Communauté de communes Sundgau' contrée formant la partie la plus méridionale de l’Alsace: son nom signifie «pays du sud» en alsacien (adjectif: sundgovien). Toutefois, le Sundgau d’aujourd’hui n’a pas l’extension de l’ancien comté du Sud dont le nom était apparu dès 870 comme grande division de l’Alsace, commençant au ras de Sélestat, en pendant d’un Nordgau dont le nom n’a pas été conservé. Le Sundgau d’aujourd’hui se cantonne au sud de Mulhouse. Au pied des reliefs du Jura, il est formé de nombreuses petites communes en terrain plutôt accidenté, occupant un ensemble de collines et de vallées. Celles-ci sont découpées dans des terrains sédimentaires oligocènes issus d’anciennes décharges du Rhin où abondent les galets, et assez souvent recouverts de lœss quaternaires; le soubassement est un bloc calcaire soulevé avec le Jura et incliné vers le nord. Le Sundgau est un vieux pays agricole à fortes traditions, mais d’aptitudes assez variées, partagé entre champs fertiles, surtout à l’ouest, fonds humides, massifs forestiers, avec des vergers autour des villages. De nombreux étangs, souvent aménagés jadis par les moines comme ceux de l’abbaye de Lucelle, abondent en carpes, une base de la gastronomie alsacienne. L’histoire du pays fut notamment marquée par la guerre des Paysans (ou Rustauds) au début du 16e siècle, qui souda les communautés villageoises, et par les ravages du 17e siècle; longtemps fief des Habsbourg, il conserva leur pratique catholique. Au 18e et surtout au 19e les ateliers industriels furent nombreux (tuileries et poteries, textile, brasserie) mais beaucoup ont disparu. La contrée est devenue un réservoir de main-d’œuvre pour Mulhouse et surtout pour l’agglomération de Bâle, au prix d’abondantes migrations quotidiennes de travailleurs. Il se flatte d’avoir le plus faible taux de chômage de France, ce qu’il doit largement aux sites d’emploi extérieurs au pays, et même étrangers. Le tourisme «vert» s’y développe; quelques anciens châteaux et des églises retiennent l’intérêt, un musée paysan a été ouvert à Oltingue, dans une Maison du Sundgau. Le chef-lieu est Altkirch. Au sud, se dressent les premières crêtes parallèles du Jura, ici de direction ouest-est, que l’on franchit par quelques cluses comme à Ferrette. Toute la partie orientale est en banlieue de Bâle, tandis que la partie occidentale verse sur le bassin de Belfort-Montbéliard. ' communauté de communes d’Alsace (Haut-Rhin) associant 64 communes et 47 500 hab. sur 43 320 ha. Altkirch (siège), Carspach, Hirsingue, Hochstatt, Illfurth ont plus de 2 000 hab. Aspach (1 140 Aspachois, 420 ha) est à 2 km au nord d’Altkirch. L’habitat, plutôt éparpillé, s’étire du sud au nord dans un vallon affluent de l’Ill; menuiserie métallique Unaferm (85 sal.). La population augmente depuis 1968 (570 hab.) et a gagné 140 hab. après 1999. Le nom évoque un ruisseau aux trembles. Heidwiller (660 Heidwillerois, 448 ha), 4 km au nord d’Altkirch, est dans la vallée de la Largue, côté sud, au bord du canal du Rhône au Rhin; château des 14e-16e s. avec parc; transports du Clapas (50 sal.). Le finage, étiré d’ouest en est, se partage entre les collines au sud et la plaine de la Largue au nord; +50 hab. après 1999. Saint-Bernard (580 hab., 604 ha) est à 6 km NNO d’Altkirch, dans la vallée de la Largue, riveraine du canal du Rhône au Rhin. Les villages d’Enschingen et Brinighoffen ont fusionné en 1972 et pris alors le nom du patron de l’église paroissiale. Au sud du canal, le ban communal comprend un secteur de hautes collines boisées avec étangs. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999. Spechbach (1 400 hab., 806 ha) est une commune nouvelle de 2016, unissant les deux anciens Spechbach. Spechbach-le-Bas (720 hab., 414 ha) est à 7 km au nord d’Altkirch. Le village étale ses maisons sur une colline à la confluence de la Largue et du Krebsbach sur la rive gauche de la Largue. Au sud, le finage n’occupe qu’une partie de la plaine de la Largue et n’atteint le canal de la Marne au Rhin qu’à l’angle sud-ouest. Spechbach-le-Haut (670 hab., 392 ha, mairie) est à 9 km au nord d’Altkirch, au confluent du Spechbach qui vient de Bernwiller, et du Krebsbach qui vient d’Ammerzwiller; le village est sur une colline au sud du confluent, mais l’habitat a gagné l’autre rive, au nord; transports Geiss (25 sal). La population totale s’est accrue de 130 hab. après1999. Frœningen (780 Frœningois, 444 ha) est à 11 km NNE d’Altkirch, 9 km au SO de Mulhouse-centre sur la rive gauche de l’Ill. Le finage s’étire vers le nord-ouest en direction de Galfingue, où sa pointe est occupée par des bois et l’étang Riedweiher; +170 hab. (+28%) depuis 1999 Luemschwiller (790 Luemschwillerois, 727 ha), 8 km NE d’Altkirch, est au SE d’Illfurth. Le village, au creux d’un assez profond vallon, est à présent réuni à Tagolsheim, à l’ouest, par quelques lotissements; vergers. L’essentiel du finage s’étend sur le plateau, où il culmine à 411 m et porte des bois; +100 hab. depuis 1999. Obermorschwiller (430 hab., 605 ha) est à 10 km NE d’Altkirch au SE d’Illfurth; un étang à pêche de 12 ha. Tagolsheim (950 Tagolsheimois, 319 ha), 5 km ENE d’Altkirch, est dans la vallée de l’Ill, juste au sud d’Illfurth. Le village est sur la plaine de rive droite mais y ajoute un quartier de la gare sur l’autre rive. Le finage monte sur les collines de part et d’autre et comporte une réserve naturelle avec buis et orchidées. Elle a gagné 280 hab. après 1999 (+42%). Walheim (910 Walheimois, 483 ha) est à 3 km au NE d’Altkirch, dans la vallée de l’Ill; gare. Le village s’étire sur la rive gauche le long de la route et de la voie ferrée, mais a projeté un faubourg et un autre alignement sur la rive droite. Le finage s’étend des deux côtés de la vallée. La population a gagné 160 hab. depuis 1999 (+21%). Wittersdorf (820 Wittersdorfois, 476 ha dont 184 de bois) est à 4 km à l’est d’Altkirch. Le vieux village est au pied de la grosse butte qui domine la rive gauche du Thalbach, mais la route (D479) a attiré un habitat plus abondant sur la rive droite. Le ban communal est plus étendu sur les collines au sud de la vallée que sur la butte au nord; centre d’aide par le travail. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999. Emlingen (300 hab., 242 ha) est à 5 km à l’est d’Altkirch, dans la vallée du Thalbach. Son ban est des deux côtés de la rivière, plus largement au nord, où le plateau, plus élevé vers l’ouest, porte la forêt de Talrain. Tagsdorf (300 Tagsdorfois, 250 ha) est à 6 km à l’E d’Altkirch, dans la vallée du Thalbach sur la route de Bâle, au-dessus du confluent du Wahlbach qui vient de l’est. L’habitat principal est sur la colline de confluence, et y ajoute une annexe sur la rive gauche du Thalbach. L’habitat est contigu à ceux de Schwoben en amont et d’Emlingen en aval. Le finage s’étire du sud-ouest au nord-est, où il atteint la digue du Nieder Weiher d’Obermorschwiller. Schwoben (240 hab., 238 ha) est à 7 km à l’est d’Altkirch, dans la vallée du Thalbach. Limité au nord par la route et la proximité de Tagsdorf, le finage s’étend vers le sud-ouest, où il atteint dans les bois le tracé d’une ancienne voie romaine de crête. La population a doublé depuis 1982. Heiwiller (170 Heiwillerois, 204 ha) est à 8 km ENE d’Altkirch; le village-rue domine au sud le vallon du Wahlbach, qui descend vers l’ouest en direction du Thalbach. Hausgauen (390 hab., 579 ha), 9 km ESE d’Altkirch, dans la vallée du Thalbach, est en continuité avec l’habitat de Hundsbach. Hundsbach (360 hab., 403 ha) est à 10 km ESE d’Altkirch dans la vallée de la Thalbach, ici dite de Hundsbach. Le finage s’étire perpendiculairement à la vallée, du nord au sud, et contient aussi un ancien moulin et une chapelle Sainte-Odile, du 19e s.; plusieurs de ses belles fermes à colombage sont inventoriées. La commune a gagné 140 hab. depuis 1999 soit deux tiers. Franken (370 hab., 622 ha) est à 11 km à l’ESE d’Altkirch, dans la vallée du Thalbach; la population a augmenté de 80 hab. après 1999. Jettingen (510 hab., 630 ha) est à 13 km à l’ESE d’Altkirch, dans la vallée du Thalbach). Le village-rue suit la rive droite du Thalbach mais s’est complété de maisons éparses sur le versant gauche, qui monte vers le hameau de Buerglin au bord de la D419. Le finage se déploie des deux côtés de la vallée, en s’étirant vers l’est Berentzwiller (340 Berentzwillerois, 608 ha) est à 15 km à l’ESE d’Altkirch, dans la vallée du Thalbach; traces de voie romaine et de cadastre romain à la limite sud du finage. Willer (320 Willerois, 621 ha) est à 11 km SE d’Altkirch, dans la vallée du Willerbach, petit affluent de droite de l’Ill; restes romains (camp, voie). Le finage ne s’étend guère qu’au sud de la vallée. Bettendorf (450 Bettendorfois, 473 ha), 10 km SE d’Altkirch, s’étire sur la rive droite de l’Ill en amont d’Hirsingue. Son territoire est limité au nord par le tracé d’une ancienne voie romaine et dessine au sud une pointe jusqu’à Ruederbach. Hirtzbach (1 470 Hirtzbachois, 1 391 ha dont 739 de bois) est à 4 km SSO d’Altkirch sur la rive gauche de l’Ill à l’aval d’Hirsingue; forêt et champ de tir à l’ouest. Le village s’étire rectiligne le long d’un ruisseau affluent canalisé, perpendiculairement à l’Ill; il est classé dans les «villages de charme» et fleuri 4 fleurs; château de Reinach du 18e s. et parc. Un quartier annexe est sur la rive droite de l’Ill, où passe la D432. Le finage s’arrête au nord-est aux pentes du versant de droite de l’Ill, et s’étend largement sur les collines à l’ouest, fournies en bois et étangs et où le petit hameau de Granzele a un centre équestre. La population a augmenté de 270 hab. depuis 1999 (+23%). Hirtz a la même origine que Hirsch (cerf). Heimersdorf (680 Heimersdorfois, 759 ha dont 256 de bois) est à 9 km au sud d’Altkirch, au sud d’Hirsingue, sur le Feldbach et la D432. Elle dispose de plusieurs étangs de pêche et accueille une pisciculture, une chaufferie collective aux copeaux de bois. Un campement de gitans est installé dans la commune depuis 1950 sur un terrain qui leur appartient. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999. Ruederbach (400 hab., 446 ha dont 182 de bois) est à 11 km SSE d’Altkirch. Le village est dans une tête de vallon, affluent de gauche de l’Ill. Le finage s’étend vers le sud-ouest sur le plateau du Sundgau, où il dépasse la vallée du Feldbach et inclut le bois du Rossberg; il englobe ainsi au sud le hameau et le temple mennonite de Birkenhof. La commune a gagné 120 hab. depuis 1999 (+43%). Illtal (1 390 hab. 1 196 ha) est une commune nouvelle de 2016 fusionnant trois anciennes communes de la rive droite de l’Ill, formant une urbanisation continue sous un nom nouveau. Grentzingen (580 hab., 518 ha) est la plus au nord, 5 km au SE d’Hirsingue et 9 km SE d’Altkirch. Elle figure parmi les «villages de charme» et les «villages de caractère» pour ses belles maisons à pans de bois. Le village-rue s’étire sur le bord droit de la vallée de l’Ill, en continuité avec ceux d’Oberdorf et de Waldighofen en amont; mais les maisons se sont également installées dans deux vallons perpendiculaires, de part et d’autre. Le finage s’allonge du sud-ouest au nord-est; il atteint à l’ouest la vallée de Feldbach au-delà d’un cimetière mennonite, lié au temple de Birkenhof qui est tout à côté mais sur le ban de Ruederbach. Oberdorf (600 hab., 413 ha), 10 km SE d’Altkirch, est au centre, avec la mairie. Ses maisons s’alignent sur la rive droite de la rivière, dans le prolongement de celles de Waldighofen en amont et Grentzingen en aval, avec quelques extensions sur les chemins perpendiculaires. Le ban s’étire des deux côtés de l’Ill, le relief des collines étant plus vigoureux à l’est. Henflingen (210 hab., 265 ha) est juste à l’amont d’Oberdorf. Le village s’étire sur le bord droit de la vallée de l’Ill, auquel la direction générale du finage est perpendiculaire; quelques bois sur les collines des deux côtés. La population de l’ensemble a augmenté de 100 hab. depuis 1999. Waldighofen (1 570 Waldighoffenois, 414 ha) est à 12 km SE d’Altkirch sur l’Ill, juste en amont d’Illtal. C’est un ancien petit centre industriel déchu (tissages Lang, de 1859 aux années 1980, près de 500 salariés vers 1900; meubles Rapp, transférés ensuite à Kingersheim) et ferroviaire (liaison vers Saint-Louis, jusqu’en 1955). Sa population croît néanmoins régulièrement et s’est augmentée de 370 hab. depuis 1999 (+31%). Il reste quelques entreprises: pièces plastiques Jet Plast (25 sal.), négoce de matériel agricole des Ateliers Sundgoviens (25 sal.). Le village est sur la rive droit de l’Ill, mais ses maisons se sont largement dispersées autour du noyau originel, dans la vallée comme sur les bas versants des deux côtés, formant au sud le quartier du Dennach. Le finage s’étire du NE au SO de part et d’autre de la vallée; sa partie méridionale est boisée. Riespach (680 Riespachois, 757 ha dont 229 de bois) est à 13 km SSE d’Altkirch. Le village, aux anciennes maisons de couleur assez vive, est classé parmi les «villages de charme». Il s’étire ses maisons de part et d’autre de la vallée du Riesbach, affluent de gauche de l’Ill; installations d’eau et gaz Bilger (20 sal.). En amont, dans les bois, sont l’institut médico-éducatif des Écureuils (40 sal.) et, un peu plus loin, la ferme écartée de Baumerthof. Feldbach (460 Feldbachois, 502 ha) est à 12 km SSE d’Altkirch sur la route de Ferrette (D432) et la rive gauche du Feldbach; belle église romane issue d’un prieuré clunisien et restaurée dans les années 1970; la commune a gagné 50 hab. après 1999. Le finage comprend une ferme isolée au nord-est (Saint-Jacques), une autre à l’ouest (Rehof); des étangs et des bois à l’ouest. Bisel (560 Biselois, 810 ha dont 205 de bois) est à 12 km SSO d’Altkirch, 7 km SSO d’Hirsingue. Le finage est très boisé au nord et à l’est et comporte de nombreux étangs. La limite sud-ouest de la commune suit le cours du Grumbach, affluent de droite de la Largue. La population a baissé de 40 hab. depuis 1999. Mœrnach (540 Moernachois, 679 ha), 16 km au sud d’Altkirch, 6 km à l’ouest de Ferrette, est au pied des reliefs boisés du Kastelberg, qui montent à 651 m. Le finage s’étend vers le nord sur le plateau. Kœstlach (510 Koestlachois, 823 ha dont 300 de bois) est à 16 km SSE d’Altkirch à l’ouest de Ferrette, au pied du Burgerwald. Le finage monte au sud sur le relief jusqu’à 651 m et s’étale largement au nord, où s’isole une grosse ferme; étangs du Heinisweiher à l’angle nord-est dans les bois; +90 hab. depuis 1999. Vieux-Ferrette (710 hab., 663 ha dont 232 de bois) est à 18 km ESE d’Altkirch, juste au NO de Ferrette; centre d’ULM, petite fromagerie, coopérative agricole avec silos. Le finage monte au sud sur les reliefs qui dominent Ferrette (675 m au Samstagberg) et s’étend largement au pied sur le bas plateau entre 440 et 480 m. La population a augmenté de 180 hab. (un tiers) depuis 1999. Ferrette (780 Ferrettois, 194 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Haut-Rhin, 19 km ESE d’Altkirch. Le nom germanique était Pfirt, tiré du gallo-romain Piretum, évoquant des vergers de poiriers, et non pas du fer. C’est un vieux village historique comtal, situé en cluse à l’entrée du Jura alsacien, à 550 m d’altitude et bâti jadis en forme de forteresse. Outre les ruines de deux châteaux et des murailles sur la butte qui domine le vieux village à l’est et monte à 612 m, il conserve des maisons renaissance et se trouve classé dans les «villages de charme» et les «villages de caractère»; musée archéologique et de traditions populaires, sentiers pédestres et équestres; collège public, petites entreprises, supermarché Auchan (40 sal.), caserne et gendarmerie. La population est passée de 420 hab. dans les années 1930 à 700 dans les années 1960 et 1970 (730 en 1982); mais elle a 260 hab. de moins qu’en 1999. Bendorf (230 hab., 755 ha dont 400 de bois) est à 21 km SSE d’Altkirch, 3 km OSO de Ferrette, dans un petit bassin accidenté, drainé par un tributaire du Grumbach, dominé à l’est par le Rossberg et montant à 683 m. La commune, traversée au sud par la D41, et entourée des bois sur les reliefs au nord, à l’est et surtout à l’ouest, comporte une ferme isolée et, à l’ouest dans la vallée encaissée du Grumbach, des traces d’artisanat (moulin, saboterie). Durlinsdorf (570 Durlinsdorfois, 778 ha) est à 19 km au sud d’Altkirch, 8 km à l’ouest de Ferrette, au pied des premiers reliefs du Jura et à la sortie du défilé du Grumbach; scierie Lutz (35 sal.). Le territoire communal monte à 682 m sur le relief au sud, et s’étend largement sur l’avant-pays de part et d’autre de la vallée du Grumbach, incluant quelques étangs. L’habitat du village est assez lâche; +70 hab. depuis 1999. Liebsdorf (320 hab., 422 ha dont 160 de bois) est à 20 km au sud d’Altkirch juste au SO de Durlisdorf; la pointe nord-occidentale de la commune frôle la frontière de la Suisse. Au sud, le relief monte à 682 m à l’Oberer Berg, qui domine le hameau et la tour du Liebenstein. Courtavon (360 Courtavonnais, 960 ha dont 400 de bois) est à 23 km SSO d’Altkirch, au bord de la Largue. Le finage est bordé à l’ouest par la frontière de la Suisse; sa limite suit au sud-est la crête de la Montagne, qui culmine à 645 m. Au nord, la vallée de la Largue offre un étang de barrage de 13 ha nommé le Plan d’Eau. Le nom allemand du village fut Ottendorf. Levoncourt (240 Levoncourtois, 528 ha dont 294 de bois), 25 km SSO d’Altkirch, à la frontière suisse, est au débouché d’une petite cluse tranchant le premier pli du Jura et culminant à 751 m au sud dans la forêt de la Montagne. Oberlarg (140 hab., 821 ha dont 347 de bois), 22 km SSO d’Altkirch, atteint la frontière suisse; elle contient les sources de la Largue et les ruines du château de Morimont, à 750 m sur le Moorsberg; abris sous roche avec restes préhistoriques. Le village est abrité en fond de vallée de la Largue, entre deux hauts reliefs: le territoire communal est barré au nord-ouest par la crête rigide de la Montagne, qui culmine à 645 m au-dessus du village, puis à 751 m à la pointe sud-ouest de la commune, à la Roche au Corbeau, au-delà de la cluse de la Largue à la frontière suisse. Le hameau des Ébourbettes perche à 716 m à la frontière, celui des Verreries est à la limite orientale de la commune sur la D432. Lucelle (34 Lucellois, 1 027 ha dont 646 de bois), 28 km au sud d’Altkirch, est à 12 km au SSO de Ferrette sur la route de Delémont, juste à la frontière suisse. C’est la commune la moins peuplée du département, mais elle avait 280 hab. en 1820, et le village n’est que la partie française d’une petite agglomération qui chevauche la frontière (commune suisse de Pleigne). Le village est né de l’abbaye cistercienne de Lucelle, créée en 1123 et qui fut une grande puissance foncière; il reste quelques vestiges au bord de l’étang, qui est en Suisse. La forêt monte sur les pentes du Glaser, au NE. Un centre européen de rencontres de 150 lits a été ouvert par une communauté d’intérêts franco-suisse dans un parc de 14 ha. La frontière franco-suisse suit sur 12 km la vallée de la Lucelle (Lützel en Suisse), qui coule vers Bâle. Le nom germanique était Lützel et évoque pour certains un ermitage ou prieuré (cella, zell) prédécesseur d’une abbaye cistercienne à large rayonnement apparue en 1123; mais le mot peut venir des bois (lucus) et lützel est aussi «petit» en germanique, désignant simplement la petite rivière. Il existe un étang de Lucelle à Mooslargue (Sud Alsace Largue), 10 km au nord à vol d’oiseau. Winkel (310 Winkelois, 787 ha dont 320 de bois), 23 km au sud d’Altkirch, est sur la route de la Suisse (D432), aux sources de l’Ill qui va vers l’est, et du Grumbach qui se dirige vers le nord et atteint la rive droite de la Largue à Seppois-le-Haut. Le village occupe un petit bassin, dominé au sud par le Glaserberg qui y culmine à 816 m et dont le flanc nord est truffé de casemates; maçonnerie Fuetterer (30 sal.). Ligsdorf (320 Ligsdorfois, 1 003 ha dont 582 de bois) est à 22 km SSE d’Altkirch au sud de Ferrette. Le village est dans la vallée de l’Ill au pied du Glaserberg, dont les sommets, à 811 et 785 m, sont aux angles SO et SE de la commune. Une ligne de fracture crée une étroite dépression au pied du Glaserberg, où niche le hameau de Birgmatte. Au nord, le finage de Ligsdrof s’avance au sein de celui de Ferrette, dans un site résidentiel où s’est établi un village de vacances. Sondersdorf (330 hab., 844 ha dont 516 de bois) est à 21 km SSE d’Altkirch sur un replat exposé au sud, dans un pli synclinal du Jura. Le finage monte au nord sur le relief où il atteint 656 m, est traversé au sud du village par la vallée encaissée de l’Ill, où sont les petits hameaux de Muehlengrund et d’Hippoltskirch, et monte au sud en biseau jusqu’au signal du Glaserberg (737 m). Raedersdorf (520 Raedersdorfois, 739 ha dont 416 de bois) est à 24 km SE d’Altkirch dans la haute vallée de l’Ill. Le finage monte au nord jusqu’au crêt septentrional, et atteint 790 m au sud-ouest dans les plis jurassiens sur le Lindenberg. Deux hameaux accompagnent à l’ouest le village, Hallen et Brochritti. Lutter (290 hab., 848 ha dont 333 de bois) est à 26 km SE d’Altkirch. Le village s’étire sur deux routes, la D23 ouest-est et une route remontant au sud, le long du Lutterbach, vers le versant nord du Jura et la scierie du hameau de Bei der Saege. Le finage monte au sud sur les reliefs du Jura, couverts par la forêt domaniale de Lutter. Ces reliefs dessinent un grand anticlinal ouest-est sculpté en crêts, combe et mont central et culminent à 652 m sur un chicot du crêt méridional du Blauenberg au sud-ouest, au-dessus du hameau de Blochmont. Kiffis (260 hab., 655 ha dont 329 de bois), 30 km SE d’Altkirch, est isolée dans le Jura à la frontière suisse au-delà du Glaserberg. Le finage s’étire d’ouest en est le long de la frontière, que fixe le cours de la Lucelle. La limite nord suit la longue ride du Blauenberg. Le petit hameau de Saalhof est à l’est du finage sur le plateau, dominé à l’est par le Fluhberg (788 m), que toutefois la limite communale n’atteint pas. Wolschwiller (460 hab., 1 014 ha) est à 25 km SE d’Altkirch à la frontière suisse; sa forêt communale monte dans les plis du Jura jusqu’au Fluhberg à 788 m. Biederthal (330 hab., 416 ha) est à 27 km SE d’Altkirch à la frontière suisse, qui borde son finage sur deux côtés; petit canyon en Y dans les roches calcaires du Geissberg, une ferme isolée au nord (Leihausen). La commune avait 210 hab. en 1982 et en a encore gagné 40 entre 1999 et 2007. Oltingue (690 hab., 1 342 ha dont 400 de bois) est à 21 km SE d’Altkirch dans le haut bassin de l’Ill; musée paysan à la Maison du Sundgau, orgue réputé à l’église, fabrique d’outils diamantés Diamétal (50 sal.). La commune touche à l’est à la frontière de la Suisse. Elle se trouve sur le tracé du nouveau gazoduc qui va du Nord de la France (et de la mer du Nord au-delà) vers l’Italie. Le village, très étiré du NNO au SSE sur la rive droite du haut Ill, est dominé à l’ouest par la barre de relief boisée qui se poursuit jusqu’au-delà de Ferrette vers l’ouest et monte à 520 m dans la commune — formant le crêt du flanc nord de l’anticlinal de Ferrette. Au sud-ouest, le finage inclut le cimetière et la chapelle Saint-Martin «des Champs», ancienne église paroissiale ruinée en 1445, et le hameau de Huttingue sur la rive gauche de l’Ill au confluent du Lutterbach. La commune a 70 hab. de moins qu’en 1999. Bettlach (330 Bettlachois, 409 ha), est à 22 km SE d’Altkirch sur les pentes méridionales de l’Eichwald; elle y monte à 529 m. Le village s’étire le long de la route (D12b), tandis que le relief s’accidente et se boise vers l’est sur le plateau de Palmen, au-delà de 500 m. Linsdorf (340 hab., 336 ha dont 162 de bois) est à 20 km SE d’Altkirch sur le flanc droit de la vallée de l’Ill; atelier de quincaillerie Vissal (30 sal.). Son finage n’atteint pas l’Ill mais seulement le cours de son petit affluent de droite le Limendenbach; il s’élève au nord-est sur les pentes de la forêt de l’Eichwald, jusqu’à 499 m; il y cache maintes casemates et la ferme de Cesarhof. Fislis (410 Fislachois, 753 ha dont 315 de bois) est à 19 km SE d’Altkirch sur la rive gauche de l’Ill. Au nord sur la rive droite, le ban communal va dans la forêt de l’Eichwald, incluant à sa pointe nord le hameau de Willerhof et le Willerbach. Bouxwiller (470 hab., 647 ha dont 321 de bois) est à 18 km SE d’Altkirch, 3 km ENE de Ferrette. Le village, en étoile sur plusieurs voies, est dans un petit bassin dominé au sud par la barre de relief de Ferrette, qui y monte à 639 m au Heidenfluh, et drainé par le petit Luppach, affluent de gauche de l’Ill, qui sort d’un défilé. Sur le relief à la sortie de ce défilé, un peu à l’ouest du village, sont juchés les restes de l’ancien monastère de récollets de Luppach, avec crypte du 15e s.; maison de convalescence. La grotte des Nains est sur la barre de relief, à la limite sud de la commune. Celle-ci a gagné 50 hab. depuis 1999. Werentzhouse (580 hab., 450 ha dont 137 de bois) est à 17 km SE d’Altkirch, 5 km au NE de Ferrette dans la vallée de l’Ill, rive droite, à l’extrémité occidentale de l’Eichwald; +40 hab. après 1999. Durmenach (850 Durmenachois, 576 ha dont 248 de bois) est à 15 km SE d’Altkirch sur la rive gauche de l’Ill; supermarché U (25 sal.). Le nom vient du romain Terminacho. Le village est à gauche de l’Ill, un peu à l’écart de la route principale qui suit la rive droite, et qu’accompagne une file d’habitations comprenant aussi la gendarmerie, plus un cimetière israélite un peu à l’écart. Le finage s’étend des deux côtés de l’Ill, surtout vers le sud-ouest où il englobe les bois du Kuhwald (forêt de la Vache), montant à 459 m; +160 hab. depuis 1999 (+23%). Roppentzwiller (710 hab., 415 ha dont 143 de bois) est à 13 km SE d’Altkirch dans la vallée de l’Ill; négoce de meubles du groupe suédois Hilding Anders (25 sal.), travaux publics Encer (30 sal.). L’habitat forme une ligne continue sur la rive droite de l’Ill, entre Durmenach en amont et Waldighofen en aval. Le finage s’étire des deux côtés de l’Ill et porte quelques bois. La population a augmenté de 40 hab. après 1999. Steinsoultz (770 Steinsoultzois, 406 ha) est à 14 km SE d’Altkirch; elle avait 490 hab. en 1975, et en a gagné 140 après 1999 (+22%). Situé dans la vallée du Gersbach juste avant son confluent avec l’Ill, le village forme une conurbation avec Waldighofen et Roppentzwiller. Le village est sur le versant droit en adret, mais dispose d’une annexe sur le versant gauche, qui porte le nom de Gersbach. Le finage s’étend sur le plateau au nord de la vallée; un circuit de motocross est à sa pointe septentrionale. Muespach (920 Muespachois, 1 137 ha) est à 17 km SE d’Altkirch La population augmente depuis les 360 hab. de 1962, mais ce saut inclut l’absorption de Moyen-Muespach en 1972; elle s’est accrue de 90 hab. après 1999. Le village s’étire sur la rive gauche du Gersbach mais a projeté plusieurs extensions sur le versant de rive droite, exposé au sud. Le finage s’étend des deux côtés; il contient au nord-est le hameau de la Vieille Poste. Muespach-le-Haut (1 080 hab., 691 ha) est à 19 km SE d’Altkirch. Le nom est de 1924 et remplace Obermuespach; la population croît lentement depuis les années 1950 (440 hab.); elle a gagné 260 hab. depuis 1999 (+32%). Le village originel est sur un versant dominant la petite vallée encaissée du Muespach, qui devient Gersbach en aval; mais l’habitat s’est développé également le long de la route (D463) qui passe en fond de vallée et monte à l’est sur l’autre versant vers Huningue et Bâle. Le finage contient aussi deux écarts: Neuhof à l’est sur la route, le Radar au sud, associé à un vieux blockhaus. Vers le sud, le ban communal monte en direction de l’Eichwald mais mord à peine sur ses bois et se limite à la route directe de Ferrette à Bâle (D473). (5 830 Altkirchois, 954 ha dont 243 de bois) est une sous-préfecture du Haut-Rhin, sur l’Ill à 18 km SSO de Mulhouse, centre du pays du Sundgau. La cité, dont le nom signifie Vieille Église, est issue d’un château des comtes de Ferrette et a été possession des Habsbourg. Elle est devenue française en 1648 et conserve quelques monuments, des restes de fortifications, un musée sundgovien. Le centre ancien est remarquable par son étroite ellipse de boulevards autour d’une petite butte surmontée par l’église. La vallée de l’Ill s’encaisse entre deux éléments de plateau, suivie par la route et la voie ferrée. L’habitat s’est surtout étendu sur les pentes du relief méridional, tandis que celui du nord est entamé par une vaste carrière. Altkirch est un centre de services pour une partie au moins du Sundgau, mais qui a du mal à conserver quelque autonomie. Une bonne part de ses habitants travaillent dans les proches bassins de Mulhouse et de Bâle. La ville est dotée d’une maison de santé (psychiatrique) du Roggenberg, d’un centre d’aide par le travail, d’un centre hospitalier (108 lits); collège public et lycée polyvalent et professionnel publics. Située sur la voie ferrée de Belfort à Mulhouse, la ville a perdu le principal témoin de son passé textile avec la fermeture de l’usine Siat et Lang en 2009. Elle a néanmoins un éventail d’entreprises: cimenterie d’Origny devenue Eqiom Holcim (suisse, 90 sal.); produits pharmaceutiques Daiichi Sankyo (45 sal.), métallerie UMA (55 sal.), équipements de contrôle Selmoni (45 sal.), panneaux de bois Pannotex (25 sal.); centres commerciaux Leclerc (220 sal.), Super-U (60 sal.), intérim Randstad (970 sal.), transports par autocars Transdev (35 sal.), publicité Media Portage (100 sal.); La Poste (60 sal.). La population, qui avait tendance à baisser (6 300 hab. en 1975), se reprend un peu (+ 130 hab. après 1999). L’arrondissement d’Altkirch a 69 900 hab. (61 200 en 1999), 108 communes, 65 545 ha. Altkirch est le siège de la communauté de communes Sundgau (64 communes, 47 500 hab.). Le nouveau canton d’Altkirch a 64 communes, 47 500 hab. (2 140 Carspachois, 1 717 ha dont 825 de bois) est une commune du Haut-Rhin dans la communauté de communes Sundgau, 2 km à l’ouest d’Altkirch sur la rive gauche de l’Ill. Elle apporte à l’agglomération sundgovienne des espaces de bois et des étangs, très étendus vers le sud-ouest dans le haut vallon du Dorfbach, et au nord dans le Forst, tandis que la zone d’activités d’Altkirch déborde sur la commune à l’est. Un château du 19e s. (Sonnenberg) a servi un temps d’établissement thermal et abrite un collège privé avec lycée privé ménager; métallerie Cocental (25 sal.). La forme ancienne du nom vient de ruisseau (bach) et d’un patronyme germanique écrit Karold. La population a repris après un creux vers 1 400 hab. en 1982 et 1990, augmentant de 430 hab. depuis 1999 (un quart). (2 170 Hirsinguois, 1 288 ha dont 524 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Haut-Rhin dans la communauté de communes Sundgau, 6 km au SSE d’Altkirch, au bord de l’Ill. Sa population était de 1 300 hab. au milieu du 20e s. et depuis déjà un siècle; elle a surtout augmenté après 1975. La ville s’est installée au pied de l’éperon de confluence de l’Ill et du Feldbach qui vient sur sa gauche. L’urbanisation a ensuite grimpé sur le versant au sud, et débordé l’Ill sur le versant de rive droite, le Feldbach dans la plaine de rive gauche. Le territoire communal s’étend vers l’ouest, où le plateau porte une série de casemates, et largement au nord-est où il est couvert par les bois (Breitholz). Hirsingue a un hypermarché Leclerc (175 sal.), un collège public, et 90 hab. de plus qu’en 1999. (2 230 Hochstattois, 855 ha dont 234 de bois) est une commune du Haut-Rhin dans la communauté de communes Sundgau, 13 km NNE d’Altkirch, 8 km au SO du centre de Mulhouse sur la rive gauche de l’Ill, surtout résidentielle (85% des personnes actives travaillent à l’extérieur), avec quelques ateliers et des commerces. La population a augmenté de 1962 (1 100 hab.) à 1975 (1 900), stagné ensuite et gagné 320 hab. depuis 1999. Le village éparpille ses maisons dans une assez large nébuleuse sur le bas plateau de rive gauche, en empiétant un peu sur la plaine de l’Ill, que dominent deux buttes, la principale étant celle du Narrenberg au nord. La partie occidentale du finage est dans les bois. (2 520 Illfurthois, 916 ha dont 270 de bois) est une commune du Haut-Rhin dans la communauté de communes Sundgau, à 7 km NE d’Altkirch sur la route de Mulhouse, sur l’Ill au confluent de la Largue; le nom signifie «gué de l’Ill». Le territoire communal s’étend des deux côtés de l’Ill et de la Largue sur les reliefs, boisés et escarpés à l’est. L’habitat est sur la droite de l’Ill au pied de ces reliefs, mais un faubourg est apparu sur la rive gauche. Le village a un collège public et un espace multimédia; canal du Rhône au Rhin, gare; quelques ateliers dont les emballages CFS (Compagnie Franco-Suisse) Cellpack (130 sal., du groupe Baumgartner), qui a une spécialité de matelas antichoc pour les boîtes de chocolat, l’installateur de réseaux électriques Lignes et Réseaux de l’Est (40 sal.); nettoyage ACM (160 sal.). La population croît continûment mais lentement depuis le 19e s. (1 250 hab. en 1901, 1 600 en 1962) et a gagné 540 hab. après 1999 (+27%). |