Communauté de communes Vallées et Plateau d’Ardenne

Vallées et Plateau d’Ardenne

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communauté de communes des Ardennes, associant 31 communes et 25 400 hab., sur 53 375 ha. Rocroi (siège), Bogny-sur-Meuse et Monthermé ont plus de 2 000 hab.

Bourg-Fidèle (870 Bourquins, 1 479 ha dont 1 033 de bois), 4 km SSE de Rocroi, est à l’orée de la forêt; camping. Une usine de non-ferreux (Métal Blanc, 50 sal.) s’occupe de fonderie de plomb et du retraitement de batteries depuis 1968; elle y a été source d’inquiétudes, des manifestations de saturnisme ayant été constatées chez les enfants du voisinage; l’usine a été condamnée en 1999 mais se maintient après avoir réajusté ses procédés pour se conformer aux règlementations européennes en la matière, et les procès ont été reportés. La commune a gagné 90 hab. depuis 1999.

Gué-d’Hossus (530 hab., 523 ha), 5 km au nord de Rocroi, est une commune frontalière; à la frontière même a été aménagé un échangeur de l’A304 (E420 et N5 en Belgique). La limite orientale du finage est celle de la forêt ardennaise.

Taillette (410 hab., 1 525 ha dont 401 de bois), 3 km ONO de Rocroi, est une autre commune frontalière, qui a été détachée de Rocroi en 1841; elle a deux passages frontaliers, vers Petite Chapelle et Bruly à l’est, vers Cul-des-Sarts au centre, et un habitat dispersé dans un paysage bocager; réserve biologique de l’Étang de Bérulle et des Rièzes des Potées au SO; la D877 traverse au sud; +90 hab. depuis 1999.

Sévigny-la-Forêt (280 hab., 2 613 ha dont 2 020 de bois), 6 km SSO de Rocroi, a dans son territoire la plus grande partie de la forêt domaniale des Pothées, où se remarquent le chêne Franco-Belge et le chêne à Deux Pattes; travaux publics Denys (35 sal.); +80 hab. depuis 1999.

Tremblois-lès-Rocroi (160 hab., 164 ha), 10 km SSO de Rocroi, a son village sur la D8043 dans un minuscule finage.

Laval-Morency (250 Lavallois-Moriciens, 428 ha), 13 km SSO de Rocroi, est au bord de la Sormonne, pourvue de l’étang de la Roche, et traversée par la D985.

Blombay (140 Blombibocuciens, 947 ha), 16 km SSO de Rocroi, a un finage étiré du nord au sud, borné au nord par la Sormonne et comprenant au sud les hameaux de Blombizeux et Belzy. N’étant relié à la communauté que par un appendice jouxtant Laval-Morendy, son finage fait une quasi-enclave dans la communauté Ardennes-Thiérache.

Le Châtelet-sur-Sormonne (160 Castel-Sormonnais, 985 ha), 14 km au sud de Rocroi, a son village au bord de la Sormonne; au NO, échangeur de la N43 et de l’A304, laquelle traverse toute la commune du nord au sud. Le finage s’étire vers le nord sur 4 km le long de l’A304 et de la N51 dans les bois, incluant l’étang de la Passée.

Rimogne (1 390 Rimognats, 377 ha), 12 km SSE de Rocroi sur la N43, fut connue pour ses ardoisières, fermées en 1971, et a aménagé un musée de l’Ardoise; elle a un collège public et 40 hab. de moins qu’en 1999. La Sormonne traverse le petit finage.

Murtin-et-Bogny (190 hab., 711 ha), 15 km SSE de Rocroi, associe Murtin, sur la rive droite de la Sormonne (mairie), à Bogny, rive gauche au pied du plateau. Le finage est traversé en diagonale pat l’A304. Au sud, il atteint le cours de l’Audry et il est traversé par la D978 et la voie ferrée; +50 hab. après 1999.

Harcy (520 hab., 1 915 ha), 14 km SSE de Rocroi, est traversée en diagonale par la N43; quelques bois et étangs au NE, gros poste d’interconnexion électrique au SE; +50 hab. après 1999.

Sormonne (550 Sormonnais, 475 ha), 17 km SSE de Rocroi, 13 km NO de Charleville, est sur la D978 et augmentée de lotissements. La Sormonne traverse le finage, que franchit au sud la voie ferrée. L’Audry fixe la limite sud du finage et y conflue avec la Sormonne au SE.

Lonny (640 Luniaciens, 469 ha), 18 km SSE de Rocroi, 11 km NO de Charleville, est au carrefour de la N43 et de la D978, avec des lotissements linéaires. La commune a 220 hab. de plus qu’en 1999 (+52%).

Ham-les-Moines (380 hab., 312 ha), 20 km SSE de Rocroi, 10 km ONO de Charleville, a son village entre la Sormonne au sud et la voie ferrée au nord; fabrique d’équipements pour automobiles SAE-SMB (70 sal.). Le finage est borné au sud par le cours du Thin, que longe l’A304.

Les quatre communes suivantes forment une étroite avancée du territoire intercommunal vers le sud, entre ceux d’Ardenne Métropole et Ardennes Thiérache.

Saint-Marcel (350 hab., 1 084 ha), 23 km SSE de Rocroi, 15 km à l’ouest de Charleville, est traversée par le Thin. Le village, au sud, est complété à l’ouest par le hameau de Giraumont au-delà du Thin, au NE par celui de la Grève sur le relief; dolmen de la Ganguille tout à l’ouest. L’A304 frôle le finage au nord.

Sury (110 Surysiens, 331 ha), 24 km SSE de Rocroi, 11 km à l’ouest de la préfecture, est dans une ample cuvette en tête de vallon dominée à l’ouest par un dos de terrain de la côte du Bathonien montant à 302 m; village fleuri (3 fleurs).

This (240 hab., 446 ha, 26 km SSE de Rocroi, est dans la vallée de la This, qui rejoint la Meuse à Warcq au NE; +60 hab. depuis 1999 (un tiers).

Neuville-lès-This (390 hab., 774 ha), 28 km SSE de Rocroi, est en tête de vallée juste en amont de This au SO.

Est

Montcornet (310 hab., 1 151 ha dont 815 de bois), 17 km SE de Rocroi, est sur le plateau juste au-dessus du vallon encaissé du ru des Vaches, avec un château en cours de rénovation (15e s., détruit au 18e) et a gagné 90 hab. depuis 1999; hébergement pour handicapés mentaux (Albatros 08, 25 sal.).

Renwez (1 730 Renwéziens, 1 618 ha dont 853 de bois), 13 km SE de Rocroi, est un ancien chef-lieu de canton, 14 km au NO de la préfecture, juste sur le rebord du plateau ardennais. Au nord de la commune, où règne la forêt, le lac des Vieilles Forges (183 ha) avait été aménagé pour les besoins de l’industrie métallurgique; il est très apprécié des citadins voisins et son rivage accueille une base de loisirs (aux Mazures). Le village, dont le nom se prononce Ran-oué, a une église du gothique flamboyant et un musée de la Forêt (sans murs), qui reçoit 24 000 visiteurs par an, ce qui en fait le deuxième site recensé du département après le château de Sedan. Renwez eut une fonderie coopérative L’Union, mais liquidée en 2007. La population augmente légèrement depuis la guerre; elle avait atteint 1 800 hab. en 1880, et s’était abaissée à 1 100 en 1954; elle a gagné 280 hab. après 1999.

Les Mazures (910 Mazurois, 3 614 ha dont 3 200 de bois), 12 km ESE de Rocroi, 8 km au sud de Revin, englobe au nord les lacs de la centrale de Revin (Whitaker et les Marquisades) et possède au sud-ouest la rive nord du lac des Vieilles Forges, avec une base de loisirs. Son village occupe une clairière fermée sur la route de Charleville à Revin, 7 km au nord de Renwez; une brosserie RBN (Ribremont Brosserie Nouvelle, 20 sal.), bétons Acciome (40 sal.). Les Mazures sont à la tête du ruisseau des Vieilles Forges, qui alimente le lac de ce nom et le lac Whitaker avant de rejoindre la Meuse à Revin. Au NE, le finage descend jusqu’à la Meuse entre Laifour et Anchamps, incluant la plus grande partie du versant raide et pittoresque des Dames de Meuse. Au nord, il retrouve la rive gauche de la Meuse aux abords de Revin. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999.

Laifour (450 Vautours, 325 ha dont 228 de bois), 23 km à l’est de Rocroi, 10 km au SE de Revin; est sur un lobe de méandre escarpé de rive gauche de la Meuse, qui fait face à l’escarpement de rive concave des Roches de Laifour, lesquelles appartiennent à la commune de Revin; gare, base nautique et port de plaisance. Le site pittoresque et escarpé dit des Dames de Meuse est en partie à Laifour au SE. La population a baissé de 120 hab. depuis 1999.

Deville (1 050 Devillois, 783 ha dont 654 de bois), 19 km ESE de Rocroi, est sur la rive gauche de la Meuse, au pied des Dames de Meuse, juste à l’ouest de Monthermé (6 km par la route et 2 km à vol d’oiseau); fonderie Collignon (50 sal.), dans la même famille depuis 1898 mais à l’effectif très réduit. La population communale a perdu 180 hab. depuis 1999.

Joigny-sur-Meuse (690 Jovigniens, 386 ha dont 205 de bois), 29 km SE de Rocroi au sud de Bogny et juste au nord de Nouzonville sur la rive droite de la Meuse, a une gare et un atelier d’équipements de levage (Forge France, 25 sal.); lotissement de Solférino au sud. La commune a gagné 80 hab. après 1999.

Haulmé (90 hab., 363 ha dont 274 de bois), 30 km ESE de Rocroi, a son village au fond de la vallée de la Semoy, rive gauche, avec une île, mais son finage possède la plus grande partie du promontoire de méandre de rive droite, avec base de loisirs et camping en contrebas sur la rive droite. Le versant gauche est très raide et offre des points de vue et un site de vol libre.

Tournavaux (240 hab., 155 ha dont 111 de bois), 28 km ESE de Rocroi au NE de Bogny, est à l’aval d’Haulmé sur la rive droite de la Semoy, avec un faubourg d’outrepont doté d’un camping. Au nord sur le versant droit escarpé, Roche aux Corpias avec sites d’escalade. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999 (+60%).

Thilay (1 010 Thilaysiens, 3 604 ha dont 3 041 de bois), 31 km ESE de Rocroi, 6 km à l’est de Monthermé et en aval des Hautes-Rivières dans la vallée de la Semoy, a son village dans la petite plaine de rive droite de la Semoy, avec à l’aval le hameau de Navaux rive gauche, en amont celui de Naux également rive gauche. Plus en amont mais rive droite, le village de Nohan sur Semoy fait partie de Thuilay, ainsi que le promontoire de méandre qui porte le château de Linchamps. Sur le versant d’en face rive gauche, site de vol libre de Robertsart. Le finage s’étend largement de part et d’autre de la Semoy sur le plateau, sur 12 km du sud au nord, et touche à la frontière belge tout au nord aux Vieux Moulins de Thilay; non loin, mémorial de la Mission Citronnelle (épisode de la Résistance en avril-juin 1944). La commune conserve plusieurs usines métallutgiques: boulonneries Faynot (40 sal.), Manquillet (45 sal., groupe Faynot), visseries Thévenin 205 sal.), Thévenin de Naux (20 sal.) et A. Laurent (20 sal.). Elle a 100 hab. de moins qu’en 1999.

Les Hautes-Rivières (1 490 Haut-Riverains, 3 134 ha), à 34 km ESE de Rocroi, 14 km ENE de Bogny et 23 km NNE de Charleville, est la commune la plus orientale du territoire intercommunal, adossée à la frontière belge et traversée par la Semoy. Le village est sur la rive droite, accompagné en amont sur les deux rives par un cortège d’usines, et en aval rive gauche par les lotissements et installations de sports et de nautisme de Newet. Vers le nord s’encaisse le pittoresque vallon de Linchamps, qui mène jusqu’au point culminant des Ardennes françaises à la Croix Scaille (504 m). Au NO sur le plateau, à 432 m, le hameau de la Neuville aux Haies s’isole dans une petite clairière mais a été doté d’un petit centre d’initiation à la nature. Hautes-Rivières reste un haut lieu de la métallurgie ardennaise: forges et estampage Raymond Barré (90 sal.), Bourguignon-Barré (90 sal.), Estamfor (au néerlandais Farinia, spécialiste de pignons pour tracteurs et voitures, passée de 180 à 60 sal.), Manquillet (80 sal.), Stévenin (90 sal.). La population communale a culminé en 1982 (2 350 hab. sdc); elle s’est abaissée de 500 hab. depuis 1999, soit d’un quart.


Bogny-sur-Meuse

(5 110 Bognysiens, 2 316 ha dont 1 723 de bois) est une commune des Ardennes dans la communauté Vallées et Plateau d’Ardenne, 14 km au nord de la préfecture. La commune a intégré en 1966 une série de hameaux qui furent jadis autonomes, comme Château-Regnault, Braux et Lévrezy, et en a alors profité pour ajouter «sur Meuse» à son nom. Tous sont dans le fond de la vallée encaissée de la Meuse, et héritiers d’un actif passé industriel. Mais ils ont aussi leurs attraits touristiques, au pied des célèbres sites de la Roche aux Sept Villages rive gauche, et des Quatre Fils Aymon rive droite, des pointements rocheux où l’on se plaît à voir quatre cavaliers et où a été aménagée une plate-forme avec panorama et un monument un peu ostentatoire; belle église à Braux, ancienne collégiale, musée de la métallurgie à Lévrezy depuis 1988, centre d’exposition de minéraux à Château-Regnault; sentier nature et patrimoine du Pierroy.

Bogny fut un exemple parfait de la métallurgie ardennaise du 19e siècle: 1 300 cloutiers («clôteux») en 1817; 57 cloutiers et plus de 1 900 boulonniers en 1887. Les clôteux étaient paysans l’été et forgerons l’hiver, travaillant dans des ateliers attenant aux maisons, comportant une forge dont le soufflet était mû par une roue à chien, et aux ordres des «facteurs» qui leur passaient commande. La ville est restée le centre de la spécialité de boulonnerie et conserve des usines comme la forge et métallerie Walor (190 sal.), l’Atelier des Janves (EJ, 70 sal.), certaines très réduites comme Deflandre (25 sal.), mais plusieurs ont dû fermer récemment, dont Raguet, fondée en 1879, qui avait encore 150 sal. en 2005, ou Lenoir et Mernier, qui a connu un âpre conflit du travail avec incendie de l’usine en 2008. S’y ajoutent les ateliers Carameaux-ATCB (chaudronnerie, 40 sal.), Drumel (40 sal. mécanique); bétons FBA (30 sal.) et SIBA (25), transports Blin (50 sal.). Dans un tout autre domaine, Hermès détient la Maroquinerie des Ardennes, qui emploie 320 personnes. La ville a reçu un Intermarché (55 sal.), un centre d’aide par le travail, un collège public.

Le nouveau canton de Bogny-sur-Meuse a 12 communes et 15 200 hab. sur 20 682 ha. La commune avait atteint 6 900 hab. en 1982 (contre 2 800 en 1936 et 3 400 au maximum précédent de 1911), mais sa population diminue depuis; elle a perdu 800 hab. depuis 1999 (-14%).


Monthermé

(2 370 Baraquins, 3 233 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Ardennes, 18 km au nord de la préfecture, dans la communauté Vallées et Plateau d’Ardenne. La ville est au fond de la vallée de la Meuse. Le centre ancien, au pied d’un long éperon de méandre de la rive gauche, s’est doublé sur la rive droite des urbanisations de la Rova et de Laval-Dieu, au confluent de la Semoy. Laval-Dieu est à l’emplacement d’une abbaye du 12e s., dont il reste une église de schiste. Tout autour se trouvent plusieurs sites pittoresques avec panoramas, tels ceux de la Longue Roche et de la Roche à Sept Heures au nord, ou de la Roche aux Sept Villages au sud.

La commune s’étend assez loin vers le nord sur le plateau, couvert par la forêt domaniale de Château-Regnault; l’espace de lande à tourbières des Hauts Buttés (470 m), site d’une maison de retraite et d’un pèlerinage, y a été classé site Natura 2000. L’industrie a été représentée par d’assez nombreux ateliers de forge, estampage et autres activités métallurgiques; les principaux ateliers actuels sont Plafométal (75 sal., cloisons et plafonds suspendus), Sefac (colonnes de levage, 65 sal.), Forgex (forge, 110 sal.); agences d’intérim Randstad (80 sal.) et Alter Eco (55 sal.). La ville a un collège public. La commune a perdu bien des habitants depuis le maximum de 1911 (4 500 hab.) et continue de se dépeupler; la baisse a encore été de 510 hab. depuis 1999.


Rocroi

(2 340 Rocroyens, 5 041 ha dont 3 255 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Ardennes dans l’arrondissement de Charleville-Mézières, 28 km au NO de la préfecture. Son nom vient de la croisée (le carrefour) de Raoul, un ancien seigneur dont le nom est présent dans le «Ro»; par un curieux jeu de mots qui en fit un illégitime Roc-Roi, elle devint «Roc Libre» sous la Révolution. La ville est près de la frontière sur la N51 prolongée par la N5 belge, mais la commune n’atteint pas la frontière depuis que Taillette, au NO, a obtenu son autonomie de commune en 1841. Elle occupe une ample clairière dans la forêt ardennaise, et y fut aménagée comme place forte au 16e siècle. Elle a subi la célèbre bataille du 19 mai 1643 contre les Espagnols. Vauban a refait et perfectionné ensuite les défenses et la ville est l’une de celles en France dont le plan et les remparts ont été les mieux conservés depuis; on visite les fortifications et un musée.

Rocroi se trouva au 19e s. au centre d’une industrie de la fonderie animée notamment par des coopératives ouvrières aux noms pleins de chaleur (l’Avenir, l’Espérance, le Réveil, la Persévérance etc.); il s’en est créé jusqu’en 1921, mais il en reste peu de chose: ne subsiste que l’Avenir-Sirène (20 sal.). Rocroi a un institut médico-éducatif, une maison de retraite publique, un collège public avec antenne à Maubert-Fontaine; travaux publics Eiffage (60 sal.), transports Durbecq (35 sal.). L’activité s’est bien réduite et la ville a perdu des habitants et des commerces: elle avait 2 900 hab. en 1962 et 1975; toutefois, le déclin a cessé après 1999 (+100 hab.). Aux environs vers l’est, la vallée de Misère attire les promeneurs par ses rochers et ses bois, et mène à l’étang de Whitaker au-dessus de Revin. Rocroi est le siège de la communauté de communes Vallées et Plateau d’Ardenne, qui réunit 31 communes (25 400 hab.).

Le nouveau canton de Rocroi a 33 communes, 15 500 hab., 39 148 ha.