littoral Agglomération

Fécamp Caux Littoral Agglomération

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communauté d’agglomération de Seine-Maritime, associant 33 communes et 39 500 hab. sur 21 500 ha. Fécamp en est le siège, et la seule commune de plus de 2 000 hab.

Senneville-sur-Fécamp (880 Sennevillais, 473 ha), 3 km NE de Fécamp, qui dispose de 3 km de haute falaise, a son village sur le plateau, prolongé au sud, au-delà de la D925, par le hameau de Hâbleville. Elle a gagné 240 hab. depuis 1999 (+38%).

Saint-Léonard (1 780 Saint-Léonardais, 1 192 ha dont 162 de bois), 3 km SO de Fécamp, fait partie de l’agglomération et abrite plusieurs des entreprises fécampoises: moteurs et matériels électrique 2H Energy (200 sal., groupe italien Fiat par Iveco), installations électriques SFEE (150 sal.), mécanique Paumier (90 sal.), huiles pharmaceutiques Olvea (40 sal.), couverture Berdeaux-Leroux (40 sal.), peinture Ledun (40 sal.), service des eaux Suez (60 sal.); certaines sont dans la zone industrielle de Basbeuf-La Croix Bigot, sur la route du Havre au sud, partagé avec Épreville. En outre, centre de soins privé, hypermarché Leclerc (190 sal.), Bricomarché (35 sal.); comptabilité Colin (20 sal.). La commune a un contour original, car elle entoure complètement ses voisines Criquebeuf-en-Caux et Yport, va jusqu’au vallon de Vaucottes à Vattetot et retrouve à l’ouest d’Yport une fraction de falaise. Le finage est étroit et boisé entre Yport et Froberville, dans le haut vallon d’Yport et autour du château des Hogues. Il atteint tout au SO la D940 entre Les Loges et Froberville, où est un camping. Il est bien plus large au sud-est, où il contient au sud-est, sur le plateau, le grand parc d’activités des Hautes Falaises, partagé avec Épreville et longé par la D925. La population n’a augmenté que de 60 hab. depuis 1999.

Criquebeuf-en-Caux (390 Criquebeuviens, 208 ha), 5 km OSO de Fécamp, est un petit village de plateau, contenant 1 500 m d’une falaise haute de 90 m, échancrée par la belle valleuse de la Cavée Rouge.

Yport (860 Yportais, 207 ha) est à 7 km à l’OSO de Fécamp. Le village est tapi au débouché de deux vallons sur la côte et fait figure de station balnéaire et de «village de charme», avec un casino (groupe Tranchant, 40 sal.). Le site a des traces d’occupation néolithique et gallo-romaine et Yport a longtemps été un petit port de pêche, qui fut fortifié; la commune ne s’est détachée de Criquebeuf qu’en 1842. Mais son territoire, encerclé par celui de Saint-Léonard, est très restreint et la commune n’a guère que 280 résidences secondaires, qui font 36% du parc de logements; 3 campings (270 places), deux petits hôtels. Elle avait commencé à être fréquentée par les touristes parisiens dès 1860: la voie ferrée a atteint Fécamp en 1856 et le casino d’Yport est de 1865. Yport avait atteint près de 1 900 hab. en 1906 et n’a cessé de se dépeupler depuis, perdant encore 170 hab. après 1999.

Vattetot-sur-Mer (330 Vattetotais, 514 ha), 10 km OSO de Fécamp, se divise entre un village sur le plateau et une petite annexe balnéaire au fond d’une valleuse, Vaucottes, qui lui a été adjointe en 1846 et faisait jusque-là partie de la lointaine Saint-Léonard. Vattetot a une église de silex noirs et blancs alternés, avec un clocher du 12e s. au milieu de la nef. La commune a gagné 80 hab. depuis 1999. La mention sur-Mer existait en 1793.

Les Loges (1 210Logeais, 1 486 ha dont 201 de bois), 6 km à l’est d’Étretat et 11 km au SO de Fécamp, est un village de plateau, sur la D940, à 4 km de la mer; camping, parc d’aventures, gare avec train touristique jusqu’à Étretat. La commune est dotée d’une queue vers le nord, qui contient le hameau de la Haye d’Étigue et atteint la mer au fond de la valleuse d’Étigue, entre Bénouville et Vattetot. Le nom des Loges vient des cabanes de bûcherons et charbonniers de l’ancienne forêt de Fécamp; la population s’est accrue de 160 hab. depuis 1999.

Froberville (1 260 Frobervillais, 588 ha), 6 km SO de Fécamp, a un gros village sur le plateau, traversé par le D940 et l’ancienne voie ferrée. La population a augmenté de 430 hab. depuis 1999 (+52%).

Gerville (420 Gervillais, 301 ha), 9 km SSO de Fécamp, au sud de Froberville, un camping.

Maniquerville (410 Maniquervillais, 255 ha), 8 km SSO de Fécamp, juxtapose quatre hameaux du nord au sud: la Hêtrée (ferme horticole); le centre divisé en deux, avec un écomusée agricole (ferme et outillages) et un centre de vacances; le Marché aux Raies au sud. Un lieu-dit la Potence est à l’entrée méridionale de la commune. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999 (un tiers).

Épreville (1 050 Éprevillais, 644 ha), 6 km SSO de Fécamp, est traversée par la D825 rectiligne et accueille au NO une partie de la zone d’activités des Hautes Falaises; hameaux de Gournay au nord, Guernesey à l’est; industrie du poisson Delabli (240 sal., groupe Labeyrie), pâtisserie-boulangerie Traiteur de Paris (150 sal.); fabrique d’équipements équestres Bonaco (40 sal.), de moteurs électriques Nexeya (25 sal.). Elle a gagné 270 hab. depuis 1999 (+35%).

Tourville-les-Ifs (580 Tourvillais, 834 ha), 5 km SSE de Fécamp, a son village au centre de son finage, à la tête d’un vallon qui descend vers Fécamp et qu’emprunte la voie ferrée. Au sud-ouest sont le hameau et le château des Ifs, du 16e siècle (Louis XII), à deux tours rondes, fortement remanié au 19e s. et entouré d’un vaste parc paysager; tout à côté, gare et bifurcation vers Étretat, fabrication et bureaux de la Bénédictine (45 sal.). La commune de Tourville avait absorbé en 1824 Ygneauville juste à l’ouest, et Mesmoulins à l’est dans la vallée de Ganzeville; il ne reste que de petits hameaux à ces noms. Elle fut nommée un temps Tourville-sur-Fécamp, puis devint Tourville-les-Ifs en 1896.

Ganzeville (490 Ganzevillais, 396 ha), 4 km au SE de Fécamp, se blottit dans la vallée encaissée du ruisseau de même nom, au pied de l’oppidum de Fécamp et du village de Toussaint; hameau de la Roquette à l’ouest sur le plateau; +40 hab. depuis 1999.

Contremoulins (170 Contremoulinais, 438 ha), 8 km OSO de Valmont et 6 km au SE de Fécamp sur le plateau, au-dessus de la Ganzeville, a une fabrique de cheminées (Magnan, 20 sal.); à l’est, hameau de Gruville. La D926 traverse le finage; la population a diminué de 50 hab. depuis 1999.

Toussaint (740 Toussaintais, 449 ha), 5 km ESE de Fécamp occupe le promontoire entre les vallées encaissées des ruisseaux de Valmont et de Ganzeville; nettoyage Lebourgeois (30 sal.). Sa population a gagné 50 hab. depuis 1999.

Les autres commune sont à l’est de Fécamp.

Colleville (780 Collevillais, 739 ha dont 191 de bois), 7 km à l’est de Fécamp, est dans la vallée de la Valmont; étangs de gravières à l’est, hameau de la Perruque au NE sur le plateau. Le village a eu une sucrerie, fermée en 2003; +70 hab. depuis 1999.

Sainte-Hélène-Bondeville (710 Bondevillais, 682 ha), 7 km ENE de Fécamp, a son centre sur le plateau à la jonction de laD925 et de la D68 qui descend vers Colleville. Le hameau de Bondeville à l’ouest, sur la D925, ancienne commune absorbée en 1826, est plus peuplé; hameaux de Clinville au NE, Cliquemare à l’est, Alventot au SE.

Életot (640 Életotais, 681 ha), 8 km ENE de Fécamp, est une commune littorale mais son village n’a guère d’accès commode à ses 4 700 m de rivage, que domine une falaise de près de 100 m, si ce n’est tout à l’ouest par la valleuse d’Életot; sa population s’est accrue de 100 hab. depuis 1999.

Écretteville-sur-Mer (160 hab., 189 ha), 11 km ENE de Fécamp, est une petite commune du plateau dont le finage n’atteint nullement la mer, mais qui se disait déjà «sur Mer» en 1793; elle a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Ancretteville-sur-Mer (190 Ancrettevillais, 315ha), 12 km ENE de Fécamp, n’a pas plus de rivage qu’Écretteville, Saint-Pierre en-Port s’interposant entre elle et la mer. Le petit finage contient à l’ouest le hameau d’Écombarville.

Saint-Pierre-en-Port (840 Saint-Pierrais, 389 ha), 9 km au nord de Valmont et 13 km ENE de Fécamp, est sur le plateau, avec deux campings, mais très près de la côte, sur laquelle s’ouvre un large vallon au pied du village, agrémenté d’une base nautique. En outre, au nord-est, la commune partage avec Sassetot le vallon et la station des Grandes Dalles. La commune a 230 hab. de plus qu’en 1999 (+38%), 220 résidences secondaires (un tiers des logements).

Sassetot-le-Mauconduit (1 120 Sassetotais, 881 ha), 16 km ENE de Fécamp, a son village à 1 700 m du rivage, complété au sud par les hameaux de Criquemanville, du Hêtre et d’Anneville, celui-ci touchant à la D925 qui borne le territoire au sud. Son originalité est de déboucher sur la mer par les deux profonds vallons des Grandes-Dalles et des Petites-Dalles qui encadrent le finage. Les Grandes-Dalles, à l’ouest, sont partagées avec Saint-Pierre-en-Port; elles ont un centre héliomarin. Les Petites-Dalles à l’est, partagées avec Saint-Martin-aux-Buneaux, abritent de grosses villas. La station fut fréquentée dès les années 1870 et lancée dans les années 1880, dès que la voie ferrée parvint à Cany-Barville et à Saint-Valery (1880). Le site a été souvent dessiné et peint, notamment par Monet et Pissarro. Le grand château de Mauconduit, belle demeure du 18e s., au village, accueillit en 1875 l’impératrice d’Autriche, dite «Sissi» et s’en sert encore pour sa publicité hôtelière; mais il figurait déjà dans le nom de la commune en 1793, et même au 15e siècle. La commune est «station verte de vacances» et réunit 230 résidences secondaires (31% des logements), deux campings (160 places) et un hôtel (30 chambres). Elle a augmenté de 140 hab. depuis 1999.

Angerville-le-Martel (1 060 hab., 1 019 ha) est à 12 km à l’est de Fécamp. Son habitat se divise en plusieurs gros hameaux, dont Ypreville au NO (lanterne des morts), Limerville au nord, Daubeuf au NE, Miquetot au SO. Le hameau central a un manoir presbytéral. Le finage s’arrête au sommet du versant droit de la vallée de la Valmont; au nord, il est traversé par la D925. La commune a augmenté de 380 hab. depuis 1999 (+56%).

Thérouldeville (670 Thérouldevillais, 458 ha), 14 km à l’est de Fécamp, a un village diffus sur le plateau au nord de la Valmont; poissonnerie Cornic (25 sal.); +210 hab. depuis 1999 (+46%).

Theuville-aux-Maillots (560 Theuvillais, 724 ha), 16 km à l’est de Fécamp, a un finage allongé qui va de la Valmont au sud à la D925 au nord; hameau du Muisement au sud; +170 hab. depuis 1999 (+44%). Les Maillots, attestés dès le 14e siècle, viennent d’un nom de famille seigneuriale.

Gerponville (410 Gerponvillais, 491 ha), 18 km à l’est de Fécamp, 4 km ENE de Valmont, a gagné 110 hab. depuis 1999 (+35%).

Valmont (870 Valmontais, 555 ha dont 231 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime, 12 km ESE de Fécamp, dans la vallée encaissée de la Valmont. Le village a un collège public, des ruines d’une abbaye bénédictine fondée en 1169, et d’un château féodal qui conserve un donjon du 11e s. et une aile renaissance rajoutée au 16e siècle et réaménagée au 19e; quelques commerces, dont un négoce de fruits (Soudry, 25 sal.). La commune a perdu 160 hab. depuis 1999.

Thiergeville (420 Thiergevillais, 925 ha); 13 km ESE de Fécamp, a un petit village au sud de Valmont, complété au NO par le hameau de l’Orval. Tout au nord, le finage atteint les maisons de Valmont par le hameau du Bas de Thiergeville, où est le collège de Valmont.

Thiétreville (420 Thiétrevillais, 533 ha), 15 km ESE de Fécamp au sud de Valmont, atteint au NE le cours de la Valmont, et au sud la D926, où est apparue une petite zone d’activités; robinetterie D2FC (30 sal.).

Riville (310 Rivillais, 744 ha), 16 km ESE de Fécamp, est au SE de Valmont sur le plateau; la haute vallée de la Valmont, sinueuse, borde le finage au sud et à l’ouest; +50 hab. depuis 1999.

Sorquainville (190 Sorquainvillais, 447 ha), 17 km ESE de Fécamp, est bornée au nord par la haute vallée de la Valmont.

Ypreville-Biville (590 Yprevillais, 1 020 ha), 14 km SE de Fécamp, résulte d’une fusion de 1825 entre Ypreville sur la D926 et Biville plus au nord; au sud, hameau de Joyeux. Tout au nord se voit un beau méandre abandonné de la Valmont. La commune avait fusionné en 1973 avec ses voisines Limpiville, Sorquainville et Thiétreville, sous le nom de Saint-Michel-en-Caux; l’union a été dissoute peu après, en 1978. La commune a gagné 130 hab. depuis 1999.

Limpiville (370 Limpivillais, 424 ha), 13 km SE de Fécamp, 7 km au sud de Valmont, offre le beau parc du château de Vaudroc.


Fécamp

(19 300 Fécampois, 1 507 ha dont 260 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime dans l’arrondissement du Havre, 45 km au NNE du Havre, sur la Côte d’Albâtre au débouché de la rivière de Valmont. La ville est sur la rive gauche, au pied des falaises; en face se dresse la pointe Fagnet, qui offre sur Fécamp un superbe point de vue de la chapelle marine de Notre-Dame-du-Salut. Un parc de cinq éoliennes (Neg Micon, 4,5 MW, à EDF) a pris place sur ce relief. Au sud sur le plateau, les hameaux de la Ferme Saint-Jacques et de la Roquette encadrent un vaste ensemble de services avec lycée, sports et hôpital, parcours d’aventure. Plus à l’est, le promontoire de confluence de la Ganzeville et de la Valmont a servi d’oppidum; au pied se visitent les Jardins de Louanne. Le finage s’étend vers l’est le long de la Valmont, jusqu’à 5,5 km de la mer.

Fécamp fut un actif port de commerce et surtout de pêche, d’où partaient les terre-neuvas après les bénédictions du grand pardon. Il reste des pêcheurs dans un port rénové comportant quatre bassins, mais la pêche connaît des difficultés; la criée enregistre 3 200 t/an, sur un débarquement total de 5 200 t; les sardines dominent largement en tonnage, les soles puis les coquilles saint-jacques en valeur. On enregistre 37 bateaux, dont deux de grande pêche. Le trafic du port de commerce est d’environ 250 000 t/an.

La ville est de plus en plus satellisée par Le Havre, pour les emplois comme, en sens inverse, pour les loisirs. Elle offre aux visiteurs un port de plaisance de 800 places à ponton dont 230 en bassin et le reste en avant-port; une église gothique issue de l’abbaye bénédictine installée autour de 1200, longue de 127 m et dont les parties sont des 12e-13e et 15e-18e s., et dotée d’une tour lanterne de 65 m; les restes de l’ancien palais ducal en face, entouré de vieilles maisons; un «palais de la Bénédictine» néogothique et néorenaissance édifié en 1876 à la gloire de la célèbre liqueur, un musée des arts et de l’enfance accompagné d’un arboretum, un musée des Terre-neuvas et de la pêche ouvert en 1988; plus un petit casino du groupe Émeraude (45 emplois), un peu à l’écart de la ville à l’extrémité méridionale de la plage. Sur une butte au SE, se voient les ruines d’un château féodal et, plus à l’est, le «camp romain» du Canada, un ancien oppidum gaulois en éperon barré dominant la confluence Durdent-Valmont et le jardin de Louanne.

Le grand ensemble d’HLM du Ramponneau, sur le plateau au sud-ouest de la ville, a été classé en zone urbaine sensible. La ville compte trois collèges et deux lycées publics (dont un professionnel), un collège et un lycée privés; centre hospitalier (165 lits) et clinique (90 sal., 60 lits). La municipalité emploie 500 personnes, la communauté de communes 40. Un projet de grand parc éolien en mer, dit des Hautes Falaises, a été envisagé (50 à 60 mâts, 250 à 300 MW, à 7 km de la côte).

L’agglomération de Fécamp réunit de nombreuses entreprises, dont certaines sont dans les communes voisines d’Épreville et Saint-Léonard. Le port entraîne des industries de transformation du poisson, mais Ledun-Pêcheurs d’Islande a disparu et les anciens Terre-Neuvas, passés au groupe islandais SIF puis devenus Delablie au sein du groupe Labeyrie, sont à Épreville; restent dans l’alimentaire à Fécamp même Sepoa (25 sal.), Laude (viandes de boucherie, 25 sal.), la boulangerie Barray (20 sal.). Parmi les autres entreprises, électricité Partn-Elec (30 sal.), menuiserie et aménagements de magasins Lamy-Lecomte (35 sal.). Le secteur tertiaire ajoute notamment le centre commercial Carrefour (110 sal.) et un supermarché du même groupe (35 sal.), un Intermarché (35 sal.); comptabilité ECE (55 sal.), Immobilière de Normandie (45 sal.); autocars Keolis (230 sal.); La Poste (60 sal.). La population de Fécamp a presque constamment progressé pendant deux siècles, passant de 7 500 hab. en 1820 à 15 000 en 1900, 18 000 en 1950, culminant à 22 500 en 1975. Elle diminue depuis et aurait perdu 2 180 hab. après 1999.

Fécamp est le siège de la communauté d’agglomération Fécamp Caux Littoral (33 communes, 39 500 hab.). L’unité urbaine Insee est donnée pour 20 600 hab. (deux communes), l’aire urbaine pour 27 100 (13 communes). Le nouveau canton de Fécamp a 35 communes, 39 700 hab.

La Bénédictine de Fécamp. Cette liqueur renommée n’est en rien le fruit d’une abbaye locale. Elle est produite d’après une recette retrouvée en 1863 par Alexandre Le Grand, négociant en vins à Fécamp, dans un vieux recueil signalant l’élixir de Dom Bernardo Vincelli, un bénédictin vénitien de la Renaissance, qui a séjourné à l’abbaye de Fécamp. La liqueur utiliserait 27 plantes; son nom fut trouvé par Le Grand, qui en vendait déjà 150 000 bouteilles en 1873 et fit construire le Palais de la Bénédictine dès 1876; la firme y ajouta B&B (Benedictine & Brandy) à la fin des années 1930 pour le marché états-unien. L’ensemble appartient aujourd’hui au groupe Bacardi-Martini; une distillerie d’apparat se visite au Palais de Fécamp, mais la production et le siège sont à Tourville-les-Ifs (45 sal.).