Communauté de communes des Trois Rivières

Trois Rivières

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communauté de communes de l’Aisne, associant 26 communes et 21 200 hab. sur 34 920 ha. Le siège est Buire. Hirson et Saint-Michel dépassent 2 000 hab.

Buire (880 Buirois, 413 ha) est en banlieue SO d’Hirson. Le village est sur la D963 au-delà de la rocade et de la voie ferrée; mais une bonne part des habitants sont dans la Cité de Buire, édifiée en-deçà de la rocade d’Hirson. La population avait fortement augmenté dans les années 1930 avec la création d’un dépôt ferroviaire, dont témoigne la haute silhouette (46 m) de la tour d’aiguillage, désormais monument classé sous le nom de Tour Florentine; un centre commercial Leclerc de 105 emplois a pris le relais; travaux publics CGCR (25 sal.).

Origny-en-Thiérache (1 460 Auriniens, 1 648 ha), 6 km au SO d’Hirson, est dans la vallée sinueuse du Ton. Elle fut une capitale de la vannerie; son musée est consacré à l’évêque Pigneau de Béhaine, né au village en 1744 et ancien missionnaire en Indochine. L’église fortifiée a été amputée par la guerre de 1914-1918. Origny a une métallerie avec fonderie d’aluminium (Au Creuset de la Thiérache, 45 sal.) et une grosse maison de retraite (plus de 100 places). La voie ferrée (gare) et la D963 passent au sud-est; hameaux de la Maladrerie et des Routières à l’ouest, gros hameau du Chaudron sur la D963 au sud. Le nom de la commune s’est complété en 1956; la population a diminué à peu près sans arrêt depuis 1880 (2 800 hab.) mais s’est stabilisée depuis 1999.

Effry (330 Effryens, 277 ha), 9 km à l’ouest d’Hirson au bord de l’Oise, a eu dans les années 1930 une grande usine d’appareils de chauffage et de cuisson Briffault (plus de 800 salariés) qui a fermé en 1974; l’emplacement a été repris ensuite par la tôlerie Tecnitol, qui emploie 85 personnes. Une nécropole nationale est entretenue tout près du village, lequel a perdu 80 hab. depuis 1999.

Wimy (520 Wimyens, 1 204 ha), 7 km ONO d’Hirson, est dans un vallon affluent de l’Oise sur la D31; belle église fortifiée de brique et de grès avec donjon du 16e s. et salle de refuge à l’étage. Le finage s’étend vers le nord, est marqué à l’ouest par la file de maisons de la Rue d’Étrevaux, et traversé plus au nord par la D1043 au petit hameau de Quiquengrogne; +40 hab. depuis 1999.

Ohis (290 Ohissois, 648 ha) est à 6 km ONO d’Hirson sur la rive gauche de l’Oise.

Neuve-Maison (630 Neuve-Maisonnais, 842 ha) est à 5 km ONO d’Hirson, le village de part et d’autre de la rivivère; voie verte ex-ferroviaire..

Mondrepuis (1 060 Mondrepuisiens, 2 033 ha dont 550 de bois), 5 km NN0 d’Hirson, est à la limite du département du Nord, dont le village est séparé par le bois du Hauty, appuyé à la forêt domaniale de Fourmies; des restes d’un camp gaulois et romain y ont été trouvés. La D1043 passe un peu au sud du village, qui est dans un vallon affluent de droite de l’Oise; laiterie Lesire et Roger (35 sal.). Le finage contient de petits hameaux, dont la Rue Dardennes à l’est. La commune a gagné 100 hab. depuis 1999.

Watigny (390 hab., 2 112 ha dont 1 100 de bois), 9 km ESE d’Hirson, se flatte de posséder le point culminant du département, et donc de la région, en forêt sur le massif ardennais, à 289 m. La commune s’étire sur 9 km du sud au nord, englobant la partie orientale de la forêt domaniale de Saint-Michel sur le plateau ardennais, et s’achevant à la frontière belge. Elle est à la fois limitrophe de la Belgique et des Ardennes. Le Gland traverse le finage un peu au nord du village, à l’orée de la forêt; hippodrome.

Any-Martin-Rieux (460 Arnésiens, 1 773 ha), 12 km ESE d’Hirson, limitrophe des Ardennes, a son village dans la vallée du Petit Gland, en deux parties, Martin-Rieux formant un hameau à l’est, doté d’un musée de l’Abeille depuis 2011. Leur réunion date des années 1790-1794. La D1043 frôle la limite sud du finage et a fixé au SO le hameau de Bellevue.

Aubenton (670 Aubentonnais, 2 370 ha dont 705 de bois), 14 km SE d’Hirson, est un ancien chef-lieu de canton de l’Aisne, 26 km à l’est de Vervins. Le nom vient du confluent de l’Aube et du Ton, mais en fait celui-ci est à 2 km en amont, à Hannappes dans le département des Ardennes. Le village est au bord du Ton, sur ses deux rives, et se signale par une église fortifiée à donjon de pierre carré et latéral du 14e s., deux tours, un manoir devenu hôtellerie. Il est le lieu de naissance de l’aviateur Jean Mermoz (1901-1931), à qui un musée est consacré dans sa maison natale, qui fut un hôtel du Lion d’or à l’enseigne des champagnes Mermoz… La commune est très étirée du nord au sud et inclut plusieurs hameaux, dont le village-rue de Ribeauville, aligné sur 1 600 m. La population communale a bien diminué depuis les 1 500 hab. de 1876, en passant par 1 100 en 1960; elle a perdu 60 hab. depuis 1999.

Logny-lès-Aubenton (79 Lognynais, 815 ha), dont le village ne fait que prolonger les maisons d’Aubenton juste en amont, étire son finage sur 7,5 km N-S et à peine 1 km de large, interposé entre celui d’Aubenton et la limite départementale et atteignant tout au nord la D1043; église fortifiée.

Mont-Saint-Jean (76 Mont-Saint-Jeannais, 397 ha) est à l’angle SE du territoire intercommunal et limitrophe des Ardennes.

Beaumé (90 Beauméens, 918 ha dont 252 de bois) est à 13 km SE d’Hirson; le finage empiète au sud sur la forêt domaniale de la Haye d’Aubenton et y atteint le cours du Goujon, affluent du Ton.

Besmont (150 Besmontois, 1 586 ha dont 500 de bois), 12 km SSE d’Hirson, a un petit village dans la vallée du Goujon, affluent du Ton, et inclut au sud une grande partie de la forêt de la Haye d’Aubenton; plusieurs hameaux au nom significatif de «la Rue» sont issus de défrichements médiévaux.

Leuze (180 Leuzois, 1 019 ha) est à 11 km SE d’Hirson au bord du Ton. La voie ferrée passe juste au sud. Le finage dépasse au nord la D1043 et atteint le Petit Gland.

Martigny (450 Martignyais 1 696 ha), 9 km SE d’Hirson, est au bord du Ton, qu’accompagne la voie ferrée Valenciennes-Thionville, et propose un musée du souvenir militaire de la Thiérache. La D1043 traverse le finage au nord, par le hameau de Laurembert. La voie ferrée passe au NO au hameau de la Fosse. D’autres hameaux s’éparpillent à l’ouest (la Grande Boulaye) et au sud (la Rue Grande Jeanne).

Bucilly (200 Bucillois, 1 285 ha dont 300 de bois), 6 km SSE d’Hirson, avait reçu une abbaye, fondée par les prémontrés en 1147; il n’en reste, au bord du Ton, qu’un nom de hameau, l’Abbaye. La commune s’étire en écharpe du nord au sud et atteint au sud, sur un front de côte, le bois des Huttes qui prolonge la forêt de la Haye d’Aubenton.

Éparcy (33 Éparcyacois, 752 ha, 6 km au sud d’Hirson, est dans un méandre du Ton.

La Hérie (130 Hériens 422 ha), 5 km SSO d’Hirson, est dans un méandre du Ton, avec une église fortifiée. La D963 traverse au NO.

Landouzy-la-Ville (540 Landouziens, 1 576 ha), 7 km au SSO d’Hirson, a son village au pied d’un relief de côte; elle se signale par le golf du Tilleul et une église fortifiée (16e s.). Le finage atteint au nord la vallée du Ton et englobe à l’est le hameau de la Grande Rue des Bœufs et les hameaux-rues du Chêne Bourdon.

Jeantes (210 Jeantais, 1 561 ha), sur le plateau à 16 km au sud d’Hirson, s’orne d’une grande église de brique à donjon rectangulaire et fresques murales. Le finage contient plusieurs hameaux-rues dont la Sablonnière au nord, la Longue Rue au NE, Coutenval à l’est.

Saint-Clément (48 Clémentins, 501 ha), est à 21 km au sud d’Hirson sur le versant sud de la Rivière Brune.

Coingt (67 Coingtois, 731 ha dont 132 de bois) est à 18 km SSE d’Hirson dans un vallon affluent de la Brune.

Iviers (230 Iviérois, 745 ha) est à 19 km SE d’Hirson dans le vallon de la Blonde, affluent de la Brune, et sur la D29 au sud de la forêt de la Haye d’Aubenton.


Hirson

(8 900 Hirsonnais, 3 377 ha dont 487 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aisne dans l’arrondissement de Vervins, 22 km au NE de celle-ci, au confluent de l’Oise et du Gland et dans la CC des Trois Rivières. La ville tient une position stratégique au contact du massif des Ardennes et des plateaux du Bassin parisien, à la rencontre des anciennes trois régions du Nord, de Picardie et de Champagne, à présent des deux régions des Hauts-de-France et du Grand Est, et sur l’axe de circulation du Nord vers la Lorraine, où passent la N43 (D1043) et la voie ferrée Valenciennes-Thionville. Elle touche à la frontière belge au nord. C’est pourquoi elle fut une place forte disputée, et conserve un rôle actif dans les circulations, tant ferroviaires que routières. Elle offre à la visite l’ancien fort Dubois, un musée Desmasures (histoire, arts déco, ethnologie), les spectacles et fêtes des Transfrontalières (juin) organisées avec Chimay et Fourmies.

Hirson a une notable usine d’éclairages d’automobiles AML Systems (225 sal., groupe Johnson Electric) ex-Valéo; métallerie Orial (65 sal.), traitements de surfaces Anodel (40 sal.); un grand magasin Auchan (150 sal.), travail temporaire Adecco (170 sal.); la Poste (50 sal.), plusieurs transporteurs. La ville est dotée d’un centre hospitalier de 150 lits, un collège et un lycée publics, un collège privé, une maison de retraite (Orpea, 55 sal.).

La commune s’étend sur le massif ardennais boisé, où s’encaisse la vallée de l’Oise et que traverse la voie ferrée vers Anor. Trois étangs barrent l’Oise: tout en amont à la frontière belge l’étang de la Lobiette, au milieu celui du Pas Bayard, en aval celui de Blangy, lieu de tourisme agrémenté d’une cascade. La population communale avait nettement augmenté durant tout le 19s. (2 000 hab. en 1806, 7 500 en 1901 et jusqu’en 1926 (11 300); elle en était à peu près restée là depuis, avec un maximum à 12 000 en 1975, mais elle a perdu 1 900 hab. après 1999. Saint-Michel forme avec Hirson une conurbation.

Le nouveau canton d’Hirson a 26 communes, 21 000 hab.


Saint-Michel

(3 370 Saint-Michellois, 4 220 ha dont 2 221 de bois) est une commune de l’Aisne, dans la CC des Trois Rivières, 3 km à l’est d’Hirson dans la vallée du Gland. La ville est précédée à l’ouest, en aval, par le quartier de Sougland. Elle est née d’une abbaye bénédictine, apparue en 945 sur un site déjà fréquenté par des pèlerinages. Au 19e s., l’abbaye est devenue verrerie, puis filature, puis fabrique de chaussures avant d’être abandonnée en 1952, enfin restaurée à partir des années 1970 mais à des fins culturelles et touristiques. Les grands bâtiments sont surtout du 17e s.; un musée de la vie rurale et forestière y a été ouvert et il s’y tient un festival de musique ancienne.

La ville a un collège public et conserve une fonderie active (Sougland, 65 sal.) et quelques ateliers; la principale entreprise est la fabrique de pots d’échappement pour automobiles Eberspächer (Purem, 240 sal., groupe allemand). La population avait atteint 5 400 hab. en 1926, et diminue depuis; elle a encore perdu 340 hab. après 1999. Le finage de Saint-Michel va jusqu’à la frontière belge et contient une bonne part de la forêt domaniale de Saint-Michel, qui occupe le plateau ardennais de part et d’autre de la petite vallée de l’Artoise, affluent du Gland venant de Belgique; hameaux de Montorieux et de Blissy au SE sur le Petit Gland. La D1043 et la voie ferrée traversent le finage au SO.