Communauté de communes Pévèle-Carembault

Pévèle-Carembault

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communauté de communes du département du Nord, associant 38 communes et 95 800 hab. sur 31 030 ha. Pont-à-Marcq (siège), Attiches, Avelin, Bersée, Beuvry-la-Forêt, Camphin-en-Pévèle, Cappelle-en-Pévèle, Coutiches, Cysoing, Ennevelin, Genech, Gondecourt, Landas, Mérignies, Mons-en-Pévèle, Nomain, Orchies, Ostricourt, Phalempin, Templeuve-en-Pévèle, Thumeries et Wahagnies ont plus de 2 000 hab.

À l’ouest

Moncheaux (1 650 Monchelois, 497 ha) est à 9 km SSO de Pont-à-Marcq; son habitat dessine une rue orientée vers l’ancien pays minier, complétée par une rue vers le SE et Raimbeaucourt. Elle avait déjà 1 000 hab. en 1846 et n’a que très lentement progressé, puis a augmenté de 310 habitants après 1999.

Tourmignies (920 Tourmignisiens, 203 ha) est à 3 km au SO de Pont-à-Marcq au bord de la Marque et a une église classée, en partie du 12e s., le jardin d’attraction du parc d’Assignies sur 18 ha; sa population a crû après les 510 hab. en 1954, gagnant encore 160 hab. depuis 1999.

La Neuville (650 Neuvillois, 395 ha dont 168 de bois), 7 km au SO du chef-lieu, a eu 360 hab. en 1954 et a crû jusqu’en1999. Elle se distingue par le château de l’Hermitage (18e s.), à l’orée de la forêt domaniale de Phalempin qui s’étend dans le nord du finage, et au sud par un lac de 20 à 25 ha issu d’un bassin de décantation industrielle de l’ancienne sucrerie de Thumeries, dans les bois près des sources de la Marque. Autour de ce lac a été défini le site naturel ornithologique des Cinq Tailles, étendu sur 120 ha avec Thumeries.

Camphin-en-Carembault (1 720 Camphinois, 739 ha) est à 13 km OSO de Pont-à-Marcq et à 16 km SO de Lille sur la D925. Son finage est traversé à l’est par la LGV, au SE par l’A1 et contient le hameau d’Ennecourt entre les deux. Camphin a gagné 160 hab. après 1999.

Chemy (780 Chemynois, 348 ha) est au NO de Phalempin et a pour gros hameau Wachemy à l’est; elle a gagné 100 habitants après 1999.

Herrin (430 Herrinnois, 217 ha) est à 15 km ONO de Pont-à-Marcq, 15 km SSO de Lille, juste à l’ouest de Gondecourt. Le finage atteint au NNO le canal de la Deûle; le collège public Hergé est au SE à la limite de Gondecourt; +50 hab. après 1999.

À l’est

Louvil (880 Louvillois, 250 ha), 9 km NE de Pont-à-Marcq, cultive endives et fraises; sa population a crû après 1968 (490 hab.). Le finage est borné au SO par l’A23.

Cobrieux (540 Coberlois, 284 ha) est juste au sud de Cysoing, 12 km ENE de Pont-à-Marcq. Ce fut un domaine des hospitaliers; au sud-est, le château de Fay (18e s.) a été restauré. Elle n’avait que 300 hab. entre 1921 et 1975 et s’est mise à croître, mais n’a rien gagné depuis 1999.

Bourghelles (1 700 Bourghellois, 655 ha) est juste à l’est de Cysoing au bord de la Planche, qui en sépare au sud le faubourg des Pâtures. Elle a une belle et grande ferme Sainte-Barbe, du début du 18e s, ainsi qu’une église des 12e et 18e s. La LGV vers Bruxelles traverse le finage au nord. La commune a eu 1 350 hab. en 1886, 840 seulement en 1962; mais elle a gagné 270 hab. depuis 1999.

Wannehain (1 350 Wannehainois, 371 ha) est une commune frontalière à 5 km à l’est de Cysoing juste à l’est de Bourghelles. Une ferme forte du 18e s., la Grande Cense, est établie sur une motte féodale. La LGV rase le village côté nord. La population augmente depuis les 420 hab. de 1962 et s’est accrue de 510 hab. après 1999 (+61%).

Bachy (1 820 Bachynois, 641 ha) est à 13 km ENE de Pont-à-Marcq, et frontalière, sur la D955 qui accueille aussi au sud le hameau d’Hôtel. Sa population croît depuis les 820 hab. de 1968 et a gagné 470 hab. après 1999 (+35%).

Mouchin (1 420 Mouchinois, 919 ha), 15 km à l’est, est une commune frontalière, longée au nord-est par le cours de l’Elnon qui fixe la frontière. La commune conserve le château et le domaine de Bercu, des 16e et 17e s., jadis Bercus, qui eurent naguère laiterie et brasserie. Bercu est un hameau au NO, au croisement des D938 (transfrontalière) et D955, que longe le village. La commune a eu 1 500 hab. dans la seconde moitié du 19e s., 1 000 seulement en 1975; elle a crû ensuite, au ralenti après 1999.

Aix (1 330 Aixois, 655 ha), 16 km ESE de Pont-à-Marcq, 5 km NE d’Orchies, s’est jadis nommée Aix-en-Pévèle, mais non officiellement. Son finage touche à la frontière mais n’est pas dans le parc régional. Elle a révélé des traces de thermes romains et quelques restes castraux (motte). La commune a eu plus de 1 000 hab. au milieu du 19e s., 580 seulement en 1968, et sa population remonte depuis; elle a encore gagné 390 hab. après 1999 (+41%).

Saméon (1 730 Saméonniens, 882 ha), à 9 km d’Orchies, est une commune frontalière qui comprend plusieurs hameaux étirés sur près de 4 km le long des chemins, dont Vieux Condé au nord, la Rue de Beaumetz au sud-est (camping). La voie ferrée Lille-Valenciennes traverse à l’angle SO. Elle avait 1 800 hab. en 1861, 1 000 à 1 100 seulement entre 1910 et 1980 puis a augmenté un peu et gagné 340 hab. (un quart après 1999.

Bouvignies (1 560 Bouvigniens, 870 ha dont 150 de bois) est à 16 km SE de Pont-à-Marcq, au sud d’Orchies. Son habitat s’étire dans un lacis de chemins. La commune a un musée de la Colombophilie, une motte féodale, de maigres restes de l’ancien château médiéval, et le château des Frenelles, en partie du 17e s.; bois de Bouvignies au sud-ouest. La commune a eu 2 000 hab. en 1851 puis sa population a baissé jusqu’à 1 100 hab. en 1968 avant de trouver une nouvelle croissance, du moins jusqu’en 1999: elle n’a rien gagné depuis 1999.

Auchy-lez-Orchies (1 520 Alcyaquois, 779 ha) est à 9 km SE de Pont-à-Marcq juste à l’ouest d’Orchies sur la D549. Elle réunit plusieurs hameaux dont la Froidure au nord, Déregnaucourt à l’ouest, et elle est traversée à l’est par l’A23. Sa population a culminé à 1 700 hab. en 1856 et a été à son plus bas en 1975 (890 hab.); elle a gagné 350 hab. après 1999 (+30%).


Attiches

(2 290 Attichois, 668 ha dont 134 de bois) est une commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, 4 km à l’ouest de Pont-à-Marcq au SE de Seclin. Son habitat associe deux villages principaux, Attiches au nord et le Petit-Attiches au sud, et son finage mord au sud sur la forêt domaniale de Phalempin. Attiches n’avait encore que 750 hab. en 1962 et a crû fortement jusqu’en 1999, puis s’est stabilisée.


Avelin

(2 690 Avelinois, 1 376 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, 3 km au NO de Pont-à-Marcq et juste à l’est de Seclin, entre Pévèle et Mélantois. Son finage est traversé par la ligne à grande vitesse Paris-Lille et occupé au nord par l’aérodrome de Lille-Lesquin. Le château des Rotours (19e s.), entouré d’un parc de 56 ha, a été légué à l’Institut Pasteur. Le finage contient plusieurs hameaux et la zone d’activité des Marlières.

L’éventail d’activités est assez large: appareils thermiques CEF Ecofroid (160 sal.), fabrique de colles Bostik (120 sal.), tubes d’acier Doublet (110 sal.), étiquettes Reynders (40 sal.), salaisons des Béliers (35 sal.); transports Marchand (40 sal.), travaux publics Eurovia (90 sal.), traitement de déchets Cosmolys (65 sal.); nettoyage Elior (680 sal.). La population d’Avelin a évolué entre un premier maximum à 1 800 hab. vers 1850 et un minimum à 1 300 dans l’entre-deux-guerres, et a crû ensuite, gagnant encore 360 habitants depuis 1999.


Bersée

(2 310 Berséens, 1 093 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Pév!le-Carembault, 6 km au SSE de Pont-à-Marcq sur la route de Douai (D917 ex-N17) au croisement de la D954. Elle a un habitat en longues rues, une église inscrite, à clocher carré (16e-17e s.), et quelques restes du château seigneurial; hameaux de la Broderie au SE, de la Cardonnerie à l’est; pièces plastiques Stratiforme (90 sal.). La limite nord de la commune est suivie par une longue rue dont l’habitat est partagé avec Cappelle-en-Pévèle, aux hameaux de Wémy et de la Poissonnerie. Bersée avait près de 1 900 hab. dans la seconde moitié du 19e s., 1 500 seulement entre 1930 et 1970, puis sa population a augmenté, passant les 2 000 hab. dans les années 1990 et gagnant 170 hab. après 1999.


Beuvry-la-Forêt

(2 830 Beuvrygeois, 1 252 ha dont 279 de bois) est une commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, 4 km ESE d’Orchies. La commune s’est nommée Beuvry, puis Beuvry-Nord en 1933, et a pris son nom actuel en 1969. Elle a une église du 18e s. L’habitat se prolonge par deux rues au SE du village et tout un ensemble de rues formant au SO la Rue Jacques Varlet, plus une file d’habitations le long de la D957 à l’ouest du finage. Au sud, la commune contient la partie septentrionale de la forêt domaniale de Marchiennes. Elle comptait déjà plus de 2 000 hab. dans les années 1830, s’est légèrement dépeuplée ensuite (moins de 1 700 hab. dans l’entre-deux-guerres) avant de reprendre un peu; le nombre d’habitants n’a augmenté que de 50 hab. après 1999. Le finage est traversé par l’autoroute A23 qui passe au sud du village mais sans accès direct.

La principale industrie est l’usine chimique Minakem ex-Seac (170 sal.), qui produit des bases pharmaceutiques et cosmétiques, occupe 7 ha et qui est classée Seveso 2. Elle est passée en 2005 de l’australien Nufarm à la société française Minakem, formée pour l’occasion par deux cadres de l’usine et dont le siège est à Beuvry-la-Forêt. La commune accueille aussi la métallerie Pliages Industriels (25 sal.), les travaux publics Desprets (25 sal.), la collecte de déchets Esterra (25 sal.).


Camphin-en-Pévèle

(2 540 Camphinois, 645 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, 16 km ESE de Lille à la frontière belge. L’A27 de Lille à Tournai passe dans la partie nord de la commune; hameaux de Créplaine et la Brouette au SE à la frontière. Camphin conserve au NO du bourg des ruines du château de Luchin, devenues propriété du LOSC, le club sportif de Lille (Lille Olympique Sporting Club), qui y a transféré ses centres d’entraînement. Elle avait 1 500 hab. dans les années 1840, moins de 1 000 en 1931 puis a repris quelque croissance et augmenté de 950 hab. après 1999 (+48%).


Cappelle-en-Pévèle

(2 300 Cappellois, 811 ha), commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault,18 km SE de Lille au sud de Templeuve. Son nom était seulement Cappelle jusqu’en 1921. Elle a un collège public et accueille le producteur de semences Florimond Desprez (250 sal.), une métallerie Hoyez (85 sal.). Le bourg est longé au sud par la D549. Au-delà, le château du Béron (18e et 19e s.) offre une base de loisirs avec centre de vacances, proche des hameaux de Thouart et Wattines. Tout au sud, la limite communale suit une rue dont l’habitat est partagé avec Bersée, notamment au hameau de Wémy. Au NE, hameaux d’Hautefois, la Guinguette et Huquinville. La commune a eu 1 500 hab. au milieu du 19e s., 1 200 en 1954 et a crû ensuite, gagnant encore 600 hab. après 1999 (+30%).


Coutiches

(3 120 Coutichois, 1 634 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, juste au SO d’Orchies sur la D938. Elle est traversée par le ruisseau de Coutiches, qui va vers les marais de Marchiennes, et son habitat se disperse en hameaux-rues le long de chemins tortueux, dont la Jonquière au sud, le Molinel à l’est (avec un lotissement), le Bru et la Grande Rue au SE, la Rue des Ramoniers au SO; hippodrome tout au sud; constructions NDP (20 sal.). Elle était en forte croissance au début du 19e s., mais Faumont (au NO) en est sortie en 1830, avec ses 1 400 hab.; puis la population a stagné, et peu à peu diminué jusqu’à 1 500 hab. en 1975 et 1982. Elle a repris depuis, et a gagné 860 hab. après 1999 (+38%).


Cysoing

(4 920 Cysoniens, 1 362 ha dont 299 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, 14 km SE de Lille. Le site a connu bien des batailles: Bouvines est juste au nord-ouest. Une pyramide commémore depuis 1840 la victoire de Fontenoy, qui a eu lieu dans la Belgique actuelle près de Tournai mais juste après le passage de Louis XV à Cysoing. Celle-ci conserve le parc du château de l’ancienne abbaye, qui remontait à 838. La commune est traversée par la voie ferrée de Lille à Valenciennes (gare) et la LGV du Thalys. Elle englobe au sud-est le gros village de Quennaumont; elle a un collège public et un privé, une maison de retraite, un supermarché Match (60 sal.), un Intermarché (45 sal.); vente par correspondance Ducatillon (70 sal.), nettoyage 3MG (40 sal.). Cysoing avait 2 800 hab. vers 1850 et sa croissance a été lente mais continue; elle a ajouté 650 hab. après 1999.


Ennevelin

(2 200 Ennevelinois, 992 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, 3 km au NE de Pont-à-Marcq. Le village est sur la rive gauche de la Marque, avec une église-halle à trois nefs, et la commune a plusieurs hameaux et fermes dispersés, dont la ferme à douves d’Aigrement, jadis un château. Elle accueille une fabrique d’ instruments de détection DEF (40 sal.), l’informatique Norsys (130sal.), les revêtements Titeca (40 sal.), un gardiennage Scutume (35 sal.). La population communale était descendue de 1 700 hab. en 1841 à moins de 1 100 dans les années 1960; elle augmente depuis et a gagné 210 hab. après 1999.


Genech

(3 470 Genechois, 746 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, 5 km au sud de Cysoing. Le nom est le même que gynécée et viendrait d’un établissement de confection des armées romaines, où travaillaient des femmes. Son territoire, peuplé de plusieurs hameaux, est traversé par la voie ferrée de Lille à Valenciennes et y a une gare. Un château du début du 20e s. a été restauré et a reçu en 1955 le centre d’apprentissage privé de Lesquin, devenu lycée professionnel, dans un parc de 18 ha, avec un internat de 100 places. L’Institut de Genech, le plus gros centre agricole privé de France, est un lycée catholique d’agriculture (1 900 élèves), créé en 1894; il dispose d’un internat de 850 élèves et d’une exploitation de 85 ha. Un centre pour autistes est établi à la Ferme au Bois, depuis 2002. Longtemps autour de 1 100 hab., la population communale augmente depuis 1975 environ; elle a gagné 740 hab. après 1999 (+27%).


Gondecourt

(4 070 Gondecourtois, 822 ha) est une commune du département du Nord dans la CA Pévèle-Carembault, à la pointe NO, 4 km à l’ouest de Seclin. Le finage est longé au nord par le canal de la Deûle et le canal de Seclin, une zone industrielle s’est établie au confluent. Gondecourt accueille une usine de pièces plastiques Visteon (SMRC, 320 sal., états-unien) , les plastiques Flip (95 sal.), les fils et câbles électriques Auxel (95 sal.); transports Chuffart (85 sal.). La ville a un lycée et un collège publics. La population communale n’a pas cessé de croître lentement depuis le début du 19e s. où elle était vers 1 500 hab.; elle atteignait 2 500 hab. autour de 1960; elle a gagné 120 habitants après 1999.


Landas

(2 430 Landasiens, 1 195 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, 5 km à l’est d’Orchies. C’est un ancien siège de seigneurie, dont l’habitat dessine une longue rue de 3,5 km, complétée de plusieurs hameaux-rues dont la Lajette au sud jusqu’à la gare, Guillocourt au nord, la Rue Zlatin et le Talbot tout à l’est, le Quesne et la Justice au NO, la Rue du Hennoy au SO. Sa population est passée de 2 300 hab. dans la première moitié du 19e s. à un palier bas vers 1 700 hab. entre 1926 et 1968 à 1 700 hab., puis a entamé une nouvelle et lente croissance (+150 hab. après 1999).


Mérignies

(3 340 Mérignisiens, 861 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, 2 km au sud de Pont-à-Marcq. La commune, traversée par la vénérable route de Lille à Douai, comprend plusieurs hameaux, et les châteaux de la Rosée à l’ouest, de Choques et de Rupilly à l’est, ainsi que la tour ruinée du moulin de la Rosière (1874) et un terrain de golf avec école de golf; centre d’apprentissage Albert Châtelet (75 places) de l’Alefpa (Association laïque pour l’éducation, la formation, la prévention et l’autonomie) pour adolescents en difficultés sociales. Les eaux de table Roxane (95 sal.) exploitent la source Louise (Cristaline), depuis 2002. La Marque borde le finage au nord-ouest. Mérignies a eu 1 000 hab. en 1840, moins de 800 entre 1920 et 1965, mais croît depuis et a gagné 1 170 hab. après 1999 (+53%).


Mons-en-Pévèle

(2 150 Pévélois, 1 237 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, 6 km au sud Pont-à-Marcq. Le site a pour originalité la présence d’une butte isolée du bas plateau de Pévèle, montant à 110 m, dont environ 60 m au-dessus de ce plateau. La commune est aux sources de la Marque et comporte plusieurs hameaux dont Martinvel et l’Offrande au nord, Deux Villes à l’ouest, Wacca et la Pétrie au SO, le Paradis au SE, Vincourt à l’est. La population communale a atteint 2 000 hab. vers 1875 et s’est maintenue à ce niveau depuis (+70 hab. après 1999).


Nomain

(2 590 Nomainois, 1 911 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, 4 km au nord d’Orchies. L’habitat s’étire le long des chemins; hameau de la Haute Rue au nord. La commune est traversée à l’ouest par l’A23 mais l’accès est à Orchies; une gare (Nomain-Ouvignies) est maintenue sur une ligne secondaire. La commune a reçu la première église baptiste en France (1820). Elle a eu 2 500 hab. en 1866, a perdu des habitants jusqu’à 1 700 en 1968, et en reprend depuis (dont +170 hab. après 1999).


Orchies

(8 780 Orchésiens, 1 092 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement de Douai, à 16 km au NE de Douai, en Pévèle au SE de la CC Pévèle-Carembault. La ville conserve des vestiges de remparts dont une tour à Diables du 13e s., et propose un musée de la Chicorée dans l’ancienne maison Leroux, qui fut en 1858 la pionnière du traitement industriel de la chicorée. Elle a un collège public et un privé, un lycée professionnel privé (hôtelier), une maison de retraite, une gare et un gros échangeur de l’A23 au croisement de la route de Douai à Tournai. Orchies est également le siège du groupement de producteurs de volailles Pigeonord. La ville a eu 3 000 hab. en 1820, 4 000 à la fin du 19e s., 5 000 en 1936 et poursuit sa croissance. Elle a gagné 1 170 hab. depuis 1999.

Les principaux établissements sont la fabrique de chicorée Leroux (110 sal.), les installations électriques Potentiel (50 sal.), les transports de voyageurs Lapage (Phlypo, 50 sal.); magasins Super-U (80 sal.) et Intermarché (60 sal.), nettoyage Atalian (270 sal.), gardiennages Lancry (600 sal.) et Challancin (110 sal.); La Poste (50 sal.).

Le nouveau canton d’Orchies a 16 communes, 54 200 hab.


Ostricourt

(5 480 Ostricourtois, 760 ha dont 252 de bois) est une commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, 11 km au SO de Pont-à-Marcq. C’est une commune de l’ancien bassin houiller, qui a eu les deux puits n°6 et 7 de la Compagnie d’Ostricourt et où subsistent un terril (le 108) préservé comme zone d’intérêt écologique (znieff), et des cités minières rénovées. La partie orientale du finage contient une fraction de la forêt domaniale de Phalempin (bois de l’Offlarde), avec le petit plan d’eau du Ratintout. La ville a un collège public, une gare avec bifurcation sur la voie ferrée de Lille à Douai et le parc d’activités du Bois Dion; un Intermarché (35 sal.); travaux publics Aximum (65 sal.). Au nord près du gros terril, le quartier prioritaire des Cités Minières s’étend sur 44 ha et groupe 1 600 hab. Ostricourt n’avait que 800 à 900 hab. dans la seconde moitié du 19e s., puis s’est mise à croître, passant à 1 600 hab. en 1911, 6 200 en 1931 et culminant à 7 400 hab. en 1968; sa population a bien baissé depuis, mais est restée à peu près stable après 1999.


Phalempin

(4 860 Phalempinois, 793 ha dont 195 de bois) est une commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, 8 km à l’ouest de Pont-à-Marcq. Le nom viendrait de Fanum Pini, le temple du pin. La commune est traversée par la voie ferrée de Lille à Douai, qui y a une gare, et par l’A1 (sans accès); la LGV Paris-Lille passe dans le nord-ouest du finage où elle rase la route de Lille à Lens par Seclin. La partie méridionale du finage est dans la forêt domaniale de Phalempin, qui s’étend au total sur 670 ha dans six communes. Une ancienne abbaye, dont le village semble issu, a laissé peu de traces. La commune accueille les transports Ghestem (45 sal.), les installations électriques Inselec (55 sal.), des négoces de crèmerie Loyez-Woessen (45 sal.) et de pharmacie Vermeiren (30 sal.) mais la papeterie Tiffany (papiers de toilette, 100 sal.) a disparu en 2017; maison de retraite. Phalempin avait 1 400 hab. au milieu du 19e s., et sa population a crû depuis, du moins jusqu’en 1990, puis plafonné et perdu 190 hab. depuis 1999.


Pont-à-Marcq

(3 000 Pontamarcquois, 222 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement de Lille, 14 km au SSE de la préfecture au bord de la Marque. Le bourg a longtemps servi de relais entre Lille et Douai: il est connu pour ses auberges, et a un collège public. La commune abrite aussi un Cresda (Centre d’Éducation Spécialisée pour Déficients Auditifs, 150 places) et une maison de retraite. Elle a reçu en 1936 une grosse usine de produits chimiques pour la photographie associant Thiriez et Gevaert et devenue Agfa-Gevaert (400 sal.); Intermarché (55 sal.), négoce de boissons Selecta (100 sal.), transports Thebault (40 sal.). La commune a eu entre 800 et 950 hab. de 1846 à 1939, puis s’est mise a croître après la dernière guerre; elle a encore gagné 760 hab. (un tiers) après1999. La commune est le siège de la CC de Pévèle-Carembault (38 communes et 95 800 hab.).


Templeuve-en-Pévèle

(6 420 Templeuvois, 1 584 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, 6 km au sud-ouest de Cysoing et 15 km au SE de Lille. La Marche borde le nord de la commune, l’A23 suit sa limite orientale et la voie ferrée de Lille à Valenciennes passe par le milieu, servie par deux gares dans la commune. Templeuve a un hôtel de ville du 19e s., le château Baratte (19e s.), le moulin de Vertain, à tour et pivot, d’origine ancienne et refait dans les années 1980. Elle a pour principaux établissements un centre Leclerc (240 sal.), une briqueterie (20 sal.), une maison de retraite. La commune avait plus de 3 000 hab. dans les années 1840, est restée à peu près stable jusqu’en 1914 puis a commencé une croissance soutenue après la guerre, passant à 3 500 hab. en 1936, 5 000 en 1975; elle a gagné 590 hab. depuis 1999. La mention en-Pévèle n’a été ajoutée qu’en 2015.

Le nouveau canton de Templeuve a 32 communes, 79 800 hab.


Thumeries

(3 920 Thumerisiens, 703 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, 8 km au SO de Pont-à-Marcq. Son finage inclut quelques bois de la forêt de Phalempin. Une raffinerie de sucre y a été créée en 1821, puis reprise par F. Béghin en 1898; elle a fermé en 1990; son bassin de décantation est sur le territoire de La Neuville, juste au nord; restent à Thumeries des laboratoires de la société Téréos avec une unité de conditionnement et des productions de sucre glace et sucre fin. La commune s’orne du château Blanc, du 16e s., au village, et du château de Bellincamp situé tout au sud à l’Olizier, d’origine médiévale et reconstruit après 1918 par F. Béghin.

Thumeries a un collège public, une maison d’accueil spécialisée. un magasin Carrefour (25 sal.). Elle avait 1 000 hab. à la fin du 19e s., 1 500 en 1911, puis a continué de croître, atteignant 3 600 hab. en 1962; sa population a un peu baissé ensuite mais a repris depuis 1990 et gagné 500 hab. après 1999.


Wahagnies

(2 680 Wahagnisiens, 569 ha dont 133 de bois) est une commune du département du Nord dans la CC Pévèle-Carembault, 7 km au SO de Pont-à-Marcq, à la limite du Pas-de-Calais. C’est le pays d’origine d’Augustin Laurent (1896-1990), grande figure politique du Nord qui fut le patron de la fédération socialiste, président du Conseil général, longtemps député, ministre au lendemain de la Libération et maire de Lille avant Pierre Mauroy. La commune a un institut médico-éducatif (100 places); fabrique de matériel de levage Broschard (30 sal.). Le village est complété au sud par le lotissement de la Résidence du Mont Sorel, au NO par le hameau du Petit Wahagnies. La population avait 780 hab. en 1851, 1 300 en 1911 et a poursuivi sa croissance jusqu’à 3 200 hab. en 1975 mais elle perd des habitants depuis.