Communauté de communes des Portes de Romilly-sur-Seine

Romilly-sur-Seine (Portes de)

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communauté de communes de l’Aube, associant 6 communes et 18 600 hab. sur 10 480 ha. Le siège est à Romilly-sur-Seine, seule à dépasser 2 000 hab.

Saint-Hilaire-sous-Romilly (370 hab., 2 020 ha dont 200 de bois), 4 km à l’ouest de Romilly, a son village au bord sud de la vallée de la Seine, sur la D610 et la voie ferrée, avec une usine Tractel (matériel de levage et manutention, 100 sal.) et une maison de retraite privée; camping au bord des étangs de la Seine. Le finage est en deux parties: la plus orientale contient le village, une large part de la vallée de la Seine au nord mais sans atteindre la Seine même ni la limite de la Marne, et une fraction des très basses collines de craie; l’autre, au SO, contient le hameau de Pommereau et le hameau de Longueperte partagé avec Pont-sur-Seine à l’ouest. La mention sous-Romilly est de 1919.

Crancey (720 Cranceyons, 881 ha dont 203 de bois), 6 km à l’ouest de Romilly, a un gros village dans la vallée de la Seine entre la D619 et la rivière du Mazignot, boire de la Seine; celle-ci borne le finage au nord, ce qui rend la commune limitrophe de la Marne; un canal de dérivation traverse la plaine en franchissant le Mazignot. Au sud de la grand-route, lotissements du Bas de Villiers. La commune accueille un atelier de plastiques (Icoa, 70 sal., mousse souple) et une fabrique de matelas et sommiers (Mateflex, 45 sal.). La population a 130 hab. de moins qu’en 1999.

Gélannes (740 Gélannois, 1 213 ha), 7 km SO de Romilly, est un gros village dans les basses collines de craie.

Pars-lès-Romilly (820 Pariens, 1 788 ha), 4 km au sud de Romilly, prolonge l’habitat de Romilly vers le sud sur la D440. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999. La mention lès-Romilly a été ajoutée à Pars en 1955.

Maizières-la-Grande-Paroisse (1 540 Maziérois, 2 046 ha dont 376 de bois), 5 km en amont de Romilly, a un gros village en trois parties: Maizières au centre, au bord sud de la vallée de la Seine; les Granges au sud sur la D619 et la voie ferrée de Paris, flanquées à l’est d’une grande zone industrielle entre les deux voies; le hameau de Poussey au NE sur la D20 au bord de la rivière du Moulin de Poussey, boire méridionale de la Seine. La limite nord, qui est celle de la Marne, joue avec le cours de la Seine. Au sud-ouest, la commune contient la moitié de l’aérodrome de Romilly. Elle accueille une menuiserie de plastiques Atlantem (45 sal.) et un transporteur (Aub’Transport, 30 sal.); un institut médico-éducatif.


Romilly-sur-Seine

(14 640 Romillons, 2 532 ha dont 913 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aube dans l’arrondissement de Nogent-sur-Seine, 17 km à l’est de celle-ci et 38 km au NO de Troyes, sur le rebord sud de la vallée de la Seine, où passent la N19 et la voie ferrée Paris-Bâle, membre de la communauté de communes des Portes de Romilly-sur-Seine. Romilly est surtout une ville d’industrie, qui fut profondément marquée par le textile, s’étant fait une spécialité dans les tissus élastiques (1 700 ouvriers en 1930), et secondant Troyes en bonneterie (2 000 ouvriers en 1930). Toutefois sa principale usine est actuellement la fabrique de vélos Cycleurope (descendue à 140 sal.), qui avait d’abord fabriqué des réfrigérateurs puis des antennes de télévision avant d’être acquise par Peugeot en 1972, et qui a pu atteindre le millier de salariés en 1989; elle travaille pour plusieurs marques (dont Gitane, Meteor, Bianchi…).

Le textile a subi de grandes désillusions avec la disparition d’ateliers des firmes Poron (Absorba) et Devanlay, et surtout avec les abandons de deux groupes locaux, d’abord Le Coq Sportif (passé à Adidas en 1974 et fermé en 1988), puis les difficultés de Jacquemard, de la Sorotex. et d’UPA-Barbara. Il n’est plus guère représenté que par quelques commerces dont Olympia (40 sal., articles chaussants). Restent dans la production la Maroquinerie de Champagne (45 sal.), la métallerie Pac Damas du groupe Prévost Industries (portes et menuiserie métalliques, 45 sal.) et des entreprises de bâtiment, comme Batiteg (80 sal.) et Briant (30 sal.).

La ville offre à la vue quelques maisons bourgeoises, de nombreuses anciennes usines dont certaines méritent un classement, notamment par l’abondance des formes «art nouveau» du début du 20e siècle. Au NO dans la vallée de la Seine, apparaît le château de Sellières, reste d’une ancienne abbaye cistercienne, où fut enterré Voltaire avant d’être inhumé au Panthéon en 1791. Au sud-ouest, le Nouveau Romilly est classé comme «zone urbaine sensible». Les ateliers de la SNCF, que la Compagnie des chemins de fer de l’Est avait installés en 1887, continuent à réparer et entretenir des wagons (300 sal.). L’ancienne base aérienne 914 a fermé en 1995; mais l’armée y maintient un ensemble de radars de surveillance du Nord-Est du pays; l’aérodrome (code LFQR) a fermé en 2011.

La ville, plus peuplée que la sous-préfecture, est mieux équipée qu’elle en services: elle a un centre hospitalier (70 lits, plus 25 en psychiatrie), une polyclinique (70 lits, 50 sal.), deux maisons de retraite (Orpea 55, et Pasteur 55 sal.); un lycée général et un lycée professionnel publics, trois collèges dont un privé; un hypermarché Leclerc de 340 sal., un magasin Carrefour (55 sal.); négoce d’articles de sports Le Coq Sportif (LCS, 100 sal.) assorti de services aux entreprises Le Coq Sportif (95 sal.). La croissance de la population communale a été régulière au 19e et au 20e s., jusqu’en 1975 (17 400 hab. sdc); depuis, le mouvement s’est inversé, la commune ayant encore perdu un millier d’habitants après 1999.

Le nouveau canton de Romilly-sur-Seine a 6 communes et 18 400 hab.