Communauté d’agglomération du Grand Verdun

Verdun (Grand)

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communauté d’agglomération de la Meuse, associant 25 communes et 28 400 hab. sur 30 090 ha. Verdun (siège), Belleville-sur-Meuse et Thierville-sur-Meuse ont plus de 2 000 hab.

Haudainville (970 Haudainvillois, 1 111 ha dont 172 de bois), 5 km SSE de Verdun sur la rive droite de la Meuse, a une nécropole nationale, un fort et, au sud, l’échangeur de l’autoroute de l’Est le plus proche de Verdun (n°31) avec péage; magasin Decathlon (25 sal.), travaux publics Colas (35 sal.), nettoyage HSP (40 sal.). Cette banlieue a gagné 70 habitants depuis 1999.

Belleray (530 hab., 510 ha), 2 km au sud de Verdun, est sur la rive gauche de la Meuse; hameaux de Billemont à l’ouest sur la voie ferrée; nécropole nationale; +80 hab. depuis 1999.

Sivry-la-Perche (280 hab., 1 217 ha dont 174 de bois), 10 km OSO de Verdun occupe l’angle SO du Grand Verdun au pied de la Côte des Bars, qui s’y élève à 349 m.

Fromeréville-les-Vallons (210 hab., 2 030 ha dont 504 de bois), 9 km à l’ouest de Verdun, a cinq forts qui protégeaient Verdun et sont restés du côté français, un peu au sud du front; champ de manœuvres de la Chaume (670 ha) à l’est, dont le fort du Chana. La mention «les Vallons» date de 1921.

Béthelainville (170 Béthelainvillois, 1 194 ha dont 313 de bois), 15 km à l’ouest de Verdun, a son village au pied de la Côte et un bois à l’ouest sur le plateau.

Montzéville (160 Montzévillois, 1 765 ha dont 569 de bois), 19 km ONO de Verdun, est aussi au pied de la Côte; son finage s’étend au SO dans le Bois de Béthelainville.

Chattancourt (190 hab., 1 036 ha), 15 km NO de Verdun, contient au nord une nécropole nationale et le monument du Mort Homme commémorant les sanglantes batailles de mars-avril 1916.

Béthincourt (37 Béthincourtois, 1 332 ha dont 834 de bois), 22 km NO de Verdun, fait partie du secteur du Mort Homme dont la forêt domaniale s’étend au sud du finage.

Cumières-le-Mort-Homme (0 hab., 611 ha dont 535 de bois), 16 km NO de Verdun nommée Cumières jusqu’en 1922, a été maintenue comme commune en mémoire des massacres de 1916; le village (200 hab. en 1911) a été détruit. Le finage touche à la Meuse à l’est. La butte du Mort Homme est un élément avancé de la côte du plateau des Bars.

Marre (170 hab., 1 020 ha), 13 km NO de Verdun, est bordée au nord par la Meuse. Au sud, forts de Marre et du Bois Bourrus.

Charny-sur-Meuse (540 Charnysiens, 1 262 ha), 7 km NNO de Verdun, est un ancien chef-lieu de canton sur la rive gauche de la Meuse; la mention «sur Meuse» date de 1922. La commune est dominée par le fort de Vacherauville, qui faisait partie de la couronne de défense de Verdun. L’usine Soleval ex-Progilor-Bouvart (Protéines et graisses industrielles de Lorraine) fait des farines animales (50 sal.) à partir de déchets. Charny avait 340 hab. en 1962, 520 en 1982; après un recul, elle a gagné 70 hab. depuis 1999.

Bras-sur-Meuse (740 Brasiliens, 1 369 ha dont 187 de bois), 6 km au nord de Verdun juste en face de Charny sur la rive droite et la D964, a gagné 140 hab. après 1999; maison familiale rurale, laiterie Valorlac (30 sal.) et négoces de crèmerie de l’Union laitière de la Meuse (100 sal.) et d’œufs Soplan (25 sal.), coopérative agricole de céréales et aliments du bétail EMC2 (370 sal.); nécropole nationale; «sur Meuse» date de 1922.

Vacherauville (190 hab., 729 ha), 8 km au nord de Verdun, est sur la rive droite de la Meuse et la D964 à 2 km au nord de Bras, avec une halte nautique sur le Canal de l’Est.

Champneuville (120 Champneuvillois, 1 199 ha dont 168 de bois), 12 km NNO de Verdun, occupe un promontoire de méandre de la Meuse; le village est face au nord, avec à l’ouest le hameau de Champ.

Samogneux (100 hab., 616 ha dont 410 de bois), 14 km NNO de Verdun au bord de la Meuse, rive droite, est un petit village reconstruit après 1918 par un accord entre la France et les États-Unis.

Haumont-près-Samogneux (0 hab., 1 081 ha dont 1 079 de bois), 2 km au NE de Samogneux, est un village détruit de la guerre de 1914-1918, avec un monument commémoratif et le poste du colonel Driant. La commune, alors Haumont, avait 130 hab. en 1911.

Beaumont-en-Verdunois (0 hab., 787 ha dont 700 de bois), 14 km au nord de Verdun, village détruit, était Beaumont simplement avant 1922 et avait 180 hab. en 1911.

Louvemont-Côte-du-Poivre (0 hab., 825 ha dont 823 de bois, 11 km au nord de Verdun, village détruit, avait 190 hab. en 1911. «Côte du Poivre» a été rajouté en 1922.

Ornes (6 hab., 1 852 ha dont 1 557 de bois), 16 km NNE de Verdun, est au pied des Hauts de Meuse au bord de la plaine de Woëvre et fait partie des villages détruits; champ de tir de la Wavrille à l’ouest, partagé avec Beaumont et Louvemont. La commune avait 720 hab. en 1911, 21 en 1921.

Bezonvaux (0 hab., 923 ha dont 600 de bois), 14 km NNE de Verdun, au sud d’Ornes, est aussi un village détruit, qui avait 150 hab. en 1911 et avait retrouvé quelques habitants de 1926 à 1936.

Douaumont-Vaux (80 hab., 1 270 ha dont 1 099 de bois), est le fruit d’une fusion de 2019 entre les anciennes communes de Douaumont et de Vaux-devant-Damloup. Douaumont (4 hab., contre 290 en 1911, 614 ha dont 443 de bois) est un village détruit, avec fort, musée, maison de la Tranchée des baïonnettes, et surtout l’imposant ossuaire devenu lieu de pèlerinage, et qui contient 130 000 cadavres. Le village même de Vaux-devant-Damloup (74 hab., 656 ha dont 503 de bois) est au pied de la Côte de Meuse, 9 km au NE de Verdun, au pied du versant nord d’un vallon. En face au sud, sont les traces de l’ancien village de Vaux, détruit, sous le fort de Vaux qui couronne un promontoire à 345 m et auquel est consacré un musée.

Fleury-devant-Douaumont (0 hab., 1 027 ha dont 975 de bois), 6 km au NE de Verdun, est un autre village détruit des Hauts de Meuse. La commune maintenue a son musée et le mémorial de Verdun, le fort de Souville au SE, plusieurs ouvrages militaires, cimetières et points de vue.


Belleville-sur-Meuse

(3 120 Bellevillois, 1 016 ha dont 233 de bois) est une commune du département de la Meuse, dans le Grand Verdun juste au nord de Verdun sur la rive droite de la Meuse. La commune s’étire d’ouest en est le long de la rivière et sur les Hauts de Meuse, atteignant à l’est le sommet de la Côte de Meuse. Le fort de Belleville domine l’ancien village, le fort Saint-Michel est plus à l’est. Belleville est devenue «sur Meuse» en 1922; la population a atteint le millier d’habitants un peu avant 1900, 2 600 en 1936, 3 000 en 1962; elle a baissé de 90 hab. après 1999. La ville est le siège d’un gros ensemble coopératif agricole, spécialisé dans l’élevage, autour des abattoirs de Verdun, avec une Maison de l’Agriculture. Dans d’autres domaines, nettoyages TRE (130 sal.) et Quali-Net (50 sal.), nettoyage urbain Suez RV (30 sal.), gardiennage Filien (85 sal.) et négoce de matériel agricole Collet (20 sal.); menuiserie (Addenet-Lamorlette, 20 sal.). Le canal de l’Est accompagne la Meuse (base nautique); à l’ouest, la commune contient l’étang du Wameau dans la vallée (14 ha).

Le nouveau canton de Belleville-sur-Meuse a 27 communes et 9 300 hab.


Thierville-sur-Meuse

(3 260 Thiervillois, 1 209 ha) est une commune de la Meuse dans le Grand Verdun, en banlieue NO de Verdun sur la rive gauche de la Meuse; plusieurs plans d’eau d’anciennes gravières. C’est surtout une ville de casernes (1er et 2e régiments de chasseurs); elle a aussi un collège public et tout un ensemble logistique: plate-forme logistique du groupe Maximo (distribution à domicile de surgelés et produits d’épicerie, 230 sal.), transports Trans Livres (45 sal.) et Antoine (45 sal.); en outre, génie thermique Lorraine Énergie (35 sal.), maçonnerie Varnerot (25 sal.), constructions métalliques l’Enveloppe du Bâtiment (25 sal.). Le nom de la commune a été, comme beaucoup d’autres aux environs, complété en 1922. Thierville n’avait que 500 à 600 hab. au milieu du 19e s.; elle est passée brusquement de 750 à 2 500 hab. entre 1886 et 1891, a atteint presque 4 300 hab. en 1931; descendue à 2 200 hab. en 1975, sa population est remontée à 3 540 en 1990. La population municipale est restée stable depuis, la différence tenant à des changements de définition de la population comptée à part.


Verdun

(18 120 Verdunois, 3 103 ha dont 440 de bois) est une sous-préfecture de la Meuse, dans la vallée de la Meuse. Elle fut Verodunum, oppidum gaulois, puis un siège d’évêché et une ville forte; on sait que le traité de Verdun en 843 consacra l’éclatement de l’empire de Charlemagne, et qu’ensuite Verdun fut l’un des «Trois Évêchés» annexés par le royaume de France en 1552, avec Metz et Toul. La ville ancienne, dont le centre a été rénové, est sur une basse colline de la rive gauche; de son enceinte, elle a conservé la tour-porte Chaussée à l’est, la porte Saint-Paul au nord, la porte Châtel à l’ouest.

Les grands monuments sont la cathédrale, apparue au 11e s. dans le style roman rhénan, mais refaite au 18e siècle et après 1918, qui conserve une crypte du 12e s. et un cloître du 14; et le grand palais épiscopal du 18e siècle, qui abrite à présent le Centre mondial de la Paix. La mairie, un peu au nord, occupe un bel hôtel de 1623; musée historique de la Princerie. La citadelle souterraine construite en 1625 et réaménagée ensuite par Vauban, puis au 19e siècle, est juste à l’ouest de la ville; ses sept kilomètres de galeries se visitent; elle occupe le site d’une ancienne abbaye de 952, dont il reste une tour du 12e siècle (Saint-Vanne). Côté est, de l’autre côté de la Meuse, le canal de l’Est est longé par une série de parcs et d’anciennes fortifications. Au sud de la ville dans la plaine de rive gauche, vastes emprises de l’hôpital et de la base de loisirs avec étang de gravière du Pré de l’Évêque.

La ville compte trois collèges et quatre lycées publics dont trois professionnels, deux collèges et un lycée privés, un lycée agricole, un département d’IUT (réseaux de communication et services); centre hospitalier public de 375 lits, clinique (70 sal.); festival de l’histoire depuis 2002; port de plaisance. Elle n’a pas de grande entreprise, mais abrite d’assez nombreux ateliers: Lactosérum (140 sal.) du groupe laitier Lactalis, Valtris Champlor (chimie, 125 sal., groupe britannique), engrenages CoRDM (70 sal.), recyclage de plastiques Wellman (55 sal., états-unien) et Paprec (50 sal.); charcuterie Berni (110 sal.). La dragée de Verdun aurait été inventée en 1220; il reste une petite entreprise pour la produire (Braquier).

Dans le secteur tertiaire, la SNCF affiche 70 sal., La Poste 100; travail temporaire Manpower (170 sal.), Adecco (140 sal.), Ranstad (120 sal.). Verdun a les plus gros magasins du département, avec les hypermarchés Cora (200 sal.) et Leclerc (200 sal.), plus Bricomarché (50 sal.); restauration La Pataterie (Fauconnier, 60 sal.).

Trois zones industrielles ont été installées rive gauche, et un Actipôle de 30 ha à l’est de la ville. La Cité Verte sur le flanc ouest et nord de la citadelle, et les Planchettes au sud-est de la ville, figurent parmi les quartiers prioritaires (ex-«zones urbaines sensibles»). Au sud-ouest, une extension du finage contient le fort et le champ de tir de Regret, et le couloir de circulation et d’industrie qui va de Regret au NE à Baleycourt au SO le long de la Scance et associe voie ferrée, Voie Sacrée et Voie de la Liberté (D603). La Scance rejoint la Meuse dans la ville de Verdun.

Verdun se nomma un temps Verdun-sur-Meuse mais a simplifié son nom en 1970. La commune avait 10 000 hab. au début du 19e s., plus de 22 000 à la fin; tombée à 12 800 hab. en 1921, sa population est remontée à 19 500 en 1936, 22 000 en 1962, et a culminé à 23 600 en 1975; elle diminue depuis et s’est abaissée de 3 150 habitants depuis 1999, mais en partie en raison de la révision des comptés à part (la population municipale a baissé de 2 400 hab.). La communauté de communes du Grand Verdun réunit 25 communes et 28 400 hab. L’unité urbaine Insee a 3 communes, avec Belleville et Thierville, l’aire d’attraction (44 800 hab.) a 103 communes. L’arrondissement a 83 800 hab., 254 communes. Deux nouveaux cantons ont le nom de Verdun, totalisant 8 communes et 20 800 hab.