Communauté de communes de la Région d’Audruicq

Audruicq (Région d’)

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communauté de communes du Pas-de-Calais, associant 15 communes et 27 600 hab. sur 22 000 ha. Audruicq (siège), Oye-Plage et Saint-Folquin dépassent 2 000 hab.

Nortkerque (1 730 Nortkerquois, 1 319 ha) est à 4 km à l’ouest d’Audruicq; elle a une hallekerque du 18e s. avec un clocher arts déco de 1932. Son finage est bordé au nord par le canal de Calais et traversé par le ruisseau de la Liette et par la voie ferrée (gare); il est longé à l’ouest par l’autoroute A26, sans accès mais avec une aire de repos. Nortkerque avait moins de 1 000 hab. en 1962 et a crû jusque vers 1900, puis sa population s’est à peu près stabilisée. Elle a augmenté de 110 hab. après 1999.

Zutkerque (1 810 Zutkerquois, 1 641 ha dont 186 de bois) fait pendant à Nortkerque à 3 km au sud d’Audruicq; château de Draeck (18e s.). La commune a suivi une évolution parallèle à celle de Nortkerque, avec un creux moins prononcé (1 300 hab. en 1962) et a gagné 90 hab. après 1999. Son curieux finage s’étend surtout dans le sens SO-NE. Il se termine en pointe le long de la Meulestroom à Hennuin, où il atteint le canal de Calais à Saint-Omer, et lance deux queues vers le sud-ouest et vers le nord-ouest, où il s’insinue entre le ruisseau de Nielles et le finage de Nortkerque jusqu’au hameau de Rossignol. L’autoroute A26 et la N43 traversent cette partie occidentale du finage de Zutkerque, qui a reçu une aire de repos complémentaire de celle de Nortkerque.

Polincove (890 Polincovois, 475 ha), 3 km SE d’Audruicq, en bordure du Parc régional, est limitée à une rue de maisons. Le finage est bordé au nord-est par le canal de Saint-Omer et traversé par la Hem. La population poursuit sa croissance depuis les 390 hab. de 1975: elle a gagné 330 hab. après 1999, soit +59%. Audruicq, Polincove et Zutkerque formaient le pays de Brédenarde (la terre large) entre les marais au nord et les collines au sud.

Recques-sur-Hem (660 Recquois, 541 ha), 6 km au sud d’Audruicq, conserve le château de Cocove (18e s.) et un moulin à eau en activité. Elle se nommait seulement Recques avant 1919, et n’avait que 320 hab. en 1975. Elle en a gagné 150 après 1999 (+30%)

Muncq-Nieurlet (730 Monchiniverlais, 1 144 ha dont 250 de bois), 4 km SE d’Audruicq, a un habitat très dispersé. Le nom Muncq vient des moines de l’abbaye de Clairmarais, longtemps propriétaire des sols. Nieurlet est un quartier au nord, dans la basse plaine. La LGV traverse son territoire, ainsi que celui de Recques. La population communale n’était que de 310 hab. en 1975 et s’est accrue de 270 hab. depuis 1999, donc de plus de moitié (+59%).

Ruminghem (1 650 Ruminghemois, 1 389 ha dont 162 de bois), à 8 km ESE d’Audruicq, limitrophe du département du Nord, est dans le Parc régional des Caps et Marais d’Opale. Sa population croît légèrement depuis le creux de 1975 (930 hab.) et a gagné 460 hab. après 1999 (+39%). La commune est limitée au nord par le canal de Calais et à l’est par l’Aa en aval du défilé de Watten, à l’ouest par le Robecq, et son finage monte un peu au sud sur le relief de la forêt d’Éperlecques. La commune a une gare sur la voie de Calais à Lille et un terrain de golf à l’orée du bois; halte nautique, carnaval, fêtes et animations des Veint’ches («les hommes» en flamand dunkerquois, au diminutif, au sens général des «gens du pays»).

Sainte-Marie-Kerque (1 680 Sainte-Marie-Kerquois, 1 847 ha) est à 5 km ENE d’Audruicq, limitrophe du département du Nord. Son finage en trapèze est bordé à l’est par l’Aa et au sud et au sud-ouest par le canal de Calais à Saint-Omer; métallerie SMCE (25 sal.). Elle a absorbé en 1822 Saint-Nicolas, qui avait 300 hab., et sa population a culminé à 1 640 hab. à la fin du 19e s.; elle s’est ensuite abaissée jusqu’à 1 200 hab. en 1975 et croît à nouveau (+250 hab. depuis 1999). Avec les deux communes précédentes, elle formait jadis le pays de l’Angle (des «prés mouillés»), dans la zone humide à l’ouest de l’Aa, où aboutissait aussi la Hem.

Saint-Omer-Capelle (1 130 Capellois, 1 069 ha) est à 7 km NNE d’Audruicq; son finage, très étiré du nord au sud, se termine en pointe au nord devant Gravelines, et s’étrécit au sud dans le marais d’Hennuin. L’A16 passe au nord du village. Sa population croît depuis les 530 hab. de 1975 et a gagné 280 hab. (un tiers) après 1999.

Vieille-Église (1 430 Vétiéglisois, 2 112 ha), 6 km au nord d’Audruicq, a un finage plus large que ses voisines. Son nom originel était Odinkirke, l’église de saint Omer, remotivé plus tard en Oudekirke («vieille église»). Elle a une usine de déshydratation de la chicorée et a augmenté de 280 hab. (un quart) depuis 1999.

Nouvelle-Église (710 Nouvellois, 907 ha) est à 6 km au NNO d’Audruicq, et son finage est très étroit. Elle fut jadis Hereweg, la grand route, que les Anglais nommèrent Harrawaye puis Newkirke. L’A16 passe au nord du village et offre un échangeur (n°50) avec la D219 sud-nord. Sa population a plus que doublé depuis les 180 hab. de 1999 à 2010 (+53%).

Offekerque (1 200 Offekerquois, 1 337 ha), 10 km NNO d’Audruicq «l’église de la ferme», qui fut d’abord Houve, puis Hovekirke, est la seule dont le village soit au nord de l’autoroute A16, qui y a une aire de repos. Elle conserve un moulin à vent (Moulin Lianne, inscrit) tout à l’ouest. Au sud, le finage contient le hameau-rue du Courgain d’Offekerque. La population croît depuis 1975 et s’est augmentée de 250 hab. (+26%) après 1999.

Guemps (1 120 Guempois, 1 589 ha) est à 11 km au NO d’Audruicq; elle eut au haut Moyen Âge un petit port, avant l’assèchement des marais. Traversée au nord par l’A16, elle y a un échangeur (n°49), qui communique avec D940; nettoyage Atalian (460 sal.). La commune est bordée à l’ouest par le canal du Houlet, qui va vers Marck. Elle a 230 hab. de plus qu’en 1999 (+26%).


Audruicq

(5 490 Audruicquois, 1 444 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans l’arrondissement de Saint-Omer, à 22 km au NO de celle-ci et 20 km au sud-est de Calais, en bordure des marais. Le nom ancien fut Ouderwich et le nom flamand serait Ouderwijk, le vieux village. La cité anima le pays de Brédenarde. Le canal de Calais à Saint-Omer borde la commune au nord et à l’est et le bourg lui est relié par le canal Stewart (2,5 km), qui admet un port de plaisance au hameau d’Hennuin, à la pointe NE du finage. La voie ferrée de Calais à Lille traverse la commune et y a une gare. Le château seigneurial, très remanié au 18e s., abrite la mairie.

La ville a un collège public et un institut d’éducation motrice, un magasin Carrefour (65 sal.). La population communale atteignait 3 000 hab. en 1900 et elle est restée à ce niveau jusqu’en 1960, puis s’est mise alors à augmenter; elle a gagné 860 hab. depuis 1999 (+19%). La ville est le siège de la communauté de communes de la Région d’Audruicq, qui groupe 15 communes et 27 600 hab.


Oye-Plage

(5 670 Ansériens, 3 386 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CC de la Région d’Audruicq, en bord de mer et limitrophe du Nord. Le nom Oye, d’origine scandinave et qui signifie «île», désignait une butte du golfe des Watten; aussi le gentilé pseudo-savant, qui se réfère au nom latin de l’oie, est-il tout à fait inapproprié. «Plage» a été ajouté en 1913. La commune avait 1 800 hab. vers 1850 et n’a pas cessé de croître jusqu’en 1999, quoique à des rythmes variables; mais elle a perdu 290 hab. après 1999. Le bourg fleuri (trois fleurs) est sur la N1, à 12 km au nord du chef-lieu et 6 km à l’ouest de Gravelines, à 2 km du bord de mer. La commune s’allonge le long de la côte, dont elle détient 8 km à l’ouest de Grand-Fort-Philippe, qui la sépare du cours et de l’embouchure de l’Aa. Le finage est limité au sud par la rivière d’Oye; nombre de maisons s’alignent le long de l’ancienne route du littoral (D119) qui passe un peu au nord du bourg au hameau de Tapecul.

La commune contient plusieurs châteaux, dont Bois-Hubert, des restes de moulins et de séchoirs à chicorée. Le long du littoral s’étend le Platier d’Oye, formé de bancs de sable consolidés à dunes basses, acquis en 1979 par le Conservatoire du Littoral après l’ébauche du lotissement des Escardines au nord-est, qui s’est limité à 150 maisons sur les 1 000 prévues en 1970. Il offre ainsi une réserve naturelle de 391 ha et la plage n’est donc pas urbanisée; il reste une «tour penchée» d’un bunker allemand mal dynamité; des élevages de moules de bouchots ont pris place dans l’anse de l’Abri côtier. La commune n’a que 150 résidences secondaires, et pas d’hôtel, mais offre 470 places dans dix campings, dont un de luxe (100 places); elle est dotée d’un collège public et d’une maison de retraite (ehpad Château du Bois, 65 sal.).


Saint-Folquin

(2 330 Saint-Folquinois, 1 795 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CC de la Région d’Audruicq, 9 km au NNE du chef-lieu et à 5 km de Gravelines, dans l’ancien petit pays des Angles. Elle a son propre accès à l’autoroute. Son finage s’appuie au nord-est sur la rive gauche de l’Aa; il est traversé du sud au nord par la Hem (canal de Mardyck) et inclut à l’est le marais David, au sud le marais d’Hennuin. Le nom ancien était le Bage, c’est-à-dire la baie, avant le 13e s. Les industries de Gravelines débordent sur sa pointe septentrionale. La commune avait 1 000 hab. vers 1850, 1 600 en 1911; après un léger déclin (1 300 hab. en 1968) sa population a repris quelque croissance, dont 220 hab. de plus depuis 1999.