Communauté de communes du Pays Orne Moselle

Orne-Moselle (communauté de communes du Pays)

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intercommunalité de Moselle, associant 13 communes et 53 700 hab. sur 9 980 ha. Rombas (siège), Amnéville, Clouange, Marange-Silvange, Montois-la-Montagne, Moyeuvre-Grande, Rosselange, Sainte-Marie-aux-Chênes et Vitry-sur-Orne ont plus de 2 000 hab.

Bronvaux (540 Bronvallois, 157 ha) est 8 km au sud de Rombas juste à l’ouest de Marange. Le village est dominé par le bois de Jaumont, qui cache les ruines du château féodal de ce nom; la pierre calcaire de Jaumont (oolithe) était spécialement réputée. La commune a 60 hab. de moins qu’en 1999.

Moyeuvre-Petite (460 Moyeuvriens, 543 ha dont 451 de bois), 7 km ONO de Rombas dans la vallée du Conroy, est entourée de bois; elle fut réunie à Moyeuvre-Grande de 1811 à 1833, et sa population a assez peu changé, baissant toutefois de 110 hab. après 1999.

Pierrevillers (1 530 Pierrevillois, 583 ha dont 230 de bois), 3 km au sud de Rombas, occupe un petit vallon de la côte de Moselle juste au nord de Marange, sous le sommet du Drince (399 m); elle a gagné 180 hab. après 1999; institut médico-éducatif le Point du Jour, église gothique du 15e s.

Roncourt (1 020 Roncourtois, 673 ha dont 256 de bois), 10 km au SO de Rombas, a participé à l’extraction de fer. À l’ouest du village, la mine de Roncourt, dont on sortait 2 Mt/an, n’a fermé qu’en 1992, mais offrait encore de belles réserves, d’au moins 20 Mt. menuiserie Joffroy (25 sal.) Au sud-est sont les ruines du château de Jaumont, les carrières de la pierre jaune de Jaumont et le bois de Jaumont sur la côte. Toutefois, le musée de l’Œuvre de Jaumont, au NE, proche des carrières, est dans l’enclave d’Amnéville.


Amnéville

(10 580 Amnévillois, 1 046 ha) est une commune de la Moselle dans la communauté de communes du Pays Orne Moselle, à l’est de Rombas. La ville est sur la rive droite de l’Orne à son débouché dans la plaine de la Moselle. La commune n’a été créée qu’en 1902, à partir de Gandrange. Son territoire n’atteint pas la Moselle, dont il est séparé par ceux de Mondelange et Hagondange. En revanche, il inclut au-delà de Rombas, sur le plateau, depuis une fusion de 1974, l’enclave du village de Malancourt-la-Montagne (435 ha); la commune de Malancourt avait déjà été réunie à Montois-la-Montagne de 1811à 1894. Outre le gros village (620 hab. vers 1970), son territoire contient tout au sud le hameau de Saint-Hubert, qui propose le musée de l’Œuvre de Jaumont, bâti par le propriétaire des carrières de Jaumont et consacré aux sculptures d’Antoine Dyduch.

De Wendel créa la première forge d’Amnéville en 1813; mais c’est l’aciérie de Rombas qui, dans les années 1890, fit apparaître à Amnéville en 1900 une cité ouvrière nommée Stahlheim, le village de l’acier, à l’origine de la création de la commune. En 1918, il fut proposé de rebaptiser la commune Stahlheim-Amnéville, puis finalement Amnéville tout court (1919), faute d’avoir pu obtenir… Pétainville; l’occupation allemande reprit le nom de Stahlheim de 1940 à 1944.

Le long de l’Orne, l’enchevêtrement des voies ferrées et leur branchement sur l’axe Thionville-Metz ont fait apparaître un vaste ensemble d’usines et d’entrepôts; mais la ville est plus diversifiée que ses voisines. Une politique municipale énergique dans les années 1970, menée par le docteur Kiffer, misa sur la santé et le loisir. Amnéville puise des eaux thermales ferrugineuses (41 °C) à 900 m de profondeur et dispose de trois centres de thermalisme, Saint-Éloy, Thermapolis et Villa Pompéi, ainsi que d’un centre de loisirs au bois de Coulanges, avec un gros casino du groupe Tranchant (150 sal.), patinoire et piscine olympiques dès 1974, un tunnel de 500 m et 90 m de dénivelée pour le ski en salle, un lac de 3 ha et un parc d’aventures, un golf de 70 ha, un parc zoologique sur 12 ha et l’aquarium Imperator de poissons tropicaux. Il s’y ajoute un centre culturel et d’expositions Crid’Art, un musée de la Photo et du Vélo. Le musée d’histoire de Tambov retrace l’histoire des «malgré-nous» incorporés dans l’armée allemande, parmi lesquels ceux qui furent faits prisonniers par l’Armée Rouge furent détenus au camp de Tambov au sud-est de Moscou. Enfin, le parc d’attraction des Schtroumpfs n’est pas loin.

La ville a un collège public. L’industrie à quelques représentants: la sidérurgie Arcelormittal (230 sal.), l’usine des Bronzes d’Industrie (LBI, 200 sal.) créée en 1919 et dont le premier client est la marine, la cimenterie Calcia (50 sal.), un constructeur de cabines métalliques pour l’industrie (Rothermel, 30 sal.), un atelier de mécanique (Valméca, 30 sal.), le génie thermique Boffo (25 sal.); constructions BMH (45 sal.), centre de dépollution industrielle Cedilor (90 sal.); sables et granulats Vaglio (40 sal.); supermarché Leclerc (70 sal.), maison de retraite Korian Medica (70 sal.).

Malancourt, qui est à 12 km du centre, et qui n’a été réunie à Amnéville qu’en 1973 avec ses 600 hab., propose à la visite la crypte de l’église (9e s.), les carrières de pierre de Jaumont exploitées depuis l’époque romaine.

Exception parmi les communes voisines, la population d’Amnéville, partie à 2 000 hab. en 1901, a crû assez régulièrement: 6 600 hab. en 1931, 8 200 en 1962, 9 000 de 1975 à 1990. Elle s’est encore accrue de 1 230 hab. après 1999, passant ainsi largement le cap des 10 000 hab.


Clouange

(3 420 Clouangeois, 301 ha dont 212 de bois) est une commune de la Moselle dans la communauté de communes du Pays Orne Moselle, juste au nord de Rombas dans la vallée de l’Orne; mécanique Viatour (40 sal.) et des Ateliers de Clouange (25 sal.), boulangerie industrielle du Fournil de la vallée de l’Orne (40 sal.), génie thermique Chaffeau (35 sal.), peinture Riggi (30 sal.); supermarché U (100 sal.). La commune avait été réunie à Vitry-sur-Orne en 1810 mais s’en est séparée un siècle après (1907), avec 3 000 hab.; sa population a culminé à 4 100 hab. en 1975. Elle a perdu 260 hab. depuis 1999.


Marange-Silvange

(6 380 Marangeois et Silvangeois, 1 524 ha dont 699 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Moselle à 4 km au NNO de Metz (Pays Orne Moselle). L’habitat s’étire sur 5 km au pied de la Côte de Moselle et dans la plaine. Marange était un village viticole sur les basses pentes de la Côte, dans une large échancrure, en exposition sud-est; Silvange était un village à 3 km à l’est, qui faisait à l’origine partie du ban de Rombas. D’abord distinctes, les deux communes ont été réunies dès 1809. Peuplées seulement de 700 hab. au cours des années 1890, elles n’ont pas participé directement à l’extraction du fer et à la sidérurgie, mais ont suivi le mouvement général de la croissance: 1 300 hab. en 1911, 1 900 en 1931, 4 700 en 1962; la population a gagné 940 hab. depuis 1999.

Silvange a hérité d’une cité ouvrière, Marange d’un hôpital de l’UCPMI (Union des consommateurs de produits miniers et industriels), récemment modernisé (90 lits) et qui est le premier employeur de la commune; analyses Eurofins (30 sal.), installations électriques Sobeca (40 sal.); transports Di Egidio (70 sal.). La commune a reçu un collège public. Le finage est traversé par la N53, qui croise l’A4 au sud-est (échangeur).


Montois-la-Montagne

(2 740 Montoisiens, 710 ha dont 240 de bois) est une commune de la Moselle dans la communauté de communes du Pays Orne Moselle, 9 km au SO de Rombas sur le plateau du Pays Haut. Le bourg est au-dessus de Jœuf et la commune est limitée par la corniche qui domine le versant droit de l’Orne et où sont deux sites d’escalade; ancienne mine de fer (mine Pauline) à l’ouest avec un poste d’interconnexion électrique. Montois avait annexé Malancourt-la-Montagne en 1811, mais l’a perdue en 1894, et c’est Amnéville qui l’a récupérée en 1973. Montois avait 1 100 hab. en 1900, 3 100 en 1962 et a connu depuis quelques fluctuations, reprenant 100 hab. depuis 1999.


Moyeuvre-Grande

(7 730 Moyeuvriens, 959 ha dont 398 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Moselle, 19 km au SO de Thionville dans la communauté de communes du Pays Orne Moselle. La ville est dans la vallée de l’Orne, au débouché du vallon encaissé du Conroy. Le nom ancien fut Modover, ce qui renvoie soit à ruisseau bruyant, soit à la colline fortifiée du ruisseau, et la ville fut Gross-Moyeuvre au temps allemand. Le fer y fut extrait dès le Moyen Âge, mais la première fonderie industrielle, comme le château renaissance, datent des alentours de 1600. La famille De Wendel reprit mines et forges à la faveur de l’occupation allemande, et transforma le château en hôpital. Moyeuvre avait au début du 20e siècle aciérie et cokerie; la sidérurgie s’est arrêtée dès 1970, la dernière mine de fer a fermé en 1993. Depuis, on déplore quelques affaissements, qui ont obligé d’évacuer des maisons, et des problèmes de pollution des eaux après l’ennoyage des galeries.

La ville a évolué vers l’habitat et les activités tertiaires, sans véritable reconversion industrielle: aucune entreprise n’atteint 50 emplois, seul se signalant le fournisseur de gaz Energy Conseil (25 sal.); elle a un collège et un lycée professionnel publics, un hôpital privé de 50 lits. Son territoire occupe trois éléments de plateau au-dessus du centre-ville, de l’autre côté du Conroy sur le plateau de Froidcul où a été construite toute une cité de logements, maintenant classée en «quartier prioritaire», et de l’autre côté de l’Orne au sud, où le finage s’avance en pointe en direction de Montois. La population communale était déjà étoffée en 1866, avec 3 200 hab.; elle est passée à 9 600 en 1911, 12 300 en 1931, et a culminé à 15 100 en 1962; elle diminue depuis et a perdu encore 1 350 hab. après 1999.


Rombas

(9 930 Rombasiens, 1 169 ha dont 531 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Moselle, 17 km au NNO de Metz, et le siège de la communauté de communes du Pays Orne Moselle. La ville est au pied de la Côte de Moselle, juste au sud du débouché de la vallée de l’Orne; les Allemands la nommaient Rumbach. Le village ancien était sur la basse pente du talus, et cultivait la vigne depuis que l’abbaye de Gorze l’y avait incité. Puis on y a extrait du fer (mine Saint-Paul dans la vallée de l’Orne) et, surtout, l’industriel allemand K. Spaeter a choisi le site pour installer une aciérie fondée sur le nouveau procédé Thomas-Gilchrist, inaugurée en 1890 (Rumbacher Hüttenwerke). La ville actuelle est dans la plaine, au pied de la haute côte de 220 m de commandement qui culmine à 399 m à la Tour de Drince, tandis que le plateau reste boisé.

La population était passée de 1 300 hab. en 1881 à 6 200 en 1911; elle était de 7 100 hab. en 1931, est parvenue à 10 500 en 1962, 13 300 en 1975 puis a baissé, s’est à peu près stabilisée après 1985 et a perdu 910 hab. depuis 1999. L’aciérie, qui était un grand fournisseur de palplanches, a fortement réduit ses activités dans les années 1980 et terminé son existence en 1993. Le dernier haut fourneau a été rasé en 2001. Dès la fin des années 1970, les municipalités ont veillé à diversifier et rénover. Rombas a choisi le fleurissement, obtenant quatre fleurs et le premier prix régional. Le centre-ville a été entièrement refait.

La commune comprend collège et lycée publics, médiathèque et espace culturel. Une zone de loisirs a été aménagée au Fond Saint-Martin, avec étang et parc animalier. Mais il n’y a guère d’entreprise de poids: mécanique Eiclor (80 sal.), déchets Citraval (50 sal.), comptabilité Sofico (40 sal.); Intermarché (20 sal.). Lorraine-Ateliers, atelier protégé, emploie 20 salariés à la mécanique. La N53 court au pied de la Côte et longe la ville côté est.

Le nouveau canton de Rombas a 14 communes et 45 300 hab.


Rosselange

(2 690 Rosselangeois, 535 ha dont 358 de bois) est une commune de la Moselle dans la communauté de communes du Pays Orne Moselle, dans la vallée de l’Orne juste au nord de Rombas. Le plateau au-dessus de la ville est resté boisé. La commune avait 680 hab. en 1866 et était passée à 3 000 en 1911; elle a atteint 4 100 hab. en 1931 et culminé à 5 100 en 1962; elle se dépeuple depuis et a perdu 420 hab. après 1999. Quelques entreprises: travaux publics Muler (75 sal.), assainissement Suez-RV (60 sal.).


Sainte-Marie-aux-Chênes

(4 350 Quercussiens, 1 019 ha) est une commune de la Moselle dans la communauté de communes du Pays Orne Moselle à 9 km OSO de Marange-Silvange, sur le plateau, près d’Auboué et de Batilly. Le gentilé, un peu savant, vient du nom latin du chêne (Quercus). La commune a eu plusieurs mines de fer; échangeur de l’A4, zone industrielle avec quelques entreprises dont la boulangerie La Fournée Dorée (300 sal.), les ateliers de plastiques de base Treffert (45 sal.), de carrosserie Gruau (20 sal.); ingénierie ERI-Est (30 sal.), constructions BGC (30 sal.), travaux publics et réseaux WH (30 sal.); travail temporaire Adecco (230 sal.) et CRIT (220 sal.). Un hypermarché Cora (250 sal.) et un collège public y sont établis. La commune n’avait pas 300 hab. de 1871 à 1900, puis elle est passée à 1 700 en 1911, 2 700 en 1931 et a culminé à 3 400 en 1968; sa population s’est ensuite stabilisée, puis a augmenté de 990 hab. après 1999 (+29%).


Vitry-sur-Orne

(3 070 Vitryiens, 761 ha dont 396 de bois) est une commune de la Moselle dans la communauté de communes du Pays Orne Moselle, 3 km NNE de Rombas sur le versant gauche de l’Orne, au passage de la N52; la vallée sort ici du plateau du Pays Haut en débouchant dans la plaine de la Moselle. Au nord du bourg, un vallon échancre la côte et porte encore le château de Justemont, héritier d’une abbaye de prémontrés qui avait favorisé la culture de la vigne sur ces versants exposés au sud. Un centre d’aide par le travail de 80 handicapés occupe le château; la commune a aussi un collège public; peintures en bâtiment Nicoletta (40 sal.). La population était de 900 hab. entre 1830 et 1886 puis est montée à 3 600 en 1906 avant de baisser brusquement (1 700 hab. en 1911); elle est revenue à 3 000 hab. en 1962 et a diminué, puis a crû de 710 hab. (+30%) après 1999.