Communauté de communes de Freyming-Merlebach

Freyming-Merlebach (CC de)

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communauté de communes de la Moselle, groupant 11 communes et 32 300 hab. sur 7 430 ha. Freyming-Merlebach (siège), Farébersviller et Hombourg-Haut ont plus de 2 000 hab.

Betting (890 Bettingeois, 445 ha), 3 km au sud-est de Freyming-Merlebach dans un vallon, s’est nommée Betting-lès-Saint-Avold avant 2005. Son village est contourné par l’A4; au nord du finage, celle-ci a un échangeur n°40 complexe, d’où part l’A32 vers Sarrebruck et au-delà, longé par la voie ferrée vers Sarreguemines et assorti d’une zone d’activités; centre Leclerc (180 sal.), distribution publicitaire Direct (120 sal.); la population communale est étale depuis 1999.

Béning-lès-Saint-Avold (1 170 Béningeois, 369 ha), 5 km SE de Freyming-Merlebach, est à l’est de Betting dans un vallon entre Freyming et Farébersviller. La commune est bornée au nord par la Rosselle. Elle contient une grande gare avec bifurcation, triage et quartier de cheminots; ateliers de matériel ferroviaire roulant Framafer (140 sal.). La commune avait 650 hab. entre les deux guerres; sa population, stable depuis 1962, a baissé de 80 hab. après 1999.

Seingbouse (1 860 Seingbougeois, 805 ha dont 192 de bois), 6 km au sud-est de Freyming-Merlebach, qui fut Sengbusch en allemand, est traversée par la D910 et l’A4. Au sud, à proximité de l’échangeur de Farérbersviller, s’est établie la Mégazone d’activités Moselle-Est. La commune a une fabrique de verre de sécurité Pyroguard (65 sal.) et une usine de verre plat et feuilleté du groupe Pilkington (Interpane, 190 sal.); entreposage Logifare (140 sal.). Une extension du finage au sud est boisée. La population a sensiblement augmenté de 1931 (700 hab.) à 1962 (1 000) puis 1990 (1 720 hab.); elle a gagné 110 hab. après 1999.

Guenviller (670 hab., 474 ha), 6 km au sud de Freyming-Merlebach, est traversée au sud par la D910 rectiligne; +40 hab. depuis 1999.

Henriville (760 Henrivillois, 395 ha), 8 km SSE de Freyming-Merlebach, est une fondation du duc Henri de Lorraine en 1608, selon un quadrillage régulier avec une rue centrale SO-NE. Elle avait été réunie à sa voisine Farébersviller entre 1811 et 1847 et fut Heinricherdorf en allemand. Peuplée de moins de 400 hab. avant la dernière guerre, elle a reçu dès 1947 une usine d’emboutissage et fonderie d’aluminium Voit, fermée en 2013. Une nouvelle usine Magna Lorraine Emboutissage (Cosma, 250 sal.), groupe canadien) s’est installée dans la Mégazone Moselle-Est en 2004, en liaison avec l’usine Smart d’Hambach; s’y sont ajoutés la serrurerie-ferronnerie Emka (40 sal., groupe Fort), les montages Aevia (45 sal.) et TSV (35 sal.); nettoyage Atalian (490 sal.). Henriville a culminé à 875 hab. en 1982.

Barst (580 Barstois, 579 ha), 12 km SSE de Freyming-Merlebach, a son village à un coude de la D656, auquel s’ajoute depuis 1811 à 4 km au nord, sur 187 ha, l’enclave de Marienthal, séparée par le finage de Cappel; restes d’ouvrages militaire, dont un wagon antichar. La commune a 80 hab. de plus qu’en 1999.

Cappel (700 Cappellois, 597 ha), 13 km SSE de Freyming-Merlebach, a dédoublé son ancien village-rue le long de la D656, 300 m au sud. La commune fut absorbée par Hoste de 1813 à 1826.

Hoste (620 Hostois, 947 ha dont138 de bois), 15 km SSE de Freyming-Merlebach, étire son village-rue le long de la D656. Deux étangs de barrage de l’ancienne ligne Maginot (24 et 14 ha) se suivent sur l’Hosterbach. Le finage inclut au SO le village-rue de Valette. Sa population s’est accrue de 40 hab. depuis 1999. Le nom de la commune fut Les Deux-Hostes, Les Deux-Host, puis Hote-Haut, et finalement Hoste en 1979. Elle avait absorbé Cappel de 1813 à 1826.


Farébersviller

(5 570 Farébersvillois, 688 ha) est une commune de la Moselle dans la communauté de communes de Freyming-Merlebach, 7 km au SE de celle-ci et 16 km à l’ouest de Sarreguemines; la forme allemande du nom fut Pfarrebersweiler. La ville s’était doublée à l’est d’un grand ensemble d’habitations, logeant des travailleurs du bassin minier, qui a complètement changé son existence, ainsi que celle de la commune de Théding sur laquelle il déborde. Farébersviller avait absorbé Henriville entre 1811 et 1847; elle n’avait que 600 hab. avant-guerre et encore en 1954, et elle est passée d’un seul coup à 8 500 en 1962. Puis elle s’est dépeuplée, et a encore perdu 1 380 hab. (+20%) depuis 1999. Restent quelques difficultés dans la Cité, inscrite parmi les quartiers prioritaires.

La ville a un collège public, un supermarché Auchan (140 sal.). Avec l’aide des pouvoirs publics et des collectivités territoriales, un grand parc industriel de 104 ha, dit Mégazone Moselle-Est, a été équipé entre un échangeur de l’autoroute de l’Est et la voie ferrée qui mène à Sarreguemines; il doit ainsi permettre les échanges fer-route, et se complète de la zone tertiaire du Buhel (25 ha). L’ensemble déborde sur les deux communes voisines d’Henriville et Seingbouse.


Freyming-Merlebach

(12 970 Freyming-Merlebachois, 906 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Moselle, 9 km au SO de Forbach. La commune, frontalière, fut un site majeur des Houillères du Bassin de Lorraine, qui y avaient leur siège. Elle est issue d’une fusion de 1971; Merlebach, qui avait culminé à 8 900 hab. en 1954, avait alors moins de 6 000 hab., Freyming environ 9 500. La population diminue depuis 1962 (16 200 hab.) et s’est abaissée de 1 720 hab. après 1999. C’est dans la commune qu’eut lieu le dernier accident des mines de la Lorraine sarroise, un mort sous un effondrement, en juin 2001. La société a été officiellement dissoute en avril 2004, mais le complexe de cités ouvrières et de déblais entassés le long de la frontière marquera longtemps les paysages.

La ville n’a plus guère que des emplois tertiaires, dont un centre d’ingénierie des Charbonnages de France (20 sal.), des centres d’appels CRCE (160 sal.) et CRIM 57 (65 sal.); gestion immobilière Sainte-Barbe (130 sal.), aide à domicile A2Chez Soi (30 sal.), intérim Satico (45 sal.); supermarchés Lidl (25 sal.) et Auchan (25 sal.). À l’ouest, les cités ouvrières Hesselach et de la Chapelle, et plusieurs quartiers d’habitation, font partie des quartiers prioritaires. La commune a deux collèges et deux lycées publics dont un professionnel, un centre hospitalier privé de plus de 400 lits, un centre de convalescence; musée historique et militaire, mine-exposition de Cuvelette.

La communauté de communes de Freyming-Merlebach rassemble 11 communes et 32 300 hab. Le nouveau canton de Freyming-Merlebach a la même composition.


Hombourg-Haut

(6 330 Hombourgeois, 1 225 ha dont 328 de bois) est une commune de la Moselle dans la communauté de communes de Freyming-Merlebach, 7 km ENE de Saint-Avold; Oberhomburg en allemand. La ville occupe un site très accidenté par la vallée de la Rosselle, qui s’encaisse ici dans le plateau qui domine le Warndt. L’habitat se divise entre les fonds de vallée et de vallons, les buttes-témoins au nord de la Rosselle (les Chênes) et, plus au nord, la plaine du Warndt dans la forêt de Zang, où se sont construites plusieurs cités ouvrières, entre les anciens charbonnages de Merlebach et les usines de Carling. La cité des Chênes, sur le relief au nord, est classée parmi les quartiers prioritaires, ainsi que la cité de la Chapelle, plus au nord-est, qui est partagée avec Freyming-Merlebach. L’autoroute A4 tranche entre les cités, tandis que la N3 se faufile dans la vallée.

La commune est en effet surtout résidentielle. Fortifiée au 13e s. par les évêques de Metz, la vieille ville est juchée sur une longue et étroite butte dominant la rive gauche de la Rosselle. Elle a conservé des restes de remparts et une porte, plus une collégiale gothique. Elle a annexé en 1811 les territoires de Hellering et Hombourg-Bas, villages de rive droite en face de la butte. Elle est dotée d’un collège public (400 élèves) et organise un festival international de musique classique, en hommage au compositeur local Théodore Gouvy (1819-1898), qui était d’une famille de maîtres de forges; maison de retraite; nettoyage urbain Onyx (35 sal.).

Hombourg a eu sa première grande forge en 1758, par les De Wendel; ils y bâtirent en 1765 le château classique d’Hausen, qui subsiste, après nombre de vicissitudes, avec un beau parc; il servit de 1946 à 1999 au conseil d’administration des Houillères du Bassin de Lorraine (HBL), devint ensuite la propriété d’un club d’entrepreneurs dont toutefois les HBL détenaient 55%, et fut finalement cédé en 2003 à la municipalité, qui y transféra l’hôtel de ville. La commune a eu plus de 2 000 hab. dès 1836 et s’est maintenue à ce niveau jusqu’en 1939; puis sa population a bondi à 4 600 hab. en 1954, a dépassé 10 000 dès 1962, avant de diminuer; elle se serait réduite de 3 270 hab. depuis 1999, soit -34%, l’un des records récents. Hombourg-Haut adhère à la communauté de communes de Freyming-Merlebach.