Communauté de communes Thelloise

Thelloise

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communauté de communes de l’Oise associant 40 communes et 60 700 hab. sur 30 590 ha. Neuilly-en-Thelle (siège), Boran-sur-Oise, Chambly, Cires-lès-Mello, Le Mesnil-en-Thelle, Noailles, Précy-sur-Oise, Sainte-Geneviève, Villers-sous-Saint-Leu ont plu de 2 000 hab.

Au sud

Dieudonné (900 Dieudonnéens, 1 038 ha dont 250 de bois) est à 3 km ONO de Neuilly-en-Thelle dans la vallée de la Gobette; hameau de Montchavert au NO. Elle n’avait plus que 150 hab. dans les années 1960, contre 550 en 1861, et croît depuis, mais n’a gagné que 50 hab. après 1999.

Puiseux-le-Hauberger (860 Puisotins, 536 ha), 4 km à l’ouest de Neuilly-en-Thelle dans la vallée de la Gobette, est traversée par l’ex N1 (D 1001) et a un château des 17e-18e s.; la commune n’avait que 280 hab. en 1954 (510 en 1856); elle a gagné 60 hab. après 1999.

Belle-Église (630 hab., 783 ha), limitrophe du Val-d’Oise, est à 7 km OSO de Neuilly-en-Thelle au sud de Puiseux et voisine de Chambly dans la vallée de l’Esches. Elle contient le grand château de Saint-Just qui abrite le centre de conférences et l’hôtellerie (40 sal.) et, de l’autre côté de l’Esches au sud-ouest, où passent la voie ferrée et l’A16, les hameaux de Gandicourt, Landrimont, Montagny-Prouvaire sous le bois de Montagny. La commune fut nommée Belle-Montagne en 1793; +60 hab. après 1999.

Fresnoy-en-Thelle (920 hab., 628 ha) est à 3 km au sud de Neuilly-en-Thelle; la D929 passe à l’est du village; fabrique de projecteurs (Juliat, 70 sal.); sa population a crû de 130 hab. depuis 1999.

Morangles (430 hab., 593 ha), 4 km au SSE de Neuilly-en-Thelle, est limitrophe du Val-d’Oise. À la limite même, s’étend sur 35 ha un centre d’accueil et de formation de l’AFPA (formation d’adultes) dont l’entrée est au sud, à Bernes-sur-Oise (Val-d’Oise); +130 hab. depuis 1999 (+43%).

Crouy-en-Thelle (1 130 Cotyriaciens, 587 ha), 3 km ESE de Neuilly-en-Thelle, a une maison de retraite (25 sal.); hameau du Petit Crouy au SE; +140 hab. après 1999.

Blaincourt-lès-Précy (1 210 Blaincourtois, 813 ha dont 300 de bois), 6 km à l’est de Neuilly-en-Thelle, a son village juste au nord de Précy, un peu en retrait dans un vallon. La mention lès-Précy a été apportée en 1992. La commune a connu une forte croissance de 1975 à 1990 mais n’a gagné que 40 hab. après 1999.

Ercuis (1 630 Ercuisiens, 438 ha), 2 km NE de Neuilly-en-Thelle, est connue pour l’ancienneté de son orfèvrerie, née d’un cristallier de Clichy en 1867 sous le nom de La Pantographie Voltaïque… La société Ercuis, devenue Ercuis & Raynaud par association avec un porcelainier de Limoges et siégeant à Paris, n’y occupe sur place que 30 personnes; vente à domicile Maximo (40 sal.), clinique Prince pour convalescents (40 sal.) dans l’ancien château du 19e s. La population communale avait fortement augmenté, depuis les 740 hab. en 1975, mais elle n’a gagné que 50 hab. après 1999.

Au nord

Mello (630 Merlouquins, 335 ha), 9 km NE de Neuilly-en-Thelle, est dans la vallée du Thérain, seule commune du Thellois sur sa rive gauche et au-delà de la voie ferrée vers Beauvais. Jadis tête d’une puissante baronnie, elle conserve le grand château de Mello du 15e s. (1480), à quatre niveaux et plusieurs tourelles, installé sur le versant du Thérain dans un grand parc juste à l’est du village et remanié aux 17e s. puis au 19e s., quand il passa aux mains du baron Seillière; il est devenu centre de séminaires (Châteauform, 40 sal.). Le Thérain limite le finage à l’ouest. Un groupe d’étangs de 33 ha est au nord du village en fond de vallée; plusieurs cavernes sont sur le versant gauche du Thérain; hameau de Martincourt au NE. Mello a gagné 260 hab. depuis 1999 (+70%).

Balagny-sur-Thérain (1 710 Balagnards ou Balanéens, 680 ha), 11 km NNE de Neuilly-en-Thelle, aligne ses maisons au bas du versant droit du Thérain juste en amont de Cires-lès-Mello; elle a une église inscrite du 13e s., une gare sur la voie vers Beauvais et un atelier de plastiques Blispac (emballages et thermoformage, 30 sal.). Balagny est le lieu de naissance du peintre André Masson (1896-1987). La population a augmenté de 260 hab. après 1999.

Foulangues (200 Foulanguois, 513 ha dont 190 de bois) est à 8 km NNE de Neuilly-en-Thelle, dans le vallon de Cires descendant à l’est vers le Thérain; une église classée.

Ully-Saint-Georges (1 920 Ullysiens, 1 871 ha dont 265 de bois), 8 km au nord de Neuilly-en-Thelle dans le vallon de Cires affluent du Thérain, conserve une grange aux dîmes et des ruines d’un prieuré de l’abbaye de Saint-Denis (14e s.); scierie Transform Bois (30 sal.). Le finage contient au SO les hameaux de Cavillon et Moulincourt, au nord celui de Cousnicourt. La population communale a augmenté depuis les 800 hab. de 1975, et poursuit lentement sa croissance (+ 80 hab. depuis 1999).

Lachapelle-Saint-Pierre (880 Pétrocapelloviciens, 422 ha) est à 8 km NNO de Neuilly-en-Thelle; la population a baissé de 50 hab. depuis 1999.

Novillers (370 hab., 479 ha), 10 km NO de Neuilly-en-Thelle, 7 km SSE de Noailles, a son finage borné à l’ouest par la D1001 et participe, au nord, à la zone d’activités de Sainte-Geneviève, mais a perdu plusieurs ateliers; reste la boulangerie pâtisserie Moulin (60 sal.), elle a toutefois 50 hab. de plus qu’en 1999.

Mortefontaine-en-Thelle (1 010 hab., 602 ha dont 156 de bois), 10 km au NO de Neuilly-en-Thelle et 8 km au sud de Noailles, éparpille ses maisons dans un vallon tributaire de l’Esches; hameau de la Mare d’Ovillers à l’angle SE du finage, sur la D1001; laboratoire d’essais UTAC (45 sal.); +270 hab. après 1999 (+36%). La mention en-Thelle date de 1908.

Cauvigny (1 680 Mavais, 1 750 ha dont 296 de bois), 13 k NNO de Neuilly-en-Thelle, 5 km au SE de Noailles dans le vallon de Cires, a un clocher octogonal du 12e s. et plusieurs entreprises: Tekcable-Greenfilter (fournitures pour automobiles, 275 sal.); informatique GL (75 sal.); ingénierie Posco (35 sal.). Le village est prolongé par deux rues au nord (Fercourt) et au SO (les Terriers) et assorti au SE du hameau de Château Rouge. La commune a gagné 470 hab. depuis 1999 (un tiers).

Silly-Tillard (460 hab., 1 114 ha), 19 km NO de Neuilly-en-Thelle, 2 km à l’ouest de Noailles, conserve une poste et hôtellerie du 18e s. dans un ancien manoir du 16e, et une église du 14e. Tillard est une ancienne bourgade déchue, devenue simple hameau au NE de Silly. La voie ferrée vers Beauvais traverse le finage à l’ouest, à la sortie du tunnel du Coudray. La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999. Silly a absorbé Tillard en 1826 mais le nom de Tillard n’a été introduit qu’en 1926.

Le Coudray-sur-Thelle (550 hab., 376 ha dont 140 de bois), 18 km de Neuilly-en-Thelle, a un tunnel de 1 440 m sur la voie de Chambly à Beauvais; +60 hab. depuis 1999. La commune s’est nommée Le Coudray-Belle-Gueule de 1801 à 1922. Elle avait absorbé La Neuville-d’Aumont de 1827 à 1833.

Hodenc-l’Évêque (250 Hodencquois, 347 ha) est à 19 km NO de Neuilly-en-Thelle sur une colline. Le village, étiré vers le SO, est traversé à l’ouest par la voie ferrée de Beauvais; +60 hab. depuis 1999. La commune fut nommée Hodenc-les-Vignes en 1793.

Saint-Sulpice (1 130 Sulpiciens, 888 ha), 23 km NO de Neuilly-en-Thelle, 7 km au NO de Noailles, a une maison familiale rurale au château de Crécy, du 16e s. à tours d’angles, et une gare avec triage sur la voie de Beauvais. Une chaussée Brunehaut passe auprès du village sur le plateau à l’est; l’A16 mord un peu sur le finage tout à l’ouest. Plusieurs hameaux sont épars, dont la Grosse Saulx au SO, la Haute Ville au SE, Troussencourt et le Bout de Brie au nord.

Abbecourt (830 Abbecourtois, 744 ha) est à 21 km NO de Neuilly-en-Thelle. La N1(D1001) traverse le finage à l’est du village. Au NE, hameaux du Gros Poirier sur cette route, hameau-rue de Mattencourt au-delà. La commune a 140 hab. de plus qu’en 1999.

Montreuil-sur-Thérain (250 Montreuillois, 147 ha), 23 km NNO de Neuilly-en-Thelle, est une très petite commune avec ses maisons étagées sur le versant droit du Thérain, dont le cours, accompagné d’étangs, limite le finage au NE. La voie ferrée de Creil à Beauvais longe le pied du versant (gare). La commune avait été réunie à Villers-Saint-Sépulchre de 1826 à 1835.

Villers-Saint-Sépulcre (1 190 Villersois, 729 ha dont 169 de bois), 20 km NNO de Neuilly-en-Thelle au pied de la côte et au-dessus de la vallée du Thérain, en continuité avec Berthecourt, a une gare sur la voie de Creil à Beauvais et zone d’activités au bord du Thérain où subsiste la friche d’une usine de plastiques ABS du groupe General Electric, GE Plastics ABS (280 sal. en 2005), issue d’une création de 1870, alors nommée Société des produits antiseptiques…; mais, après avoir été cédée au saoudien Sabic, elle a été fermée en 2008 (avec 165 sal.) au bénéfice d’une implantation écossaise du groupe. La commune n’a plus guère que l’entreprise d’isolation Delaunay (30 sal.). Le Thérain est flanqué d’étangs. Sur le plateau à l’ouest, dolmen de la Pierre aux Fées. La commune a gagné 310 hab. depuis 1999. Elle se nomma Villers-Cotteaux en 1793 et fut réunie à Montreuil-sur-Thérain de 1826 à 1835.

Berthecourt (1 670 Berthecourtois, 697 ha), 19 km NNO de Neuilly-en-Thelle, 4 km au NNE de Noailles, distribue son habitat sur le bas versant droit du Thérain en continuité avec Villers-Saint-Sépulcre; s’y ajoute à l’est un quartier de la gare partagé avec Hermes (Beauvaisis); château restauré au 20e s., château de Parisis-Fontaine (18e et 19e s.), maison de retraite; plusieurs petites entreprises. La population s’est accrue de 300 hab. depuis 1999 (+22%).

Ponchon (1 140 Ponchonnais, 973 ha dont 123 de bois), 18 km NO de Neuilly-en-Thelle, 3 km au nord de Noailles, est dans un vallon confluant au sud avec le Sillet, affluent de droite du Thérain. La D1001 traverse la commune en droite ligne à l’ouest et a fixé au nord le hameau de Roye. Le village a une église à peintures murales, un musée du graveur Raymond Joly (1911-2006). Il est complété au nord par le hameau-rue de Pierrepont. Tout au sud, pisciculture à Framicourt sur le Sillet. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999.

Mouchy-le-Châtel (82 Mouchyssois, 322 ha) est à 14 km NNO de Neuilly-en-Thelle sur le plateau dominant le val du Thérain. Elle fut Mouchy-la-Réunion dans les années 1790.

Cinq communes forment une excroissance de la Thelloise en Beauvaisis dans la vallée du Thérain.

Heilles (650 hab., 601 ha dont 223 de bois) est à 17 km NNO de Neuilly-en-Thelle, au bas du versant droit du Thérain à l’échancrure d’un court vallon. Le village est doublé à l’est par le hameau de Mouchy-la-Ville; entre les deux, château et chapelle (16e s.) de Morienval. Le Thérain borne le finage au NE; gare sur la voie ferrée Creil-Beauvais dans la plaine; +60 hab. depuis 1999.

Saint-Félix (640 Saint-Féliciens, 513 ha), 19 km au nord de Neuilly-en-Thelle sur la rive gauche du Thérain, a des étangs de loisirs et un musée de la Brosserie, activité qui eut son heure de gloire dans la vallée; elle s’est accrue de 150 hab. après 1999 (+30%).

Hondainville (730 Hondainvillois, 600 ha dont 265 de bois),16 km NNE de Neuilly-en-Thelle, sur la rive gauche du Thérain, ancienne seigneurie, a un château perché mais du 19e s., des étangs et un camping, un jardin botanique (Jardins philosophiques de Lombardie); une entreprise de cosmétiques (Mavala, 45 sal.). Au NE, gros hameau de Butteaux. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Angy (1 170 Angylois, 360 ha), 15 km NNE de Neuilly-en-Thelle, a un long village-rue sur la rive gauche du Thérain, juste au nord de Mouy (Beauvaisis), traversé par la D929; belle petite église des 11e-12e s. à gros clocher carré à contreforts. la commune a un Intermarché(55 sal.) mais son usine de câbles électriques pour automobiles (Prysman ex-Pirelli, 90 sal.) a fermé en 2016.

Thury-sous-Clermont (680 Thurysiens, 542 ha dont 210 de bois), 19 km NNE de Neuilly-en-Thelle, occupe le vallon de Lombardie, tributaire de gauche du Thérain. Elle a 60 hab. de plus qu’en 1999. Elle abrite le château de Fillerval, propriété de la famille des géographes Cassini, qui le réaménagèrent au 18e s.; c’est un centre de rencontres et séminaires (20 sal.).

Les Cassini à Thury. La dynastie des Cassini a eu pour point de rassemblement, sinon pour quartier général, le château de Fillerval à Thury et ont même ajouté son nom au leur. Le premier, Gian Domenico, est né en Toscane en 1625 et mort à Paris en 1712; il s’est intéressé à l’astronomie au point de devenir professeur à l’université de Bologne, puis directeur du tout nouvel Observatoire de Paris en 1671; il prend la nationalité française en 1673 et épouse la fille du lieutenant général du comté de Clermont, qui avait dans sa dot le château de Fillerval. Dès lors les Cassini, du premier au cinquième, ne cessent d’habiter et de travailler à l’Observatoire de Paris où ils ont un logement devenu héréditaire, et d’utiliser le château de Thury comme résidence d’été, en le rénovant en 1701. Cassini I et son fils Cassini II (Jacques), né en 1677, établissent le réseau géodésique de la France de 1683 à 1744. C’est Cassini III, César-François, fils de Jacques, né en 1714 à Thury, plus géomètre qu’astronome, qui prend en charge, sous l’autorité de l’Académie, la réalisation de la fameuse carte de la France à une ligne pour 100 toises (1/86 400) en 181 feuilles; il effectue dès la mort de son père en 1756 les levés nécessaires par triangulation, calés sur le réseau établi par les deux premiers Cassini; il se fait ensuite aider de son fils Jean-Dominique (dit Cassini IV), né en 1748, et le travail s’achève en 1787, trois ans après la mort de César-François.

La publication des cartes s’étale de 1758 à 1815. Chaque carte couvre une surface de 80 km sur 50 environ (40 000 toises sur 25 000). Tout le travail est centralisé à l’Observatoire, Cassini envoyant sur le terrain des équipes d’ingénieurs et disposant sur place de graveurs; faute de soutien royal, il doit constituer une Société de la Carte de France, qui obtient des subsides des provinces. Cassini IV fut aussi maire et juge de paix de Thury; il devint père d’un Cassini V (1781-1832), médecin et biologiste, mort jeune du choléra. Le château de Fillerval à Thury est une grande bâtisse d’allure classique, sans grand relief, qui porte en façade la représentation des instruments de l’astronome; il abrite actuellement un centre de formation du groupe Suez. On peut voir toutes les cartes de Cassini sur le site http://cassini.ehess.fr


Boran-sur-Oise

(2 190 Boranais, 1 125 ha dont 120 de bois) est une commune de l’Oise dans la CC Thelloise, sur la rive droite de l’Oise à 15 km SSO de Creil, limitrophe du Val-d’Oise. Elle a un clocher de 50 m de haut, des 15e-16e s., une gare et une base nautique; ancien donjon à la ferme de Morancy; un pont et une partie du finage sur la rive gauche de l’Oise. La D603 contourne le bourg par l’ouest. Les principales entreprises sont l’Industrielle du béton (IB Morin, 110 sal.), le matériel de sport Sportfrance (25 sal.). La population a augmenté de 1954 (1 300 hab.) à 1990, mais reste étale depuis.


Chambly

(10 280 Camblysiens ou Chamblais, 1 287 ha) est une commune de l’Oise dans la CC Thelloise, à la limite du département dans la vallée de l’Esches, où elle jouxte l’agglomération de Persan-Beaumont. Elle a une gare sur la ligne Paris-Beauvais et des ateliers ferroviaires sur 90 ha, avec une forte population de cheminots: la SNCF emploie encore près de 500 personnes dans l’EIV (établissement industriel d’équipement des voies) du Moulin-Neuf au SE; elle en employait près de 1 200 et offrait 400 logements dans les années 1960. Le site fut d’abord installé par l’armée pendant la première guerre mondiale pour les besoins du front, et la compagnie ferroviaire du Nord l’utilisa ensuite pour ses ateliers de réparation et d’entretien. La ville est longée à l’ouest par la N1 (D1001) et l’autoroute A1 mais l’échangeur est à Persan; au-delà, à la pointe SO du finage, château Murat du 19e s. (réceptions), avec parc à l’anglaise, sur un domaine de 140 ha et haras; ateliers et hameau du Mesnil-Saint-Martin au nord.

Chambly a une église du 13e s., de style gothique rayonnant; la fête originale et très fréquentée du Bois Hourdy (c’est-à-dire brûlé) en mars avec carnaval et feu de joie pour annoncer la fin de l’hiver, est censée remonter à 1248; fête du cidre et de la pomme en septembre, festival de théâtre de rue en alternance avec un festival de danse folklorique. La commune avait 3 400 hab. avant la dernière guerre, 5 400 hab. en 1962, 6 200 en 1975 et continue de croître (+1 040 hab. après 1999).

La ville a un collège public et de nombreuses entreprises; AFE-Demo Injection, qui appartient au groupe Ugine et emploie 180 personnes, relève de la plasturgie pour automobiles; Brindelices (100 sal., Perkins Foods) s’illustre dans la conserve de légumes et les salades; maçonnerie BCR (50 sal.); isolation AZ Déco (50 sal.); un Centre Leclerc (370 sal.), négoces de matériaux de construction Franke (110 sal.) et de quincaillerie Au Forum du Bâtiment (100 sal.); intérim Manpower (140 sal.) et Triangle 23 (55 sal.).


Cires-lès-Mello

(4 050 Cirois, 1 673 ha dont 562 de bois) est une commune de l’Oise dans la CC Thelloise, 9 km au NE de Neuilly-en-Thelle dans la vallée du Thérain, 10 km à l’ouest de Creil, à l’aval du confluent avec le ru de Cires. Elle a une haute église du 13e s., classée, et une ancienne Grange aux Dîmes; grottes au nord sur le versant sud du ru de Cires, avec dans le vallon un camping et un Parc naturel de week-end près d’un étang, au bord de la D929; d’autres grottes et un autre camping sont sur le plateau à l’extrémité SE du finage. La commune englobe, sur le plateau au SO, le village du Tillet et son château (centre ergothérapique pour handicapés), avec des lotissements, ainsi qu’une partie du bois de Mello. La voie ferrée suit le Thérain (gare). La commune n’avait que 1 500 hab. en 1962, 1 900 en 1975; elle s’est encore accrue de 410 hab. depuis 1999.


Mesnil-en-Thelle (Le)

(2 240 Mesnilois, 609 ha) est une commune de l’Oise dans la CC Thelloise, sur le plateau à 5 km au sud de Neuilly-en-Thelle et à l’est de Chambly, sur la D929 et limitrophe du Val-d’Oise. Elle se nommait Le Mesnil-Saint-Denis avant 1911. Sa population a augmenté depuis 1900 (390 hab.), atteint 620 hab. en 1962 et accéléré sa croissance dans les années 1970 et 1980; elle a encore augmenté de 140 hab. après1999. La commune, surtout résidentielle, a de petits ateliers de métallerie et de mécanique, des magasins dont MrBricolage (50 sal.), le négoce de gros alimentaire Cercle Vert (100 sal.).


Neuilly-en-Thelle

(4 010 Neuillisiens, 1 573 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Oise dans l’arrondissement de Senlis, 32 km au SSE de Beauvais, sur le plateau de Thelle. La ville a un collège public et plusieurs entreprises, dont les appareillages médicaux Prodimed (55 sal., groupe français), les traitements de surface Bodycote (50 sal.), les composants électroniques Eolane (95 sal.); location de matériels de levage Alimak Hek ex-Intervect (55 sal.), travaux publics Eiffage (70 sal.); puissant poste d’interconnexion électrique; supermarché Carrefour (30 sal.). La population communale augmente depuis les années 1930 où elle était descendue à 1 600 hab., et s’est accrue de 910 hab. depuis 1999 (+30%). Neuilly est le siège de la communauté de communes Thelloise (40 communes, 60 700 hab.).


Noailles

(2 870 Noaillais, 1 004 ha dont 396 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Oise dans la CC Thelloise, sur la nationale N1, 15 km au SE de Beauvais. C’est une ville créée au 18e siècle avec la réunion des communes de Longvillers et Boncourt sous l’autorité du maréchal de Noailles, pour profiter du déplacement de la grande route de Paris vers Beauvais et le Nord; intéressant hôtel de ville dans les anciennes halles. Le collège public porte le nom d’Anna de Noailles, mais la poétesse est née et morte à Paris; centre de formation aux arts équestres du cirque (moulin de Pierre). La population communale croît depuis le creux des années 1930 (1 100 hab.) et a gagné 160 hab. après 1999.


Précy-sur-Oise

(3 290 Précéens, 965 ha) est une commune de l’Oise dans la CC Thelloise, sur la rive droite de l’Oise à 9 km SSO de Montataire, que longent la D603 et la voie ferrée. Sa limite orientale, au-delà de l’Oise, frôle la forêt de Chantilly. Le château du 16e s., refait au 19e s. dans le style de Viollet-le-Duc, abrite une clinique de 40 lits; fabrique de vaselines et paraffines dérivées du pétrole (Aiglon, 30 sal.); maison de retraite les Lys (55 sal.). La population communale a augmenté de 1950 à 1990 puis a ralenti sa croissance (+130 hab. après 1999).


Sainte-Geneviève

(3 390 Génovéfains, 801 ha) est une commune de l’Oise dans la CC Thelloise, 5 km au sud de Noailles sur la N1; elle accueille la fabrique de câbles électriques pour automobiles Draka Fileca (Paricable, 180 sal.), un supermarché U (Sudalp, 55 sal.). La commune s’est nommée Montcailloux sous la Révolution; elle a un collège public. L’habitat est complété au NO par le hameau-rue du Petit Fercourt. La population était de 1 200 hab. en 1962 et sa croissance se poursuit; elle a augmenté de 790 hab. (+30%) depuis 1999.


Villers-sous-Saint-Leu

(2 380 Villersois, 437 ha) est une commune de l’Oise dans la CC Thelloise, au bord de l’Oise à 7 km SSO de Montataire, entre Précy-sur-Oise et Saint-Leu-d’Esserent; château du 17e s. avec parc, en cours de restauration; base de loisirs sur l’Oise avec Saint-Leu. La commune est surtout résidentielle et a seulement de petites entreprises; supermarché Carrefour (55 sal.), transports Payen (40 sal.), carrières Imerys (40 sal.). La croissance de la population a surtout été forte entre 1970 (800 hab.) et 1990 (2 300); après une légère baisse, elle a regagné 250 hab. depuis 1999.