Communauté de communes Orne Lorraine Confluences
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communauté de communes de Meurthe-et-Moselle, associant 41 communes et 53 100 hab. sur 39 280 ha. Auboué (siège), Conflans-en-Jarnisy, Homécourt, Jarny, Jœuf, Val-de-Briey et Valleroy y dépassent 2 000 hab.
Au Sud
Moineville (1 090 hab., 812 ha), sur la rive droite de l’Orne à 3 km SO d’Auboué, est longée au sud par l’A4 (Autoroute de l’Est) qui a une gare de péage à l’ouest au hameau de Beaumont. Une base de loisirs avec camping est à la ferme de Serry, en aval et au ras d’Auboué. La commune a eu des mines au sud, sur le plateau, où est la zone d’activités du Paradis, partagée avec Batilly. Sa population en avait été peu modifiée, mais elle augmente lentement depuis près de deux siècles et a encore gagné 200 hab. (+23%) après 1999.
Saint-Ail (420 hab., 738 ha), 5 km au sud d’Auboué, limitrophe de la Moselle, est traversée par la D135 et contient au sud sur la route le hameau d’Habonville, proche de l’usine Renault dont l’emprise déborde sur 30 ha au SO de la commune; la population a augmenté de 80 hab. (+24%) depuis 1999.
Batilly (1 300 Batillais, 637 ha), 6 km SSO d’Auboué, a complètement changé depuis l’installation de la grande usine Renault (SOVAB, Société de véhicules automobiles de Batilly), attirée en 1980 par la disponibilité de la main-d’œuvre consécutive à la crise des mines et de la sidérurgie, et qui dispose d’un accès à l’autoroute par Sainte-Marie-aux-Chênes à 2 km, et d’un embranchement ferroviaire depuis Jarny, qui est à 8 km à l’ouest; l’usine emploie 2 110 personnes et s’étend sur 80 ha, en partie sur Saint-Ail à l’est; la production est orientée vers les véhicules utilitaires. La population communale a suivi un rythme autonome: inférieure à 400 hab. avant 1936 (sauf une légère pointe en 1911), elle a atteint le millier dès 1962, donc bien avant l’installation de Renault, et a gagné 160 hab. depuis 1999; les travailleurs viennent des villes voisines. Batilly accueille aussi les transports CAT (80 sal.) et BAlog (50 sal.). Au nord, s’est étendu en deux lotissements le quartier de Beauséjour, jusqu’à la zone d’activités du Paradis partagée avec Moineville. Batilly est limitrophe de la Moselle au NE.
Jouaville (300 Jouavillois, 1 132 ha dont 178 de bois), 8 km SSO d’Auboué, est à 2 km SO de Batilly et sur son embranchement ferroviaire; +40 hab. après 1999. Le finage est limitrophe de la Moselle à l’est et au sud; la D603 traverse le finage au nord.
Saint-Marcel (150 hab., 1 135 ha), 13 km SSO d’Auboué, 8 km SE de Jarny, est limitrophe de la Moselle; la commune n’avait que 85 hab. en 1999.
Bruville (230 Bruvillois, 1 081 ha), 12 km SSO d’Auboué, 6 km SE de Jarny, est limitrophe de la Moselle au SE; hameau d’Urcourt à l’est. +40 hab. depuis 1999.
Doncourt-lès-Conflans (1 190 Doncourtois, 734 ha), 10 km SSO d’Auboué et 5 km ESE de Jarny, est sur la D603 à sa traversée du vallon de Rougeval et s’est agrandie de lotissements au SE. Sa population était autour de 370 hab. de 1900 à 1950 et a crû surtout après 1980, en partie en raison de l’arrivée de Renault-Batilly. Elle a encore gagné 210 hab. après 1999. Au nord s’étend un aérodrome de sport et tourisme (code LFGR), doté d’une piste en herbe de 900 m, avec aéroclub et centre de parachutisme. La mention lès-Conflans a été ajoutée en 1938.
Giraumont (1 350 Giraumontois, 763 ha), 13 km SO d’Auboué et 4 km ENE de Jarny, avait des mines de fer et plus de 2 000 hab. en 1962, contre 120 en 1911. Tout un ensemble de lotissements s’est déployé au nord du minuscule village originel qui subsiste au SE, de l’autre côté de l’embranchement ferroviaire de Batilly. Au-delà vers le NO dans le vallon, hameau, château et ferme de Tichémont (17e et 18e sur base fortifiée du 14e), acquis et restauré par la mine en 1912, avec jardins et musée. Le finage est borné au nord et au NO par la vallée de l’Orne, que traverse la voie ferrée de Jarny à Thionville; maison de retraite (25 sal.). La population a augmenté de 170 hab. depuis 1999.
Hatrize (780 Hatriziens, 740 ha), 8 km OSO d’Auboué, a son village sur la rive droite d’un méandre de l’Orne, assorti de lotissements. Au NO, l’A4 est croisée par la D613, avec un échangeur à péage; la voie ferrée de Jarny à Thionville passe au village; Hatrize a gagné 80 hab. depuis 1999; elle en avait 500 vers 1950.
Labry (1 610 Labrysiens, 595 ha), juste au nord de Jarny, occupe un grand méandre de l’Orne, rive droite. L’A4 passe tout au nord du finage et y offre une double aire de repos de l’autre côté du bois de Labry. Sa population a augmenté durant tout le 20e siècle (360 hab. en 1900, 1 100 autour de 1950).
Abbéville-lès-Conflans (230 Abbévillois, 773 ha dont 179 de bois), 13 km OSO d’Auboué, 4 km au nord de Conflans, est traversée par la voie ferrée vers Longuyon et longée tout au sud par l’A4. La mention lès-Conflans a été ajoutée en 1939.
Boncourt (180 Boncourtois, 673 ha) est juste au nord-ouest de Conflans, sur le versant droit de l’Orne. L’A4 traverse le finage au NO.
Friauville (370 Friauvillois, 634 ha), 6 km SO de Jarny, est sur la rive gauche du Longeau et la D15. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999 (+37%).
Ville-sur-Yron (310 Ville-sur-Yronais, 1 130 ha), 8 km au sud de Jarny, a son village sur la rive droite de l’Yvron, assorti rive gauche du hameau rue de la Ville aux Prés, ancienne commune réunie en 1810. L’ensemble passe pour un écovillage-musée du Parc régional.
Brainville (170 hab., 992 ha dont 154 de bois), 9 km SO de Jarny, limitrophe de la Meuse, est sur le bas versant droit du Longeau; hameau de Porcher au SE (ancienne commune réunie en 1811), deux grosses fermes au sud.
Allamont (170 Allamontois, 906 ha dont 156 de bois), 12 km SO de Jarny et 22 km SO d’Auboué, limitrophe de la Meuse, est sur le versant gauche du Longeau au passage de la D15. Le finage contient à l’est sur la route le hameau de Dompierre, ancienne commune réunie en 1811.
Puxe (120 hab., 589 ha, 18 km OSO d’Auboué, limitrophe de la Meuse, a son petit village sur le versant gauche de l’Orne face à Jeandelize, et le hameau de Bouzonville au bord de l’Orne à l’ouest, ancienne commune rattachée vers 1805.
Jeandelize (380 hab., 675 ha), 17 km OSO d’Auboué, est sur la rive droite de l’Orne et traversée par la voie ferrée et la D603 vers Verdun. L’A4 traverse le nord du finage.
Olley (240 hab., 948 ha), 19 km OSO d’Auboué, est à l’ouest de Jeandelize sur la D603 et la voie ferrée. L’A4 traverse le finage, laissant au nord le petit hameau et l’étang de Neuvron. L’Orne fixe la limite méridionale du finage, en partie à la limite de la Meuse.
Au Nord
Thumeréville (80 Thumerévillois, 789 ha), 20 km OSO d’Auboué, est traversée au NE par la voie ferrée vers Longuyon.
Mouaville (100 Mouavillois, 844 ha), 22 km OSO d’Auboué, est limitrophe de la Meuse au sud-ouest.
Béchamps (90 hab., 928 ha), 23 km à l’ouest d’Auboué, est limitrophe de la Meuse sur trois côtés.
Gondrecourt-Aix (180 hab., 1 228 ha dont 252 de bois), 19 km ONO d’Auboué est limitrophe de la Meuse, aux sources de l’Othain. La commune résulte d’une fusion de 1811; Aix est à 1 km au nord de Gondrecourt et son nom évoque bien des sources; la commune a eu 460 hab. en 1866.
Affléville (180 Afflévillois, 942 ha dont 156 de bois), 22 km ONO d’Auboué, est limitrophe de la Meuse, juste au SE de Bouligny.
Norroy-le-Sec (430 hab., 1 377 ha dont 287 de bois), 18 km ONO d’Auboué, est un petit carrefour local; le Rawé, affluent de droite de l’Orne, y a sa source; +50 hab. depuis 1999.
Anoux (270 Aulnois, 988 ha dont 181 de bois), 13 km NO d’Auboué, est longée par la D643, 5 km au NO de Briey. Elle avait absorbé Mancieulles, au NE, de 1812 à 1910. Elle a reçu en 2008 un parc de 5 éoliennes Senvion (10 MW, groupe Engie), sur la crête de Saint-Saumont à l’est du village.
Fléville-Lixières (320 Flevillois, 1 438 ha dont 188 de bois) est à 15 km ONO d’Auboué; Lixières est un hameau au nord, au bord du Rawé, affluent de l’Orne, réuni à Fléville vers 1805.
Lubey (240 hab., 393 ha), 13 km ONO d’Auboué, est au bord du Rawé et sur la D906. La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999, soit de moitié.
Ozerailles (150 hab., 632 ha) est 16 km ONO d’Auboué; quelques bois au sud.
Les Baroches (370 hab., 1 328 ha dont 197 de bois), 9 km ONO d’Auboué, se complète du hameau de Pénil juste au SE, et de Génaville au nord. Leur réunion est de 1809, mais la commune se nommait Génaville et a changé de nom quand la mairie a été transférée en 1907 au hameau des Baroches, le plus étoffé, qui relevait de Pénil. Le finage est traversé par le Rawé au sud.
Lantéfontaine (770 Lantéfontenois, 806 ha), 10 km ONO d’Auboué, est juste à l’ouest de Briey sur la D906; ensemble d’étangs des Condonsols. Elle accueille la distribution de chaleur Idex (35 sal.) et le nettoyage Must (30 sal.); elle a gagné 60 hab. depuis 1999 mais n’a pas adhéré à la commune nouvelle du Val-de-Briey.
Moutiers (1 590 Moustériens, 682 ha dont 216 de bois), 3 km NNO d’Auboué, est une ancienne cité minière, dans la vallée encaissée du Woigot entre Briey et Auboué. Elle avait 2 700 hab. en 1962 et a encore perdu 350 hab. depuis 1999 (-18%).
Avril (1 170 Avrilois, 2 002 ha dont 855 de bois), 11 km au nord d’Auboué à 6 km de Briey, occupe une clairière dans la forêt domaniale de Moyeuvre, à la bifurcation des routes vers Longwy (D906) et vers Hayange (D139). Sa population n’a guère changé durant tout le 20e s., mais elle aurait gagné 570 hab. depuis 1999, et aurait donc presque doublé. Le finage est borné à l’est par la vallée encaissée du Conroy et limitrophe de la Moselle.
Bettainvillers (400 Bettainvillois, 453 ha), 15 km NNO d’Auboué, est au Nord de Briey et à l’est de Tucquegnieux.
(2 590 Aubouésiens, 454 ha) est une commune de Meurthe-et-Moselle, siège de la communauté de communes Orne Lorraine Confluences, sur les deux rives de l’Orne. Élément du bassin ferrifère de Briey, elle dispose d’une gare au débouché d’un tunnel perçant un lobe de méandre au confluent de l’Orne et du Woigot qui descend de Briey. Le village ancien est sur la rive gauche de l’Orne au passage de la D643. L’habitat s’est développé sur la rive droite dans les quartiers des Pariottes, de Coinville et de Géranaux en amont; sur le lobe de méandre rive gauche s’est étalée la Cité du Tunnel. L’A31 traverse la commune au sud mais son accès est à Sainte-Marie-aux-Chênes. La commune, résidentielle, a un collège et un lycée publics, mais peu d’entreprises notables. Sa population était de 400 hab. en 1896; elle est passée à 2 400 en 1906, 4 300 en 1911, 5 200 en 1931; elle avait encore 5 000 hab. en 1962, avant de baisser de moitié, perdant encore 270 hab. après 1999.
(2 390 Conflanais, 871 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Meurthe-et-Moselle dans l’arrondissement de Briey, dans la communauté de communes Orne Lorraine Confluences, 12 km au SO de Briey au confluent de l’Orne et de l’Yvron, sur la N3 et à un carrefour ferroviaire dont la grande gare de triage est juste à côté à Jarny. L’habitat se concentre sur la rive gauche de l’Orne juste après le confluent, prolongé à l’ouest par une zone d’activités; musée de l’art forain et de la musique mécanique, hypermarché Leclerc (210 sal.) et quelques ateliers. Au nord, le finage est traversé par la voie ferrée vers Longuyon, peuplé d’un long faubourg autour de la D15 et contient un centre d’enfouissement avec déchèterie; l’A4 passe à la limite nord. Le nom de la commune a été complété en 1961; elle n’avait guère que 600 hab. vers 1900, a doublé sa population en 1931, et mieux que doublé à nouveau en 1962 (2 800 hab.); mais elle diminue un peu depuis 1982 et a perdu 140 hab. après 1999.
(6 340 Homécourtois, 444 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Meurthe-et-Moselle, dans la plaine du fond de vallée de l’Orne 5 km au SE de Briey, entre Auboué et Jœuf (communauté Orne Lorraine Confluences). Jadis un simple village, Homécourt avait été intégrée à Jœuf entre 1809 et 1833; elle n’avait guère alors que 300 hab., et pas plus de 570 en 1896; puis elle est passée à 3 100 en 1901, 7 000 en 1911; sa population a culminé à 10 600 en 1968 et fortement diminué depuis en raison de la crise de la sidérurgie; elle a encore perdu 550 hab. après 1999. Homécourt fonctionne comme cité résidentielle et tertiaire, sans emploi industriel notable; elle a un collège public; Intermarché (30 sal.) et Bricomarché (30 sal.).
(8 430 Jarnysiens, 1 560 ha), commune de Meurthe-et-Moselle au confluent de l’Orne, de l’Yvron et du Fond de la Cuve, dans la communauté Orne Lorraine Confluences. Sa population n’était que de 770 hab. en 1900; elle est brusquement passée à 3 400 en 1911 et a culminé à 9 300 au cours des années 1960; elle a baissé de 170 hab. depuis 1999. Jarny fut un centre d’extraction du fer, assorti d’une active gare de triage. La ville a deux collèges et un lycée publics, un centre de formation d’adultes. Quatre zones d’activités ont été ouvertes au NE et au SE de la ville; étang de Droitaumont au SO. Elle accueille Lear ex-Antolin (équipements d’automobiles, 65 sal.), les charpentes Le Bras (60 sal.) et y ajoute un contingent de cheminots, les transports Cilomate (100 sal., groupe Transalliance de Nancy) et des garages, la distribution de surgelés Sysco (70 sal.); magasins Intermarché (25 sal.), Bricomarché (25 sal.) et Match (25 sal.). L’usine Renault de Batilly, à 8 km, est venue soutenir l’emploi, directement (site Renault Leclerc, 60 sal.) et indirectement.
Le nouveau canton de Jarny a 34 communes et 36 400 hab.
(6 610 Joviciens, 318 ha) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans la communauté Orne Lorraine Confluences, 9 km au SE de Briey. La ville occupe une petite plaine dans la vallée de l’Orne, dégagée par le recoupement des méandres de la rivière. Le nom est parfois réputé venir de Jovis, et donc évoquer un lieu de culte jupitérien, d’où le gentilé, mais sa forme ancienne attestée était Juif. La ville avait accueilli des usines sidérurgiques, dont la présence avait porté sa population à 12 600 habitants en 1962; après la fermeture de la fabrique de tubes d’acier du groupe allemand Europipe, il ne reste plus que de petits ateliers comme Lortub (tubes d’acier, 25 sal.). Jœuf a un hôpital (privé, 31 lits), un collège public, un supermarché Match (20 sal.); nettoyage GS Pro (55 sal.). La commune n’avait que 230 hab. en 1871; elle est passée à 2 000 dès 1887, 9 600 en 1912. Elle a fortement diminué depuis son maximum, perdant encore 920 hab. après 1999.
Jœuf est le bureau du nouveau canton Pays de Briey (37 communes, 37 000 hab.).
(2 370 Vallerésiens, 1 226 ha dont 447 de bois) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans la communauté Orne Lorraine Confluences, juste à l’ouest d’Auboué sur la rive gauche de l’Orne, 4 km au sud de Briey; c’est une bourgade surtout résidentielle, dotée d’une gare; négoce de chaussures Chaussea (150 sal.). Sa population est passée de 450 hab. vers 1900 à 2 200 en 1931 puis a peu varié, déclinant légèrement depuis un maximum à 2 600 hab. en 1968.