Métropole Metz Métropole

Metz (Eurométropole de)

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métropole associant 44 communes et 221 200 hab. sur 30 670 ha. Metz (siège), Amanvillers, Ars-sur-Moselle, Augny, Le Ban-Saint-Martin, Châtel-Saint-Germain, Longeville-lès-Metz, Marly, Montigny-lès-Metz, Moulins-lès-Metz, Plappeville, Saint-Julien-lès-Metz, Scy-Chazelles, Woippy ont plus de 2 000 hab.

Au Nord

Vantoux (860 Vantousiens, 245 ha), 6 km à l’est de Metz, a un finage en équerre enveloppant celui de Mey à l’ouest et au nord; la D3 le borne au nord, la N3 (D603) au sud. Le village est dans le vallon du ruisseau de Vallières; on y remarque l’école, œuvre de Jean Prouvé (1950). Au sud l’espace est occupé par un complexe d’échangeurs (A314, A3I5, N3), une partie de l’hôpital Robert Schuman et une partie du fort Lauvallières. Vantoux a gagné 40 hab. après 1999.

Mey (280 hab., 191 ha), 7 km ENE de Metz, est une petite commune au NE de Vantoux. Son finage contient au nord le fort Champagne. Il est traversé par l’A4, qui y a un échangeur avec l’A315. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Noisseville (1 050 Noissevillois, 260 ha), 9 km ENE de Metz, a son village longé par la D954. Au sud-ouest, le finage est traversé par l’A4, qui a un échangeur avec l’A314, voisin d’une zone d’activités dite de Lauvallières, desservie par la D954. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999; elle n’avait que 200 hab. dans les années 1960.

Nouilly (730 Novillois, 240 ha), 8 km ENE de Metz, a un finage en deux parties, reliées par un étranglement de 75 m où passe l’A4. Le village est au nord-est, sur le versant droit du vallon de Quarante. La partie sud-ouest est bornée à l’est et au nord par le ruisseau de Vallières, qui reçoit celui de Quarante. Elle comprend tout à l’est le hameau de Lauvallières, tout au SO le fort de Lauvallières, et une partie de l’hôpital Robert Schuman au NO. Elle est traversée par l’A314 et bornée au sud par la D945. Nouilly a gagné 310 hab. depuis 1999 (+74%).

Vany (430 hab., 310 ha), 9 km NE de Metz, a un habitat double, le village de Villers-l’Orne, absorbé en 1819, flanquant au sud celui de Vany; le D3 limite le finage au sud. Vany a gagné 180 hab. depuis 1999 (+72%).

Chieulles (430 Chieullois, 261 ha), 8 km NNE de Metz, a un finage traversé en droite ligne par la D2 et qui atteint à l’ouest la rive droite de la Moselle, longée par la D1 et de petites files de pavillons. Le village est 1 500 m à l’est; +70 hab. depuis 1999.

La Maxe (980 Maxois 755 ha) est à 8 km au nord de Metz et reste un village au milieu d’un méandre de la Moselle, à l’est de Woippy, entre la Moselle à l’est et des étangs de sablières à l’ouest. Un grand plan d’eau à l’est du village permet la pratique de la voile. La commune est longée par l’A31, flanquée de routes et accessible au sud par l’échangeur n°34. Près de celui-ci, tout le sud du finage est occupé par une ancienne centrale thermique d’EDF qui recevait son charbon par bateau mais a fermé en 2015 après 44 ans d’activité, et par une zone d’activités assortie d’une station d’épuration; magasin Ikea (260 sal.), gardiennage Loomis (70 sal.), intérim Randstad (75 sal.). La commune s’est détachée de Woippy en 1867, avec 300 hab.; elle croît lentement depuis 1950 et a gagné 150 hab. après 1999.

Lorry-lès-Metz (1 840 Lorriots, 609 ha), 8 km NO de Metz à l’ouest de Woippy, est sur la Côte de Moselle. Le finage associe un fragment de plateau cultivé augmenté d’une queue au NO et doté d’un terrain militaire au sud, le talus de la Côte, et le village au pied, flanqué du hameau de Vigneulles au nord (ancienne commune absorbée en 1809) et dominé par le fort de Plappeville au sud. La population est en croissance tranquille et régulière: 620 hab. en 1896 comme en 1954, 820 en 1962, 1 200 en 1975; elle a gagné 320 hab. depuis 1999.

Saulny (1 520 Saulniens, 979 ha dont 329 de bois) est au pied de la Côte de Moselle, à 10 km NO de Metz. Sur le relief au NO, le plateau, accidenté, conserve d’anciennes défenses et 200 ha de terrains militaires boisés. Le fort de Lorraine y abrite un centre d’émissions de l’armée. Sa population était de 300 à 400 hab. entre 1871 et 1960, a crû ensuite et a gagné 340 hab. (+29%) depuis 1999.

Saint-Privat-la-Montagne (1 940 Privatiens, 584 ha), 16 km NO de Metz, dessine une avancée de la Métropole vers le nord. Le village est sur le plateau au passage de la D643; l’A4 traverse juste au sud, offrant une double aire de service (Metz-Saint-Privat) avec Argedis (35 sal.), une entreprise de bâtiment (Réato, 25 sal.), un négoce de fournitures industrielles (Lorraine Stockage Manutention, 25 sal.). Elle a augmenté de 560 hab. depuis 1999 (+41%).

Vernéville (640 Vernévillois, 918 ha dont 126 de bois), 19 km ONO de Metz, abrite un centre de convalescence. Le village est sur le plateau à 4 km NNO de Gravelotte.

Gravelotte (830 Gravelottins., 566 ha), 14 km à l’ouest de Metz sur le plateau, est tout entière dans le Parc régional et célèbre pour sa bataille d’août 1870, commémorée par un musée militaire; les tirs et les pertes y furent tels qu’ils donnèrent lieu à l’expression «tomber (ou pleuvoir) comme à Gravelotte», évoquant aussi bien l’avalanche d’obus que l’hécatombe des soldats. Le village est sur la Voie de la Liberté (ex-N3) et assorti d’un cimetière militaire. Sa population, de 700 hab. en 1866, était peu à peu descendue à 360 en 1954 et a repris depuis; elle a gagné 180 hab. après 1999 (+28%).

Lessy (760 Lessyliens, 285 ha), 9 km à l’ouest de Metz, a son village sur les pentes du versant gauche de la Moselle au NO de Moulins-lès-Metz; église fortifiée et collège-lycée privé (Institut Pilâtre du Rozier, 60 sal.).

Rozérieulles (1 400 Rozérieullois, 658 ha dont 152 de bois), 9 km OSO de Metz, est dans un vallon emprunté par la Voie de la Liberté (D603 ex-N3). Le village s’est agrandi de larges lotissements en espalier et a gagné 70 hab. après 1999; il avait 450 hab. dans les années 1930. L’église paroissiale, en partie du 13e s., est inscrite.

Sainte-Ruffine (580 hab., 71 ha), 8 km OSO de Metz, a un minuscule finage sur un promontoire entre la Moselle et le vallon de Rozérieulles, le village perché en haut du versant gauche de la Moselle; château Buzelet (18e s., inscrit); +120 hab. depuis 1999.

Jussy (460 Jussiens, 291 ha) éparpille ses maisons sur le relief juste au sud de Sainte-Ruffine et en continuité d’habitat. Le finage, extrêmement étroit, est étiré sur 6 km de la Moselle vers le nord-ouest où il atteint celui de Gravelotte, tandis qu’au sud-est il coupe à travers les nombreux étangs de sablières de la plaine de la Moselle, dont les digues sont habitées; un institut médico-éducatif.

Vaux (830 Valois, 663 ha dont 297 de bois), 10 km OSO de Metz, est dans un vallon du versant gauche de la Moselle. Le plateau de revers de côte porte la forêt domaniale de Vaux et toute une série d’ouvrages de défense, dont un fort, au sein d’un vaste terrain militaire (près de 400 ha dans la commune) qui est néanmoins dans le parc régional de Lorraine. Quelques vignes sont cultivées sur les pentes (vdqs vins de moselle); un château, qui conserve des éléments médiévaux mais a été très remanié dans les siècles, devint même le siège d’une maison de vin mousseux (Seckt) durant la période allemande; quoique passé de main en main, un temps colonie de vacances d’Hagondange, il anime toujours un petit vignoble. À l’est, le finage s’étend dans la plaine entièrement occupée par des étangs de sablières, aux digues habitées.

Au sud

Féy (740 Fagiens, 566 ha), 15 km SSO de Metz, est au pied d’un relief de l’avant-côte de Moselle couronné par le fortin Sommy (386 m); l’A31 traverse le finage à l’est, où un échangeur est partagé avec Augny; cimetière militaire allemand au sud. La commune a 160 hab. de plus qu’en 1999 (+28%).

Marieulles (710 hab., 819 ha), 20 km SSO de Metz, la commune la plus méridionale de la Métropole, a son village au pied de la Côte de Moselle, doublé juste au nord par le gros hameau de Vezon, absorbé en 1812. La commune avait déjà annexé avant 1800 au NE Bury, dont ne reste qu’une ferme isolée dans la plaine. L’A31 longe le village à l’est. Le finage ne monte pas sur le plateau; +130 hab. depuis 1999.

Coin-sur-Seille (350 Cydoniens, 331 ha), 14 km au sud de Metz, est sur la D5; la Seille coule à la limite SE du finage; +70 hab. depuis 1999.

Pournoy-la-Chétive (640 Pioponneux, 256 ha), 13 km au sud de Metz, est sur la D5 dans la plaine.

Coin-lès-Cuvry (780 Cotocurenois, 665 ha), 12 km au sud de Metz, au sud de Cuvry et à l’est de la D5, a des entreprises de travaux publics Guintoli (40 sal.) et Muller (55 sal.), publicité Adrexo (290 ha). Ellet a gagné 100 hab. depuis 1999.

Cuvry (870 Cuvréiens, 544 ha), 11 km au sud de Metz, accueille un collège et lycée professionnel catholiques. La Seille coue à l’est du finage. L’habitat s’est étoffé de lotissements; +70 hab. depuis 1999.

Pouilly (610 Pauléens, 511 ha) est à 12 km au sud de Metz. La Seille borne le finage à l’ouest. La rocade N431;traverse au nord, munie d’un échangeur avec la D913 qui passe au village.

Peltre (1 970 Peltrois, 837 ha), 9 km SE de Metz, est encadrées par la rocade N431 à l’ouest et la D955 à l’est, mais leur échangeur est au nord, sur le territoire de Metz. La voie ferrée vers Strasbourg longe le village au sud et a suscité au SE une zone d’activités. Au NE, la commune contient la plus grande partie du centre hospitalier de Metz; analyses Dekra (75 sal.), installations électriques ECC (25 sal.), transports SBR (35 sal.). Peltre n’avait pas 900 hab. en 1968; elle en a gagné 360 depuis 1999.

Chesny (600 Chesnois, 434 ha), 12 km SE de Metz, a des bois à l’ouest, avec un étang de 6 ha et un ancien fort; la voie rapide D955 court à l’est du finage. La population a augmenté de 230 hab. depuis 1999 (+62%).

Mécleuves (1 170 hab., 1 288 ha dont 336 de bois), 13 km SE de Metz, a un finage étendu et boisé au SE; échangeur de la D955 à l’ouest. Au nord, le finage est traversé par la voie ferrée et inclut les deux gros hameaux de Frontigny (absorbé en 1811) et Lanceumont. La commune a 150 hab. de plus qu’en 1999.

Jury (1 150 Juréens, 317 ha), 10 km SE de Metz, est longée par la voie ferrée de Strasbourg. Le finage est borné à l’ouest par la D955 et contient au nord deux forts et le terrain militaire de la Marne, qui y occupe une centaine d’hectares. Au NE se tient l’hôpital psychiatrique Paul Langevin, assorti d’un lotissement. La population a gagné 170 hab. depuis 1999. La commune n’avait avait que 110 hab. en 1954, 145 en 1968.

Laquenexy (1 200 Cunésiens, 909 ha), 14 km ESE de Metz, est la commune la plus orientale de la Métropole, à l’est de la D999; verger. À l’est, le village de Villers-Laquenexy a été intégré dès 1812; un grand lotissement fait le lien entre les deux villages. La commune avait 290 hab. en 1954, 450 en 1975, et a gagné 240 hab. après 1999.

Ars-Laquenexy (930 Ars-Laquenexois, 625 ha), 11 km ESE de Metz, est à 3 km au NO de Laquenexy, et traversée au sud par la D999. Son nom complet est ancien. Elle a absorbé en 1891 Merci-le-Haut, qui était devenue Mercy-lès-Metz en 1862 et n’avait alors que 30 hab., contre 200 à Ars. De la sorte, au-delà du fortin d’Ars au sud-ouest, la commune contient des bois, une partie du Groupement fortifié de la Marne, une partie du centre hospitalier de Metz et une partie du centre psychiatrique Langevin. La population a augmenté de 170 hab. depuis 1999.


Amanvillers

(2 150 Amainvillois, 976 ha) est une commune de la Moselle dans l’Eurométropole de Metz, sur le plateau du Pays Haut, 15 km ONO de Metz, limitrophe de la Meurthe-et-Moselle. Sa croissance a été forte et régulière: peuplée de 500 à 600 hab. entre 1880 et 1965, elle croît depuis cette date et a bénéficié de la proximité de l’usine Renault de Batilly; elle a gagné 200 hab. après 1999. Au sud-est, la commune est occupée par les terrains militaires du groupe fortifié Lorraine.


Ars-sur-Moselle

(4 770 Arsois, 1 160 ha dont 554 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Moselle, dans l’Eurométropole de Metz, 10 km au SO de la préfecture. La ville est sur la rive gauche de la Moselle, juste au pied de la Côte au débouché d’un vallon. Le ban communal occupe le vallon et une partie du plateau au nord-ouest jusqu’aux abords de Gravelotte, où la forêt d’Ars est inscrite dans un champ de tir. Quelques entreprises se tiennent près de la gare, comme la charcuterie Pac (120 sal.), la visserie-boulonnerie Railtech (35 sal.), la mécanique Ars Industrie (25 sal.); constructions Chanzy et Pardoux (50 sal.), nettoyage Hygie (45 sal.). Elle a un collège public, un supermarché Match (45 sal.). La commune avait 5 000 hab. dès 1861, puis est descendue à moins de 4 000 entre les deux guerres; sa population est remontée jusqu’à un maximum de 5 500 en 1975; restée stable après 1982, elle a baissé de 260 hab. depuis 1999.


Augny

(2 110 Aunéens, 1 498 ha dont 191 de bois) est une commune de la Moselle dans l’Eurométropole de Metz, 10 km SSO de Metz. La partie occidentale du territoire d’Augny est formée par l’avant-côte de Moselle, séparée de la côte principale par la vallée épigénique de la Moselle. Elle est couronnée au sud d’ouvrages militaires formant l’ensemble dit du fort Verdun, et porte un champ de tir au nord dans la forêt domaniale; ces terrains militaires occupent 650 ha. Le talus est longé par l’A31. La partie orientale de la commune est dans la plaine, et jouxte l’aérodrome de Metz: les installations de la base aérienne 128 sont à Augny.

La petite ville accueille d’assez nombreux établissements de banlieue: génie thermique Gocel (120 sal.) et NRJ (65 sal.), informatique Tessi (220 sa.); menuiserie Briotet (55 sal.), vitrages Deschanet (20 sal.); magasins Decathlon (60 sal.), Boulanger (45 sal.); nettoyage Derichebourg (430 sal.), blanchisserie Pierrette (groupe Elis, 50 sal.), plusieurs garages. Au nord, une zone industrielle Actisud occupe près de 100 ha, en association avec Jouy-aux-Arches et Moulins-lès-Metz. Augny avait 600 à 700 hab. de 1800 à 1936; sa population a augmenté ensuite mais a baissé de 410 hab. depuis 1999, mais cela est dû à la nouvelle façon de compter les militaires, la population «comptée à part» étant passée de 890 à 33 hab.


Ban-Saint-Martin (Le)

(4 500 hab., 159 ha) est une commune de la Moselle dans l’Eurométropole de Metz, 4 km ONO de Metz, sur la rive gauche de la Moselle. La voie ferrée et la N3 (D603) se glissent le long de la rive; cité universitaire, un collège public; quelques menus ateliers, bureaux et entrepôts; aide à domicile DG Help (50 sal.) et Messer Medical (20 sal.), comptabilité CSF (20 sal.). La population était de 440 hab. en 1863, 1 600 en 1881, 2 800 en 1906; la commune avait 2 800 hab. en 1954, 3 800 en 1975 et l’augmentation continue modérément (+170 hab. après 1999).


Châtel-Saint-Germain

(2 070 Castelgerminois, 1 288 ha dont 322 de bois) est une commune de la Moselle dans l’Eurométropole de Metz, 9 km à l’ouest de Metz, dans le vallon de Montvaux qui descend du Pays Haut en échancrant la Côte de Moselle. Au nord de la commune, à la tête du vallon, se trouvent les défenses du groupe fortifié François de Guise; au-dessus du bourg sont les défenses du fort Jeanne d’Arc, où siège le commandement de la Force aérienne de combat; une caserne abrite le premier Régiment Médical depuis 1992. La commune a des restes néolithiques et ceux d’une nécropole mérovingienne au mont Saint-Germain; secrétariat CR Administration (30 sal.), constructions Rizzon (30 sal.). La croissance de la population communale s’est amorcée dans les années 1930 et poursuivie jusqu’en 1999 (-60 hab. depuis).


Longeville-lès-Metz

(4 060 Longevillois, 271 ha) est une commune de la Moselle dans l’Eurométropole de Metz, 3 km à l’ouest de Metz sur la rive gauche de la Moselle, que domine assez directement le haut talus de la côte de Moselle, et que suivent la voie ferrée et la N3. Le territoire, petit et saturé, avait atteint 5 100 hab. en 1962, avant de descendre dès 1975 au niveau actuel. Il est dominé par la pointe du mont Saint-Quentin, qui porte le fort Diou, d’où la vue sur Metz est étendue. Quelques petites entreprises y travaillent: agencement de magasins Flucklinger (60 sal.), aide à domicile Home Presence (40 sal.), comptabilités Comptalor (25 sal.), TC (25 sal.) et Exco Ufilor (20 sal.); transports par cars Synergie Grand Est (75 sal.). La commune héberge les installations sportives du FC Metz (50sal.).


Marly

(10 390 Marliens, 1 080 ha) est une commune de la Moselle en banlieue sud-ouest de Metz, membre de l’Eurométropole de Metz. La commune est traversée par la Seille et englobe l’aérodrome de Metz-Frascaty, plus une zone industrielle au nord, proche du fort de Saint-Privat. La rocade de Metz passe au sud de la commune. Celle-ci a reçu d’assez nombreuses entreprises mais de petite taille; les plus étoffées sont le négoce de revêtements Quatre Murs (110 sal.); analyses et essais SGF (85 sal.), travaux publics Colas (120 sal.), maintenance ferroviaire de l’Européenne de travaux ferroviaires (ETF, 50 sal.); hypermarché Leclerc (395 sal.), et Leclerc Drive (120 sal.), La Poste (80); nettoyage Reinier (410 sal.). Marly a deux collèges et un lycée professionnel publics, un cours privé (Meje-Pilâtre de Rozier, 55 sal.). Elle avait environ 1 100 hab. entre 1875 et 1940; elle est passée à 2 000 en 1968, 6 100 en 1975 et a poursuivi sa croissance de banlieue jusqu’en 1999, mais a perdu 60 hab. ensuite.


Metz

(118 420 Messins, 4 194 ha) est la préfecture de la Moselle, sur la rive droite de la Moselle. Metz est une grande ville aux fonctions très complètes; l’étendue de la commune lui permet d’englober de grands espaces de verdure et d’industrie et l’a autorisée à se lancer dans de spectaculaires travaux d’aménagement. La ville est issue d’une ancienne cité des Médiomatrices, dont le nom a donné Mettus (4e s.) puis Metz, situé dans la partie romane de la Lorraine. Tout en étant l’un des fameux Trois-Évêchés, elle s’est assez tôt affirmée comme relativement autonome et sa bourgeoise marchande a conquis des libertés et une réelle prospérité du 12e au 16e siècle.

Le quadrillage de la ville romaine se voit encore en plein centre-ville commerçant, où la rue Serpenoise est tracée sur l’ancien cardo, la rue En Fournirue sur l’ancien decumanus; à leur croisement était le forum, auquel ont succédé les halles, puis le grand centre commercial moderne Saint-Jacques. Cet ensemble est au centre de la ville ancienne, qui dessine une demi-lune entourée de boulevards, dont le diamètre est donné par la rive droite de la Moselle, de direction SO-NE. Vers le SE se distingue la belle place Saint-Louis, ancien centre de bourgeoisie marchande aux vieilles maisons à contreforts et arcades, d’où part un éventail de rues.

Vers le SO, s’étendent largement les espaces verts de l’Esplanade, du lac des Cygnes et de leurs abords, avec le palais de Justice du 18e s. et le centre culturel, d’expositions et de congrès de l’Arsenal conçu par Ricardo Bofill. Au nord, aux abords de la rivière, se dresse la cathédrale gothique, très longue (plus de 120 m) et très haute (près de 42 m), avec crypte et trésor; elle est flanquée au sud par la place d’Armes et l’hôtel de ville du 18e s., et au NE par le grand musée de la Cour d’Or, situé à l’emplacement de l’ancien palais des rois d’Austrasie; le centre culturel des Trinitaires, dans un ancien couvent, est tout proche; la rue des Murs, courbe, marque l’emplacement d’une première enceinte qui délimitait la ville romaine.

La ceinture de boulevards, au-delà, est jalonnée par la porte Serpenoise au SO, la porte des Allemands au NE (le nom remonte au 12e siècle), et au sud par l’énorme et monumentale gare, longue de 300 m, en grès des Vosges, édifiée à l’allemande en 1908 et flanquée d’un château non moins orgueilleux; elle est précédée d’un jardin réaménagé et décoré par Philippe Starck.

Au nord-ouest de ce vaste centre-ville, la Moselle se divise en une série de bras qui entourent les îles du Grand et du Petit Saulcy au centre, de Chambière en aval. Des quartiers d’habitation et d’administration y ont laissé place à plusieurs espaces verts. Sur une petite île en plein centre, ont trouvé place l’opéra-théâtre du 18e s., la préfecture et l’hôtel du département. Accessible par le Moyen Pont, dit pont des Morts parce que l’ancien hôtel-Dieu, alors proche, y prélevait les meilleurs vêtements des morts, la partie méridionale de l’île Chambière offre des jardins et loge l’hôtel de région. L’île Saulcy a accueilli un campus universitaire et un théâtre. Le port de Metz, aménagé à la faveur de la canalisation de la Moselle dans les années 1960, est en aval de la ville où il est prolongé par la grande zone industrielle de Woippy.

Sur la rive gauche, la commune de Metz est assez peu étendue; l’autoroute A 31 s’y faufile non sans mal, et emprunte au sud l’île Saint-Symphorien; le Chemin de la Moselle y est classé zone urbaine sensible. La commune de Metz s’étend en revanche très largement à l’est et au sud du centre-ville, où coulent la Seille, qui longe au nord les boulevards, et son petit affluent la Chenau, plus à l’est. Trois forts de la couronne de Metz y subsistent: Bellecroix, les Bordes, Queuleu. Au nord-est, le grand ensemble de logements de Bellecroix est classé en zone urbaine sensible; il en est de même, au sud de la N3, du bloc d’HLM de Borny-les Hauts de Blémont; un peu plus à l’est apparaît le complexe d’échangeurs de la rocade de Metz et de l’autoroute A4 Paris-Strasbourg, qui contourne l’agglomération par le nord.

Une vaste zone industrielle a été aménagée dans ce secteur oriental au cours des années 1960, accueillant alors la grande usine Peugeot; baptisée plus tard Actipôle, elle s’étend sur 150 ha et occupe 5 600 salariés. Au sud de la précédente, a été lancée en 1983 la zone d’activités Metz-Technopole, qui accueille des entreprises à forte valeur ajoutée, des bureaux, des commerces et plusieurs établissements universitaires et de recherche, ainsi qu’un golf; au total 4 000 personnes dont 1 300 dans l’enseignement, et 4 500 étudiants; deux lacs-réservoirs de 4 et 6 ha aménagés sur la Chenau et dénommés Ariane et Symphonie agrémentent le site. Un peu plus loin au SE vers la Grange au Bois, sont les installations de la Foire internationale de Metz et le palais des Congrès.

La plus récente opération d’urbanisme prend place plus près du centre, à l’emplacement de l’ancienne gare de marchandises sur la rive gauche de la Seille au sud de la gare de Metz; ce quartier de l’Amphithéâtre, dont le nom vient des restes de l’amphithéâtre romain découverts un peu après 1900, comprend un grand parc le long de la Seille, le palais omnisport des Arènes livré en 2002, et un Centre Pompidou de Metz pour l’art moderne à l’architecture audacieuse de Shigeru Ban et Jean de Gastines, inauguré en 2010; il offre 10 700 m2, en trois parallélépipèdes superposés en éventail et couverts d’un original chapeau chinois tout en bois. Metz cherche à séduire par sa politique d’espaces verts, d’architecture moderne, d’illuminations soignées de sa centaine de monuments; elle a logé un Centre européen d’écologie dans un ancien couvent du centre-ville et l’animation culturelle et festive est réputée, dans la tradition (fête de la mirabelle) et dans la modernité. Le Football-Club de Metz figure parmi les grandes équipes françaises.

La ville a un hôpital public de 700 lits, cinq hôpitaux privés totalisant près de 1 200 lits, dont la clinique Claude Bernard (540 sal.), une dizaine de lycées et une douzaine de collèges. Son université, créée en 1970 et qui a pris le nom de Paul Verlaine (né à Metz en 1844), rassemble 16 000 étudiants. Elle est à dominante de lettres, sciences humaines et droit mais comporte aussi un IUT et des enseignements de sciences et de technologie. Elle se divise en trois campus, Saulcy à l’ouest, Bridoux et Technopôle à l’Est, et a établi des antennes à Sarreguemines, Forbach, Thionville et Saint-Avold. L’enseignement supérieur est complété par plusieurs écoles ingénieurs: ENIM (École nationale d’ingénieurs de Metz), Ensam (École nationale supérieure des Arts et métiers), Supélec (École nationale supérieure d’électricité), Institut supérieur de génie mécanique et de productique, Institut franco-allemand de techniques, d’économie et des sciences, une antenne de l’université de Géorgie (Georgia Tech), plus l’Esidec de la Chambre de commerce (École supérieure internationale de commerce).

Enfin Metz a conservé une partie de son rôle d’ancienne ville de garnison aux nombreuses casernes: elle est le siège de la région militaire du Nord-Est et abrite notamment la base aérienne 128, le 2e régiment du génie, le 4e groupe d’escadrons de hussards, le 1er régiment médical (1 100 personnes) et un hôpital d’instruction des armées, la direction régionale du matériel, plus le 1er régiment de matériel à Woippy et, bien entendu, le commandement régional de la gendarmerie.

Hormis l’usine Peugeot qui emploie 1 200 personnes à la fabrication de boîtes de vitesses (plus d’un million par an), Metz n’a pas de grand établissement industriel; depuis la disparition de la manufacture de tabacs (2010) ne se signalent guère que les appareils de mesure et contrôle Jumo (95 sal.), et les viandes Charal qui emploient 260 personnes. Dans les services associés et le bâtiment se distinguent l’ingénieire Abylsen (140 sal.), le conseil Docaposte Applicam (95 sal.), l’informatique Efluid (250 sal.), les installations électriques SPIE (260, 150 et 130 sal.) et les réseaux Cottel (350 sal.), SNEF (110 sal.), les canalisations Sade (140 sal.), les constructions Demathieu Bard (120 sal.), les autoroutes Sanef (160 sal.).

Tout le reste, ou presque, relève du secteur tertiaire. Les principaux employeurs y sont des banques comme le groupe des Banques Populaires (670 sal.), les Caisses d’Épargne (270 sal.), le Crédit Mutuel (140 sal.); centre d’appels Cometz (Arval, 620 sal.); Orange (240). Dans le commerce, Metz accueille quelques grands magasins Cora (380 et 60 sal.), les Galeries Lafayette (100 sal.), le Printemps (70 sal.), Metro (105 sal.), Leroy-Merlin (110 sal.), Brico-Dépôt (60 sal.), Primark (180 sal.), Auchan (75 sal.), la Fnac (6 sal.), trois supermarchés; négoces de quincaillerie Guermont-Weber (140 sal.), de matériel électrique Schneider Electric (100 sal.). Dans les autres services se signalent des offices de logement comme OPH Metz Métropole (250 sal.), Batigère (150 sal.), Logiest (110 sal.), Moselis (180 sal.); distribution d’électricité URM (200 sal.); ordures RV Suez (170 sal.); les sociétés de nettoyage Onet (460 sal.), Caronet (350), Euronet (340), Essi Cristal (260) Lustral (230 sal.), Pro Impec (180 sal.) ACM (120); les gardiennages Securitas (100 sal.), SGP (460 sal.), les services à la personne Family Sphere (80 sal.); travail temporaire Adecco (510 sal.), Manpower (400), Start People (190), Supply (170), Actua (120), Sup Interim (110) etc. La SNCF affiche 3 700 salariés, mais sans doute à l’échelle du bassin de Metz, La Poste 350, le FCMetz 75; transports de voyageurs urbains (TAAM, 480 sal.) et interurbains Transdev (300 sal.) et Keolis Trois Frontières (220 sal.).

La commune de Metz s’est agrandie à plusieurs reprises, entre 1906 et 1910 en intégrant les communes de Plantières (4 000 hab., y compris Queuleu) au sud-est, Devant-les-Ponts (3 700 hab.) au NO sur la rive gauche et Le Sablon (au sud, 10 400 hab.), puis en 1961 avec Borny (2 000 hab.) à l’est, Magny (1 900 hab.) au sud et Vallières-lès-Metz (1 100 hab.) au nord-est. La commune avait 55 000 hab. en 1866 et n’a guère augmenté entre 1870 et 1910; elle est passée à 83 000 hab. en 1936, 103 000 en 1962, et a crû assez régulièrement depuis; si la population totale a officiellement diminué de 9 000 hab. depuis 1999, c’est surtout que la population comptée à part a baissé d’autant pour des raisons de définition.

La communauté d’agglomération Metz-Métropole, créée en 2002, est devenue Metz-Métropole en 2018 avec statut de métropole, puis a adopté en mai 2021 le nom d’Eurométropole de Metz, à l’imitation de Strasbourg. Elle groupe 40 communes et 221 200 habitants. L’unité urbaine Insee est comptée à 285 900 (42 communes), l’aire d’attraction à 367 900 hab. (245 communes). L’arrondissement de Metz réunit depuis 2015 les anciens arrondissements de Metz-Ville et Metz-Campagne (344 900 hab., 139 communes).

Metz a trois nouveaux cantons, qui divisent la commune et elle seule.


Montigny-lès-Metz

(22 110 Montigniens, 670 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Moselle, et de loin la principale commune de la banlieue de Metz, membre de l’Eurométropole de Metzau sud-ouest de la préfecture sur la rive droite de la Moselle; fortes emprises ferroviaires, avec deux bifurcations. La commune a absorbé celle de Saint-Privat dès 1809. Elle avait déjà 24 200 hab. en 1962 et a perdu 2 310 hab. depuis 1999. Elle est surtout résidentielle, avec collège et lycée professionnel publics, et cheminote. Toutefois, elle est aussi le siège de la société de constructions Demathieu et Bard (110 et 90 sal.), a un supermarchés U (65 sal.), l’Office public d’HLM (50 sal.); gardiennage PSS (85), intérim RAS 220 (80 sal.), distribution d’électricité et de gaz Enedis (75 sal.), GRDF (130) Engie (180); transports ferroviaires Euro Cargo Rail (70 sal.). Montigny est également une ville de garnison avec un Centre d’instruction de santé de l’armée de terre au quartier Raffenel-Delarue, un régiment de transmissions (43e RT), une base de l’armée de l’air (BAI) bénéficiant de la proximité de l’aérodrome de Metz-Frescaty à Marly.

Le nouveau canton de Montigny-lès-Metz a 6 communes et 45 000 hab.


Moulins-lès-Metz

(5 080 Moulinois, 698 ha) est une commune de la Moselle à 5 km OSO de Metz dans l’Eurométropole de Metz, sur la rive droite de la Moselle. On y voit un vieux pont des années 1600 sur un ancien cours de la Moselle maintenant abandonné; échangeur de l’A31, voies ferrées et zone industrielle de la Rotonde. La ville a deux collèges publics, plusieurs entreprises dont l’imprimerie de l’Est (Interprint, 80 sal.), et surtout des magasins et entrepôts dont un hypermarché Cora (390 sal.) et Bricoman (65 sal.) et tout un ensemble logistique avec Schenker (60 sal.), STEF-TFE (65 sal.). La population, de 950 hab. en 1906 et 2 600 hab. en 1962, a atteint un maximum en 1975 (5 700 hab.); elle a diminué ensuite mais a regagné 380 hab. depuis 1999.

La commune est le bureau du nouveau canton des Coteaux de Moselle (27 communes, 35 300 hab.).


Plappeville

(2 070 Plappevillois, 254 ha) est une commune de la Moselle dans l’Eurométropole de Metz, 5 km ONO de Metz. Le centre-ville est au pied de la Côte, que couronne le fort de Tignomont. La population a crû régulièrement (1 000 hab. vers 1950) mais plafonne et a perdu 350 hab. après 1999; centre d’aide aux handicapés adultes (Alpha).


Saint-Julien-lès-Metz

(3 500 hab., 455 ha) est une commune de la Moselle dans l’Eurométropole de Metz, sur la rive droite de la Moselle juste au NE de Metz. Son territoire s’enfonce dans celui de Metz et accueille diverses activités de banlieue: informatique Sage (240 sal.), ingénierie Ségula (35 sal.), analyses Micropolluants (50 sal.) et Contrôle et Prévention (20 sal.). Clémessy (Eiffage) emploie 65 salariés (électricité pour bâtiment); interim Menway (85 sal.) et Start People (60 sal.), aide à domicile A2Micile (45 sal.).

Saint-Julien abrite les archives départementales et le multiplexe de cinéma Kinepolis (30 sal.), un supermarché U (85 sal.); atelier protégé de l’Association des paralysés de France (120 sal., mécanique et électricité), institut médico-éducatif. Le fort Saint-Julien est au nord de la commune. Celle-ci se nommait simplement Saint-Julien avant 1955; elle avait 560 hab. en 1866 puis elle est passée à 1 500 en 1901, 2 000 en 1954; elle a gagné 330 hab. après 1999.


Scy-Chazelles

(2 730 Scygéocastellois, 452 ha) est une commune de la Moselle dans l’Eurométropole de Metz, 5 km à l’ouest de Metz. La réunion des deux habitats date de 1809; leurs noms indiquent une source (scy) et un château (Chazelles vient de castellum). Le village originel principal est sur le flanc méridional du promontoire du mont Saint-Quentin et la commune touche au sud à la rive gauche de la Moselle; le mont est couronné par le fort Gérardin. Chazelles est une ancienne commune, rattachée en 1809. L’église fortifiée de Chazelles abrite la dépouille de Robert Schuman (1866-1963); musée Robert Schuman, établi en 2000 dans la maison qu’il avait achetée en 1926.

Les principales activités sont un supermarché Carrefour (25 sal.), la menuiserie Alu-Badre (25 sal.), l’agence d’intérim Partenaire 9 (80 sal.), la formation d’adultes Artemys (30 sal.), le nettoyage Melzer (85 sal.). La commune avait 570 hab. en 1866, 1 300 dans les années 1900 et 1910; elle est passée à 2 100 en 1968 et sa population s’est mise à croître depuis un creux à 2 000 hab. en 1982; elle a gagné 230 hab. après 1999.


Woippy

(14 130 Woippyciens, 1 459 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Moselle, membre de l’Eurométropole de Metz, en banlieue nord-ouest de Metz dans la plaine de la Moselle. La commune associe de vastes quartiers résidentiels à des zones industrielles au pied de la Côte de Meuse, tandis qu’au nord la vallée de la Moselle est trouée de nombreuses et vastes gravières. Elle est traversée par la voie ferrée vers Thionville, qui y déploie au nord une gare de triage jusqu’à Maizières-lès-Metz. Le fort Gambetta a été établi dans la plaine, le fort Déroulède un peu plus à l’ouest. La commune avait 2 000 hab. en 1946, 4 000 en 1962, 13 400 en 1975, 14 400 en 1990: sa population s’est un peu tassée récemment.

Dans la commune fonctionnent l’assez grosse fabrique de matériel agricole du groupe allemand Claas (320 sal.); planchers et armatures métalliques Fimurex (75 sal.), métallerie Arcelormittal AutoProcessing (85 sal., ex-Cisatol), produits réfractaires Daussan (60 sal.); laboratoires Agro-Analyses (210 sal.), analyses Eurofins (85 sal.), travaux publics J. Lefebvre (125 sal.).

Woippy a accueilli les installations de presse du Républicain lorrain (170 sal.) et un hypermarché Auchan (95 sal.). Dans le secteur des services et commerces, intérim Valoris (70 sal.), gardiennages IPS (135 sal.) et Veccia (75 sal.), nettoyage Azurial (85 sal.), vidanges Malezieux (80 sal.), collecte de déchets AB Serve (70 sal.); négoces de pièces pour automobiles TPA (60 sal.) et de produits métallurgiques Arcelor Services (75 sal.)

La gare de fret et de triage de Woippy est la plus grande de l’Est de la France et traite jusqu’à 3 000 wagons par jour (400 000 par an). Le groupe FM Logistic y a une plate-forme logistique; la firme allemande Railion, filiale de la Deutsche Bahn, fait désormais circuler 40 trains par jour entre Woippy et Mannheim; transports Amazone (55 sal.). Une zone franche urbaine de 2003 s’applique aux quartiers de Saint-Éloi et du Pré Génie. Woippy compte deux collèges publics. La commune n’avait que 1 100 hab. en 1876, 1 500 en 1911; son développement est postérieur à la dernière guerre: 2 900 hab. en 1954, 9 100 en 1968 et un maximum de 14 300 en 1990; après un léger recul, la population a augmenté de 260 hab. depuis 1999.