Communauté d’agglomération du Saint-Quentinois

Saint-Quentinois

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communauté d’agglomération de l’Aisne, associant 39 communes et 80 700 hab. sur 29 330 ha. Saint-Quentin (siège) et Gauchy sont seules à dépasser 2 000 hab.

Au nord

Fayet (700 Fayellois, 586 ha), 3 km au NO de Saint-Quentin, est traversée à l’ouest par l’A20 et tout au sud par la N29 (D1029) et contient une partie de leur échangeur au SO; elle a aussi une partie de la zone d’activités saint-quentinoise au SE; hypermarché Auchan (240 sal.) et des magasins dont Bricoman (55 sal.), Boulanger (30 sal.), But (35 sal.), Intersport (35 sal.). La commune a gagné100 hab. depuis 1999.

Omissy (790 Ulmissiens, 709 ha), 5 km au nord de Saint-Quentin sur la rive droite de la Somme, longée par le canal de Saint-Quentin, qui limite le finage à l’est, abrite à l’extrême sud, à la limite même de Saint-Quentin, un lycée professionnel de l’ameublement. La commune a reçu en 2008 trois des 11 éoliennes Gamesa (2MW chacune, société Eurowatt) partagé avec Lehaucourt et Gironcourt. Elle a perdu 290hab. depuis 1999.

Morcourt (590 Morcoutois, 607 ha), sur la rive gauche de la Somme 5 km NNE de Saint-Quentin, est juste face à Omissy à l’est de la Somme et traversée par la voie ferrée vers Cambrai et Maubeuge; étang de gravière. Au sud, elle a une partie de la grande zone industrielle de Rouvroy: fabrique de carton ondulé Ondulys ex-Mondi (165 sal., groupe belge VPK); transports et entrepôts Blondel (375 sal.) et Citra (220 sal.).

Lesdins (840 Lesdinois, 1 063 ha), 7 km NNE de Saint-Quentin, a son village sur la D8, entre la rive droite de la Somme à l’est et le canal de Saint-Quentin à l’ouest, qui rejoint la Somme un peu au sud au hameau du Petit-Lesdins. Au NO au hameau du Tronquoy, le canal passe par un souterrain de 1 200 m qui débouche dans le bassin de l’Omignon à Lehaucourt. La commune est aussi le point d’aboutissement de l’aqueduc dit canal d’alimentation de l’Oise (canal de Noirrieu), qui approvisionne en eau le canal de Saint-Quentin. À l’angle sud-ouest se tient une des éoliennes du parc d’Omissy-Gricourt. La population a augmenté de 70 hab. depuis 1999.

Remaucourt (300 Remaucourtois, 635 ha), 9 km NE de Saint-Quentin, est sur la rive droite de la Somme, que longe au sud la voie ferrée; elle a perdu 70 hab. depuis 1999.

Essigny-le-Petit (360 Essignyacois, 453 ha), 10 km NE de Saint-Quentin, est sur la rive gauche de la Somme, accompagnée de la voie ferrée vers Maubeuge.

Fonsomme (500 Fonsommois, 960 ha), 12 km NE de Saint-Quentin, contient la source actuelle de la Somme, comme son nom l’indique. La commune a perdu 60 hab. après 1999. La voie ferrée et le canal de Noirrieu passent au nord. Le hameau de Fervaques est juste à la Source.

Fieulaine (260 Fieulainois, 774 ha) est à 16 km NE de Saint-Quentin.

Fontaine-Notre-Dame (390 Fontenois, 1 190 ha) est à 13 km NE de Saint-Quentin.

Marcy (170 hab., 730 ha), 9 km à l’est de Saint-Quentin à l’est d’Homblières, a son village un peu au nord de la N29 (D1029) et a un château et un pigeonnier du 17e s.

Homblières (1 500 Hombliérois, 1 429 ha), sur la route de Guise (N29) à 6 km à l’est de Saint-Quentin, est surtout une banlieue résidentielle; elle avait plusieurs fois dépassé 1 200 hab. au 19e s. mais n’avait que 800 hab. en 1960; sa population a crû jusqu’en 1999; transports Doucy (160 sal.).

Rouvroy (520 Rouvroysiens, 505 ha), juste à l’est de Saint-Quentin au bord des marais de l’Isle et de la voie ferrée, a reçu au nord le long de la voie ferrée une grande zone d’activités partagée avec Morcourt où est la plus grande usine de l’agglomération, MBK, anciennement Motobécane, qui appartient au japonais Yamaha et emploie 570 personnes à la fabrication de motocycles. La commune a gagné 80 hab. depuis 1999.

Harly (1 610 Harlysiens, 376 ha) est la banlieue d’outrepont de Saint-Quentin à la patte-d’oie des anciennes N29 et 44 (D10219, D1044). En forte croissance dans les années 1960, elle a perdu une grosse usine Alstom-GEC et a du mal à maintenir le nombre de ses habitants depuis 1982 où elle avait atteint 2 000 hab.; elle a encore perdu 240 hab. après 1999. Toutefois elle accueille nombre d’emplois tertiaires, dont un centre commercial Leclerc (260 sal.), Brico-Dépôt (40 sal.), l’ingénierie IPH (25 sal.), et un collège public.

Neuville-Saint-Amand (870 Neuvillois, 826 ha), 2 km au sud-est d’Harly, a des activités de banlieue: travaux publics Colas (100 sal.), isolation thermique ITB (Boma, 55 sal.), espaces verts Idverde (50 sal.); nettoyages NSI (80 sal.) et Priorité Propreté (80 sal.); volailles et gibiers Carlier (20 sal.). La commune a perdu une cinquantaine d’habitants après 1999.

Mesnil-Saint-Laurent (490 Mesnillois, 545 ha), 6 km à l’est de Saint-Quentin, a un village étendu et arboré et a gagné 50 hab. depuis 1999; golf de Saint-Quentin-Mesnil.

Grugies (1 320 Grugeois, 508 ha) est à 4 km au sud de Saint-Quentin, voisine de Gauchy; elle a quelques ateliers. Son finage touche à la rive gauche de la Somme au NO, est borné au nord par l’A26 et traversé S-N par la voie ferrée qui longe le village; plus à l’est passe la voie rapide D1. Entre les deux s’alignent trois des éoliennes Vestas (2 MW chacune) du parc de la Voie des Monts (au canadien Boralex). La population communale a un peu augmenté entre 1960 (570 hab.) et 1990, puis de 390 hab. après 1999 (+40%).

Dallon (450 Dallonois, 581 ha) jouxte Saint-Quentin au sud-ouest, le long de la vallée de la Somme entre l’A26 et la D930, alignant ses maisons le long du canal de Saint-Quentin; tout au nord, hameau de Maison Rouge.

Fontaine-lès-Clercs (240 hab., 333 ha) est à 6 km au SO de Saint-Quentin sur la rive droite de la Somme et le canal de Saint-Quentin. Elle a perdu 40 hab. après 1999. Au nord, le finage est traversé par la D930 rectiligne et accueille l’aérodrome dit de Saint-Quentin-Roupy (code LFOW), doté de deux pistes gazonnées de 670 et 620m, avec aéroclub. Le nom était correctement écrit Fontaine-les-Clercs en 1793 et 1801 et a été fâcheusement altéré ensuite.

Castres (260 Castrais, 571 ha), 8 km SO de Saint-Quentin, est sur le côté gauche de la vallée de la Somme face à Fontaine-lès-Clercs. La commune s’étend vers le SE où elle est traversée par la voie ferrée et dotée de deux des cinq éoliennes du Parc de la Voie des Monts; qui prolongent en file celles de Grugies.

Contescourt (62 Contescourtois, 342 ha) a un très petit village 1 km au sud de Castres. Le finage est borné au NO par le cours de la Somme.

Au sud

Seraucourt-le-Grand (760 Seraucourtois, 1 056 ha), 11 km SO de Saint-Quentin, a son gros village sur le bord gauche de la vallée de la Somme à la traversée de la D72. Le finage s’étend des deux côtés de la vallée; camping. Rive gauche au nord, le hameau du Hamel s’est fixé entre le canal de Saint-Quentin et un petit méandre de la Somme.

Happencourt (130 Happencourtois, 518 ha), 12 km SO de Saint-Quentin, est sur la rive droite de la Somme.

Artemps (370 Artempois, 631 ha), 14 km SO de Saint-Quentin, à l’est de la Somme et au bord du canal de Saint-Quentin, accueille sur son territoire à l’est un vaste ancien aérodrome de l’OTAN (code LFYT) occupant plus de 200 ha et qui a reçu un circuit d’automobiles, un de motocross et cinq éoliennes Neg Micon du parc dit de la Clé des Champs, de 2,75 MW chacune, à EDF, dont une sur le territoire de Clastres. L’aérodrome militaire avait été établi par les Allemands lors de la guerre 1914-1918, à l’armée française ensuite et à nouveau allemand en 1940, adapté plus tard pour l’aviation américaine.

Saint-Simon (650 Saint-Simonais, 634 ha), 17 km SO de Saint-Quentin, est un ancien chef-lieu de canton au bord de la Somme à un site de confluence et à la réunion du canal de Saint-Quentin et du canal latéral à la Somme. Le village se tient sur une basse colline dominant la plaine de confluence marécageuse et se prolonge vers l’est en englobant le hameau d’Avesnes. Au NO, le finage atteint le pont de Tugny; au NE, il déborde sur l’emprise de l’ancien aérodrome d’Artemps-Clastres.

Clastres (610 Clastrois, 824 ha), 16 km SSO de Saint-Quentin contient une partie de l’ancien grand aérodrome de l’OTAN, parfois dit de Clastres mais dont l’essentiel est toutefois à Artemps; une éolienne du parc de la Clé des Champs est sur l’aérodrome dans la commune. La population a augmenté de 90 hab. depuis 1999.

Montescourt-Lizerolles (1 640 Montescourtois, 629 ha), 15 km au sud de Saint-Quentin, a doublé son village, au SO de l’autre côté de la voie ferrée, par la grande cité Sébline, au plan en damier, qui avait fait passer la population d’avant 1914 (700 hab.) à près de 1 500 en 1930. La limite orientale du finage, rectiligne, suit la N1 à 4 voies, qui a elle-même repris le tracé d’une chaussée Brunehaut; travaux publics Eiffage (50 sal.).

Jussy (1 270 hab., 1 337 ha), 17 km SSO de Saint-Quentin, a son village sur la D8 de part et d’autre du canal de Saint-Quentin. Au nord, proche de Montescourt-Lizerolles, une usine de biscuits Mondelez, ex-LU ex-Vandamme) incendiée en 2020, a repris en 2021 avec 140 salariés. Au SE, bifurcation ferroviaire vers Amiens et vers Saint-Quentin et le Nord.

Flavy-le-Martel (1 700 Flaviens, 1 283 ha dont 289 de bois), 20 km SSO de Saint-Quentin, a un large village aux maisons éparses, traversé par la D937. Le finage frôle au nord le canal de Saint-Quentin, incluant une partie du Grand Marais avec le château de Savriennois. La voie ferrée vers Amiens longe le village au nord (gare); hameau de Détroit Bleu au SO. La commune a un collège public, une maison de retraite (la Jouvence Castel, 35 sal.); sa population avait atteint 2 300 hab. en 1876 et a baissé ensuite, restant stable dans la seconde moitié du 20e siècle; elle a gagné 160 hab. depuis 1999.

Annois (370 Alnetuns, 590 ha) est juste au NO de Flavy, traversée par la voie ferrée. Le finage a une part des marais de Saint-Simon au nord, est traversé par la D937 au sud du village, et inclut au sud le hameau du Détroit d’Annois.

Cugny (610 Caviniens, 940 ha), 22 km SSO de Saint-Quentin, a son village au bord de la D937, prolongé sur plus de 2 km vers le sud par une file de maisons le long de la D568. Le finage monte au SE dans les bois jusqu’à à 156 m au Coquerel; au nord, il dépasse la voie ferrée d’Amiens par une queue de 1 700 m dans le marais. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999.

Ollezy (180 Olleziens, 531 ha), 19 km SO de Saint-Quentin, est sur la rive gauche de la Somme et a une part de ses marais. Au sud, le finage est traversé par la voie ferrée d’Amiens et longé par la N937.

Sommette-Eaucourt (180 Sommetois ou Éaucourtois, 628 ha), 23 km au SO de Saint-Quentin, associe depuis 1819 deux anciennes communes. Sommette est au nord, au bord du canal de la Somme, le cours de la Somme fixant la limite du finage juste au-delà. Eaucourt a son petit village 2 km au SE. La D937 et la voie ferrée d’Amiens passent entre les deux; une éolienne isolée au SO d’Eaucourt. La commune est limitrophe de la Somme.

Dury (210 Duryens, 774 ha), 17 km SO de Saint-Quentin, est sur le côté droit de la vallée de la Somme, son village prolongé au SE par le hameau d’Alva.

Tugny-et-Pont (290 Tugnypontois, 589 ha) est à 15 km au SO de Saint-Quentin sur la rive droite de la Somme; elle réunit deux communes depuis 1803, Tugny à l’ouest au bord des marais, et Pont-de-Tugny à l’est, qui est sur le canal de Saint-Quentin au NO; s’y ajoute le hameau de Lavesne, contigu à Bray.

Bray-Saint-Christophe (68 Brayois, 288 ha) est à 14 km SO de Saint-Quentin.

Aubigny-aux-Kaisnes (260 Aubinois, 372 ha), 16 km au SO de Saint-Quentin, se distingue par un verger de 30 ha; la D930 traverse et longe le finage au NO, passant par le petit hameau de la Guinguette. Le nom s’écrivait Auroir-et-Aubigny en 1801, Aubigny tout court en 1843; aux Kaisnes est apparu au 19e siècle mais n’a été officialisé qu’en 1979. Il reste un hameau d’Auroir 3 km au NNO d’Aubigny (Oroir sur la carte de Cassini, sans doute oratoire), mais il est dans la commune de Foreste (CC du Vermandois).

Villers-Saint-Christophe (450 Villerois, 899 ha) est à 17 km SO de Saint-Quentin et limitrophe de la Somme. La D930 traverse au SE.

Pithon (85 hab., 244 ha) est une petite commune sur la rive droite de la Somme, limitrophe de la Somme 3 km ENE de Ham, et qui a choisi d’adhérer à la communauté Est de la Somme, bien qu’entourée sur trois côtés par celle du Saint-Quentinois.


Gauchy

(5 310 Gasiaquois, 624 ha) est une commune de l’Aisne dans la CA du Saint-Quentinois, juste en face de Saint-Quentin sur la rive gauche de la Somme au SE, à la divergence des routes vers Tergnier, La Fère et Guise; échangeur de la D1 et de l’A26 au sud. Gauchy n’avait que 500 hab. avant 1914 et a crû fortement au lendemain de la guerre, passant à 3 000 hab. en 1931; elle a repris sa croissance après la Seconde guerre, jusqu’en 1975, avant de stabiliser à peu près sa population puis de perdre 400 hab. après 1999.

Principale banlieue de Saint-Quentin et dotée d’un collège public, elle ajoute à l’ensemble industriel de l’agglomération un gros complexe de parfumerie avec les deux usines du groupe de l’Oréal Fapagau et Soprocos, de 230 et 300 emplois; une fabrique de matériel électrique et de signalisation (Hazemeyer, 90 sal.); articles de papeterie SICG (70 sal.); conditionnement à façon Condi Plus (80 sal.); plus un Intermarché (165 emplois), les installations thermiques Missenard Quint (55 sal.); publicité Adrexo (175 sal.); travaux publics Colas (320 et 90sal.), transports Amazon (120 sal.).


Saint-Quentin

(54 850 Saint-Quentinois, 2 256 ha) est une sous-préfecture de l’Aisne sur la rive droite de la Somme, flanquée du canal de Saint-Quentin. Elle entra dans l’histoire comme Augusta Viromandunum, au nom de l’empereur romain et de la tribu gauloise des Vermandois à la fois, ce qui la fit nommer Aouste jusqu’au 10e siècle, avant de prendre le nom d’un martyr chrétien. Dotée d’une charte dès 1080 puis ville royale, elle fut à la fois une ville forte très disputée et un centre d’industrie textile; lors de la Grande Guerre, elle servit de base logistique aux armées allemandes. Elle bénéficie en effet d’une remarquable concentration de voies de circulation: les nationales 29 et 44, le canal de Saint-Quentin, un carrefour ferroviaire, et plus récemment les autoroutes A26 et A29. La ville a dû être entièrement reconstruite après 1918.

Son vieux centre tient dans un petit noyau carré, délimité par les rues du Gouvernement et de la Sous-Préfecture, et entourant la grande basilique gothique et son parvis. À l’ouest se trouve le centre des activités autour de la place de l’Hôtel de Ville, à l’est le vaste parc des Champs Élysées avec les installations de sports et loisirs. Une ceinture de boulevards s’appuie au sud sur le port, mais elle est largement débordée par les faubourgs et banlieues. La basilique, ancienne collégiale, est un gros bâtiment qui garde de sa reconstruction de nombreux témoins «arts déco» des années 1920, mais aussi un labyrinthe de 1495; théâtre de 1844, hôtel de ville de style flamboyant, palais de justice des années 1900; musées d’entomologie (nombreux papillons) et d’arts (Antoine Lécuyer), celui-ci contenant une belle collection de pastels de Quentin Delatour, né en 1704 dans la ville et qui signa ensuite de la Tour.

La ville est dotée d’un centre hospitalier de 610 lits et d’une polyclinique privée (Saint-Claude, 260 sal.) de 200 lits, de 6 collèges et 6 lycées publics, un collège et un lycée catholiques, plus un lycée privé professionnel de coiffure et esthétique; maisons de retraite Orpea (65 sal.), Colisée (60 sal.), Calixte (60 sal.), Tiers Temps (55 sal.). Une vaste «zone urbaine sensible», devenue quartier prioritaire Europe (plus de 5 000 hab.), a été délimitée au nord-ouest, englobant des quartiers des années 1960 et 1970 qui ont mal vieilli. À l’est de la ville, se tiennent la réserve naturelle des marais d’Isle le long de la haute Somme (42 ha, en partie à Rouvroy) et la base de loisirs de l’étang de l’Isle; un train touristique utilise la voie de fret qui mène à Origny-Sainte-Benoîte. Le faubourg d’Isle, au sud, est un autre quartier prioritaire. L’A26 contourne la ville par l’ouest, la D1029 la traverse du NO au SE, la D930 du SO au NE; faubourg d’Oestres au SO, nécropole nationale et cimetière militaire allemand au NO.

Saint-Quentin conserve un assez fort potentiel industriel, mais largement situé dans ses banlieues, notamment Gauchy au sud et Rouvroy à l’est. Dans la ville même, les gros employeurs sont l’hôpital, la mairie, l’enseignement public et la SNCF (300 sal.), la polyclinique. Dans le secteur tertiaire, ressortent l’hypermarché Cora (270 sal.) et les enseignes associées, un Intermarché (60 sal.); centrale d’achats Alkor (220 sal.), négoces de produits agricoles Ternoveo (70 sal.), de matériaux Gedimat (55 sal.) et Sonelog (matériel électrique, 750 sal.) et le distributeur de médicaments Cerp (55 sal.); télécommunications Orange (55 sal.); La Poste (200 sal.).

Dans les services, conseil de gestion Aksis (190 sal.), comptabilité Sogarex (60 sal.), crédit CSF (100 sal.), gestion immobilière Clesence (380 sal.), aides à domicile Adhap (60 sal.) et A2Micile (60 sal.); transports par cars Transdev (Saint-Quentin-Mobilité, 100 sal., transports urbains) et Transdev Axonaise (55 sal.), les transports Picardie (55 sal.); travail temporaire Manpower (330 sal.), Supplay (150 sal.), Synergie (120 sal.) et Adecco (95 sal.); assainissement et traitement de déchets Ortec (65 sal.) et Suez RV (55 sal.), nettoyages Asept (165 sal.), ENS (130 sal.), blanchisserie Elis (85 sal.), gardiennages Fiducial (140 sal.), Prosegur (60 sal.).

Le secteur productif s’est resserré. Du textile restent quelques ateliers de tissus pour l’industrie: Faurecia ex-Borgers (tapis pour automobiles, 125 sal.), étoffes à mailles Aunde (65 sal.). La métal-mécanique est représentée par Sulzer Ensival Moret (pompes, 160 sal.), la fonderie SIF (Industrielle des Fontes, 70 sal.). On peut encore citer les équipements aérauliques et isothermiques CIB (ITWn 65 sal.), les équipements et appareillages électriques Apegelec (65 sal.).

La commune, qui n’avait que 12 000 hab. en 1820, était passée à 50 000 en 1900, 56 000 en 1911; sa population a ensuite stagné un peu au-dessous de 50 000, puis a crû après 1945, atteignant un maximum de 67 200 en 1975; elle décroît depuis et s’est abaissée de 6 240 hab. après 1999. La communauté d’agglomération du Saint-Quentinois rassemble 39 communes et 80 700 hab. L’unité urbaine Insee est donnée pour 66 900 hab. (6 communes), l’aire d’attraction Insee pour 120 200 hab. (120 communes). L’arrondissement a 127 500 hab. (134 600 en 1999), 126 communes, 107 117 ha.

Les 3 nouveaux cantons de Saint-Quentin totalisent 79 100 hab., 43 communes.