Communauté d’agglomération de Bar-le-Duc - Sud Meuse' communauté d’agglomération de la Meuse, associant 33 communes et 35 200 hab. sur 40 000 ha. Bar-le-Duc (siège), Fains-Véel et Ligny-en-Barrois dépassent 2 000 hab. Behonne (620 Behonnais, 917 ha), 3 km au nord de Bar-le-Duc, est passée de 320 hab. en 1954 à 850 en 1990 sous l’effet de la périurbanisation de Bar-le-Duc; mais elle a perdu des habitants depuis, dont 180 après 1999 (presque un quart). Le finage contient une partie de la forêt domaniale de Massonges au nord. Savonnières-devant-Bar (480 Saponariens, 516 ha dont 299 de bois) jouxte Bar-le-Duc au SE; le village est au pied du versant gauche de l’Ornain, dont la vallée est occupée par l’axe de circulation associant N135 et voie ferrée. Elle accueille un hypermarché Auchan (170 sal.) et le Crédit Agricole de Lorraine (110 sal.), Enedis (35 sal.), le négoce de quincaillerie et sanitaire Miler (60 sal.); travaux publics Eurovia (35 sal.), gardiennage Stanley (50 sal.). Elle a perdu 80 hab. depuis 1999. Combles-en-Barrois (820 Comblais, 1 026 ha dont 339 de bois), à 5 km au SO de Bar-le-Duc sur la D635, n’avait que 260 hab. en 1962, mais plafonne depuis 1999; golf au bord du village. Le nom était simplement Combles avant 1919. Trémont-sur-Saulx (620 hab., 1 190 ha dont 412 de bois), 10 km OSO de Bar-le-Duc, est un village-rue dans un vallon débouchant sur la Saulx, avec une église flamboyante; la population reste stable depuis 1999. La mention sur-Saulx est de 1919. Robert-Espagne (830 Tracanniers, 733 ha dont 372 de bois), 12 km OSO de Bar-le-Duc sur la rive gauche de la Saulx, avec un faubourg d’outrepont au nord, fut victime le 29 août 1944 de la sauvagerie de troupes allemandes en perdition, incendiant le village et trois villages voisins et massacrant plusieurs dizaines de civils; discret monument dans l’ancienne gare. Le nom du village est ancien, déjà attesté au 11e siècle; il serait à relier à spania, qui apparaît dans une écriture d’époque et signifiait seulement domaine, territoire; il s’est d’ailleurs parfois écrit Empagne. L’habitat s’est complété au sud du lotissement de Tivoli et inclut au sud le hameau de Pont-sur-Saulx. Le finage est boisé sur le plateau au sud-ouest. Il est limitrophe de la Marne. Beurey-sur-Saulx (420 Buirottes, 1 162 ha dont 629 de bois), 13 km OSO de Bar-le-Duc, a son village sur la rive droite de la Saulx, avec une petite fabrique d’engrenages (Segor, 25 sal.) et la maison Claudot (16e siècle). Le finage, limitrophe de la Marne, empiète à l’ouest sur la forêt des Trois-Fontaines. La population a baissé de 80 hab. depuis 1999. La mention sur-Saulx est de 1919. Val-d’Ornain (1 020 hab., 2 416 ha dont 873 de bois), 10 km ONO de Bar-le-Duc, est née sous ce nom en 1973, d’une fusion des trois petites communes de Mussey (alors 390 hab.), Bussy-la-Côte (140) et Varney (140) plus en amont. Mussey, sur la rive gauche de l’Ornain, en est le centre. La population a augmenté ensuite, gagnant encore 100 hab. depuis 1999; entreprises de bâtiment et travaux publics Le Bras-Varney (55 sal., couverture) et SEETP Robinet (25 sal.); transports Berberat (45sal.). Chardogne (310 hab., 1 282 ha dont 369 de bois) est à 9 km NNO de Bar-le-Duc sur le plateau. Vavincourt (530 Tavagnés, 1 593 ha dont 521 de bois), 8 km NE de Bar-le-Duc, est un ancien chef-lieu de canton, sur le plateau des Bars; forêt domaniale de Massonges au SO de la commune. Celle-ci a eu près de 1 000 hab. au début du 19e s. et a atteint son minimum en 1962 avec 370 hab.; elle a gagné 100 hab. depuis 1999. Rumont (90 Rumontois, 631 ha), 12 km NE de Bar-le-Duc, forme une avancée étroite du territoire intercommunal vers le NE, le long de la Voie Sacrée (D1916) et à la traversée de l’Ezrule. Elle a reçu au SO les 6 éoliennes Repower (12 MW) du champ de Beauregard (Engie) plus, de l’autre côté de l’Ezrule à l’est, le parc de six éoliennes Repower (12 MW) du Haut-de-Barre (Engie), dont une hélice est dans l’angle nord-est du territoire d’Érize-Saint-Dizier. Naives-Rosières (820 Navetonnais, 1 593 ha dont 513 de bois), 5 km NE de Bar-le-Duc, réunit depuis 1972 les deux villages proches de Naives-devant-Bar (570 hab. en 2021) et Rosières-devant-Bar (250 hab.), dans la petite vallée du Naveton empruntée par la Voie Sacrée; tout à l’est, se dresse l’une des éoliennes du parc d’Érize-Saint-Dizier. Leur population a augmenté de la fusion à 1990 mais a baissé de 90 hab. après 1999. Resson (400 Ressonnais, 840 ha dont 223 de bois), 6 km à l’est de Bar-le-Duc, est dans un vallon encaissé qui descend vers l’Ornain. À l’Est Longeville-en-Barrois (1 180 Longevillois, 544 ha dont 344 de bois), 5 km au SE de Bar-le-Duc, est dans la vallée de l’Ornain sur le faisceau de circulation, qui comprend le canal de la Marne au Rhin au pied du versant; fabrique de panneaux de bois Ober (130 sal.), transports par cars Sadap (140sal.). La N135 a été munie d’un contournement par le nord. Le finage s’étend un peu sur le plateau au sud-ouest. La commune a perdu 90 hab. depuis 1999. La mention en-Barrois est de 1919. Tannois (420 hab., 1 334 ha dont 414 de bois), 7 km SE de Bar-le-Duc, a son village au bas du versant gauche de l’Ornain, frôlé par la N135, avec l’essentiel du finage sur le plateau au sud. Nant-le-Grand (86 hab., 1 126 ha dont 433 de bois), 7 km au sud de Tannois, est à la tête d’un vallon qui descend vers la Saulx; à la limite occidentale du finage sur le plateau, menhirs de la Pierre l’Ogre et de Champ l’Écuyer. Silmont (160 Silmontois, 383 ha), 8 km ESE de Bar-le-Duc, est face à Tannois et en continuité avec Guerpont sur la rive droite de l’Ornain, où passe la voie ferrée. Son finage a une quasi-enclave sur le versant gauche de la vallée. Guerpont (250 Guerpontois, 612 ha dont 321 de bois), 9 km ESE de Bar-le-Duc, est sur la rive droite de l’Ornain et soudée à Silmont, mais avec un finage allongé vers le sud sur le plateau de rive gauche. Elle a 60 hab. de moins qu’en 1999. Culey (47 hab., 1 102 ha), 11 km ESE de Bar-le-Duc, et dans un vallon débouchant sur l’Ornain à Silmont. Elle avait été réunie à Loisey de 1973 à 2014. Loisey (310 hab., 1 348 ha) est à 13 km SE de Bar-le-Duc en amont de Culey dans le même vallon. Elle était devenue Loisey-Culey (2 448 ha dont 689 de bois) par fusion en 1973 mais l’union a été rompue en 2014. Salmagne (310 hab., 1 673 ha dont 793 de bois), 17 km ESE de Bar-le-Duc, est au fond d’un vallon débouchant sur l’Ornain à Tronville. Tronville-en-Barrois (1 430 Tronvillois, 1 264 ha dont 280 de bois), est à 12 km SE de Bar-le-Duc et 5 km au NO de Ligny-en-Barrois dans la vallée de l’Ornain; base nautique sur le canal de la Marne au Rhin. C’est le site de la gare principale de l’agglomération de Ligny, sur la voie Paris-Strasbourg, et une petite cité industrielle; mécanique Cabanes (50 sal.); fibres Rhovyl (30 sal.); appareils d’éclairage Technic Industries (45 sal.); mais la principale usine, la tréfilerie Sodetal, qui eut 400 salariés, issue de Rhône-Poulenc et passée par l’italien Redaelli puis l’allemand Saarstahl, a été liquidée en 2013. Tronville, devenue «en Barrois» en 1891, n’avait alors pas 500 hab., mais est passée à 1 300 dès 1906; après un repli à moins de 1 000 de 1936 à 1954, sa population est montée à 2 400 en 1982, puis a diminué à nouveau. Elle vient de perdre 630 hab. depuis 1999 (-30%), une des plus fortes régressions du département. La mention en-Barrois est de 1891. Nançois-sur-Ornain (390 Nançoisiens, 798 ha dont 274 de bois), 16 km SSE de Bar-le-Duc, juste à l’est de Tronville, est au débouché d’un vallon de droite de l’Ornain et à la bifurcation ferroviaire par laquelle la voie Paris-Strasbourg quitte la vallée de l’Ornain; la commune a perdu 40 hab. après 1999. Le nom fut Nançois-le-Petit jusqu’en 1935. Velaines (970 hab., 1 071 ha dont 450 de bois),15 km SE de Bar-le-Duc, est à 2 km au NO de Ligny-en-Barrois au bas du versant gauche de l’Ornain, avec des bois sur le plateau au sud; elle accueille les transports frigorifiques STEF (85 sal.), le conditionnement Saraya (75 sal.); EDF y déclare 70 agents. La population communale est montée de 620 hab. en 1962 à 1 140 en 1990; elle a baissé de 50 hab. depuis 1999. Chanteraine (190 hab., 2 240 ha dont 589 de bois), 5 km ESE de Ligny, 20 km SE de Bar-le-Duc, est une commune nouvelle formée en 1973 par la réunion de Chennevières, Oëy et Morlaincourt; le château de Morlaincourt est du 16e s., remanié aux 18e et 20e. Le joli nom de la commune a été choisi pour évoquer non pas une souveraine, mais le chant des grenouilles (raines) du ruisseau de Noitel, petit affluent de l’Ornain, où sont Morlaincourt (100 hab., mairie) et Oëy (60 hab.) en amont, tandis que Chennevières (30 hab.) est dans un autre vallon au SE. La commune a reçu en 2008 une première éolienne du parc de Menaucourt. Givrauval (300 Givrauvaliens, 969 ha dont 275 de bois), 19 km SE de Bar-le-Duc, a un petit village tapi au pied du versant gauche de l’Ornain, 3 km au sud de Ligny. Longeaux (230 Longoviciens, 749 ha dont 173 de bois), 20 km SE de Bar-le-Duc, est à 5 km SSE de Ligny au bas du versant gauche de l’Ornain face à Menaucourt et au bord du canal. Menaucourt (240 hab., 630 ha), 5 km SSE de Ligny, est sur la rive droite de l’Ornain dans la vallée de l’Ornon, que traverse le canal de la Marne au Rhin. Elle a accueilli en 2009 sur le plateau de Plainchamp-la Renardière, à l’est, 6 éoliennes Gamesa (12 MW) de l’italien Renvico, débordant aussi sur le finage de Chanteraine. Nantois (90 Nantoyens, 605 ha dont 234 de bois), 23 km SE de Bar-le-Duc, est au débouché d’un petit vallon entamant le versant gauche de l’Ornain, 7 km SSE de Ligny. Naix-aux-Forges (230 hab., 632 ha dont 172 de bois), 24 km SE de Bar-le-Duc, 8 km SE de Ligny, est dans la vallée étroite de l’Ornain, son finage montant de part et d’autre sur le plateau; base nautique du canal de la Marne au Rhin. La Barboure rejoint l’Ornain juste à limite orientale de la commune. Saint-Amand-sur-Ornain (52 Saint-Amandinois, 606 ha dont 236 de bois), 26 km SE de Bar-le-Duc, est à la pointe SE du territoire intercommunal, sur la rive gauche de l’Ornain, avec un finage étendu de part et d’autre. Sur le versant gauche au nord, qui domine le confluent Ornain-Barboure, ont été trouvés des restes du sanctuaire de Nasium, l’un des chefs-lieux de la tribu des Leucquois (Leuci ou Leukes) avec Toul et Dieulouard, dont le nom se retrouve dans celui de Naix. La mention sur-Ornain est de 1919. (15 320 Barisiens, 2 363 ha dont 1 292 de bois) est la préfecture de la Meuse, dans la vallée de l’Ornain. La ville fut capitale d’un comté dès 954, devenu duché en 1354 sous la tutelle du roi de France. La partie ancienne comporte deux éléments. La ville haute, au sud, sur une colline, est l’ancienne «cité» où sont les principaux monuments et les maisons historiques, dont la plupart datent du 16e au 18e s.; églises, place de la halle, grand-rue des Ducs de Bar, belvédère et tour de l’horloge, musée Barrois et collège du 16e siècle. La ville basse, dans la plaine, fut le Bourg, qui eut aussi son enceinte plus tardive et en conserve une forme en fer à cheval, dont l’axe est la rue du Bourg et dont la pointe touche à l’Ornain, au NE; c’était la ville des marchands; elle abrite la préfecture. L’habitat s’est étalé au 19e et au 20e s. tout autour du Bourg dans la vallée, où le canal de la Marne au Rhin longe le versant de rive droite, la voie ferrée passant entre canal et Ornain. La mairie est dans les nouveaux quartiers, flanquée d’un parc au bord d’un petit bras de l’Ornain. De l’autre côté du canal au débouché d’un vallon, le fastueux château de Marbeaumont a été construit en 1903 pour les banquiers Varin-Bernier. La ville est desservie par la voie ferrée de Paris à Strasbourg et la N135, au croisement de la N35, la «Voie sacrée» qui mène à Verdun. Elle a un centre hospitalier de 233 lits, une polyclinique (150 sal.), une maison de retraite (40 sal.), trois collèges et trois lycées publics, dont deux professionnels; l’un d’eux se consacre aux industries agro-alimentaires. Bar-le-Duc héberge aussi un lycée agricole et un centre technique du lait. La principale industrie de la ville reste l’usine des laines Bergère de France, créée en 1946 par la famille Petit, passée au commerce par la vente de tricots puis la vente par correspondance de tricots et de laines en pelote; elle s’est dotée de sa filature en 1961 et a ouvert une série de boutiques à partir de 1971; elle a été réduite sur place à 150 personnes et appartient au groupe Bradfer (famille Petit). Fives Stein-Heurtey (fours et brûleurs) emploie 70 sal., La Pote 250, l’OPH (office du logement) 40 sal., Orange 45. Dans le secteur tertiaire se signalent aussi des entreprises de travail temporaire Adecco (640 sal.), Manpower (470), Randstad (75), SUP (55); analyses Agro Bio (75 sal.); distribution de chaleur Idex (65 sal.), gardiennage Challancin (100 sal.); hypermarché Leclerc (210 sal.), supermarché Casino (25 sal.). La population communale avait atteint 19 000 hab. dans les années 1890; après un creux à 16 500 en 1931, elle a retrouvé ce niveau autour de 1975, puis a perdu environ 2 000 hab. jusqu’en 1999, et 2 760 hab. depuis 1999 (-15%). La communauté d’agglomération de Bar-le-Duc-Sud Meuse associe 33 communes et 35 200 hab. L’unité urbaine Insee est donnée pour 17 900 hab. (4 communes, l’aire d’attraction (86 communes) pour 49 600. L’arrondissement a 58 800 hab., 110 communes, 145 063 ha. Les deux nouveaux cantons de Bar-le-Duc ont 13 et 5 communes (en tout 16 plus Bar) et 23 400 hab. (2 180 Finnois-Veillois, 1 830 ha dont 592 de bois) est une commune du département de la Meuse, sur la rive gauche de l’Ornain 3 km au NO de Bar-le-Duc et dans la communauté d’agglomération de Bar-le-Duc-Sud Meuse. Elle abrite un centre hospitalier spécialisé. Fains et Véel ont fusionné en 1973. Véel (370 hab.) est un village du plateau, 3 km au sud de Fains et 3 km à l’ouest de Bar-le-Duc; sa commune n’avait que 120 hab. au moment de la fusion, alors que Fains en avait 2 500. La population décline depuis 1975 et a encore perdu 190 hab. après 1999. La commune, surtout résidentielle, abrite un centre commercial et quelques petites entreprises et commerces dont un Intermarché (50 sal.) et un Bricomarché (35 sal.). (4 180 Linéens, 3 226 ha dont 2 504 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Meuse dans l’arrondissement de Bar-le-Duc, 16 km au SE de la préfecture dans la vallée encaissée de l’Ornain. La commune est membre de la communauté d’agglomération de Bar-le-Duc-Sud Meuse. À la traversée de la vallée de l’Ornain par la N4, Ligny bénéficie également de la voie ferrée et du canal de la Marne au Rhin. Jadis capitale d’un comté, elle conserve de ses anciennes fortifications une porte et une tour (12e et 16e s.) du château de Luxembourg; église du 13e s. très remaniée par la suite, promenades. La ville a un collège public et deux privés, une halte nautique, un supermarché Carrefour (45 sal.). Elle s’est fait une réputation dans les instruments de précision et les verres optiques; la firme Essilor, qui résulte d’une fusion de 1972 entre la vénérable Société des Lunetiers (Essel, fondée en 1849) et la Silor du groupe Lissac (fusion de la SIL et de LOR ex-LOS), et dont le nom même semble évoquer discrètement la Lorraine, en est issue et domine toujours l’emploi, avec deux usines de verres (170 sal.) et de «compasserie» (140 sal., instruments d’optique); s’y ajoutent un atelier de la MPB (Mécanique de précision du Barrois, 30 sal.) et une maçonnerie (Dos Santos, 25 sal.). L’autre activité, issue de la métallurgie du Barrois, s’est orientée vers la construction de véhicules: Evobus, repris par le groupe Mercedes, fabrique des autobus et minibus (660 sal., ancienne usine Kassbohrer). La commune s’étire assez loin vers le SO en une queue de 11 km, englobant la forêt domaniale de Ligny. Elle avait atteint 5 000 hab. dès 1891 puis 5 900 en 1901 et, après un léger creux à moins de 5 000 dans les années 1930-1960, sa population est montée à 6 100 en 1975, puis a reperdu des habitants, dont 1 090 depuis 1999. Le nouveau canton de Ligny-en-Barrois a 40 communes et 12 080 hab. |