Communauté de communes Rives de Moselle

Rives de Moselle

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communauté de communes de la Moselle, associant 20 communes et 51 400 hab. sur 12 610 ha. Maizières-lès-Metz (siège), Ennery, Gandrange, Hagondange, Mondelange, Richemont et Talange ont plus de 2 000 hab.

Au sud-ouest

Semécourt (1 010 Sémécourtois, 230 ha) est juste au sud-ouest de Maizières et de l’A4 qui y a un grand échangeur avec la D652, assorti d’une zone d’activités. Elle accueille notamment un hypermarché Auchan de 420 emplois, assorti de magasins comme Decathlon (35 sal.); transports XPO (1 400 sal.) et DHL (30 sal.), constructions WZ (45 sal.). La commune n’avait que 280 hab. en 1954 et croît depuis (+130 hab. après 1999). Elle avait été absorbée par Fèves entre 1809 et 1833.

Fèves (1 170 Févots, 480 ha), 6 km au SO de Maizières-lès-Metz, est à l’ouest de Semécourt au pied de la Côte de Moselle qui y a un long promontoire boisé garni de blockhaus, montant à 375 m. Le village est sur le versant d’adret, relayé à l’est par le quartier de Paqueu qui jouxte Semécourt, au sud par celui de Quaraille. Elle avait absorbé Semécourt de 1809 à 1833. Les principaux employeurs sont un atelier de mécanique (AML Microtechnique, 55 sal.), l’ingénierie Compétence Géotechnique (25 sal.), l’aide à domicile LHS (70 sal.), des transporteurs (TSD, 30 sal., Strauch,25 sal.). La commune poursuit sa croissance: elle n’avait guère que 300 hab. entre 1860 et 1960, et a gagné 300 hab. depuis 1999 (+35%).

Norroy-le-Veneur (1 070 Noverois, 845 ha), 9 km au SO de Maizières-lès-Metz, est au pied de la Côte de Moselle que couronne l’ouvrage militaire de Richepanse. Au NO, le hameau de Sous-Norroy est dans un repli de la Côte, prolongé vers l’est par le hameau-rue d’Aumont à mi-pente; église fortifiée à donjon. Le revers de la côte porte un terrain militaire. La commune avait absorbé Plesnois de 1812 à 1847. Dans la plaine, c’est sur le ban de Norroy que se trouvait le parc d’attractions de l’Aquadrome de Metz (1987-1999), et que sont une partie du parc d’activités Val Euromoselle Sud et le hameau de Belle Vue sur la D652. Les principales entreprises sont la menuiserie Grau Alu (25 sal.), les maçonneries PFF (25 sal.) et Saribat (25 sal.), les nettoyages Onet (520 sal.), GSF Ariane (340 sal.) et Samsic (290 sal.); négoce de fruits et légumes Heintz Primeurs (35 sal.); transports Ciblex (35 sal.), pompes funèbres OGF (30 sal.). La commune s’est accrue de 160 hab. après 1999.

Plesnois (850 Plesnoissiens, 311 ha), 9 k au SO de Maizières-lès-Metz, est au pied de la Côte de Moselle juste au sud de Norroy. La commune a fait partie de Norroy de 1812 à 1847. Sur le plateau à l’ouest, la commune a une partie des installations militaires du groupe fortifié Lorraine de Saulny (Eurométropole de Metz); la population a augmenté de 120 hab. depuis 1999. Plesnois avait été réunie à Norroy de 1812 à 1847.

À l’est

Hauconcourt (620 Hauconcourtais, 790 ha), juste à l’est de Maizières-lès-Metz est resté un petit village, mais le territoire communal, qui est limité à l’est par la rive gauche de la Moselle, est très occupé: troué de gravières, il est traversé par le canal des Mines de fer et par l’autoroute A31, qui a un échangeur à hauteur du village et croise plus au sud de la commune l’A4 en un énorme échangeur en trèfle complet. Il avait accueilli une raffinerie de pétrole, dont subsistent des réservoirs de stockage (pôle industriel du Malembas). Négoces, transporteurs et entrepôts ont pris la suite sur ce site bien situé et susceptible de devenir une plate-forme logistique de choix. Au NO entre l’A31 et le canal s’étend une autre zone d’activités partagée au nord ave Maizières. Un hypermarché Leclerc emploie 300 personnes à l’ouest du premier échangeur; restauration Crescendo (25 sal.), magasin Leroy-Merlin (160 sal); fabrique d’instruments de mesure Thermo-Est (75 sal.); transports Specilor (120 sal. et TIBI (65 sal.), plusieurs garages; travaux publics Stradest (40 sal.) et Cardem (50 sal.), nettoyage Everclean (190 sal.). La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Argancy (1 360 Argançois, 1 145 ha), 7 km ESE de Maizières-lès-Metz, est sur la rive droite de la Moselle, avec quelques plans d’eau et une centrale électrique rive gauche. La commune comprend au nord le hameau de Rugy, suivi sur la D1 par la partie méridionale de la zone d’activités des Jonquières partagée avec Ennery, et une extension vers le NE qui atteint le Bois de Rugy. Entre Rugy et Argency passe l’A4, munie d’un échangeur avec la D1. Au sud, le gros hameau d’Olgy est sur le rebord de la terrasse de la Moselle rive droite; base nautique au Moulin d’Olgy. Olgy a été intégré avant 1794, Rugy en 1810. La population a gagné 250 hab. depuis1999; profilage à froid Baomarc (160 sal.), transports TLN (30 sal.), traitement d’ordures ATEP (50 sal.).

Malroy (350 hab., 354 ha), 9 km SE de Maizières-lès-Metz, est juste au sud d’Argency avec un habitat étiré sur près de 3 km tout au long de la rive droite de la Moselle et de la D1.

Charly-Oradour (700 Carlésiens, 677 ha) est à12 km ESE de Maizières-lès-Metz. L’A4 traverse le finage en contournant le village; elle y est équipée de deux aires de repos. À l’est, petit hameau et bois de Paouilly. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999. La mention Oradour a été ajoutée en 1950, certains habitants du village ayant été victimes des massacres d’Orzdour-sur-Glane où ils avaient été réfugiés. Paouilly a été intégré avant 1794; le petit hameau de Rupigny, au sud du village, en 1810.

Antilly (180 hab., 474 ha), 11 km ESE de Maizières-lès-Metz, a son village sur la D2; à l’ouest, hameau et ancien château de Buy, réunis dès avant 1794; +70 hab. depuis 1999 (+64%).

Chailly-lès-Ennery (410 hab., 729 ha) est 9 km à l’est de Maizières-lès-Metz et a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+52%).

Flévy (560 Fléviens, 1 158 ha) est à 8 km ENE de Maizières-lès-Metz. À l’ouest, le finage mord sur la zone d’activités d’Ennery-Trémery. À l’est, il contient des bois et, au-delà, le hameau de Chelaincourt et la grosse ferme Saint-Charles; +60 hab. depuis 1999.

Trémery (1 070 Trémerois, 753 ha) est à 8 km NE de Maizières-lès-Metz. Au sud, la commune partage avec Ennery le vaste pôle industriel d’Ennery-Trémery qui s’étend sur 330 ha, dont 140 à Trémery. Ce pôle a été créé par l’implantation de la grande usine d’automobiles du groupe PSA. Celle-ci emploie 2 400 personnes et a représenté un intéressant recours dans la crise de l’emploi de la sidérurgie. Outre l’usine Peugeot, Trémery abrite aussi un négoce de cosmétiques et fournitures pour coiffeurs (Cap Logistic, 45 sal.), un atelier de mécanique MD (35 sal.), un entrepôt de chaussures (Chaussea, 150 sal.); négoce pharmaceutique Phoenix (50 sal.), transports Leclerc (25 sal.) et Heppner (45 sal.). Trémery n’avait que 350 hab. en 1962 et plafonne (-80 hab. depuis 1999).

Ay-sur-Moselle (1 510 Ayens, 460 ha), 6 km NE de Maizières-lès-Metz, a son village sur l’ancienne D1, la nouvelle le contournant juste à l’est. Le finage s’étend jusqu’à la rive droite de la Moselle à l’ouest et contient au NO des étangs de sablières. À l’est de la D1, il mord un peu (18 ha) sur l’aire du Pôle industriel Ennery-Trémery; mais la commune est purement résidentielle, sans entreprise de plus de 20 salariés. Elle avait 720 hab. en 1962, mais n’a guère augmenté depuis 1999.


Ennery

( 2 110 Ennerois, 724 ha) est une commune de la Moselle dans la communauté des Rives de Moselle, 15 km au nord de Metz. Elle n’avait que 380 hab. en 1962 et elle est devenue le principal site d’activités des zones d’aménagement concerté Garolor et Pôle Nord Métropole Lorraine, suscités par l’implantation de l’usine Peugeot de Trémery. Elle a encore gagné 340 hab. après 1999 (+19%).

Certaines entreprises sont dans le secteur productif, comme les usines France-Transfo (transformateurs électriques, groupe Schneider, 150 sal.), Cryocolor (matériels d’aéraulique, 160 sal.) et Cimulec (70 sal., condensateurs et composants électroniques), la métallerie Qualis (55 sal.). Beaucoup sont dans la logistique et la distribution. Sont ainsi présentes les entreprises de conditionnement AGE (150 sal.), transports Calberson (125 sal.), Di Egido (70 sal.), Gefco (65 sal.), Kuehne Nagel (55 sal.), entreposage Michel Logistique (55 sal.), logistique du groupe ITT (Xylem, 60 sal.). La commune accueille deux supermarchés Aldi (110 sal.) et Carrefour Market (30 sal.), des négoces de matériel agricole Agco (370 sal.), de matériaux CMPM (80 sal.), et le Bureau Veritas (85 sal.).


Gandrange

(3 000 Gandrangeois, 408 ha) est une commune de la Moselle dans les Rives de Moselle, 12 km NNO de Maizières-lès-Metz, au débouché de l’Orne, rive gauche, dans la plaine de la Moselle, face à Amnéville. Elle avait une usine sidérurgique, cédée par Usinor dès 1999 à la firme indienne Mittal, qui avait 2 500 sal. en 1993, 1 050 en 2006, 630 en 2011 et a fini par fermer après de nombreux débats et manifestations d’envergure nationale suscités par l’attitude des pouvoirs publics dans les années 2008-2009. Parmi les petites entreprises, n’apparaissent plus que les transports Barrière (40 sal.) et l’entreposage Sigmalog (25 sal.). La commune avait perdu en 1902 le territoire d’Amnéville; elle n’avait pas 400 hab. en 1896 et n’a atteint le millier qu’en 1954, puis 2 700 en 1968, 2 600 hab. en 1999.


Hagondange

(9 350 Hagondangeois, 550 ha) est une commune de la Moselle dans les Rives de Moselle, 5 km au NNE de Maizières-lès-Metz et à 18 km au nord de Metz, dans la plaine de la Moselle. La rivière limite à l’est le territoire communal, qui est traversé par toutes les voies du couloir Metz-Thionville. La ville, Hagendingen pendant la période allemande, fut un fief du groupe De Wendel et conserve une activité dans la sidérurgie, avec l’usine Ascometal (410 sal. plus 95 au siège) qui appartient au groupe italien Lucchini.

S’y ajoutent quelques ateliers métallurgiques de moindre poids, comme Serforge (fonderie et mécanique, 200 sal.), mécanique Précilor (60 sal.); transports ferroviaires CFL Cargo (50 sal.); travail temporaire ITBE (100 sal.), Proman (85 sal.), Prestal (75) Satico (50), DLSI (40); nettoyage EPS (75 sal.).

La ville a un collège public et a aménagé une ancienne ballastière et un parc de loisirs; deux églises du 20e s. La commune, un instant absorbée par Talange (1811-1847), avait 380 hab. en 1896 puis est passée à 1 700 en 1911, 5 000 en 1921, 7 000 en 1936 et a culminé à 10 600 en 1968; sa population a chuté à 8 200 hab. en 1990 mais augmente depuis, et a encore gagné 620 hab. après 1999.


Maizières-lès-Metz

(11 620 Maiziérois, 882 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Moselle, 11 km au NNO de Metz. La commune est dans la plaine de la Moselle, mais son territoire n’atteint pas la rivière; elle est traversée par la voie ferrée et a un collège public. Ses activités sont relativement diversifiées. Schneider Electric y a repris l’usine de transformateurs France-Transfo (descendue de 800 à 160 sal.). La métallurgie est représentée par l’ancien IRSID, Institut de recherche de la sidérurgie et pièce centrale d’Usinor (Arcelor), qui emploie 600 personnes sous le nom d’Arcelormittal Maizières Research; et par la métallerie Eiffage Metal (80 sal.), L’allemand Kronimus fabrique des pavés de béton (55 sal.) mais la fabrique de carreaux de céramique de l’italien Cedec (200 sal. en 2005) a fermé en 2009. Le CIRCET (télécommunications) a 170 salariés; travail temporaire Sup Intermi (70 sal.).

La ville est sans doute plus connue pour avoir accueilli, au nord et près des usines d’Hagondange, le parc d’attraction dit des Schtroumpfs, ouvert en 1971 par le créateur des Schtroumpfs Peyo (Pierre Culliford, 1928-1992), repris et géré par le groupe belge Starparks et rebaptisé Walibi-Lorraine puis Parc Lorrain (150 sal.): il reçoit 400 000 visiteurs par an. La commune se nommait Maizières tout court avant 1847; elle avait alors environ 800 hab. et n’a entamé sa croissance qu’après 1885, passant à 3 100 hab. en 1911, 4 700 en 1931 et culminant à 11 000 en 1975; elle s’est ensuite dépeuplée mais sa population a repris dans les années 1990, et s’est accrue de 2 420 hab. (+31%) depuis 1999. Maizières est le siège de la communauté de communes des Rives de Moselle, qui réunit 21 communes et 51 400 hab.

La commune est le bureau du nouveau canton du Sillon Mosellan (7 communes et 45 000 hab.).


Mondelange

(5 770 Mondelangeois, 410 ha) est une commune de la Moselle dans la CC des Rives de Moselle, juste au nord d’Hagondage. La commune occupe une fraction de la plaine de rive gauche de la Moselle, au débouché de la vallée de l’Orne, qui toutefois passe un peu au nord à Richemont; elle est traversée par la route de Thionville à Metz, l’autoroute A31, la voie ferrée et le canal des Mines de fer; entre celui-ci et la Moselle, le sol est troué de nombreuses gravières. Il est néanmoins resté assez de place pour accumuler un habitat ouvrier et des ateliers. La commune, qui avait 155 hab. quand elle fut absorbée par Richemont en 1812, n’est redevenue indépendante qu’en 1921. Elle avait 1 600 hab. en 1926, et s’est hissée jusqu’à 6 500 en 1975; sa population a diminué ensuite mais a repris 710 hab. depuis 1999. Elle est surtout résidentielle, avec un petit musée de l’Archéosite celte, une maison de retraite des Opalines (50 sal.) et quelques entreprises surtout tertiaires: hypermarché Cora (270 sal.), Conforama (25 sal.); transports Buttgen (40 sal.).


Richemont

(2 130 Richemontois, 848 ha) est une commune de la Moselle dans la CC des Rives de Moselle, juste au SE de Fameck; elle fut Reichersberg aux temps allemands. Le centre est sur la rive gauche de l’Orne, qui conflue juste après avec la Moselle; celle-ci fixe la limite orientale de la commune, qui est traversée par la voie ferrée de Thionville à Metz et où se rejoignent les autoroutes A30 et A31. Le bois de Saint-Hubert sépare Richemont de Fameck. Un centre éducatif est au château de Pépinville, ancien orphelinat (Œuvre Guénange-Richemont, aux frères des écoles chrétiennes); maison de retraite les Opalines (60 sal.); conditionnement de gaz industriels du groupe L’Air liquide (30 sal.), ateliers de traitements de surfaces Masci (120 sal.), de machines-outils ID (30 sal.), installations électriques Ineo (60 sal.).

Une centrale électrique sidérurgique au gaz avait été installée sur la rive droite de l’Orne près du confluent, à l’extrémité du canal des Mines de fer de la Moselle; elle fut alimentée en partie par les gaz de hauts fourneaux; elle a été vendue par Usinor à EDF et fermée en 2010, démolie de 2012 à 2018. La commune a cédé en 1921 le territoire de Mondelange, qu’elle avait absorbé en 1812 et qui était devenu aussi peuplé qu’elle (1 100 hab. chacune environ); elle a atteint ensuite 3 000 hab. (1968) avant de décliner; la population semblait stabilisée depuis 1985 mais a augmenté de 180 hab. après 1999.


Talange

(7 930 Talangeois, 370 ha) est une commune de la Moselle dans les Rives de Moselle, 3 km au NE de Maizières-lès-Metz, Son ban touche à l’est à la rive gauche de la Moselle, et il est traversé par toutes les voies du couloir Metz-Thionville. La commune est surtout résidentielle. Elle n’avait encore que 360 hab. en 1906 et s’est développée après la Grande Guerre, passant à 3 700 hab. en 1931; elle a culminé à 8 300 hab. en 1982, perdu quelques habitants, s’est à peu près stabilisée (-100 hab. depuis 1999).

Le travail à la grande usine Peugeot de Trémery, qui est juste de l’autre côté du pont sur la Moselle, a compensé la perte des emplois sidérurgiques de rive gauche. La ville a un lycée professionnel et un collège publics; supermarché U (60 sal.), intérim Camo (35 sal.) centre d’imagerie médicale (20 sal.).