Communauté de communes de Desvres-Samer

Desvres-Samer

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communauté de communes du Pas-de-Calais, associant 31 communes et 23 200 hab. sur 24 500 ha. Desvres (siège) et Samer ont plus de 2 000 hab.

Menneville (690 Mennevillois, 527 ha), à 2 km à l’est de Desvres, dans le fossé du Boulonnais, disperse ses maisons dans un finage agricole, avec un étang; sa population croît depuis les 320 hab. de 1968 (+40 hab. après 1999); travaux publics Colas (50 sal.).

Saint-Martin-Choquel (480 Choquelois, 618 ha), 5 km à l’est de Desvres, partage son finage entre le fossé du Boulonnais au nord et le plateau au sud, où se tient le hameau de Campagnette. Elle a un château du 18e s. et sa population croît; elle avait 240 hab. en 1954 et en gagné 80 depuis 1999.

Vieil-Moutier (390 Vétumonastériens, 577 ha), 7 km à l’est de Desvres, est dans la même situation, avec le hameau de la Calique sur le plateau et le village dans le fossé au pied du coteau. La commune accueille la grande laiterie Novandie (440 sal., groupe Andros), qui traite 300 000 litres de lait par jour. Créée en 1963, elle a ensuite prospéré sous la marque Mamie Nova (groupe normand de Maromme) et s’est spécialisée dans les desserts lactés. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Senlecques (280 Senlecquois, 201 ha), 8 km ESE de Desvres, est une petite commune du plateau sur la chaussée Brunehaut (D341). Elle a 80 hab. de plus qu’en 1999.

Lottinghen (540 Lottinghenois, 1 011 ha), 8 km ENE de Desvres, s’étend surtout sur les basses collines du fossé du Boulonnais, avec un habitat dispersé, mais son finage se termine en pointe sur le plateau, où est le petit hameau de Bergneulle. Une cimenterie, qui a fonctionné de 1883 à 1981, avait attiré une base de V1 en 1943, vite rendue inutilisable à la suite de 9 bombardements consécutifs. La commune a perdu des habitants entre 1962 (550 hab.) et 1982 et en a repris un peu ensuite, dont 70 après 1999.

Quesques (690 Quesquois, 1 373 ha) est à 10 km au NE de Desvres, au pied du talus septentrional du fossé du Boulonnais et à la source de la Liane; mais son finage s’étend aussi à l’est sur le plateau autour du gros hameau du Verval, ancienne paroisse intégrée en 1790. Le nom viendrait d’un patronyme latin Cassius. La population augmente depuis le minimum de 1982 (480 hab.) et s’est accrue de 120 hab. (un quart) après 1999.

Selles (330 Sellois, 635 ha) est à 7 km au NE de Desvres sur la Liane, dans le fossé du Boulonnais; +40 hab. après 1999.

Bournonville (220 Bournonvillois, 871 ha dont 438 de bois), 6 km NNE de Desvres, a son centre sur la rive droite de la Liane au pied de son versant nord; au sud dans le fossé, son finage englobe une bonne part de la forêt domaniale de Desvres.

Brunembert (420 Brunembertois, 611 ha) est à 8 km au NE de Desvres au pied du versant nord de la Liane, localement atténué mais qui conserve un promontoire à 181 m au mont de Brunembert. La commune a une église du 16e s. et a gagné 130 hab. après 1999 (+45%); on y fête la pomme et le cidre.

Henneveux (290 Henneveusiens, 549 ha), 9 km NNE de Desvres, disperse son habitat dans un vallon affluent de droite de la Liane; +90 hab. après 1999.

Longueville (150 Longuevillois, 349 ha), 10 km NNE de Desvres est sur la N42 au pied du coteau nord du fossé du Boulonnais.

Nabringhen (230 Nabringhinois, 417 ha), 12 km NNE de Desvres, est sur la D42 au pied du coteau nord du fossé du Boulonnais: carrières (Bayard, 30 sal.).

Colembert (790 Colembertois, 992 ha dont 370 de bois), 12 km au nord de Desvres, est au pied du coteau nord du fossé du Boulonnais, sur la D224, avec des bois au nord sur le plateau. La D42 contourne le village au sud. La commune contient la source du Wimereux. Le talus, au nord, monte à 201 m au mont Dauphin; gros château du 18e s. avec parc, église du 18e s. L’habitat est dispersé; tout à l’ouest, un échangeur de la D42 avec les D224 et 127 est à la limite du Wast et d’Alincthun et a attiré des habitations et des activités. La population a eu son minimum en 1975 (450 hab.) et croît depuis, de près de 100 hab. après 1999.

Le Wast (210 Wastiens, 93 ha) a un minuscule finage à 11 km NNO de Desvres, mais abrite la Maison du Parc au manoir du Huisbois (18e s.); c’est un «village de charme» étiré le long d’une rue; son église a un portail roman, à multiples voussures.

Alincthun (320 Alincthunois, 988 ha dont 180 de bois), 8 km NNO de Desvres, a son village sur l’interfluve Liane-Wimereux, au passage de la D127. Un petit hameau accompagne au nord l’échangeur de la voie rapide D42; château de Fresnoy (18e s.) tout au SE.

Belle-et-Houllefort (580 Bellois, 914 ha), 11 km ONO de Desvres, tient l’angle NO du territoire intercommunal dans la vallée du Wimereux; elle a une maison de retraite, un moulin à farine sur la rivière. Sa population augmente depuis 1968 (270 hab.) mais n’a gagné que 40 hab. après 1999. L’ancien village de Houllefort, intégré dès 1790, est tout au nord-est du finage; celui-ci touche au sud-ouest à la forêt domaniale de Boulogne. La D42 rectiligne traverse la commune au sud, avec un échangeur au Tape-Cul.

Bellebrune (440 Bellebrunois, 532 ha) est à 9 km NNO de Desvres; son nom est dérivé de bronn, source. Elle s’orne du château de la Villeneuve (17e s.), qui a un parc du 19e s., et d’un clocher-mur du 15e s. Elle accueille une maison de retraite et une coopérative d’abattage de volailles. Bellebrune, qui n’avait que 150 hab. en 1968, a gagné 190 hab. après 1999 (+76%).

Crémarest (810 Crémarestois, 1 169 ha dont 620 de bois) est à 6 km au NO de Desvres sur le bas versant droit de la Liane et s’est accrue de 140 hab. depuis 1999. Son finage, d’habitat dispersé, touche au NO à la forêt de Boulogne et inclut au sud-est une part de la forêt de Desvres; le village a une église des 14e au 16e s. à clocher-tour fortifié.

Wirwignes (760 Wirwignois, 1 247 ha), 6 km ONO de Desvres, a son village au débouché d’un vallon sur le bord droit de la vallée de la Liane; la D341 traverse en droite ligne juste au sud. Son église, en partie du 12e s., a été rehaussée de motifs naïfs au début du 20e s. par son curé; château de Quesneval, avec parc. Le reste de l’habitat est fort dispersé. Le finage est borné à l’ouest par la forêt de Boulogne. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Questrecques (330 Questrecquois, 584 ha), 8 km à l’ouest de Desvres a un petit village sur la rive droite de la Liane et un habitat dispersé, avec un château des 17e-18e s., une ferme fortifiée (la Watinette) et des manoirs du 16e s.: le Fort, la Halle, les Camps-Grelins.

Wierre-au-Bois (230 Wierrois, 383 ha), 7 km OSO de Desvres est juste à l’est de Samer et possède un grand château (15e et 17-18e s.) décrit par Sainte-Beuve, qui y passa une partie de sa jeunesse.

Longfossé (1 510 Longfosséens, 1 022 ha), 3 km SO de Desvres, a son village au pied du coteau sud du fossé du Boulonnais. Une pointe du finage monte sur le plateau au SE et porte le hameau de la Tête du Loup, une autre atteint le hameau du Bois Julien dont l’essentiel est à Courset. Au NE, la limite communale suit la chaussée Brunehaut (D341) à la limite de Desvres; déchèterie à l’angle NE. La commune avait 500 hab. vers 1900, et n’a cessé de croître lentement depuis (+270 hab. après1999).

Courset (700 Coursetois dont 200 à part, 1 024 ha), à 3 km au sud de Desvres, dans un secteur accidenté du rebord du plateau, comprend plusieurs hameaux dont, tout au sud-ouest, le Bois Julien et surtout, à l’est, Sacriquier où se tient le concours annuel de la race chevaline boulonnaise. Le parc du château, actuel foyer de charité catholique avec école primaire et collège, fut jadis un jardin botanique. La commune a gagné 120 hab. depuis 1999.

Doudeauville (630 Doudeauvillois, 1 374 ha) est à 7 km au sud de Desvres dans la haute vallée de la Course et a gagné 220 hab. depuis 1999 (+54%). Elle s’orne d’une abbaye d’augustins (12e, 17e, 19e s.), d’un château (18e s.) et des restes du château fort de Course. Le hameau de Course s’étire au nord dans la vallée; le hameau de Beaucorroy est à l’ouest, au fond d’un vallon.

Lacres (250 Lacrois, 823 ha) est à 13 km au SO de Desvres, 6 km au sud de Samer. Son territoire est traversé par la N1(D901) à l’ouest et divisé en plusieurs hameaux. Le principal est Séquières, au centre, qui a mairie et école, dans un vallon du plateau, et un manoir du 17e. Lacres est un hameau sur le plateau au SO; la Verte Voie, un autre à l’ouest près de la N1; Dalles est un hameau au NE sur le relief, avec un autre manoir. La commune a crû de 90 hab. depuis 1999 (+86%).

Halinghen (320 Halinghenois, 553 ha), 15 km au SO de Desvres est également une commune du plateau, à 7 km SSO de Samer; le Haut Pichot est un hameau au NO près du rebord du plateau; le hameau de Niembourg est au SO.

Tingry (300 Tingriacois ou Tingryens, 1 136 ha dont 261 de bois), 11 km au SO de Desvres, a son village sur la D901 dans le fossé du Boulonnais à 3 km au sud de Samer; mais la moitié du finage, avec le hameau du Haut Tingry et le bois de Tingry, s’étend sur le plateau au sud; restes castraux sur un promontoire du plateau dominant le village, manoirs de la Haie d’Incourt et de Niembrune (16e-17e s.).

Verlincthun (490 Verlincthunois, 702 ha), 14 km OSO de Desvres, 6 km OSO de Samer, a son petit village au pied du talus méridional du fossé du Boulonnais, avec un camping; l’habitat est quelque peu dispersé, avec le hameau de Menty et quelques restes du château de la Motte (15e s.). La commune n’avait que 240 hab. en 1975 et en a gagné 170 (+53%) après 1999.

Carly (600 Carlysiens, 631 ha), 11 km OSO de Desvres, juste au NO de Samer, a son village sur la rive gauche de la Liane, entre la voie ferrée vers Boulogne au sud et la D901 (ex-N1) au nord. Le finage touche au nord à la forêt domaniale de Boulogne. Il abrite le grand château d’Houret (19e s.), le manoir de la Conterie (16e s.). La population augmente depuis les 280 hab. de 1975, et a gagné 70 hab. après 1999.


Desvres

(4 910 Desvrois, 942 ha dont 481 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais à 21 km ESE de Boulogne-sur-Mer, siège de la CC de Desvres-Samer. Le bourg est dans la fosse du Boulonnais, presque au pied du talus méridional, qui monte à 206 m au mont Pelé, où trône un château, et 211 m au mont Hulin tout proche, point culminant du département. La ville tire son nom de celui du chêne en celte (der ou derv). La forêt domaniale de Desvres s’étend sur 1 136 ha au nord du bourg et dans deux communes voisines. La ville a gagné des habitants durant le 19e s., où elle est passée de 2 100 à 4 900 hab., mais guère au 20e s. où elle a culminé à 5 800 hab. en 1975 avant d’en perdre continûment, dont 350 après 1999. Elle a un collège public et un privé, une maison de retraite, centre aéré et centre de loisirs.

Desvres est un site traditionnel de faïenceries, qui a reçu sa première manufacture en 1764. Cela lui a valu d’être admise parmi les «villes et métiers d’art». Une moderne Maison de la Faïence, d’architecture originale à pans de murs obliques en carrelage orné, propose un musée et une résidence d’artistes. Il restait une marque Desvres, passée en 1995 au belge Koramic, mais limitée à la fabrication de colles et mortiers industriels et à la pose de carrelage (Cermix, 160 sal.); elle a été cédée en 202 au groupe italien ABK. Desvres accueille aussi une usine métallurgique Arcelor-Mittal (100 sal.) qui fabrique des aciers plats galvanisés et qui est issue des ateliers de galvanisation de Bruay installés en 1958, puis acquis par Ziegler. Elle a également un supermarché Carrefour (55 sal.), les travaux publics Colas (60 sal.) et un marché au cadran pour les bovins depuis 1995. Elle est le siège de la communauté de communes Desvres-Samer (31 communes, 23 200 hab.).

Le nouveau canton de Desvres a 52 communes et 45 600 hab.


Samer

(4 810 Samériens, 1 678 ha dont 319 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans l’arrondissement de Boulogne-sur-Mer, 17 km au SE de celle-ci sur la N1, membre de la CC de Desvres-Samer. Le nom, qui fut précédé par Silviacus (la Forestière), est une contraction de saint Ulmer et se prononce samé. Samer fait partie des «villages de charme» où se voient des restes de l’abbaye bénédictine (11e et 17e-18e s.), les châteaux (18e s.) du Grand Molinet et de la Bernardière, la réserve naturelle du Molinet (6 ha), et qui offre un musée avec des peintures de Jean-Charles Cazin (1841-1901) et une Maison de la Nature. Elle est dotée d’un collège public, d’une maison familiale rurale et d’un institut médico-éducatif (80 places).

La Liane passe à la limite nord-ouest de la commune, tandis qu’au sud-est le finage déborde le talus méridional du Boulonnais et mord sur le plateau dans le bois de l’Éperche. Les deux principales fabriques sont celles des instruments de chirurgie Specitubes (140 sal.) et des crayons Conté (groupe Bic) dans une nouvelle usine de 2017 (210 sal.) par transfert de Boulogne; supermarché (60 sal.). Samer a eu assez constamment 2 000 hab. environ au 19e s. puis a commencé à croître un peu dans l’entre-deux-guerres; elle avait 2 500 hab. en 1960 et poursuit sa croissance; elle a gagné 1 580 hab. depuis 1999, soit +49%.