Communauté d’agglomération Sarreguemines Confluences' communauté d’agglomération de la Moselle, associant 38 communes (dont une du Bas-Rhin) et 65 300 hab. sur 34 050 ha. Sarreguemines (siège), Grosbliederstroff, Hambach, Puttelange-aux-Lacs, Rouhling, Sarralbe, Woustviller ont plus de 2 000 hab. Neufgrange (1 400 Neufgrangeois, 717 ha) aligne ses maisons à 4 km au sud de Sarreguemines, avec qui elle partage au NO l’étang de Saint-Vit, assorti d’un camping. La D919 traverse le finage à l’est, où est aussi l’étang du Bruehl. La commune avait absorbé celle de Rémelfing, au NE, de 1811 à 1833. Sa population augmente nettement (730 hab. en 1954) et a encore gagné 90 hab. après 1999. Rémelfing (1 430 Rémelfingeois, 262 ha), 3 km SSE de Sarreguemines, est sur la rive gauche de la Sarre, longée par le canal des Houillères et la voie ferrée vers Haguenau. La D919 traverse à l’ouest, assortie d’une zone d’activités; métallerie Othon Fey (120 sal.), outillage Gerbo (30 sal.). La population communale était de 940 hab. en 1936 et a crû jusqu’en 1999, mais a baissé de 70 hab. ensuite. Sarreinsming (1 300 Sarreinsmingeois, 698 ha dont 266 de bois), 5 km SE de Sarreguemines, étire son village sur la rive droite de la Sarre et y ajoute plusieurs rues sur le plateau au nord. Elle a une annexe au sud de la Sarre, avec les hameaux de Remsbach et Petite Amérique, le canal des Houillères et une gare sur la voie vers Haguenau. Tout au NE a été découvert le site archéologique de la villa romaine du Grosswald. La population augmente lentement. Zetting (860 Zettingeois, 694 ha), 6 km au SE de Sarreguemines, est sur la rive gauche de la Sarre. Elle fut Settingen en allemand, et se signale par un grand méandre de la Sarre flanqué par le canal des Houillères rive gauche et la voie ferrée vers Haguenau, et par une église préromane classée (9e-10e s.) à abside gothique et beaux vitraux. Le finage déborde largement sur la rive droite de la Sarre dans un autre méandre qui porte au SO le hameau de Dieding et que traverse la voie ferrée avant de repasser sur la rive gauche à Wittring. Siltzheim (640 Siltzheimois, 696 ha), 5 km SSE de Sarreguemines, est une commune alsacienne formant avancée dans le territoire de la Moselle. Le village est sur la D919 et entouré de bois de la forêt domaniale de Sarre-Union. Au NE, le finage atteint la rive gauche de la Sarre; +40 hab. depuis 1999. Wittring (790 Wittringeois, 809 ha), 12 km au sud-est de Sarreguemines, occupe un lobe de méandre accusé de la Sarre, que longe le canal des Houillères; le finage s’étend des deux côtés de la Sarre; gare, halte nautique. Kalhausen (840 Kalhausiens, 1 352 ha), à 17 km SE de Sarreguemines, forme une avancée de la Moselle dans le Bas-Rhin au sud de Wittring. Le finage est borné à l’ouest par le cours de l’Eichel, qui conflue avec la Sarre au NO; près du confluent sont une gare avec bifurcation et le petit hameau de Weidesheim, entre lesquels le ruisseau d’Achen vient aussi rejoindre la Sarre. Wiesviller (970 Wiesvillerois, 883 ha), 9 km ESE de Sarreguemines, est dans le vallon du Schwarzbach, petit affluent de droite de la Sarre qui débouche à Zetting, en continuité avec l’habitat de Wœlfling.; entreprise de bâtiment Beck (30 sal.). Wœlfling-lès-Sarreguemines (760 Wœlflingeois, 624 ha), 9 km ESE de Sarreguemines, a son village dans le vallon du Schwarzbach en continuité avec Wiesviller. Au nord, le finage est traversé par une voie romaine et par la D662 et la voie ferrée vers Bitche et l’Alsace. Cinq éoliennes Senvion (10,3 MW, allemand STEAG) sont au sud et à l’est. La population s’est accrue de 170 hab. depuis 1999 (+29%); le nom était seulement Wœlfling jusqu’en 1929. Bliesbruck (1 040 Bliespontains, 1 088 ha dont 248 de bois), «le pont sur la Blies», est une commune frontalière 11 km à l’est de Sarreguemines, avec son chef-lieu sur la rive gauche de la Blies au débouché d’un vallon. Avec sa voisine allemande Reinheim, elle partage un site gallo-romain, découvert en 1806, mais surtout fouillé dans les années 1980; il s’est avéré très riche et a permis de découvrir les restes d’une villa (côté allemand), de thermes et d’un village d’artisans (côté français); un musée-parc archéologique européen a été organisé en commun à partir de 1987 et propose maintes animations. Bliesbruck a une petite fabrique de mortiers et enduits (Vicat, 20 sal.). Le finage s’étend largement au sud dans les bois, au sein desquels le hameau d’Hermeskappel a profité de la proximité de la D662. La commune s’étend aussi au nord de la Blies, où s’est peuplé un faubourg sur les pentes du Kloppberg, qui atteint 310 m. Bliesbruck avait absorbé sa voisine de l’ouest Blies-Ebersing de 1811 à 1833. Blies-Ebersing (640 Blies-Ebersingeois, 524 ha), 9 km à l’est de Sarreguemines, est une commune frontalière mais sans traversée transfrontalière. Le village est sur la rive gauche de la Blies. Le finage s’étend vers le sud, où il est traversé par la D662 et contient les petits hameaux de Wesling. La commune avait été réunie à Bliesbruck de 1811 à 1833. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999. Frauenberg (610 hab., 275 ha), 6 km NE de Sarreguemines, est une commune frontalière sur la route assez fréquentée (D974) qui mène à Homburg Le village est sur la rive gauche de la Blies sous les ruines d’un château féodal; mais l’habitat s’est largement répandu sur le plateau au sud; cimetière israélite. Au SO, la commune contient une bonne partie de l’aérodrome dite de Sarreguemines-Neunkirch (LFGU, deux pistes en herbe de 714 m, aéroclub). Blies-Guersviller (660 hab., 360 ha), 7 km NNE de Sarreguemines, est une commune frontalière formant une avancée en Allemagne à l’intérieur d’un grand méandre de la Blies. Le village originel est au NO sur la rive gauche, mais est petit et largement dépassé au NE par le village de Blies-Schweyen, qu’il avait absorbé en 1811 et qui a beaucoup grandi, finissant par capter la mairie mais sans que change le nom de la commune. Seule une passerelle traverse la Blies à Schweyen, un très petit pont à Guerswiller, qui est le centre initial de la commune. Lixing-lès-Rouhling (930 Lixingeois, 422 ha) est à 16 km NO de Sarreguemines, à l’ouest de Grossbliederstroff, dans un vallon affluent de la Sarre, parcouru par la D31. La voie rapide D31bis frôle le village au sud; +80 hab. après 1999. Hundling (1 370 Hundlingeois, 663 ha), 7 km à l’ouest de Sarreguemines, est traversée par la D910 et la voie ferrée vers Metz. Ippling (810 Ipplingeois, 329 ha), 5 km à l’ouest de Sarreguemines, à l’est de Hindling, est traversée par la D910 et la voie ferrée vers Metz. Elle s’est agrandie d’un lotissement sur la colline boisée du Spitzwald au sud. La population a augmenté de 100 hab. après 1999. Au Sud-Ouest Ernestviller (510 Ernestvillois, 444 ha), 11 km OSO de Sarreguemines, a un village-rue donnant au sud sur la D674. Au NE, le vallon du Dorfbach contient des étangs. Au SE se tient le village de Heckenrasbach, issu d’une commune absorbée en 1811; l’A4 traverse le finage à l’extrême sud. Guebenhouse (430 Guebenhousois, 446 ha) est 14 km OSO de Sarreguemines, parmi bois et vergers. Loupershouse (930 Loupershousois, 773 ha), 17 km OSO de Sarreguemines, a un habitat aligné le long de la D30 sur de basses crêtes et se double du hameau d’Ellwiller au sud-ouest. L’A 4 traverse son territoire au sud, croisant la D30 par un échangeur et dotée d’une gare de péage à l’ouest dans le bois d’Ellwiller. Au nord, la voie ferrée de Saint-Avold à Sarreguemines traverse aussi son territoire, avec un arrêt à la limite de Farschviller; charcuterie Kamin (20 sal.). Grundviller (660 Grundvillergeois, 627 ha dont 191 de bois), 11 km SO de Sarreguemines, faite de deux files de maisons, s’est accrue de 130 hab. après 1999 (un quart). Le finage s’étend vers le NE où il atteint l’étang Saint-Hubert. Il est ainsi traversé par l’A4, dotée une double aire de repos. Richeling (350 hab., 421 ha), 14 km SO de Sarreguemines, est traversée par la D656 rectiligne; le Mutterbach coule un peu à l’ouest. Elle avait été absorbée par Rémering de 1811 à 1835. Holving (1 310 Holvingeois, 17 km SO de Sarreguemines), est sur la rive gauche du Mutterbach à 6 km à l’ouest de Sarralbe, avec un camping. La commune, traversée au nord-est par la D656 rectiligne, rassemble plusieurs villages et hameaux. Ballering est sur la D656 au SE de Richeling. Bettring et Diederfing sont un peu au nord de Holving. Au sud, Hinsing est dans des bois. À l’ouest se tient le village-rue de Hirbach. Il est accompagné par l’étang de Hirbach, dont le plan d’eau atteint 56 ha derrière une digue de 330 m. Il s’agit d’un des éléments de la Ligne Maginot Aquatique. Des barrages et une série d’étangs de barrage, couvrant au total 316 ha, ont en effet été aménagés dans les années 1930, assez curieusement comme forme locale de la ligne Maginot: palliant le manque de forts, ils étaient censés inonder la plaine du Mutterbach en cas d’attaque; ils s’échelonnent de Hoste à Holving. L’étang de Hirbach, qui a quatre golfes, s’est entouré par la suite d’une série de lotissements de résidence et de plaisance, avec quatre campings et une base nautique. Le dispositif déborde à l’ouest sur la commune de Hilsprich. La population croît depuis les 800 hab. de 1954 et a augmenté de 220 hab. après 1999 (+20%). Rémering-lès-Puttelange (1 060 Rémeringeois, 924 ha dont 203 de bois), 13 km SO de Sarreguemines et 6 km au NO de Sarralbe sur la N56 vers Saint-Avold, a son village longé à l’est par le Mutterbach, affluent de l’Albe qui, juste au nord, a un barrage de la Ligne Maginot Aquatique, avec blockhaus. Au sud-ouest, le grand étang des Marais (42 ha) fait aussi partie du même ensemble défensif. Il s’est accompagné à l’est, au Flachsfeld, d’un lotissement avec camping; au nord, d’un autre lotissement dans les bois. La commune a gagné 210 hab. depuis 1999 (un quart). Elle avait absorbé de 1810 à 1835 la petite Richeling, à l’est, qui avait à l’époque 250 hab. Saint-Jean-Rohrbach (990 hab., 1 219 ha dont 177 de bois), 19 km SO de Sarreguemines, a son village sur la N74 (D674). Son finage effleure ces étangs au nord et à l’est mais n’en contient pas en propre; un lotissement est à l’extrémité occidentale de l’étang des Marais (Rémering). Hilsprich (860 Hilsprichois, 1 034 ha), 17 km SO de Sarreguemines, a un village-rue long de 2,4 km avec à l’est le quartier de Castviller (incorporé avant 1794). À l’est s’ajoutent le hameau de Morsbronn (ancienne commune réunie en 1811) et des lotissements au bord de l’étang de Hirbach, sur lequel mord le finage de Hilsprich. Au SO, le territoire est borné par le cours du Buschbach. Nelling (270 Nellingeois, 740 ha), à 29 km SO de Sarreguemines, dessine une avancée vers l’ouest du territoire intercommunal à 14 km de Sarralbe. L’Albe fixe la limite sud du finage près du village. Au NE s’ajoute le hameau du Petit Rohrbach. La commune a une boulangerie industrielle (Tilly, 65 sal.), et a reçu en 2009, à l’ouest et au nord du finage, quatre éoliennes relevant de deux groupes distincts de 3 éoliennes chacun (13,8 MW en tout) de la société allemande Energiequelle, dits des Hauteurs de l’Albe et débordant en partie sur Gréning et Léning. Kappelkinger (400 Kappelkingeois, 858 ha), 24 km SO de Sarreguemines, associe deux villages de part et d’autre de l’Albe, Kappelkinger côté sud et Uberkinger côté nord, tous deux sur la D28. Hazembourg (150 Hazembourgeois, 172 ha), 25 km SO de Sarreguemines, a un très petit finage étiré à la limite sud du territoire intercommunal. Kirviller (140 Kirvillageois, 254 ha), 22 km SSO de Sarreguemines, est un petit village-rue sur une basse colline longée par la Rose. Le Val-de-Guéblange (880 Valguéblangeois, 1 908 ha dont 465 de bois), 21 km SSO de Sarreguemines, 7 km OSO de Sarralbe, simplement Guéblange, puis Guéblange-lès-Sarralbe jusqu’en 1948, a son village tassé sur la rive gauche de l’Albe dans un petit méandre traversé par la D28. La commune réunit depuis 1811-1813 plusieurs villages distincts des bords de l’Albe: Steinbach au NO, assorti d’un escalier d’étangs; Wentzviller à l’ouest sur la rive gauche de l’Albe sur la D28; Audviller au sud sur la rive droite de l’Albe; Schweix à l’est rive droite. Au sud, le finage englobe la forêt du Mitterwald, partie de la forêt domaniale de Puttelange. La population communale a perdu 40 hab. après 1999. Willerwald (1 590 Willerwaldois, 631 ha), 12 km SSO de Sarreguemines, est un village-rue à 3 km au nord de Sarralbe sur la N61, assorti de six petites rues perpendiculaires. Il abrite un site des transports Lampert (55 sal.). La voie ferrée contourne le village à l’est; au sud-ouest, un étang de 12 ha est relié au canal de la Marne au Rhin. Au sud de celui-ci, ancienne usine et petit triage ferroviaire. La population de la commune croît régulièrement depuis les 770 hab. des années 1920 et a encore augmenté de 350 hab. depuis 1999 (+28%). (3 330 hab., 1 307 ha dont 494 de bois) est une commune de la Moselle, 8 km au NNO de Sarreguemines sur la rive gauche de la Sarre (CA de Sarreguemines Confluences). Elle est frontalière et fait face à l’allemande Kleinblittersdorf, les différences d’orthographe tenant au langage local, le platt. La ville a été très associée aux Houillères, mais sa puissante centrale thermique, installée en 1954, a fermé trente ans après. Toutefois la fonderie d’aluminium Lorraine, au groupe allemand Honsel, y emploie 380 personnes; tôlerie Flashmétal (30 sal.), sellerie SIE (20 sal). La ville a un collège public, un hypermarché Cora (170 sal.). La population avait atteint 2 000 hab. avant 1836, 2 400 en 1911 et a culminé à 3 300 hab. en 1975, puis retrouvé ce niveau après un petit creux. En été, l’émergence d’un banc de vase dans le cours de la Sarre a fait discuter de son appartenance territoriale; des Allemands facétieux et inspirés par le carnaval de Sarreguemines l’ont proclamé en 1982 État libre, le plus petit du Monde (30 m2), et baptisé Carnevalis, le dotant même d’un timbre-poste, d’une université et d’un site Internet (http://www.carnevalis.de); le président-chancelier est domicilié à Kleinblittersdorf. (2 960 Hambachois, 1 760 ha dont 433 de bois) est une commune de la Moselle, 7 km au SSO de Sarreguemines (CA Sarreguemines Confluences). Le croisement de l’autoroute de l’Est et de la N61 de Sarreguemines vers le sud, auquel aboutissait ce qui restait d’une ancienne voie ferrée directe de Sarralbe à Sarreguemines, a été choisi comme point de fixation de «Smartville», l’usine de montage créée en 1997 pour la voiture Smart (Swatch-Mercedes Art) et les nombreux ateliers que le groupe Daimler-Chrysler a su y attirer pour concourir à sa fabrication. La crise générale de l’emploi dans le bassin n’a pas encore radicalement transformé son habitat: la commune avait 1 500 hab. en 1954 et sa population a crû modérément depuis, les travailleurs venant surtout des villes voisines; elle a gagné 420 hab. depuis 1999 (+17%). En 2020, l’usine Smart, naguère MCC (Micro-Compact Car) emploie directement 930 personnes. Mahle Behr du groupe Bosch (climatisation, freins, éclairage) ajoute 360 emplois, Magna Systeme Chassis 75 (canadien, portes et hayons) et Unniport 75, Hambach Automotive Exteriors 190 (Faurecia ex-Platal, pièces plastiques), Automotive France 120 (électronique et tableau de bord, au britannique Ineos), Thyssenkrupp Automotive 75. S’y ajoutent une scierie locale (Chêne de l’Est, 80 sal.), ainsi que des transporteurs: Altrans (120 sal.), Saifert (100); un supermarché U (40 sal.) et distribution publicitaire Direct (130 sal.), intérim Adecco (75). De la sorte, Hambach était est devenu un nouveau pôle d’industrie, dont les sous-traitances diffusent d’ailleurs jusqu’à Sarreguemines, Sarralbe et Farébersviller. Mais le groupe Daimler a décidé de transférer la production de la Smart en Chine, et a revendu dès 2021 le site au groupe britannique Ineos Automotive, déjà implanté et censé y fabriquer son 4x4 Grenadier. Les effectifs sont provisoirement conservés mais l’on doit s’attendre à de nombreux changements à l’usiene et dans l’ensemble de la sous-traitance, à Hambach et dans le reste du bassin. (3 100 Puttelangeois, 1 666 ha dont 466 de bois) est une commune de la Moselle dans la CA de Sarreguemines Confluences, 11 km au NO de Sarralbe, 14 km SO de Sarreguemines au carrefour des D674 et 656. L’A4 traverse au NE et a un accès au nord, mais sur le territoire de Loupershouse. Son nom a souvent changé: à l’origine Puttilo, d’un patronyme germanique, donnant Puttelange selon une forme répandue en Lorraine, il devint Puttelange-lès-Sarralbe en 1844. Les Allemands la nommèrent Puttlingen-Lothringen en 1871; elle reprit le nom de 1844 en 1918, retraduit en Puttlingen-bei-Saaralben en 1940; curieusement, en 1944 on choisit Puttelange-lès-Farschviller, du nom du village voisin où se trouvait, à 4 km, la gare par laquelle les travailleurs de Puttelange pouvaient accéder aux emplois du bassin houiller. Enfin la nouvelle appellation, moins rébarbative et même un peu publicitaire, fut adoptée en 1971, alors que les lacs de la ligne Maginot étaient là depuis 40 ans. Puttelange contient en effet plusieurs étangs, les plus étendus étant ceux du Welschhof à l’est, de Diefenbach à l’ouest; celui-ci est bordé par les lotissements de Stangenaecker et de Hohwarte et divers aménagements de loisirs, base nautique et camping. Le hameau de Diefenbach, ancienne commune réunie en 1811, est entre Hohwarte et le bourg. Puttelange a eu deux autres originalités, celle de fabriquer des tamis de crin de cheval (16e-17e s.), qui donna à ses habitants leur surnom de tamiseurs (Hesiber), puis la fabrication de chapeaux haut-de-forme en peluche de soie, qui occupa jusqu’à 1 400 ouvriers dans les années 1840, mais qui dût fermer en 1913; l’usine fut reprise, quelque temps après la guerre, comme bonneterie. La ville a un collège public mais, outre ses commerces et services, elle n’a plus que de petits ateliers et entreprises de bâtiment; supermarché Match (25 sal.); ambulances Goetschel (35 sal.), aide à domicile AMD (40 sal.). La commune avait dépassé 2 000 hab. dès 1820; elle est passée de 1 700 en 1954 à 3 000 en 1982 et reste stable depuis. (2 090 Rouhlingeois, 602 ha) est une commune de la Moselle dans la CA de Sarreguemines Confluences, 7 km au NO de Sarreguemines sur le plateau. Le grand ensemble d’habitations de la cité Pasteur a été construit par les Houillères dans les années 1950; transports TaxiChrono (30 sal.) et ambulances Jor’Anne (50 sal.). La commune avait 470 hab. avant 1940 et sa croissance date des années 1950; le nombre des habitants est assez stable depuis 1980. (4 610 Sarralbigeois, 2 729 ha dont 700 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Moselle, 15 km au sud de Sarreguemines, dans la CA de Sarreguemines Confluences. Son nom est formé par la réunion des deux rivières Sarre et Albe, qui confluent juste en aval du bourg. Le canal des Houillères y rejoint également la Sarre; rivière et canal passent aussitôt après en Alsace, mais sur 6 km seulement, avant de se retrouver en Moselle. Reconstruite après les guerres, la ville a une architecture récente, mise à part une tour-porte de ville conservée depuis le 14e s. (porte d’Albe); écomusée du pays d’Albe, salines du Haras à 3 km au sud du bourg et source salée de Saltzbronn 1 km à l’est du bourg, juste à la limite du Bas-Rhin; forêt de Sarralbe au NO du bourg. La ville abrite depuis 1851 un hôpital gériatrique avec maison de retraite relevant d’une institution catholique et rénovée en 2005; un collège public, un Super U (110 sal.). Sarralbe est aussi un centre industriel. L’ancien site chimique de Solvay, acquis par le britannique BP, a donné suite à une fabrique de polyoléfines Innovene, reprise par le britannique Ineos avec 250 sal. La Société industrielle du Haras (SIH), crée en 1960 sur l’ancien site du haras de 1717 et des salines qui ont suivi, au sud de la commune, fabrique des verrières et dômes en plastique (150 sal.). Le groupe états-unien Leach a une usine d’électromécanique (480 sal.); constructions métalliques Secofab (150 sal.), Est Industries Sentis (95 sal.) et FB2M (55 sal.). La population communale avait déjà dépassé 3 000 hab. en 1800, et 4 000 en 1906; elle a augmenté un peu après 1950 et reste stable depuis 1975. Le nouveau canton de Sarralbe a 48 communes et 33 400 hab. (21 300 Sarregueminois, 2 967 ha dont 867 de bois) est une sous-préfecture de Moselle, sur la Sarre juste à la frontière allemande. Le nom, qui fut Saargemünd en allemand, et se dit encore Saargeminn en platt (francique), n’a rien à voir avec des mines mais vient de la rencontre (geminn), c’est-à-dire du confluent, celui de la Sarre et de la Blies; un domaine agricole Gemundia l’y aurait précédée, avant qu’y soit promue une châtellenie. Desservie par la voie ferrée et le canal des Houillères à peu près en même temps dans les années 1860-1870, elle devint une grosse ville de garnison pendant la période allemande. Entre les deux guerres la ligne Maginot, tracée à 15 km au sud-ouest, la laissa exposée et les activités s’en ressentirent. La ville s’était fait connaître par sa faïencerie, établie en 1790; toutefois celle-ci, intégrée en 1978 au groupe FSDV (Fayenceries de Sarreguemines, Digoin et Vitry-le-François) de la famille Fenal, ne produit plus que des carrelages et emploie 135 personnes. Le musée associé, entouré d’un jardin d’hiver, reste très visité; en 1998 un autre musée, dit des Techniques faïencières, a été ouvert au moulin de la Blies; un «casino» le soutient comme centre culturel. La ville s’étend en quelques rues parallèles entre la voie ferrée et la rive gauche convexe de la Sarre, sous la colline du Himmelsberg et face au confluent de la Blies, mais le quartier des faïenceries est sur la rive droite, ainsi que l’accès le plus direct à l’Allemagne; grand parc public et hôpital sur le Himmelsberg. La cité du Beausoleil, dans un vallon au sud-ouest de la ville, figure parmi les «quartiers prioritaires». Sarreguemines ne manque pas d’animations: un carnaval réputé, un festival linguistique Mir Redde Platt, un festival des arts de la rue en juin et un festival de jazz blues, un marché de Noël étalé sur un mois. Elle est reliée par un train-tramway à Sarrebruck, dispose d’un port de plaisance et d’un golf sur 107 ha, et concourt parmi les villes fleuries (trois fleurs); elle a acquis un centre de loisirs de 100 lits à Labaroche dans les Vosges haut-rhinoises. Sarreguemines est un solide foyer tertiaire, nanti d’un centre hospitalier de 300 lits plus, au sud-est, de l’hôpital psychiatrique de Steinbach installé en 1880, d’un centre de rééducation, de quatre collèges et quatre lycées dont un lycée-collège catholique, d’un nouvel IUT de Moselle-Est associant les départements de Saint-Avold et Forbach à un département déjà existant de logistique des transports, d’une licence de Droit transfrontalier. Sarreguemines n’en est pas moins une active ville industrielle. Deux gros établissements dominent: celui des pneus Continental (allemand, 1 430 sal.) et celui des accumulateurs d’automobiles Clarios (100 sal., groupe Brookfield) ex-Johnson Controls ex-VB (Varta Bosch). S’y ajoutent les cosmétiques Ondal (200 sal., groupe allemand Wella); les matériels miniers ThyssenKrupp Hazemag (allemand, 85 sal., en liaison avec l’usine Smart d’Hambach); imprimerie Essentra Packaging (70 sal.); atelier protégé Proconti (30 sal.). Les activités annexes sont représentées par les génies thermiques AKG (55 sal.) et Houlle (75 sal.), les travaux publics Colas (55 sal.), les nettoyages Yuzer (55 sal.) et Est Net (55 sal.); distribution de gaz GRDF (50 sal.). Sarreguemines a un hypermarché Cora (300 sal.) et des magasins satellites, un Intermarché (60 sal.), plusieurs négoces de matériaux, sanitaire et quincaillerie dont Guermont-Weber (50 sal.) et Optimal Solutions (50 sal.); aide à domicile À Votre Service (185 sal.) et A2 Chez soi (80 sal.); intérim Lorraine Services (310 sal.), Interconseil (90), CRIT (85), Start People (75), Randstad (65), ISF (60 sal.), Prestim (60), Manpower (60); transports de voyageurs Sotram (55 sal.), de fret SLK (65 sal.). Sarreguemines participe évidemment de près au développement du pôle de construction automobile d’Hambach, à quelques kilomètres. La population de la commune était de 4 000 hab. vers 1830, 6 800 en 1866 et elle est montée à 15 000 en 1906, puis 16 000 en 1936; elle a culminé à 25 700 en 1975. Une partie de la croissance vient toutefois d’annexions: Neunkirch-lès-Sarreguemines (3 600 hab.) au nord-est (avec un aérodrome LFGU, pistes de 714 m, aéroclub) et Welferding (1 500 hab.) au nord-ouest ont été intégrées en 1963, Folpersviller (840 hab.) à l’est en 1970. La population diminue depuis, et s’est abaissée de 2 470 habitants après 1999. La communauté d’agglomération de Sarreguemines Confluences rassemble 38 communes et 65 300 hab. L’unité urbaine Insee est donnée pour 29 000 hab. (7 communes), l’aire d’attraction (48 communes) pour 78 400 hab. L’arrondissement a 98 200 hab., 83 communes; l’ancien canton de Sarralbe lui a été rattaché en 2000. Le nouveau canton de Sarreguemines a 20 communes et 44 700 hab. (3 130 Woustvillerois, 1 097 ha dont 253 de bois) est une commune de la Moselle dans la CA Sarreguemines Confluences, 8 km au SO de Sarreguemines. C’est une commune résidentielle, avec deux grands lotissements de villas; serrurerie-ferronnerie Rentz (95 sal.), ingénierie Pereri (35 sal.), négoce de vaisselle Toussaint (30 sal.), analyses CQD (45 sal.). La croissance a été sensible: Woustviller n’avait encore que 570 hab. en 1962, 1 100 en 1975, et 2 900 en 1990; mais elle a perdu 250 hab. depuis 1999. |