Communauté d’agglomération de Forbach Porte de France

Forbach Porte de France

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est une communauté d’agglomération de la Moselle, associant 21 communes et 78 400 hab. sur 13 910 ha. Forbach (siège), Alsting, Behren-lès-Forbach, Cocheren, Morsbach, Œting, Petite-Rosselle, Schœneck, Spicheren, Stiring-Wendel et Théding ont plus de 2 000 hab.

Etzling (1 190 Etzlingeois, 494 ha), 8 km à l’est de Forbach, est dans les collines au NE de Behren au nord de Kerbach, à laquelle elle avait réunie de 1812 à 1896 en même temps que Behren. Elle n’avait encore que 560 hab. en 1954 et croît depuis, mais n’a rien gagné après 1999.

Kerbach (1 220 Kerbachois, 445 ha), 8 km ESE de Forbach, juste à l’est de Behren, est traversée au SE, dans le vallon du Lixinger Bach, par les deux branches de la D31. Elle avait absorbé Etzling de 1812 à 1896 et Behren de 1812 à 1925. Elle a augmenté de 210 hab. depuis 1999.

Bousbach (1 260 Bousbachois, 591 ha), 9 km SE de Forbach, est un gros village dans un vallon, qui a gagné 280 hab. depuis 1999. Son finage est traversé au nord par la voie rapide de Sarreguemines à Forbach (D31 bis). Un parc éolien de 4 Vestas (8MW, EDF) dont une à Kerbach, occupe le Bettingerberg à l’est, vers 360 m d’altitude.

Noussevlller-Saint-Nabor (1 290 Noussevillerois, 610 ha), 12 km SE de Forbach, s’est d’abord nommée Nousweiler, puis Nousseviller-lès-Puttelange et a pris son nom actuel en 1961. Elle avait absorbé en 1818 les communes de Cadenbronn au nord, et de Metzing, mais celle-ci est redevenue indépendante en 1846; Cadenbronn est un village étoffé au nord, au-delà du vallon du Hungerbach, affluent de la Sarre, qui le sépare de Nousseviller. Les deux sont complétés de lotissements. La commune a 320 hab. de plus qu’en 1999 (un tiers).

Metzing (660 Metzingeois, 645 ha), 14 km SE de Forbach, réunie à Nousseviller en 1812, est redevenue indépendante en 1848. Son village est en deux parties de part et d’autre du Strichbach et de l’axe D910-voie ferrée vers Sarreguemines. Elle a 110 hab. de plus qu’en 1999.

Diebling (1 680 Dieblingeois, 784 ha dont 177 de bois), 12 km SSE de Forbach sur la route de Saint-Avold à Sarreguemines dans la petite vallée du Strichbach sur la D910, propose l’aquarium du Discus, un poisson d’aquarium recherché, en forme de disque, du nom de symphisodon; travaux publics Klein (45 sal.). La voie ferrée passe un peu au sud. Diebling avait juste 1 000 hab. en 1954 et a crû jusqu’en 1990.

Tenteling (1 090 Tentelingeois, 719 ha), 10 km SSE de Forbach, au nord de Diebling, a incorporé en 1811 Ebering, à l’ouest, qui subsiste comme gros hameau; +70 hab. après 1999.

Farschviller (1 390 Farschvillerois, 1 125 ha dont 282 de bois), 13 km au sud de Forbach, est sur la voie ferrée de Sarreguemines. Le finage dessine une avancée vers le sud-ouest, où la forêt de Farschviller est traversée par l’autoroute de l’Est (A4). Sa population, déjà de 1 000 hab. en 1936, n’a crû ensuite que lentement et stagne depuis 1999.

Folkling (1 350 Folklingeois, 1 187 ha dont 170 de bois), 4 km au sud de Forbach sur le plateau, contient au NE depuis 1811 le gros hameau de Gaubiving à la source du Lixinger Bach; juste au nord, le finage contient un échangeur de la rocade D31 et une partie du Technopôle Sud de Forbach. La commune en tire quelques activités: robinetterie Mesura (65 sal., régulateurs de gaz), négoce de ferrures (Batifer, 65 sal.), transports Da Soler (40 sal.) et Motrans (25 sal.). Elle n’avait que 770 hab. en 1954, mais sa croissance s’est arrêtée en 1990 et elle a perdu 60 hab. après 1999.

Rosbruck (760 Rosbruckois, 141 ha), 4 km SO de Forbach, est coincée entre Morsbach et la frontière, traversée par l’A320 et la N3 (D603) dans la vallée de la Rosselle; elle a perdu 160 hab. depuis 1999.


Alsting

(2 610 hab., 573 ha dont 138 de bois) est une commune de la Moselle dans l’agglomération de Forbach Porte de France, 11 km à l’est de Forbach. Frontalière, elle jouxte le finage de Sarrebruck et occupe le vallon du Simbach qui descend vers la Sarre. Elle inclut au sud-est le village de Zinzing, où a été dressée une stèle de la 70e division d’infanterie des États-Unis. Au sud, bois du Brandenbusch, longé par une voie romaine. La population communale était de 870 hab. en 1866, 1 100 en 1911, 1 400 en 1954 et n’a cessé de croître, passant le cap des 2 000 hab. en 1975; elle a toutefois perdu 90 hab. après 1999.


Behren-lès-Forbach

(6 670 Behrenois, 554 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Moselle, sur le plateau au sud-est de Forbach (communauté Forbach Porte de France). Le village ancien est à 5 km de la sous-préfecture, mais le grand ensemble d’habitations de la Cité a été édifié au NO, et s’inscrit en «quartier prioritaire»; il était devenu zone franche urbaine en 2006. La commune, supprimée en 1812 et intégrée à Kerbach, a été recréée en 1925 en complétant son nom; elle n’avait alors que 500 hab., comme en 1954, puis a bondi en 1962 à 10 500 hab. à la faveur de la construction du grand ensemble, et a culminé à 12 500 hab. en 1968; elle perd des habitants depuis et sa population a diminué de plus 3 520 hab. depuis 1999, un record (-35%). La ville est surtout résidentielle, mise à part une fabrique de carreaux de céramique Area France Céram, au groupe italien Alfa-Marazzi, passé de 130 à 65 sal.; charcuterie Jeca (60 sal.); transports par cars Briam-Socha (85 sal.), stockage DSL (25 sal.); nettoyage Eclaircir (140 sal.); un collège et un lycée professionnel publics.


Cocheren

(3 470 Cocherennois, 562 ha dont 178 de bois) est une commune de la Moselle dans la communauté Forbach Porte de France, 6 km au SO de Forbach; elle fut Kochern en allemand. Le village originel s’allonge au pied de la côte du Warndt, où débouchent les vallons venant de Farébersviller et de Théding, et qui monte à 329 m au nord à l’oppidum de Herapel. Il se double, dans la plaine de la Rosselle, de la cité Belle Roche, longée au nord par l’autoroute A32 et la N3, qui elles-mêmes rasent la frontière: Cocheren est une commune frontalière de l’Allemagne, avec une traversée par l’ex-N3 (D603). La voie ferrée vers Forbach suit la vallée, celle qui va à Sarreguemines emprunte le vallon de Cocheren qui monte à Farébersviller. Une maison ancienne bien restaurée sert de centre culturel et de mémoire de l’histoire locale; maison de retraite Ditschviller, associée à un centre médical Théo Braun pour Alzheimer; réseaux électriques Vigilec (40 sal.). La population de Cocheren a bondi de 900 hab. avant la guerre à 3 200 en 1954, avec la construction de la cité, et culminé à 4 600 en 1962; elle a diminué jusqu’en 1999 puis un peu repris (+140 hab. après 1999).


Forbach

(21 940 Forbachois, 1 632 ha) est une sous-préfecture de la Moselle; Fuerboch en dialecte platt. La ville est située au pied de la côte du Warndt, tout à l’est, à 12 km de Sarrebruck, et la commune est bordée au NO par la frontière allemande le long de la Rosselle. Son développement a été largement lié à celui des charbonnages, du moins dans une phase ancienne: la cokerie de Marienau a fermé en 1986; mais il reste des chevalements à l’horizon de la ville. Celle-ci est dominée au sud par la colline du château, le Schlossberg, simple replat du talus de côte, qui reçut une citadelle en 1437. Il n’en reste rien, et le Schlossberg est devenu un parc public, orné d’une étroite tour octogonale de 1891. Il domine le nouveau centre de congrès et la fausse grosse ferme fortifiée du Burghof, construite au 19e s. en style néogothique pour un industriel; piscine olympique, hôtel de ville moderne.

Forbach a un bon équipement de services, comportant un centre hospitalier de 500 emplois (240 lits) et un hôpital privé-maison de retraite de 300 lits, un centre de rééducation; deux départements d’IUT (Génie mécanique et productique, Sciences et génie des matériaux), un lycée régional polyvalent et professionnel et un autre lycée public ainsi qu’un privé, trois collèges dont un privé. Elle affiche quatre pôles de compétences: Alpha (hydrogène), Prestmeca (mécanique), CLTS (Centre lorrain des technologies de la santé), CET Didactiques. Un grand parc d’activités a été ouvert à Marienau, à l’ouest de la commune près des anciens triages miniers de Morsbach, sur le site de l’ancienne cokerie; une Eurozone s’est établie sur le site de l’ancien puits Simon, où eut lieu en 1985 la dernière catastrophe minière du bassin, consécutive à un coup de grisou, qui fit 22 morts et une centaine de blessés. Forbach compte plusieurs quartiers prioritaires: Bellevue au nord, le Kobenberg à l’ouest, le Wiesberg et l’Hommel au sud-ouest.

La ville a réuni un assez grand nombre d’établissements industriels, sur un large éventail de spécialités, mais tous de taille modérée, et non sans disparitions récentes. Dans la métamécanique demeurent Amazone (machines agricoles, 90 sal., firme allemande), Hydac (transmissions hydrauliques, 110 sal., allemand), la chaudronnerie NSTI (55 sal.). Dans la parachimie et l’alimentaire, Élysées Cosmétiques (220 sal.), les condiments Van Hees (50 sal.), les aliments pour enfants Juva (90 sal.), la charcuterie Jeca (jambons, 50 sal.).

Dans le secteur tertiaire se signalent le conseil de gestion Cap Entreprendre (50 sal.), les analyses et contrôles Eurofins Ascal (75 sal.) et Testo (60 sal.), les aides à domicile Service+ (80 sal.) et Servitis (70 sal.); publicité Adrexo (60 sal.); travail temporaire Adecco (230 sal.), Tempro (60 sal.). L’équipement commercial est assez complet avec un hypermarché Cora (340 sal.), des supermarchés et magasins de moins de 50 emplois, le négoce d’appareils de chantier C’Services (55 sal.); transports Egerland (80 sal.), STVA (75 sal.), La Poste (90 sal.), Régie des Transports de Forbach (65 sal.). Dans le bâtiment, Peintures Réunies (85 sal.), nettoyages Jay Cool (65 sal.) et S2G (60 sal.).

Forbach avait 4 000 hab. dans les années 1830, 9 500 en 1891, 12 000 en 1936; entre temps, Stiring-Wendel et Schœneck s’en étaient détachées; la population a fortement augmenté après la guerre, passant à 21 600 hab. en 1954 et culminant à 27 200 en 1982. Elle a perdu 1 340 hab. depuis 1999. La communauté d’agglomération de Forbach Porte de France rassemble 21 communes et 78 400 hab. Le nouvel arrondissement de Forbach-Boulay-Moselle, créé par fusion en 2014, a sa sous-préfecture à Forbach avec 169 communes et 240 500 hab. En 2000, le canton de Sarralbe avait été transféré à l’arrondissement de Sarreguemines.

Le nouveau canton de Forbach a 7 communes et 40 100 hab.


Morsbach

(2 720 Morsbachois, 509 ha) est une commune de la Moselle, 3 km au SO de Forbach dans la communauté d’agglomération Forbach Porte de France. C’est une commune frontalière (avec un passage), dont le territoire dépasse au nord-ouest le cours de la Rosselle; vastes emprises ferroviaires de l’ancien triage des Houillères au nord de la N3 et de l’A32, qui traversent les zones d’habitation; centre commercial avec Leroy-Merlin (110 sal.), Conforama (25 sal.); isolation Gunay (40 sal.), travaux publics Eurovia (55 sal.). La population, stable depuis 1962, au double de l’entre-deux-guerres, a gagné 220 hab. depuis 1999.


Petite-Rosselle

( 6 420 Rossellois, 505 ha,) est une commune de la Moselle dans la CA Forbach Porte de France, juste au nord-ouest de Forbach. La commune s’inscrit dans une avancée de la frontière sur la rive droite de la Rosselle, à l’orée des bois de Saint-Arnual. La Rosselle fixe la frontière et donc la limite communale à l’ouest; au nord, la frontière suit le cours du Schafbach, accompagné d’étangs et qui rejoint la Rosselle à l’angle NO du finage. La commune fut un fief des De Wendel, dont plusieurs cités évoquent le nom, et se nomma Kleinrosseln aux temps allemands. Les quatre puits de mine, propriété De Wendel, avaient été ouverts en 1857, 1862, 1867 et 1882. Un musée de la mine s’efforce de faire revivre le passé, mais la grande époque du charbon est déjà lointaine: la commune avait déjà près de 7 000 habitants en 1910 (contre 1 300 en 1866), plus de 8 000 en 1946, et a plafonné en 1962 à 9 000; elle a perdu 430 hab. depuis 1999. La ville est surtout résidentielle, a hérité de plusieurs cités ouvrières et n’a pas d’entreprise industrielle, mais compte beaucoup de travailleurs frontaliers; un collège public, centre d’aide par le travail; rénovation de meubles Confort Service (45 sal.).


Schœneck

(2 560 Schœneckois, 406 ha dont 205 de bois) est une commune de la Moselle dans la CA Forbach Porte de France, frontalière, juste au nord de Stiring-Wendel. Le «beau coin», c’est son nom, tient en effet un angle de la frontière, tout près de Sarrebruck, avec une traversée. Elle a eu une mine de houille. Elle abrite un lycée polyvalent régional public, mais n’a que peu d’entreprises: fabrication d’équipements de stockage Stockam (40 sal.), meunerie et produits alimentaires surgelés Mix Food (MFS, 45 sal.), boulangerie Bakeline (20 sal.). La commune avait été réunie à Forbach en 1811 et s’en est détachée en 1927, forte de 1 500 hab.; elle en a eu 2 500 en 1954; elle a perdu 240 hab. après 1999.


Spicheren

(3 280 hab., 811 ha) est une commune de la Moselle dans l'agglomération de Forbach-Portes de France, 7 km à l’est de Forbach. La commune est frontalière et voisine de Sarrebruck; le bourg est à la tête du vallon du Simbach, qui descend vers la Sarre. Son nom viendrait du latin spicarium, grenier à blé. En 1870, les troupes allemandes y gagnèrent leur première bataille, le 6 août. La ville a un supermarché Auchan (40 sal.); boulangerie (Rosso, 25 sal.), nettoyage Caronet (170 sal.). La population croît depuis 1900, la plus forte augmentation étant des années 1950; mais elle a baissé de 50 hab. après 1999.


Stiring-Wendel

(11 520 Stiringeois, 360 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Moselle juste au nord-est de Forbach, dans la communauté d’agglomération Forbach Porte de France, à la frontière allemande. le bourg est à la tête du vallon du Simbach, qui descend vers la Sarre. La commune a été créée en 1857 à partir de Forbach et porte le nom de la puissante famille d’industriels, originaire de Coblence et très présente ensuite en Lorraine. Elle eut une usine sidérurgique des Wendel de 1846 à 1897. Elle est rapidement devenue une ville de charbonnages, peuplée de 2 600 hab. à sa naissance, 4 800 en 1911; elle a eu plus de 15 000 hab. dans les années 1960 et sa population diminue depuis; elle a encore perdu 1 720 hab. après 1999. Le puits de mine et la cité Stéphanie datent de l’après-guerre, comme le quartier du Habsterdick. Quelques aménagements récents font évoluer l’aspect urbain, comme une coulée verte et la construction d’un nouvel ensemble administratif incluant l’hôtel de ville en 1995. La ville a un collège public mais seulement de petites entreprises: génie thermique Bertin Hoy (25 sal.), plâtrerie Kupeli (35 sal.), boucherie Zielinger (40 sal.), négoce de pièces d’automobiles Berwald ( 45 sal.), transports Asimex, Anterist et Schneider (30 sal.); gardiennage SGE67JMP (30 sal.), intérim Sans Frontières (110 sal.). L’autoroute A32 passe au sud de la commune.

Le nouveau canton de Stiring-Wendel a 14 communes et 37 100 hab.


Théding

(2 530 Thédingeois, 813 ha dont 224 de bois) est une commune de la Moselle dans la CA Forbach Porte de France, 10 km au sud de Forbach, à la tête d’un vallon qui descend vers la Rosselle, le Wimbornbach. Sa population a grandi dans les années 1960 avec l’implantation du grand ensemble de la Cité de Farébersviller, qui déborde un peu sur la commune à l’ouest. Le mont de Théding, au-dessus du village, dans les calcaires coquilliers, monte à 377 m et porta jadis quelques vignes; installations électriques Starck (305 sal.), peinture RFPB (25 sal.), menuiserie (Fenêtres Schmitt, 20 sal.). Théding est passée de 700 hab. en 1936 (et 750 en 1954) à 1 500 en 1967, et a encore gagné 360 hab. après 1999.