Communauté de communes Cœur du Pays-Haut

Pays-Haut (Cœur du)

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communauté de communes de Meurthe-et-Moselle, associant 28 communes et 23 300 hab. sur 21 050 ha. Audun-le-Roman (siège), Piennes, Trieux et Tucquegnieux dépassent 2 000 hab.

Sancy (330 Sancéens, 1 319 ha dont 159 de bois), 4 km SE d’Audun-le-Roman, est limitrophe de la Moselle. La commune est traversée par une bifurcation ferroviaire et, à l’ouest, par la D906. Le village est accidenté et divisé entre un Sancy-Haut au sud sur une butte allongée, un Sancy-Bas au nord près de la principale voie ferrée; mairie et école sont entre les deux; transports par cars Géron (75 sal.).

Anderny (260 Andernois, 962 ha) est à 5 km SSO d’Audun-le-Roman.

Mont-Bonvillers (960 Montois, 744 ha), 9 km SO d’Audun-le-Roman, est à la source du Woigot qui coule vers Briey. Le nom a été Bonviller puis Bonvillers-Mont jusqu’en 1952. Le gros village est celui de Mont, Bonvillers est un hameau proche au SE. À l’ouest du finage subsistent des traces de l’ancienne mine de fer dite de Murville, commune qui est plus au nord.

Mairy-Mainville (580 hab., 1 242 ha dont 161 de bois), 12 km SSO d’Audun-le-Roman, est en deux villages: Mairy au bord du Woigot, à l’ouest de Tucquegnieux; Mainville à 2 km au SO sur la D643, sur le site d’une ancienne mine de fer. Leur réunion est de 1811 mais la commune s’est seulement appelée Mairy jusqu’en 1965.

Landres (1 080 Landrus, 804 ha), 10 km SO d’Audun-le-Roman, est au croisement des D643 et D156, avec une ancienne mine de fer et sa cité au sud. Landres avait intégré Piennes de 1811 à 1910; la population des deux réunies était brusquement montée de 430 hab. en 1901 à 1 600 hab. en 1906, avec l’ouverture de la mine. Celle de Landres était retombée à 720 hab. en 1931 tandis que Piennes dépassait les 4 000. La commune a un lycée professionnel et un Intermarché de 50 emplois; elle a 70 hab. de plus qu’en 1999.

Joudreville (1 180 Joudrevillois, 558 ha), 16 km SO d’Audun-le-Roman, limitrophe de la Meuse, est juste au sud de Piennes, divisée entre l’ancien village au sud et un grand groupe de cités ouvrières au nord; à l’ouest, les Cités de Joudreville sont en grande partie à Bouligny (Meuse). La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999.

Avillers (130 Avillerois, 516 ha), 15 km SO d’Audun-le-Roman, est limitrophe de la Meuse sur trois côtés, à la source d’un vallon affluent de l’Othain.

Domprix (93 hab., 770 ha), 13 km SO d’Audun-le-Roman, est limitrophe de la Meuse au NO et contient au SE le hameau de Bertrameix dans le val de la Pienne.

Xivry-Circourt (280 hab., 1 204 ha), 14 km OSO d’Audun-le-Roman, limitrophe de la Meuse, est en deux villages-rues, l’un sur la rive droite de la Pienne au confluent de la Gueule, l’autre rive gauche et sur la D643 ex-N43. Xivry-le-Franc a changé de nom en 1809 en fusionnant avec Circourt.

Mercy-le-Bas (1 370 hab., 823 ha), 13 km ONO d’Audun-le-Roman, est sur la D643, en deux unités distinctes; l’ancien village au sud, dominant la vallée encaissée de la Pienne, est supplanté par une urbanisation plus récente et pus étendue au NE, au-dessus de la vallée encaissée de la Crusnes: la Cité, avec mairie, école et gendarmerie. Le finage atteint au NO le confluent de la Pienne et de la Crusnes près du hameau de Mainbottel, réuni dès les années 1790, où passe la voie ferrée Valenciennes-Thionville. La commune abrita 400 hab. dans les années 1920, plus de 1 900 en 1962. Elle a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Joppécourt (160 Joppécourtois, 698 ha dont 161 de bois), 10 km ONO d’Audun-le-Roman sur le plateau, est bornée au nord par la vallée encaissée de la Crusnes.

Mercy-le-Haut (280 hab., 1 335 ha dont 181 de bois), 7 km à l’ouest d’Audun-le-Roman, est 6 km à l’est de Mercy-le-Bas et séparée d’elle par Joppécurt. Elle avait absorbé vers 1790 Saint-Genest au nord, qui n’est plus qu’un lieu-dit, et en 1811 Boudrezy à l’ouest, dont subsiste un gros hameau.

Preutin-Higny (140 Prottiens, 702 ha), 10 km OSO d’Audun-le-Roman, associe Preutin au sud dans le vallon de la Gueule (mairie) et Higny 2 km au nord. Leur réunion est de 1910 mais le nom de la commune était seulement Preutin jusqu’en 1961.

Murville (250 Murvillois, 557 ha), 7 km SO d’Audun-le-Roman, est sur la D156, prolonge vers le nord les habitations de Mont-Bonvillers, commune où se trouve l’ancienne mine de Murville; une éolienne au SO.

Malavillers (130 hab., 437 ha) est à 3 km SO d’Audun-le-Roman sur la D156.

Beuvillers (440 Beuvillerois, 595 ha dont 129 de bois), 2 km au NE d’Audun-le-Roman, est sur la D906, conserve une métallerie (Lefèvre, 40 sal.). La commune, limitrophe de la Moselle, a un grand bois à l’est, qui jouxte le finage de Boulange; elle a 120 hab. de plus qu’en 1999 (+38%).

Serrouville (690 Serrouvillois, 1 557 ha dont 804 de bois), 4 km au nord d’Audun-le-Roman, limitrophe de la Moselle, a son village au-dessus de la vallée de la Crusnes, et des bois à l’ouest sur le plateau au-dessus d’un talus de faille Au NE, elle accueille le petit aérodrome de Villerupt (code LFAW), doté d’une piste en herbe de 660 m et d’un aéroclub. La commune a 160 hab. de plus qu’en 1999 (+30%).

Errouville (790 Errouvillois, 513 ha dont 236 de bois), 6 km au nord d’Audun-le-Roman, aussi limitrophe de la Moselle, contient au nord une ancienne cité minière de belle taille (les Cités), que longe l’A30. Les Cités comme le village originel sont au pied d’un talus de faille rectiligne qui passe aussi par Serrouville. La commune eut 180 hab. en 1931, 1 100 en 1968; elle en a gagné 50 depuis 1999.

Bréhain-la-Ville (430 Bréhinois, 1 008 ha dont 303 de bois), 11 km au nord d’Audun-le-Roman, partage au sud de grands bois avec Errouville. Le finage est traversé à l’est par l’A30, qui a un échangeur (n°9) avec la D27 au hameau de Bréhain-la-Cour, la commune de la Cour ayant été associée dès les années 1790; ouvrages militaires au NE. Le territoire jouxte au NE celui de Villerupt, qui est dans la communauté mosellane Pays Haut-Val d’Alzete. La commune a 200 hab. de plus qu’en 1999 (+87%).

Crusnes (1 590 Crusnois, 606 ha), 9 km NNE d’Audun-le-Roman, limitrophe de la Moselle, a un double habitat: le village au pied d’un talus de faille rectiligne bien marqué; Crusnes Cités à l’est, traversée par la D921, sur l’ancienne mine, dont restent des chevalements. Sur le plateau à l’ouest, au-delà de l’A30, sont des blockhaus et un petit terrain militaire; échangeur n°8 de l’A30 à la limite de Bréhain au NO.

Bouligny (2 550 Boulinéens, 1 099 ha) est une commune de la Meuse à 34 km au NE de Verdun, limitrophe de la Meurthe-et-Moselle et membre de la communauté de communes Cœur du Pays-Haut de ce département, à 17 km SO d’Audun-le-Roman. C’est la seule commune de Meuse à avoir été atteinte par les mines du bassin de fer de Lorraine, et à avoir reçu deux cités minières, celles de la Mourière au NE du village originel, et de Joudreville à l’est. Les mines d’Amermont et de Joudreville sont fermées depuis longtemps, mais Bouligny conserve un collège public et quelques activités dont les traitements de surface SLTS (25 sal.). La population est en fort déclin; partie de 320 hab. en 1901, elle avait fortement progressé dans l’entre-deux-guerres avec l’exploitation du fer, culminant à 5 400 hab. en 1962; le dépeuplement se poursuit mais semble se ralentir (-300 hab. depuis 1999). Le nouveau canton de Bouligny (dans la Meuse) a 26 commues et 9 200 hab.


Audun-le-Roman

(2 520 Audunois, 757 ha dont 125 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Meurthe-et-Moselle dans l’arrondissement de Briey, 17 km au nord de Briey, et le siège de la communauté de communes Cœur du Pays-Haut. Un nœud ferroviaire à 5 branches sur la ligne Valenciennes-Thionville en avait fait une ville de cheminots; elle est également au croisement des D906 et 156. Elle a un collège public, et seulement de petits ateliers, une supérette Leclerc (25 sal.); forêt domaniale à l’ouest. La commune n’était encore peuplée que de 520 hab. en 1900; elle est passée à 2 700 dans les années 1930 et a culminé à 2 900 en 1954; descendue à 2 100 hab. en 1999, elle a regagné 400 hab. depuis. «Le Roman» signifie que l’on y parlait le français, par opposition à Audun «le Tiche» (le tudesque).


Bouligny

(2 550 Boulinéens, 1 099 ha) est une commune de la Meuse à 34 km au NE de Verdun, limitrophe de la Meuthe-et-Moselle et membre de la communauté de communes Cœur du Pays-Haut de ce département. C’est la seule commune de Meuse à avoir été atteinte par les mines du bassin de fer de Lorraine, et à avoir reçu deux cités minières, celles de la Mourière au NE du village originel, et de Joudreville à l’est. Les mines d’Amermont et de Joudreville sont fermées depuis longtemps, mais Bouligny conserve un collège public et quelques activités dont les traitements de surface SLTS (25 sal.). La population est fort déclin; partie de 320 hab. en 1901, elle avait fortement progressé dans l’entre-deux-guerres avec l’exploitation du fer, culminant à 5 400 hab. en 1962; le dépeuplement se poursuit mais semble se ralentir (-300 hab. depuis 1999.

Le nouveau canton de Bouligny a 26 commues et 9 200 hab.


Piennes

(2 550 Piennois, 467 ha) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans le canton d’Audun-le-Roman, dans la communauté de communes Cœur du Pays-Haut, 12 km au SO du chef-lieu et 16 km au NO de Briey, à la source de la Pienne qui descend vers la Chiers; un collège public. La commune n’avait que 150 hab. au début du 19e s. et fut absorbée par Landres, qui faisait figure de chef-lieu local. Elle a repris son indépendance en 1910. C’est un ancien centre d’extraction du fer, au cœur d’un petit bassin étendu à l’ouest jusqu’à Bouligny (Meuse). La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999.


Trieux

(2 610 Triotins, 862 ha dont 265 de bois) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans le Cœur du Pays-Haut, à 6 km SSE d’Audun-le-Roman sur la D906. Une ancienne mine de fer a prolongé le bassin de Tucquegnieux, suscitant plusieurs cités ouvrières; bois communaux au sud-est, en continuité avec la forêt de Moyeuvre. La commune avait 3 000 hab. en 1962, 2 300 en 1975, 1 890 seukement en 1999; elle a donc gagné 720 hab. depuis (+38%).


Tucquegnieux

(2 480 Tucquenois, 916 ha dont 298 de bois) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans le Cœur du Pays-Haut, ancienne ville des mines de fer à 8 km au NO de Briey, dans la petite vallée du Woigot qui descend vers l’Orne. La ville s’étire sur 5 km de cités en cités, en continuité avec Trieux; collège public, ingénierie et fabrique de machines-outils (Lormac, 30 sal.). La ville avait 5 400 hab. en 1962 et était déjà tombée à 3 900 en 1975; elle a perdu 2890 hab. depuis 1999.