Communauté d’agglomération Saint-Avold Synergie

Saint-Avold Synergie

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communauté d’agglomération de la Moselle, associant 41 communes et 53 400 hab. sur 34 750 ha. Saint-Avold (siège), Carling, Folschviller, L’Hôpital, Macheren, Morhange, Porcelette et Valmont dépassent 2 000 hab.

Diesen (1 070 Diesenois, 547 ha dont 206 de bois), 10 km NNO de Saint-Avold, est la commune la plus septentrionale de la communauté, au NO de Carling, mais son finage n’atteint pas tout à fait la frontière, dont la sépare une queue de Creutzwald. La commune a été recréée en 1954, après avoir été rattachée à Porcelette depuis 1811. La Bisten borne le finage au NO, la forêt domaniale de Saint-Avold couvre la partie orientale; étangs au sud. La population a augmenté de 90 hab. depuis 1999.

Altviller (590 Altvillerois, 485 ha), est à 6 km SSE de Saint-Avold, bornée au sud par la Nied Allemande; +40 hab. depuis 1999.

Lachambre (790 Lachambrois, 786 ha), 7 km SE de Saint-Avold, au sud de Macheren, est également limitée au sud par le cours supérieur de la Nied allemande; travaux publics Bâti TP (25 sal.); +50 hab. après 1999.

Biding (330 Bidingeois, 672 ha dont 143 de bois), 12 km SE de Saint-Avold, a son finage limité au nord par la Nied Allemande.; nombreux blockhaus épars, bois au NE.

Vahl-Ebersing (520 Vahl-Ebersingeois, 629 ha dont 159 de bois), 8 km SSE de Saint-Avold, se distingue par sa «côte» qui monte à 323 m; la D22 contourne le village.

Maxstadt (320 Maxstadtois, 791 ha) est à 13 km SE de Saint-Avold; étangs et blockhaus à l’est; +60 hab. depuis 1999.

Altrippe (380 Altrippois, 488 ha), 16 km SE de Saint-Avold, sur le Muhlgraben, est dans un paysage de collines et buttes; elle accueille une métallerie (Schall, 35 sal.).

Leyviller (510 Leyvillerois, 725 ha dont 138 de bois), 18 km SE de Saint-Avold, a un village de plusieurs rues; le Muhlgraben a des tourbières juste à l’amont; au nord, le relief est boisé (Grossbuch); +70 hab. depuis 1999.

Diffembach-lès-Hellimer (360 Diffembachois, 579 ha), 20 km SE de Saint-Avold, est un village-rue prolongeant sur la D674 l’habitat de Hellimer, à laquelle elle avait d’ailleurs été intégrée de 1811 à 1835; +50 hab. depuis 1999.

Petit-Tenquin (230 Petit-Tenquinois, 488 ha), est à 23 km SE de Saint-Avold; hameau de Zellen à l’est. La commune avait absorbé Grening, au sud-ouest, de 1811 à 1840.

Gréning (130 Gréningeois, 278 ha), 24 km SE de Saint-Avold, a reçu en 2009 à son extrême pointe SO l’une des six éoliennes (2,3 MW chacune) du parc des Hauteurs de l’Albe (société allemande Energiequelle), dont le site principal est à Nelling juste au sud. La commune avait été incorporée à Petit-Tenquin de 1811 à 1840.

Hellimer (540 hab., 1 042 ha) est à 20 km SE de Saint-Avold sur la D674; buttes du Griesberg au SO, du Wiwersberg au NO (334 m). Son habitat est prolongé au NE par celui de Diffenbach, qui lui avait été réunie de 1811 à 1835; +40 hab. après 1999.

Freybouse (440 Freybousois, 587 ha) est à 18 km SE de Saint-Avold, son village aligné sur la D22 et au bord de la Nied; au sud, la D674 rectiligne limite le finage; bois à l’ouest. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999 (un tiers).

Frémestroff (310 Frémestroffois, 551 ha dont 129 de bois) est à 14 km SE de Saint-Avold, au bas d’un relief boisé. La Nied limite le finage à l’ouest. La commune avait été absorbée par Laning de 1813 à 1835.

Laning (630 Laningeois, 671 ha), 12 km SE de Saint-Avold, prolonge son habitat au SO par le hameau de Vahl, jusqu’à la D22. La commune avait annexé Lixing et Frémestroff de 1813 à 1835.

Lixing-lès-Saint-Avold (690 Lixingeois, 632 ha dont 156 de bois), 10 km SE de Saint-Avold, est sur la D22. La Nied limite le finage au SO dans un secteur boisé. La commune avait été absorbée par Laning de 1813 à 1835; la population a baissé de 40 hab. depuis 1999.

Lelling (480 Lellingeois, 492 ha, 11 km au sud de Saint-Avold, est traversée au sud du village par le Bischwald et rejoint la Nied Allemande à Teting (District de Faulquemont); +80 hab. depuis 1999.

Guessling-Hémering (930 Guesslingeois, 1 006 ha dont 268 de bois), 15 km SSO de Saint-Avold, est un long village-rue (2,5 km) avec des lotissements. Les deux éléments ont été réunis avant 1794. Le village s’est longtemps nommé Guessling tout court, le nom actuel ayant été officialisé en 1956.

Bistroff (320 hab., 1 928 ha) est à 20 km SSE de Saint-Avold. Au nord du village s’étalent le grand étang du Bischwald (136 ha), du nom du cours d’eau qui se dirige vers la Nied Allemande, et l’ancien aérodrome de l’OTAN dit de Grostenquin, utilisé par les forces aériennes du Canada, puis désaffecté en 1968 mais resté terrain militaire. Il a servi à des simulations sur matériel soviétique au cours des années 1980, au sein d’un «polygone de guerre électronique».

Grostenquin (650 Grostenquinois, 2 177 ha), 22 km SSE de Saint-Avold, est un ancien chef-lieu de canton sur la ligne de partage des eaux entre le haut bassin de la Nied et celui de la Sarre, et sur la N74 (D674). Plusieurs étangs agrémentent le sud de la commune, près du parc résidentiel de loisirs de la Tensch, avec lotissements et camping, sur l’une des têtes de l’Albe; atelier de plastiques Techniplast (30 sal.), fabrique de linge de maison Becher (30 sal.). Le village fut Grosstänchen pendant l’occupation. Au nord, le finage contient une partie de l’ancien aérodrome OTAN dit de Grostenquin mais dont l’essentiel est à Bistroff. Au sud, hameau-rue de Lindstroff; au sud-ouest, hameau de Bertring sur la D674; tous deux ont été asorbés en 1812, puis Bertring a repris son indépendance en 1835 en incorporant Lindstroff; enfin Bertring augmenté de Lindstroff a été à nouveau absorbée en 1959. La population a assez peu varié depuis 1968, après le maximum de 690 ha. en 1962, et elle était du même niveau au 19e s.

Erstroff (200 Erstroffois, 505 ha), 18 km SSE de Saint-Avold, est au bas d’un talus à l’est de Grostenquin; la D674 rectiligne passe à la limite nord du finage.; quelques vergers.

Bérig-Vintrange (230 hab., 852 ha), 23 km au sud de Saint-Avold, associe depuis les années 1790 Bérig, village-rue le long de la D674, à Vintrange un peu à l’écart de la route au SO. Au nord, le finage contient une petite partie amont du grand étang de Bischwald.

Vallerange (220 Vallerangeois, 664 ha), 26 km SSO de Saint-Avold, a son finage traversé au nord par la D674 et occupé au sud par le grand étang de Vallerange (44 ha, digue de 260 m). Elle avait absorbé Harpich entre 1813 et 1833.

Racrange (630 Racrangeois, 716 ha), 34 km SSO de Saint-Avold juste au SE de Morhange, est traversé au NE par la voie ferrée et touche au SO au grand étang du Moulin.

Harprich (180 Harprichois, 878 ha), 28 km SSO de Saint-Avold, au nord de Morhange et au bord de la Rotte, a une base de loisirs et un camping sur l’étang de la Mutche (60 ha) ouvert aux sports nautiques. Au nord, le long promontoire d’Engelberg (332 m) sépare le village du hameau de Bening, proche de Viller. La commune avait été réunie à Vallerange de 1813 à 18333.

Viller (200 hab., 727 ha dont 136 de bois), 19 km SSO de Saint-Avold, a son village au bas d’un talus.

Boustroff (150 hab., 347 ha) est à 21 km SO de Saint-Avold.

Eincheville (230 Einchevillois, 678 ha), 23 km SO de Saint-Avold, est sur la D20 rectiligne. Au SO, la longue colline de la Côte de Suisse porte un parc éolien dont une hélice est sur le territoire d’Eincheville.

Landroff (270 hab., 773 ha dont 139 de bois), 25 km SO de Saint-Avold, a un village-rue le long de la D20, traversé par la Rotte. La voie ferrée Metz-Strasbourg traverse le finage au sud; au NO, se voient deux des hélices du parc éolien de Suisse.

Suisse (110 hab., 503 ha), 27 km SO de Saint-Avold, a son village au bord de la Rotte et longé par la voie ferrée de Strasbourg. La Côte de Suisse, au nord, porte un parc éolien de 8 Vestas (16MW, UEM Metz), dont 4 dans la commune.

Brulange (100 hab., 585 ha), 29 km SO de Saint-Avold, est sur la D999 au bord de la Rotte et longée par la voie ferrée de Metz à Strasbourg. Elle avait absorbé les communes de Suisse de 1813 à 1834, puis Arraincourt, Holacourt et Thonville (actuel District de Faulquemont) de 1973 à 1985, montant alors à 360 hab.

Destry (96 hab., 693 ha), 28 km SO de Saint-Avold, a son petit village sur la D999. Au nord, le finage est traversé par la voie ferrée de Strasbourg et atteint la Rotte. Au sud, un parc de six éoliennes Vestas (12 MW, UEM Metz) couronne une colline longée au sud par la LGV.

Baronville (370 Baronvillois, 618 ha), 29 km SSO de Saint-Avold, a son village sur la D674 à l’embranchement de la D999. La LGV longe le finage au SO, la voie Metz-Strasbourg le traverse tout au NE.


Carling

(3 480 Carlingeois, 267 ha) est une commune frontalière de la Moselle dans la communauté de Saint-Avold Synergie, 7 km au nord du chef-lieu. Le village originel s’étire en rue le long de l’ancienne N33 vers Creutzwald. La commune a été intégrée à celle de L’Hôpital de 1812 à 1894 et avait 730 hab. quand elle a retrouvé son indépendance, puis 2 000 en 1954; sa population a augmenté continûment jusqu’en 1999, mais a perdu 310 hab. depuis. Elle a une maison des jeunes et de la culture et deux maisons de retraite.

Ancien lieu de charbonnages, Carling est flanquée au sud par un par un puissant ensemble à cheval sur Porcelette, Saint-Avold et L’Hôpital, qui juxtaposait la centrale thermique Émile-Huchet, une cokerie et la grosse usine chimique Arkema (Total). La cokerie a fonctionné de 1893 à 2009, selon une histoire mouvementée. La centrale thermique (1 400 MW, 135 salariés) a été ouverte par les Charbonnages de France en 1948 et a connu de nombreux changements à partir de 2000, passant notamment par l’espagnol Endesa, l’allemand E.ON (2008), le tchèque EPH (2018) et finalement Total (2020); les deux tiers de la production viennent du gaz naturel, le charbon devant être éliminé en 2022 (loi PPE de 2018). L’ensemble industriel dit de de Carling-Saint-Avold a perdu plus d’un millier d’emplois en quelques années. Toutefois, l’essentiel est à l’extérieur du finage de Carling, qui n’accueille que les installations et maintenances électriques Cefelec (85 sal.) et SEET (20 sal.), la manutention Sica (40), les transports Fetter (25 sal.) et All In (25 sal.). La centrale électrique et les usines chimiques sont comptabilisées à Saint-Avold.


Folschviller

(4 020 Folschvillerois, 946 ha dont 144 de bois) est une commune de la Moselle dans la CA de Saint-Avold Synergie, 5 km au SSO du chef-lieu, dans le bassin supérieur de la Nied Allemande, qui coule au sud de la commune. Celle-ci fut un centre de charbonnages; ses principaux établissements sont la ferronnerie-serrurerie belge Euro-Locks (75 sal.), les palettes Bois Composés (35 sal.), les plastiques Eurostyrène (40 sal.), les montages métalliques SFL (45 sal.), la chaudronnerie SME (30 sal.), et surtout la boulangerie industrielle Neuhauser (560 sal.), siège d’un groupe local devenu titulaire d’une dizaine d’usines et d’autant sous l’enseigne Panavi, désormais intégrée; négoces de matériaux Lotz (Briconautes, 30 sal.) et Euromac (30 sal.), aide à domicile Serv’Home (85 sal.), nettoyage Twoclean (50 sal.). La ville a un collège public. La cité de Furst, liée à un ancien puits de mine, et qui déborde sur Valmont, est inscrite parmi les quartiers prioritaires. La commune n’avait que 400 à 500 hab. entre 1876 et 1906, puis sa population a augmenté, sautant brusquement à 2 500 hab. en 1954, 5 100 en 1962; elle a un peu diminué ensuite, et a perdu 680 hab. depuis 1999.


Hôpital (L’)

(5 350 Spittellois, 399 ha) est une commune de la Moselle dans la CA de Saint-Avold Synergie, 8 km au NNE de Saint-Avold. Le nom date du 13e siècle, quand l’abbaye de Villers-Bettnach reçut des terres pour y fonder un hôpital, disparu depuis longtemps; il fut Spittel en allemand. La ville est frontalière et longe la forêt de Karlsbrunn, juste à l’est de Carling, dont elle est séparée par une limite très sinueuse, pourvue de trois longs doigts vers le sud-ouest, et de part et d’autre de laquelle trône l’usine chimique. Elle est faite de cités ouvrières et a eu des charbonnages.

Elle dispose d’un collège public; quelques bois à l’est; transports Just In Time (30 sal.); quincaillerie Friderich (30 sal.). La cité de la Colline fait partie des quartiers prioritaires. Après avoir cédé le finage de Carling en 1894, la commune avait 1 200 hab.; sa population est montée à 5 700 hab. en 1911 et a culminé à 7 900 en 1954; elle diminue depuis, et a encore perdu 730 hab. après 1999.


Macheren

(2 830 Macherenois, 1 695 ha) est une commune de la Moselle dans la CA de Saint-Avold Synergie, 6 km à l’est du chef-lieu sur le plateau au sud de Hombourg-Haut, près de la N56; nettoyage Clean et Clair (45 sal.). La commune englobe au sud la forêt domaniale de Macheren et atteint le cours supérieur de la Nied Allemande. À l’ouest de Macheren, elle inclut le village de Petit-Ebersviller, absorbé en 1811. Elle n’avait que 680 hab. en 1954 et a dépassé les 2 000 en 1981; mais elle a baissé de 50 hab. depuis 1999.


Morhange

(3 510 Morhangeois, 1 538 ha) est une commune de la Moselle tout au sud de la CA de Saint-Avold Synergie, 30 km au SSO du chef-lieu et à 17 km NE de Château-Salins. La ville a un collège public et un lycée professionnel, ainsi qu’un institut médico-éducatif, et bénéficie d’une gare sur la voie de Metz à Strasbourg. La firme chimique allemande Rehau y produit des matières plastiques, avec plus de 500 emplois; transports STS-EROB (65 sal.), atelier de traitement de surfaces France-Galva Lorraine (35 sal.), menuiseries de bois Serbois (45 sal.) et de plastiques Serplaste (45 sal.), Intermarché (40 sal.). Morhange et ses environs, pointe extrême des reliefs du plateau Lorrain, furent le lieu de sanglantes batailles en août 1914, à la suite d’une offensive ratée de l’armée française; plusieurs nécropoles et cimetières sont dans les environs, dont un cimetière allemand à Morhange. La commune touche au sud à l’étang du Moulin (39 ha) sur la Petite Seille, au nord à celui de la Mutche (60 ha) qui débouche sur la Rotte. La commune est passée de 1 000 hab. en 1886 à 3 700 en 1891 et 7 600 en 1896, mais seulement 2 600 en 1911; elle a atteint 5 000 hab. en 1954 puis a un peu décliné, perdant encore 730 hab. après 1999.


Porcelette

(2 550 Porcelettois, 1 344 ha dont 555 de bois,) est une commune de la Moselle dans la CA de Saint-Avold Synergie, 8 km au NO de Saint-Avold au pied de la côte du Warndt. Son curieux nom vient de celui du titulaire de l’abbaye bénédictine de Saint-Avold, alors également évêque de Toul, Jean des Porcelets de Maillane, qui y fit créer un petit village de défrichement: il ne date que de 1611. C’est à présent une commune résidentielle; néanmoins, elle eut une mine de charbon et, à l’est, son territoire va jusqu’aux portes de la centrale thermique et du complexe chimique de Carling; atelier de mécanique Sunpower de Vernejoul (35 sal.). La commune a perdu en 1953 le territoire de Diesen, qu’elle avait absorbé en 1811; sa population augmente depuis, mais très peu après 1999.


Saint-Avold

(15 790 Naboriens, 3 548 ha dont 1 814 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Moselle dans l’arrondissement de Forbach, 19 km au SO de Forbach et 42 km à l’est de Metz, au bord de la Rosselle juste au pied de la côte du Warndt. Le gentilé tient à ce que la ville est née près d’un monastère Saint-Nabor du 8e siècle, nom altéré ensuite par le fait que le village était placé sous la protection d’un avoué et formait donc une avouerie. Avold se prononce Avo. La commune s’avance au nord dans les forêts de Saint-Avold et de Zang; juste au sud de Carling, près du carrefour avec échangeur de l’A4 ouest-est et de la N33 nord-sud, ont été édifiés la cité ouvrière Émile-Huchet, un grand poste d’interconnexion électrique et la zone industrielle de Hollerloch, devenue Europort (600 emplois).

Tout près, côté nord, les usines chimiques de Carling débordent sur Saint-Avold et même sur L’Hôpital, communes dont les limites ont un dessin compliqué. Entre ce carrefour et la ville, que traverse la N3, ont pris place la zone industrielle du Gros-Hêtre et des cimetières militaires états-unien et allemand. La commune englobe aussi sur le plateau, au sud-est, la cité du Wenheck, classée en zone sensible et, au sud-ouest, le promontoire du Wahlenberg et le vallon où se cache le hameau de Dourd’Hal. En ville, subsiste l’église de l’ancienne abbaye Saint-Nabord, mais qui date du 18e siècle.

Saint-Avold a grandi avec le bassin charbonnier et ses industries, mais en partie comme centre tertiaire. On y trouve un hôpital public de 110 lits plus l’hôpital des Houillères (200 lits, 400 sal.), une clinique (200 sal., 80 lits), deux collèges et trois lycées publics dont un professionnel, un IUT de chimie fine, le Centre technique du pôle de la plasturgie lorraine (CRDE, Centre de recherche et développement de l’Est, 80 chercheurs) et les bureaux de la SETNE (Société électrique et thermique du Nord-Est), qui distribue l’électricité de la centrale de Carling (380 sal.). Au nord sont la forêt de Saint-Avold, la cité Émile-Huchet, les installations industrielles partagées avec Carling et L’Hôpital, et le gros échangeur en trèfle de l’A4 et de la N33.

Hors de l’usine chimique Arkema (370 sal., contre 1 000 en 2005), et la centrale thermique Uniper (135 sal.) qui est en fait à Carling, Saint-Avold a aussi ses propres industries, assez diversifiées: Total Petrochemicals (plastiques, 410 sal.), l’usine chimique Ursa (130 sal.) qui fait des fibres et laines de verre pour le groupe espagnol Ursalita, repreneur d’une ancienne usine Poliglas; les plastiques Altuglass (110 sal., groupe Total par Arkema); la literie Dodo (300 sal., couettes, oreillers et traversins en fibre synthétique); la métallerie Ponticelli (180 sal.), les plastiques SNF (50 sal.); Codiviandes (75 sal.).

Dans les services et le bâtiment se signalent les isolations Kaefer Warner (140 sal.), les réseaux électriques Ineo (130 sal.) et les travaux publics SMTPF (55 sal.); travail temporaire Adecco (210 sal.), Manpower (125), Start People (85), CAMO 11 (85), LM Emploi (65), Randstad (60), PNS (65), Prestim (60), Inter Action (50); centre d’appels Webhelp (100 sal.). L’hypermarché Cora est à l’ouest de la ville sur le territoire de Longeville-lès-Saint-Avold, mais la commune a de nombreux magasins dont un Leclerc Drive (60 sal.); transports Transdev (140 sal.).

Saint-Avold a absorbé en 1964 Dourd’Hal, nichée dans un vallon à l’ouest et qui n’avait guère alors que 340 hab. La ville a eu plus de 3 000 hab. au début du 19e s., guère plus à la fin, mais sa population est montée à 6 000 en 1906, 8 900 en 1936, 15 000 en 1962 et a culminé à 18 000 hab. en 1975, puis elle a un peu diminué, et a perdu 1 680 hab. après 1999. La ville est le siège de la communauté d’agglomération de Saint-Avold Synergie, qui groupe 41 communes et 53 400 hab.

Le nouveau canton de Saint-Avold a 10 communes et 39 000 hab.


Valmont

(3 140 Valmontois, 924 ha dont 229 de bois) est une commune de la Moselle dans la CA de Saint-Avold Synergie, à 2 km au sud du chef-lieu sur le plateau; atelier de plasturgie Formica (20 sal.); logistique Sologis (250 sal.) et transports Sostmeier (25 sal.), Fortrans (20 sal.); supermarché U (60 sal.). Au NO, la commune monte à 355 m au promontoire du bois de Valmont; le «quartier prioritaire» de Furst est partagé avec Folschviller. Valmont fut curieusement transformé en Wulmen lors de l’occupation allemande. La commune avait 480 hab. en 1880; elle a atteint le millier en 1830, les 2 000 en 1962, a ralenti sa croissance dans les années 1990 et perdu 60 hab. après 1999.