Communauté d’agglomération de Haguenau
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communauté d’agglomération d’Alsace (Bas-Rhin) associant 36 communes et 95 800 hab. sur 39 923 ha. Haguenau (siège), Bischwiller, Brumath, Kaltenhouse, Mommenheim, Oberhoffen-sur-Moder, Schirrhein, Schweighouse-sur-Moder et Val-de-Moder ont plus de 2 000 hab.
Schirrhoffen (760 Schirrhoffenois, 63 ha), 11 km à l’est de Haguenau, a un tout petit ban en bordure de la forêt de Haguenau et soudé à l’urbanisation de Schirrhein juste à l’ouest; c’est, par la superficie, la plus petite commune d’Alsace. Sa population a augmenté de 120 hab. depuis 1999.
Rohrwiller (1 640 Rohrwillerois, 295 ha), 12 km SE de Haguenau, est sur la rive gauche de la Moder au confluent de la Zorn; l’A35 contourne son finage par l’est, avec un échangeur à Herrlisheim. La population croît depuis 1954 (970 hab.), et a augmenté de 190 hab. depuis 1999. Des réservoirs d’hydrocarbures sont tout près du village au nord, mais dans la commune d’Oberhoffen-sur-Moder.
Niederschaeffolsheim (1 400 Niederschaeffolsheimois, 624 ha) est à 6 km au SO de Haguenau. Le village, tassé, s’est doublé d’un lotissement côté sud. Il accueille plusieurs petits ateliers La population a augmenté de 120 hab. après 1999; hôtel-restaurant Au Bœuf Rouge (30 sal.).
Kriegsheim (810 Kriegsheimois, 393 ha), 9 km au SO de Haguenau, 3 km au nord de Brumath, est sur les collines que traverse la D263. Elle a gagné 190 hab. après 1999 (+31%). Le nom n’a rien à voir avec la guerre en dépit de sa forme: il était à l’origine Creachsheim, d’un nom germanique ou d’une mare (= crique).
Olwisheim (500 Olwisheimois, 296 ha) est à 18 km SSO de Haguenau, 6 km au SO de Brumath. Le village aligne ses maisons le long du Muhlbach, rive gauche, et le finage s’arrête à l’est à l’orée de la forêt de Brumath.
Mittelschaeffolsheim (580 Mittelschaeffolsheimois, 264 ha), 19 km SSO de Haguenau, 7 km OSO de Brumath, est un village du Kochersberg, au bord du Muhlbach juste en aval de Mittelhausen; quelques vergers. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999, soit de près de moitié.
Bilwisheim (500 Bilwisheimois 256 ha), 18 km SO de Haguenau, 6 km OSO de Brumath, se limite aux terroirs du Kochersberg et porte des vergers; elle n’avait que 220 hab. en 1970 et a gagné 100 hab. depuis 1999.
Donnenheim (350 Donnenheimois, 376 ha), 17 km SO de Haguenau, 7 km à l’ouest de Brumath, est au bord du Kochersberg juste à l’est de Wingersheim. Son territoire est traversé au NE par le canal de la Marne au Rhin, dans la forêt domaniale de Brumath; elle a gagné 130 hab. depuis 1999 (+59%).
Krautwiller (250 Krautwillerois, 148 ha), 13 km SO de Haguenau, est juste à l’ouest de Brumath, sur la rive gauche de la Zorn. Son petit ban est entièrement dans la plaine alluviale de la Zorn. Le mot kraut ne serait pas ici le chou, mais dériverait d’unu patronyme germanique et le nom s’est écrit Chrodoltesvillare au 8e siècle, Chrod ayant été ensuite attiré vers Kraut. La partie nord du petit finage est dans les bois du Bruch de la Zorn. Le Moulin du Moine (Meckert-Diemer, 55 sal.) sur la Zorn, au sud-ouest du village, est une minoterie passée aux biscuits dits bio, qui a acquis les biscuiteries Boehli de Gundershoffen et Geropa de Geudertheim, ainsi que les eaux Celtic de Niederbronn, lesquelles lancent aussi une bière «bio». La population a augmenté de 90 hab. après 1999 (plus de moitié).
Rottelsheim (310 Rottelsheimois, 239 ha), 10 km au SO de Haguenau, 3 km au nord de Brumath, est sur une colline et a un accès au proche échangeur autoroutier de Bernolsheim, à l’ONO.
Bernolsheim (610 Bernolsheimois, 339 ha) est à 11 km au SO de Haguenau, 4 km au NO de Brumath, traversée par l’A4 et l’A35 qui y ont un grand échangeur; la voie ferrée et la D421 passent juste au sud. Le finage déborde au sud-ouest dans la plaine boisée de la Zorn; supermarché Super-U (145 sal.) dans la zone d’activités liée à l’échangeur, qui prolonge celle de Brumath; négoces de fournitures Brennenstuhl (60 sal.) et d’habillement Saidensticker (35 sal.). La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999.
Wahlenheim (550 Wahlenheimois, 255 ha), 10 km au SO de la ville de Haguenau, 4 km NNO de Brumath, prolonge l’habitat de Bernolsheim au nord. Le village est dans un vallon descendant vers l’ouest en direction de la Zorn, sur la D144. La population a augmenté de 170 hab. depuis 1999 (+45%).
Wittersheim (670 Wittersheimois, 705 ha), est à 11 km OSO de Haguenau. Le village est au milieu de son ban sur les basses collines, mais au sud le hameau de Gebolsheim forme un écart, à mi-chemin de Mommenheim, réuni depuis avant 1794. L’autoroute A4 traverse le finage au sud. La population a augmenté de 160 hab. après 1999 (+31%).
Hochstett (380 Hochstettois, 213 ha), 9 km au SO de Haguenau, la ville, est sur une basse colline au-dessus du vallon du Rissbach qui descend vers Mommenheim. La population a augmenté de 140 hab. depuis 1999 (58%).
Berstheim (460 Berstheimois, 309 ha), est à 9 km OSO de Haguenau; +100 hab. depuis 1999.
Batzendorf (1 000 Batzendorfois, 674 ha), 8 km OSO de Haguenau, 7 km au SO de la ville. La population est stable depuis deux siècles. Une station électrique est à la pointe nord-est de la commune, avec un site de carrières avec étang de gravières de 15 ha, un club et base d’ULM (LF6751) avec piste de 285 m. L’A340 passe au SE du village, avec un échangeur. Batzendorf a gagné 160 hab. depuis 1999.
Wintershouse (890 Wintershousiens, 366 ha), 7 km OSO de Haguenau, s’est accrue de 270 hab. depuis 1999 et 2007 (+24%); conserves de poissons et coquillages Est Friture (20 sal.).
Ohlungen (1 330 Ohlungeois, 839 ha dont 220 de bois) est à 7 km à l’ouest de Haguenau, juste à l’ouest de Schweighouse, au bord du Landgraben. La commune, qui avait 820 hab. en 1954, mais n’a gagné que 40 hab. après 1999, inclut au sud-ouest l’ancien village de Keffendorf, intégré dès les années 1790. Le ban communal atteint à l’est les maisons de Schweighouse et englobe au nord le grand bois d’Ohlungen puis atteint en pointe la rive droite de la Moder. Entre le bois et le noyau villageois ont été construits les lotissements très ordonnés des cités du Stade et de la Forêt.
Huttendorf (500 Huttendorfois, 440 ha) est à 12 km OSO de Haguenau; pont romain, culture de fraises et de raifort. En déclin depuis 1851, le peuplement a repris après 1975, ajoutant 50 hab. depuis 1999.
Uhlwiller (690 Uhlwillerois, 746 ha) est 9 km à l’ouest de Haguenau, dans un vallon qui descend en direction de la Moder, mais ses maisons ont aussi grimpé sur le plateau dans le quartier de Bellevue. Le finage s’étend au nord-est dans des bois jusqu’à la rive droite de la Moder, où est le moulin d’Uhrbruck, et inclut au sud-ouest le hameau de Niederaltdorf dans le vallon du Landsgraben. La commune a gagné 60 habitants après 1999.
Dauendorf (1 450 Dauendorfois, 763 ha) est à 11 km ONO de Haguenau dans les basses collines. Le finage inclut au nord le hameau et l’ancienne abbaye cistercienne de Neubourg, installée en 1133 au bord de la Moder, refaite au 18e siècle mais dont il reste très peu de chose. Le finage déborde au nord au-delà du cours de la Moder, jusqu’à la limite du camp de Neubourg; traiteur-charcutier Lutz (25 sal.), transports Simon (30 sal.). Le nombre d’habitants n’a guère changé depuis 200 ans mais le village s’est garni de pavillons côté nord (les Lilas).
Morschwiller (600 Morschwillerois, 462 ha) est 15 km à l’ouest de Haguenau, 5 km au SE de Val-de-Moder, sur le versant gauche du Landgraben; transports Steinberg (45 sal.). Elle a gagné 130 hab. depuis 1999 (+28%).
Niedermodern (900 Niedermodernois ou Moderer, 439 ha) est à 16 km ONO de Haguenau. Le village est sur la rive droite de la Moder face à Uberach et en continuité avec Pfaffenhoffen à l’ouest, mais n’a pas participé à la fusion de Val-de-Moder, dont le territoire entoure Niedermodern à l’ouest et au nord. La commune inclut néanmoins à l’est la zone d’activités dite du Val de Moder sur la D919. Elle participe ainsi au bassin industriel; fabrique de colles et mastics Sapo (groupe Emfi, 190 sal.), menuiserie Schalck (45 sal.), pièces plastiques Fahrner (20 sal.), appareils ménagers Arpa (85 sal.), Est Ravalement (35 sal.); supermarché Match (45 sal.). Le finage est borné par la Moder au nord et monte au sud sur les collines qui portent des vergers. La population n’a augmenté que de 40 hab. après 1999.
Bitschhoffen (480 Bitschhoffenois, 254 ha) est à 17 km ONO de Haguenau, au bord du Landgraben, juste au NE de La Walck dont elle prolonge l’habitat; on y a exploité du minerai de fer jadis; maçonnerie Lickel (45 sal.). Le territoire de La Walck s’en est détaché en 1847, ce qui l’avait fait tomber de plus de 1 000 à moins de 300 hab. Elle a gagné 50 hab. depuis 1999.
Kindwiller (650 Kindwillerois, 597 ha,) est à 19 km ONO de Haguenau; anciennes ferrières. Le village avait été complètement détruit en 1945. Le finage est traversé au sud par la vallée du Rothbach; +100 hab. depuis 1999.
Uhrwiller (710 Uhrwillerois, 1 102 ha dont 212 de bois), 21 km ONO de Haguenau, a un village tassé, complété au SO par le lotissement de Bruechelmatt. Elle a compté jusqu’à 1 270 hab. en 1826, et cultive encore le goût du costume alsacien traditionnel, avec une fête des traditions depuis 1991. La commune englobe au sud-ouest le hameau de Niefern, ancien village dans la vallée du Rothbach. La partie septentrionale du finage est boisée, avec une maison forestière.
Engwiller (500 Engwillerois, 374 ha) est à 18 km ONO de Haguenau; le village est tassé sur une butte, entouré de vergers, et de bois un peu au nord; il comprend de grosses fermes et s’honore d’une spécialité de Flammekuche (tarte flambée); chêne de l’Amitié à la pointe NE, source du Landgraben; +60 hab. depuis 1999.
(12 750 Bischwillérois, 1 725 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Bas-Rhin dans la Communauté d’agglomération de Haguenau, 8 km au SE de Haguenau (et 26 km au nord de Strasbourg). La commune est au contact des basses collines et de la plaine, sur la voie ferrée et au bord de la Moder, dans la continuité de l’urbanisation de Haguenau et contiguë à Oberhoffen-sur-Moder. Au sud, le finage atteint le cours de l’Alte Zorn et comporte un vaste étang de gravière. À l’origine fief de l’évêque de Strasbourg, d’où son nom (Bischoviswiler en 1236), elle a bénéficié de l’initiative d’entrepreneurs huguenots arrivés de France au 17e s., dont les familles ont favorisé l’industrie au point qu’elle a fait figure au 19e s. de «Mulhouse du Bas-Rhin», dépassant 8 000 habitants; mais nombre de ses entrepreneurs et de ses habitants l’ont quittée en 1871, notamment pour la Normandie. Elle a été longue à s’en remettre, sa population stagnant autour de 7 500 hab., jusqu’au début des années 1950, et croissant lentement depuis. Elle a augmenté d’un millier d’habitants après 1999.
Bischwiller compte de nombreux emplois industriels: Duravit (sanitaires en porcelaine, 260 sal.), firme allemande qui a acquis les Céramiques de Bischwiller; Chemet GLI (réservoirs de gaz, 190 sal.); appareils électriques du groupe Hager d’Obernai (440 sal.); bétons Fehr (130 sal.); blanchissage (dont les vêtements de travail Bardusch, 125 sal.), installations électriques Simee (30 sal.); supermarché U de 115 sal., aide à domicile 1Finy Services (75 sal.). En revanche Vestra, devenu Alsavet (confection), qui a employé un millier de personnes à Bischwiller, a disparu. La ville propose le musée d’histoire de la Laub, une fête des fifres; elle a deux collèges publics, un lycée général et un lycée professionnel publics, un gros centre hospitalier (plus de 700 emplois) avec centre médico-psychologique, plusieurs maisons de retraite, une crèche garderie SPL (60 sal.).
Le nouveau canton de Bischwiller a 21 communes, 52 400 hab.
(10 070 Brumthois, 2 954 ha dont 470 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Bas-Rhin, 17 km au nord de Strasbourg et 11 km au sud de Haguenau, dans la Communauté d’agglomération de Haguenau, au bord de la Zorn. Ancienne Brocomagus, nom qui évoque déjà un marché, et capitale de la tribu des Triboques, la ville s’est placée assez tôt en position de carrefour; elle est desservie par les voies ferrées vers Saverne-Paris et Niederbronn-Sarre, l’autoroute A4 et le canal de la Marne au Rhin.
L’urbanisation principale est sur la rive gauche de la Zorn, que longe le village-rue primitif. L’habitat s’est étendu surtout vers le nord, un peu à l’est et flanqué d’ateliers à l’ouest en direction de l’échangeur autoroutier A4-A340-D421, qui est dans la commune de Bernolsheim. Au sud-ouest, le ban communal inclut la vaste forêt communale de Brumath, que traverse le canal de la Marne au Rhin; l’autoroute y a une aire de service et, au sud, un autre échangeur. Entre celui-ci et le centre de Brumath, s’allonge sur 2 km, le long de la N2063 et de la voie ferrée, l’urbanisation-rue de Stephansfeld, riche en entrepôts et ateliers. Le sud-est du territoire a plusieurs étangs de gravières et il est en partie couvert par la forêt du Herrenwald, que traverse l’A4.
La ville a un atelier de toiles synthétiques et constructions modulaires, repris par l’allemand Losberge (75 sal.); échelles et échafaudages Distel (75 sal.), éléments en béton Industrielle du Béton (50 sal.); installations électriques Cevico (60 sal.), de sanitaire et chauffage Beyer (75 sal.); Intermarché (60 sal.). Une plate-forme logistique a reçu plusieurs entreprises de transports dont FM France (90 sal.), MFT (80 sal.), Madrias (60 sal.); autocars Strebig (105 sal.); travail temporaire Manpower (150 sal.), nettoyage GSF Neptune (380 sal.). Brumath est également un centre de services avec un hôpital spécialisé dans l’ancienne abbaye de Stephansfeld, un centre hospitalier public, un collège public, un complexe de cinéma; musée gallo-romain dans le château-temple du 18e s.; musée Gustave Stoskopf, peintre et écrivain né en 1869 à Brumath et mort en 1944 et dont le fils, Charles-Gustave (1907-2004), fut un brillant architecte; plan d’eau avec base de loisirs. La population de la ville s’est tenue longtemps entre 5 500 et 6 200 hab., puis a sensiblement augmenté depuis les années 1950, gagnant 1 040 hab. après 1999.
Le nouveau canton de Brumath a 22 communes, 53 700 hab.
(35 360 Haguenoviens, 18 259 ha dont 13 442 de bois), la plus vaste commune d’Alsace, est une sous-préfecture du Bas-Rhin au nord de la plaine d’Alsace, 30 km au nord de Strasbourg. Elle est apparue au bord de la Moder, avec un château impérial du 12e s., pour les besoins de la surveillance et de l’entretien de la forêt impériale, puis fut initiatrice et siège de la Décapole; elle reste entourée de bois. L’origine du nom, qui s’écrivait Hagenowa en 1176, est discutée: soit un patronyme germanique, soit plus probablement une racine hag, hagen évoquant des taillis ou des bois, comme haye en Lorraine. Elle a rassemblé autour d’elle tout un réseau de routes puis de voies ferrées et a une forte position au nord de la capitale alsacienne.
Détruite en 1677 par les troupes de Louis XIV, Haguenau a surtout des bâtiments du 18e s. Un boulevard en pentagone à la place des anciens remparts délimite un centre-ville qui a conservé d’intéressants monuments, portes et restes de fortifications, hôtels particuliers et maisons anciennes; plusieurs églises, surtout du 16e s.; musées (d’histoire, alsacien), nécropoles. L’urbanisation atteint maintenant Bischwiller, tandis qu’au nord-ouest elle entraîne Schweighouse.
Haguenau a bénéficié au 19e s. du statut de sous-préfecture et d’une notable garnison, et reste un centre du commerce du houblon. Elle compte un équipement tertiaire de bon niveau avec hôpital général (390 lits) et deux cliniques de 90 lits et environ 160 salariés chacune, un IUT (2 sections), trois lycées généraux dont un privé, trois lycées professionnels dont un privé, deux collèges publics et un privé, plus le collège des Missions africaines et le 54e régiment des transmissions; un complexe de cinéma (8 salles) et salles de jeux (Megarex, 30 sal.), un centre de loisirs Nautiland (25 sal.) ouvert en 1994.
Les emplois industriels demeurent abondants. Dans la mécanique et la métallurgie se signalent les roulements à billes et à aiguilles du groupe allemand Schæffler, 1 890 emplois, installé en 1959; Sew-Usocome (moteurs électriques et réducteurs, 1 040 emplois, étatsunien); Siemens (instruments de mesure et de contrôle, 780 sal., allemand); Trumpf (machines-outils à métaux, 130 sal., allemand); mécanique Buhler (80 sal.); systèmes de mécanomontage industriels Norcan (100 sal., société locale); Trendel (volets roulants, 60 sal.), Cetal (Constructions électrothermiques d’Alsace, instruments de chauffage, 70 sal.). L’agro-alimentaire est représenté par la grosse usine Mars Wrigley (1 020 emplois, plus 140 pour le conseil en informatique, étatsunien) qui fabrique des barres chocolatées et de céréales et des glaces; confiserie Stœffel (50 sal.). Dans la chimie, colles et mastics Emfi (Émile Mendler et fils, 90 sal., autre usine à Niedermodern), la recherche biochimique Anadiag (55 sal.).
Le secteur tertiaire privé est surtout représenté par l’hypermarché Cora (310 sal.), un supermarché Leclerc (75 sal.,) un Intermarché (60 sal.), un Match (95 sal.), Leroy-Merlin (100 sal.), les négoces de matériaux Ekkia (100 sal.), Point P (55 sal.); aide à la personne A2micile (100 sal.); travail temporaire PMI (Sofitex, 320 sal.), Re’Flex (260 sal.), Manpower (160 sal.), IDEA (125 sal.), Adecco (110 sal.), Gezim (90 sal.), OJTT Temporis (80 sal.), Premio (75 sal.), Sup Interim (75 sal.), PNS (65 sal.), Samsic (55 sal.), BIP (50 sal.); publicité Adrexo (200 sal.); transports Hagtra (50 sal.); travaux publics Trabet (160 sal.) et installations électriques EIE (105 sal.).
La commune inclut à l’est le camp militaire d’Oberhoffen; au SE, l’aérodrome de tourisme (LFSH, aéroclub, piste revêtue de 850 m et en herbe de 970 m) et l’ancien village de Marienthal, lieu de pèlerinage et centre marial depuis le 12e siècle; au sud-ouest, le hameau de Harthouse et le château Walk, qui abrite un centre de soins et cure en alcoologie. Au nord-ouest, une vaste zone d’activités est proche de Schweighouse. Le reste du finage s’étend très largement vers le nord, occupant toute la «forêt indivise de Haguenau». De la sorte, la commune possède une enclave forestière de 120 ha tout au NO, au sein du finage de Mertzwiller, portant le bois de Zang et qui n’est rattachée à Haguenau que par une queue d’à peine 15 m de large par endroits.
La population croît assez régulièrement: Haguenau avait 18 000 hab. vers 1900, 22 500 en 1936, niveau qu’elle a retrouvé en 1967 après un fléchissement; elle a gagné 1 420 hab. depuis 1999. L’arrondissement de Haguenau-Wissembourg a 242 100 hab. 141 communes. L’unité urbaine Insee de Haguenau aurait 59 600 hab. (6 communes). Haguenau est le siège de la Communauté d’agglomération de Haguenau, qui associe 36 communes et 95 800 hab.
Le nouveau canton de Haguenau a 14 communes, 49 500 hab.
(2 450 Kaltenhousiens, 372 ha) est une commune du Bas-Rhin dans la Communauté d’agglomération de Haguenau, 4 km au SE de la ville au bord de la Moder, rive droite. La population a été d’un millier d’habitants jusqu’en 1960 et croît depuis par diffusion à partir de Haguenau. Surtout résidentielle, la ville a gagné 540 hab. après 1999 (+28%). Le finage est traversé d’ouest en est par la voie ferrée et voisine au sud-ouest avec Marienthal, et l’aérodrome de Haguenau, au nord-est avec le camp d’Oberhoffen (quartier Estienne); il a une petite extension habitée sur la rive gauche de la Moder en bordure du camp.
(2 030 Mommenheimois, 816 ha) est une commune du Bas-Rhin dans la Communauté d’agglomération de Haguenau à 6 km ONO de Brumath, dans la plaine de rive gauche de la Zorn; bifurcation ferroviaire et carrefour routier. La population reste modérément croissante (1 200 hab. en 1954), la commune ayant 270 hab. de plus qu’en 1999. L’autoroute de l’Est contourne le territoire, qu’elle frôle au nord-ouest. La Zorn fixe la limite méridionale du finage, ainsi très contournée selon ses sinuosités. Dans les entreprises, moteurs électriques Sew Usocome (470 sal.); embouts d’acier pour chaussures de sécurité (Esjot Goldenberg, 50 sal., groupe Texon), fabrique de matériel agricole Kuhn MGM (75 sal.), prothèses BMO (Millard, 25 sal.); couverture Cali (50 sal.); menuiserie de bois et plastiques Lutz (55 sal.), négoces de quincaillerie KS Tools (95 sal.), de fournitures Huber (60 sal.), nettoyage Senedo (40 sal.).
(3 520 Oberhoffenois, 1 425 ha dont 285 de bois) est une commune du Bas-Rhin dans la Communauté d’agglomération de Haguenau, face à Bischwiller de l’autre côté de la Moder et à 8 km au SE de Haguenau; elle était Oberhoffen tout court jusqu’en 1927. Elle est voisine des installations du grand camp militaire établi en forêt d’Haguenau, qui porte le nom d’Oberhoffen mais qui est entièrement dans la commune d’Haguenau, comme la forêt, et accueille des régiments d’artillerie (12e RA) et de transmissions. Oberhoffen a un ensemble diversifié de petites entreprises. Son ban comporte des bois au nord, le long du camp militaire. La commune avait 2 000 hab. au milieu du 20e s., comme à la fin du 19e et continue de gagner des habitants, dont 540 après 1999 (+27%). L’habitat s’est étoffé en s’étirant le long de la Moder (rive gauche) et de la D29, et touche aux agglomérations voisines de Bischwiller et Kaltenhouse. Un dépôt d’hydrocarbures proche de Rohrweiler, au sud-est, est sur le ban d’Oberhoffen.
(2 260 Schirrheinois, 649 ha) est une commune du Bas-Rhin dans la Communauté d’agglomération de Haguenau, 11 km à l’est de Haguenau, en bordure de la forêt et de son camp militaire. Le village, compact mais allongé, s’étire sur deux ou trois rues le long de la forêt, et du talus de terrasse qui s’élève légèrement au-dessus du Ried; il est prolongé à l’est par celui de Schirrhoffen. La voie ferrée est juste en contrebas. La limite communale passe au ras du village, au point qu’une partie des maisons relève même de la commune de Haguenau. Le finage est limité au sud-est par le bois de Soufflenheim, et pourvu d’un étang de gravière tout à l’est. La population est en légère croissance depuis les 1 500 hab. du milieu du 20e s., et s’est accrue de 220 hab. après 1999.
(5 020 Schweighousiens, 991 ha dont 322 de bois) est une commune du Bas-Rhin dans la Communauté d’agglomération de Haguenau, 3 km à l’ouest de la ville. Elle était Schweighausen (tout court) avant 1949; Schweig est l’étable ou le bétail. Sa population a continûment augmenté depuis le 19e s., quoique lentement, passant par 2 000 hab. en 1936, 3 000 en 1965, 4 000 en 1980. Elle a augmenté de 360 hab. depuis 1999. Aussi le petit village initial, vers l’est, a-t-il été submergé par l’habitat pavillonnaire des lotissements. Le finage comporte trois parties bien distinctes et de taille comparable: l’espace d’habitation à l’ouest, un grand bois au sud-est, traversé par la voie rapide (D1063), la zone industrielle au nord-est, de l’autre côté de la Moder.
C’est un élément fort de l’agglomération de Haguenau. Outre un collège public et un hypermarché Auchan (380 sal.), la ville juxtapose d’assez nombreux établissements: papeteries Sonoco IPD ex-Rochette (120 sal., états-unien) et Cenpa du même groupe (90 sal.), emballages Trivium (55 sal.), aide d’entreprises Industrie-Service (80 sal.), travaux publics Lefebvre (120 sal.), intérim Supplay (180 sal.); mais la fabrique de plastiques pour automobiles Johnson Controls ex-Roth (490 sal., états-unien) a fermé vers 2010, Schaeffler (métallerie, 180 sal.) en 2013.
(5 130 hab., 901 ha) est une commune nouvelle du Bas-Rhin dans la Communauté d’agglomération de Haguenau, formée en 2016 par la fusion de Pfaffenhoffen, La Walck et Uberach, agrandie en 2019 par une nouvelle fusion avec Rigledorf. Pfaffenhoffen (2 710 hab., 354 ha), 16 km ONO de Haguenau, a la mairie. Au bord de la Moder, la ville a des ateliers et un musée de l’image populaire peinte. Sa population n’a que modérément augmenté (1 500 hab. en 1954, 2 300 en 1975), puis a gagné 200 hab. après 1999. Le village originel est sur la rive droite de la Moder, sur la D919 (ex-N19), qu’accompagne la voie ferrée de Strasbourg à Sarreguemines. De vastes lotissements ont démultiplié l’habitat vers le sud (Longchamps, Am Spaehnenplatz). Pfaffenhoffen accueille quelques entreprises dont la maçonnerie Tantu (35 sal.).
La Walck (1 060 hab., 68 ha), a un tout petit finage sur la rive gauche de la Moder au confluent du Rothbach, face à Pfaffenhoffen dont elle constituait à l’origine un faubourg d’outre-pont, en patte d’oie. La Walck n’est d’ailleurs apparue comme commune qu’en 1847, à partir de Bitschhoffen, ce qui explique la très faible étendue de son territoire. Ce fut un centre d’industrie de la chaussure au 19e s, qui a perdu récemment des fabriques prestigieuses (Salamander, Adidas, Leopold) mais dont subsistent deux usines de chaussures de sécurité Lemaître (FAC, 120 sal.) et Uvex Heckel (45 sal.), toutes deux au groupe allemand Uvex. Le village a des restes de fortifications et des maisons anciennes, un collège public. Vers le nord-est, l’habitat s’est étendu sous forme de lotissements dans le quartier Plein-Soleil, qui fait le lien avec Bitschhoffen. Le nombre d’habitants plafonnait déjà dans les années 1970.
Uberach (1 200 hab., 201 ha, est juste à l’aval de La Walck sur la rive gauche de la Moder; le nom s’écrivait Ueberach avant 1861. La population est stable depuis 40 ans, avec une légère augmentation récente (+90 hab. après 1999). Les maisons s’étirent en rue le long de la D72 en bord de vallée, mais le village est doublé au nord par un grand lotissement. Uberach a une brasserie artisanale, et surtout l’usine de matériel ferroviaire RM System (190 sal.), les matériels d’étiquetage ATE (45 sal.). Ravagé par les guerres, le village avait été repeuplé par des colons appelés de contrées plus ou moins lointaines, notamment des Picards, après les traités de Westphalie et le rattachement à la France. Le finage, étroit, est limité au sud par le cours de la Moder.
Ringeldorf (140 hab., 278 ha), est un peu à l’écart, 3 km au sud de Pfaffenhoffen; un bois communal à l’est; +60 hab. depuis 1999.