Métropole Eurométropole de Strasbourg

Strasbourg (Eurométropole de)

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intercommunalité du Bas-Rhin associant 33 communes et 500 500 hab. sur 33 761 ha.

Strasbourg (siège), Achenheim, Bischheim, Eckbolsheim, Entzheim, Eschau, Fegersheim, Geispolsheim, Hœnheim, Holtzheim, Illkirch-Graffenstaden, Lampertheim, Lingolsheim, Lipsheim, Mittelhausbergen, Mundolsheim, Oberhausbergen, Oberschaeffolsheim, Ostwald, Plobsheim, Reichstett, Schiltigheim, Souffelweyersheim, Vendenheim, La Wantzenau, Wolfisheim ont plus de 2 000 hab.

Blaesheim (1 330 Blaesheimois, 996 ha), 15 km au SO, 3 km SO de Geispolsheim, au bord de l’Ehn, a des restes d’un château fort sur le relief, des fermes classées à colombage; échangeur de l’A35 vers Obernai et de l’A352 vers Molsheim. Le finage est boisé au sud. La population a doublé depuis 1962, mais a perdu 50 habitants après 1999. Le «processus de Blaesheim» est un protocole de coopération franco-allemand visant à consolider les relations bilatérales au sein même du processus de construction européenne, et impliquant des entretiens périodiques. Il tire son nom de la première rencontre tenue le 31 janvier 2001 entre MM. Chirac, Jospin et Schroeder. Le choix de Blaesheim a beaucoup dû à la présence du restaurant réputé de Philippe Schadt, Chez Philippe. Mais les rencontres ultérieures se sont déroulées à Paris ou à Berlin…

Breuschwickersheim (1 300 Breuschwickersheimois, 506 ha) est à 12 km à l’ouest du centre de Strasbourg sur la rive gauche du Muhlbach. La commune se nommait Bruschwickersheim avant 1928, et Bruschwic-Kersheim vers 1800. Sa population n’atteignait pas 550 hab. en 1962: la croissance de Strasbourg s’y fait sentir depuis; elle a gagné 200 habitants après 1999 et le village-rue ancien s’est doublé de deux lotissements, mais l’habitat reste groupé.

Eckwersheim (1 360 Eckwersheimois, 758 ha) et à 14 km au NNO de Strasbourg, 6 km au sud de Brumath. Le village s’allonge au bord du Muhlbach; le canal de la Marne au Rhin, la voie ferrée et la N63 passent un peu à l’est, celle-ci fixant la limite orientale du territoire. La population a doublé depuis les années 1960 et poursuit sa croissance mais n’a gagné que 80 hab. depuis 1999; clubs hippique et cycliste actifs.

Hangenbieten (1 620 Hangenbietenois, 411 ha) est à 11 km du centre de Strasbourg sur la rive gauche de la Bruche. Au sud, elle inclut sur la rive droite de la Bruche une fraction de la zone industrielle de Duppigheim, liée à l’aéroport de Strasbourg. Le groupe Lohr (matériel de transport) y a son siège (35 sal.); l’usine principale est à Duppigheim. construction d’automobiles Alstom Apis (160 sal.), mécanique Ohresser (35 sal.), maçonnerie Stell et Bontz (55 sal.); nettoyage Presta Nett (35 sal.). La population croît depuis la guerre, la commune a encore gagné 310 hab. après 1999.

Kolbsheim (980 Kolbsheimois, 333 ha) est à 13 km à l’ouest de Strasbourg sur les collines de rive gauche de la Bruche; château du début du 18e s., casemates au nord-est. Elle avait été réunie à Duppigheim entre 1974 et 1982; sa population augmente depuis (500 hab. dans les années 1960) et a gagné 110 hab. après 1999.

Niederhausbergen (1 670 Niederhausbergeois ou Infradomimontains, 307 ha) est à 7 km NO de Strasbourg et 2 km au SO de Mundolsheim, près de la gare de triage; matériel médical LVL (55 sal.), installations électriques Santerne (45 sal.), Veit (40 sal.) et Ventron (30 sal.). La population a crû depuis les 520 hab. de 1954, dont +280 hab. après 1999. Le territoire communal englobe à l’ouest, sur une colline, l’ancien fort Foch; à l’est, les bâtiments du triage ferroviaire d’Hausbergen. Plusieurs lotissements ont largement étendu l’espace bâti. Aux angles nord-est avec Mundolsheim, et sud-est avec Mittelhausbergen, la commune participe à deux zones d’activités intercommunales.

Osthoffen (840 Osthoffenois, 511 ha) est 14 km à l’ouest de Strasbourg. Possédant le seul château du Kochersberg (13e et 18e s.), avec jardin, Osthoffen est aussi classé dans les «villages de charme» pour ses belles fermes. Sa population a augmenté de 150 hab. depuis 1999.


Achenheim

(2 180 Achénois ou Achenheimois, 603 ha) est une commune du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, en banlieue ouest de Strasbourg, à 10 km du centre au bord du canal de la Bruche sur la D45. Le nom est lié au frêne, mais peut-être par l’intermédiaire d’un patronyme germanique. La ville a un collège public et un Théâtre alsacien; une double fabrique de tuiles et parpaings Wienerberger (130 et 90 emplois), la Briqueterie de Roufach (30 sal.) et une lœssière, un supermarché Match (35 sal.). Une voie verte suit le canal. Sa croissance est régulière depuis la guerre (1 000 hab. en 1954).


Bischheim

(17 350 Bischheimois, 440 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg; elle fut Biscofesheim en 1116 (le village de l’évêque). C’est une grosse commune de la banlieue nord de Strasbourg, juste au nord de Schiltigheim, au bord du Rhin et desservie par le tramway. Son finage est en deux parties, séparées par une avancée du ban de Hœnheim. Au sud, il est étiré d’ouest en est, dépasse vers l’ouest le faisceau ferroviaire et l’autoroute de l’Est, et frôle à l’est le Rhin où sa limite suit l’A350. Au nord-est, il comprend une enclave tortueuse de 164 ha, peuplée d’ateliers entre voie ferrée et autoroute, et comportant une annexe à l’est, dans un méandre de l’Ill, autour du château du 18e s. avec jardin, dit de la Cour d’Angleterre depuis l’acquisition du domaine par un Anglais en 1627, et qui héberge un centre pour enfants.

L’ensemble est traversé par le canal de la Marne au Rhin et par la voie ferrée vers Lauterbourg. Son expansion est ancienne: la commune avait 2 000 hab. en 1820, 4 000 vers 1870, 9 000 en 1906 et 11 000 en 1954; elle ne croissait plus guère depuis 1982, mais a augmenté de 390 hab. après 1999. Elle est concernée par deux «quartiers prioritaires», du Grand Ried et du Quartier des Écrivains. La ville, fleurie 4 fleurs, a deux collèges et deux lycées publics; centre culturel à partir d’un ancien bain juif, avec musée du bain rituel juif; maison de retraite (Brume d’Or, 50 sal.).

La commune a reçu de nombreuses entreprises; installations frigorifiques Axima (Engie, 190 sal.), chocolaterie-confiserie CSM ex-Bakemark (hollandais, 90 sal.), mécanique Endel (60 sal.), transports STEF (210 sal.), constructions KS (110), génie thermique Polytherm (45 sal.), travaux publics Cardem (80 sal.), gardiennage Polygard (250 sal.), plusieurs garages, supermarché Match (30 sal.). Un établissement de maintenance de matériel de la SNCF, étalé au milieu de la commune, a affiché jusqu’à 1 160 emplois.


Eckbolsheim

(7 050 Eckbolsheimois, 533 ha) est une commune du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, 5 km à l’ouest de la préfecture. Le finage est limité au sud par l’ancien canal de la Bruche. Il s’étend assez loin vers le nord pour être traversé par l’A351, très fréquentée et sur laquelle il partage un échangeur avec Wolfisheim, et pour accueillir une zone d’activités et le Zénith de Strasbourg. La population croît nettement: 2 200 hab. en 1906, 3 500 en 1954, 4 200 en 1975; elle a gagné 1 080 hab. depuis 1999 (+18%). La ville a un collège public, une zone d’activités de 36 ha et un très grand complexe sportif polyvalent.

L’activité est de type banlieue et surtout tertiaire: nombreux bureaux récents et sociétés de service comme les gardiennages Loomis (groupe Securitas, 80 sal.) et Secu’Event (60 sal.); les nettoyages GSF Saturne (700 sal.), Sonetmo (110 sal.), ACM (75 sal.); les négoces de matériel dentaire W&H (100 sal.), de matériel de manutention Still (60 sal.), d’articles de bureau Stabilo (60 sal.); informatique Caldera (60 sal.), gestion Cogitis (55 sal.), aide à la personne A2Micile (75 sal.), ambulances ASA (55 sal.), travaux publics SIRS (50 sal.).


Entzheim

(2 450 Entzheimois, 834 ha) est une commune du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, 16 km au SO de la préfecture. Elle n’avait que 730 hab. en 1954, 1 100 en 1975; elle a encore augmenté de 580 hab. depuis 1999 (+31%). Elle accueille l’aéroport de Strasbourg (codes SXB et LFST), qui occupe 270 ha et a un trafic annuel d’environ 1,3 million de passagers, dont la moitié en vol bon marché, un statut international (400 000 passagers en vol international) et une piste de 2 400 m (classe B), 38 000 mouvements annuels dont 19 000 commerciaux, 12 000 locaux (aéroclubs), 7 000 voyages d’affaires. Le village ancien, étoffé de lotissements, est juste au sud de l’aéroport. L’A35 passe à l’angle sud-ouest du finage; l’angle nord-est a reçu une petite zone d’activités près d’un rond-point d’accès à l’aérogare.

L’aéroport a attiré plus d’une centaine d’entreprises, surtout tertiaires. Les principales sont Air-France (100 sal.) et les services aéroportuaires (90 sal.), Securitas Transport Aviation Security (50 sal.) et services aéroportuaires Strasbourg Handling (55 sal.); constructions aéronautiques Atos (Cosmos, 65 sal.), d’appareils électroménagers Aterno (160 sal.), d’armoires frigorifiques RGR (550 sal.); informatique Econocom (220 sal.) et Divalto (190 sal.); négoces d’articles de sports Tennispro (65 sal.), de matériel de bureau Hewlett Packard (70 sal.), de matériel électrique et d’éclairage Trilux (80 sal.); entreposage Lidl (320 sal.); supermarché Carrefour (95 sal.).


Eschau

(5 420 Eschauviens ou Escoviens, 1 183 ha) est une commune d’Alsace dans l’Eurométropole de Strasbourg à 12 km au sud de la préfecture, touchant au Rhin. Le nom est formé sur frêne (ask) et sur marais (au). Elle n’avait pas 1 800 hab. en 1952 et croît avec le périurbain strasbourgeois, augmentant d’un millier d’habitants depuis 1999; église préromane (10e-11e s.); collège, centre national de facteurs d’orgue et centre d’apprentissage; quelques ateliers, dont les machines-outils Huron Graffenstaden (150 sal.), la chaudronnerie Technisoudure (Art Metal Design 70 sal.), la menuiserie métallique Gremmel (35 sal.), les portes et fenêtres métalliques Schoch (30 sal.) et la ferronnerie Schutt Grande Forge (20 sal.); espaces verts SCOPEV (50 sal.), ballastières Helmbacher (30 sal.); supermarché U de 140 emplois.

Le pont Pierre-Pflimlin sur le Rhin, près du fort Hoche, a été mis en service en 2002, selon une décision de 1996; il a 457 m de long, 912 m avec les deux accès en viaducs; prolongeant la rocade Sud de Strasbourg, il donne un accès direct à Offenbourg. Le finage déborde un peu à l’ouest de l’Ill face à l’urbanisation annexe de Wibolsheim, au sud-ouest de la ville. Celle-ci est calée sur un croisement de deux routes (D221 et D222) et s’est doublée de lotissements côté oriental, le long de l’ancien canal du Rhône au Rhin, que suit une piste cyclable; plus à l’est, au-delà de la D468, se voit le quartier d’Hetzlader. La Schwartzwasser et le Rhin Tortu sillonnent la plaine orientale.


Fegersheim

(5 800 Fegersheimois, 425 ha) est une commune d’Alsace dans l’Eurométropole de Strasbourg, à 12 km de la métropole en grande banlieue SSO sur la route de Colmar. Le village originel est sur la rive gauche de l’Andlau, contourné à l’ouest par la N83 à quatre voies. Mais l’habitat récent s’est surtout développé entre l’Andlau et l’Ill plus à l’est, dans le quartier d’Ohnheim, tandis que les activités se concentraient au nord entre la route et l’Ill; un gros échangeur en trèfle branche au nord la N353 vers le nouveau pont Pierre-Pflimlin d’Eschau sur le Rhin. La commune n’avait que 2 000 hab. en 1960 et s’accroît depuis, gagnant 1 250 hab. après 1999 (+27%).

Lilly, société américaine de l’Indiana, producteur de spécialités médicales stériles injectables, notamment des doses d’insuline, a ici son plus grand site de production avec 1 400 sal., en place depuis 1967, agrandi à plusieurs reprises et très gros exportateur. Fegersheim a également reçu de nombreux ateliers caractéristiques des banlieues, d’où émergent la carrosserie d’automobiles Spitzer Eurovrac (130 sal.), une cartonnerie, reprise par De Smith, passée de 300 à 120 emplois. En outre, appareils d’éclairage Kappeler (30 sal.), négoces de produits d’entretien Orapi Hygiène (40 sal.), restauration collective Sodexo (90 sal., avec le site Lilly), intérim Agri Placement (120 sal.).


Geispolsheim

(7 630 Geispolsheimois, 2 206 ha dont 250 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, membre de l’Eurométropole de Strasbourg, 11 km au SO de la capitale près de l’A35 et juste au sud de l’aéroport. La ville, longtemps vers 2 000 hab., a commencé à croître dans les années 1930 et atteint 3 300 hab. en 1954, 4 600 en 1975, 5 500 en 1990; la population a encore augmenté de 560 hab. après 1999. La commune a un collège public, un lycée professionnel privé de peinture et décoration, et une grande station électrique.

Son habitat se divise en deux ensembles séparés par plus de 2 km: au sud-ouest celui de la Ville (3 700 hab.), autour de l’ancien village qui a conservé des maisons anciennes et une allure assez pittoresque; au nord-est celui de la Gare (3 400 hab.), plus industriel, proche d’un grand échangeur autoroutier et du fort Lefebvre, au nord et à l’est duquel plusieurs zones d’activité ont reçu 350 entreprises. Le ban communal est bordé à l’est par le cours de l’Ill. L’A35 traverse tout le territoire d’est en ouest, au nord des deux zones d’urbanisation. Au sud-ouest, le finage s’étire au-delà d’un espace boisé, où s’isole la chapelle de Hattisheim.

L’industrie est représentée surtout par la Française de Chocolaterie (CFCC Schaal au groupe Burrus, 180 sal., fabrique de bonbons Marquise de Sévigné), dont la vaste emprise foncière donne lieu à l’aménagement d’un parc d’activités tertiaires. Chubb fabrique des matériels et installations électriques (100 sal.), Tarfold des articles de papeterie (50 sal.), Herbapac (70 sal.) transforme thés et cafés.

Les principaux emplois sont toutefois dans les services aux entreprises et dans la distribution. Dans les premiers se signalent les installateurs de systèmes électriques et de chauffage Amec-Spie (95 sal.) et Santerne Axians (60 sal.); dans le négoce de gros, distribution de pièces pour automobiles Alsace-Electro-Diesel (65 sal.), de matériel de levage Linde-Fenwick (70 sal.), de boissons France-Boissons (70 sal.); vente par correspondance Bofrost (75 sal.); dans le transport, Fedex (85 sal.), TNT (70 sal.), Dexter (60 sal.), ARI (55 sal.); dans les magasins, l’hypermarché Leclerc (400 sal.), Décathlon (80 sal.), Conforama (45 sal.), Brico-Dépôt (65 sal.); services personnels Charleen (80 sal.); gardiennages Axcess (55 sal.), DIP (60 sal.) et Samsic (130 sal.); Espace Vert Rietsch (Thierry Muller, 90 sal.); nettoyage Onet (475 sal.) récupération de déchets Envie2E (125 sal.).


Hœnheim

(11 230 Hœnheimois, 342 ha) est une commune du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, 5 km au nord de la préfecture. Son occupation est surtout résidentielle. Sa population a beaucoup augmenté: 3 000 hab. en 1930, 3 800 en 1962, 8 600 en 1975, les 10 000 étant déjà atteints en 1982. La croissance a ralenti ensuite mais la population a crû de 460 hab. après 1999. Le tramway de Strasbourg (ligne B) parvient à Hœnheim, qui est en partie dans la «zone urbaine sensible» du Grand Ried. Le dessin du ban communal est très étiré d’ouest en est et coupe en deux celui de Bisheim, qui est à la fois au sud-ouest et à l’est. Côté ouest, il dépasse la gare de triage d’Hausbergen et le faisceau routier du nord de Strasbourg, près duquel se tient le lotissement des Fontaines. Au centre, il est traversé par la voie ferrée de Lauterbourg, dont il a une part des ateliers. Vers l’est, il n’atteint pas le cours de l’Ill mais glisse une queue le long de la D486 entre le ban de Souffelweyersheim et l’enclave de Bisheim, en partageant avec celle-ci un parc d’activités. Au nord, une petite enclave de Schiltigheim s’insère entre les finages de Hœnheim et de Souffelweyersheim.

L’Émaillerie alsacienne, qui avait fait la notoriété de la commune par ses plaques, a disparu mais conserve un atelier à Duttlenheim (30 sal.); dans la commune, les principales entreprises sont deux grands garages, le Génie climatique de l’Est (installations, 220 sal.), les équipements électriques Bild-Scheer (Cieos, 25 sal.) et les réseaux Roessel (30 sal.), un supermarché U (130 sal.), les services personnels RZ (50 sal.).

Le nouveau canton de Hœnheim a 10 communes, 51 900 hab.


Holtzheim

(3 730 Holtzheimois, 691 ha) est une commune du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, en banlieue ouest de la préfecture sur la rive droite de la Bruche et juste au nord de l’aéroport. Elle a une gare, près du fort Joffre qui est à la limite orientale de son territoire. Celui-ci s’étend de part et d’autre de la Bruche, et l’urbanisation a gagné la rive droite en lotissements. La population croît régulièrement depuis le début du 20e siècle et a augmenté de 960 hab. après 1999 (+35%).

Bien qu’en partie résidentielle, Holtzheim abrite d’assez nombreuses entreprises; fabrique de fours de boulangerie Bongard (230 sal.); serrurerie Heitz (25 sal.), appareils électroniques Quonex Alsatel (25 sal.); espaces verts Idverde(50 sal.), constructions Hirschner (50 sal.); transports Kuehne Nagel (120 sal.); abattoir et viandes Socopa (135 sal.), supermarché Leclerc (45 sal.); centre de tri de La Poste (330 sal.).


Illkirch-Graffenstaden

(27 530 Illkirchois, 2 221 ha dont 994 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, en banlieue SSO de la métropole, sur l’Ill. La fusion des deux noms d’anciens villages est très ancienne. Illkirch est «l’église de l’Ill», Graffenstaden (jadis Grafenstaden) est «la ville comtale». La commune avait 5 000 hab. à la fin du 19e siècle, 8 000 en 1954, 16 300 en 1975 et la croissance se poursuit, la commune ayant 2 350 hab. de plus qu’en 1999.

L’urbanisation se concentre sur la rive droite de l’Ill, dans la partie occidentale de la commune. Le canal du Rhône au Rhin et la route principale (D468, à quatre voies et avec échangeurs) traversent le centre du finage, tandis que la partie orientale reste boisée et parcourue par les sinuosités des bras d’eau de la plaine du Rhin, dont la Schwarzwasser (l’eau noire) et le Rhin Tortu, qui fixe la limite orientale du finage. La nouvelle rocade de traversée du Rhin (N353) court à la limite sud de la commune. Au sud-ouest sont l’ancien fort Urich, la principale zone industrielle et un grand étang. Sur la rive gauche de l’Ill, Illkirch possède une extension, où s’est installé le centre nautique de la Hardt.

La ville a reçu de nombreux établissements du tertiaire strasbourgeois dont un hypermarché Auchan (420 sal.), un hôpital public (85 places, chirurgie orthopédique et de la main), une clinique (216 lits), un parc d’innovation (bureaux) à plan rayonnant sur 170 ha occupé par 80 établissements et 2 000 employés, deux collèges publics et trois lycées polyvalents publics (arts graphiques, hôtellerie, bâtiment), l’un des deux IUT de Strasbourg (4 sections), la Faculté de Pharmacie de l’université Louis-Pasteur, plusieurs grandes écoles et institutions de recherche: Université internationale de l’espace (ISU), École nationale supérieure de physique de Strasbourg, École supérieure de biotechnologie de Strasbourg, Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire, plus une école privée d’informatique (Supinfo). Le tramway (ligne A) relie Illkirch à la métropole.

L’usine de téléphones Alcatel, qui employa jusqu’à 1 600 personnes, a supprimé en 2001 la production de téléphones mobiles pour se concentrer sur l’optronique, avant d’arrêter toute fabrication; reste toutefois la branche de recherche et développement d’Alcatel, ALE, qui emploie 420 personnes. Les principaux autres employeurs industriels sont les transmissions pour automobiles Flender (allemand, 340 sal.), Fels (appareillage électrique, 55 sal.), la menuiserie métallique Clestra Cleanroo (290 sal.).

Illkirch accueille aussi tout un ensemble de spécialistes de la santé et des laboratoires comme Fisher Scientific (matériel scientifique, 350 sal., du groupe états-unien ThermoFisher), les médicaments Transgene (144 sal.), Ortho Clinical Diagnostic (fabrication, 115 sal., groupe états-unien Johnson & Johnson), ABL (95 sal.), Domain Therapeutics (50 sal.), analyses Lerebron (95 sal.), Flashlab (65 sal.), Novalix (recherches pharmaceutiques, 75 sal.). En outre, dans l’agro-alimentaire figure la charcuterie Herta ex-Olida (330 sal., allemand).

Illkirch réunit également une série de bureaux d’étude, de conseil et d’ingénierie comme les ingénieries Altran (320 sal.), Omnium technique européen (175 sal.), Iqvia (135 sal.) Bouygues Télécom (140 sal.); informatique CGI (210 sal.). Dans les sociétés de services apparaissent le producteur de chaleur Engie (210 sal.), les installations électriques SPIE (190 sal.), Fibrest (55 sal.) et thermiques MTO (55 sal.); aide à domicile Aux Bons Soins (65 sal.) et O2 Illkirch (65 sal.); nettoyage Derichebourg (530 sal.); transports ISD (160 sal.), Atik (75), Esarus (70), ACE (70), ACJ (60); bureaux régionaux d’Air-France (160 sal.).

Le nouveau canton d’Illkirch-Graffenstaden a 4 communes, 49 300 hab.


Lampertheim

(3 400 Lampertheimois, 658 ha) est une commune du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, 10 km au NNO de la préfecture. Le village ancien, sur la rive gauche de la Souffel à la convergence de plusieurs vallons, est totalement dépassé par les lotissements qui le jouxtent au nord et à l’ouest. Dans la partie orientale de son ban passent la voie ferrée et la N2063, reliée au grand échangeur voisin de l’A35. Dans ce secteur, la zone commerciale Strasbourg-Nord est partagée avec Mundolsheim où se tient l’hypermarché Cora; sur le territoire de Lampertheim sont des magasins Match (50 sal.), Castorama (110 sal.), Darty (35 sal. plus 20 pour les réparations du groupe); négoce de matériels de traitement des eaux Culligan (50 sal.). La commune est connue pour ses cultures d’asperges depuis 1902 (coopérative) et ses fermes à colombage. La population est en nette croissance depuis les 1 000 hab. du milieu du 19e s. et même les 2 000 de 1980; elle a 420 hab. de plus qu’en 1999.


Lingolsheim

(19 080 Lingolsheimois, 569 ha) est une commune du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, en banlieue sud-ouest de la préfecture. Le territoire est sur une terrasse fertile couverte de lœss, annexe de la plaine d’Erstein. Presque entièrement urbanisé, sauf à sa bordure occidentale en partie occupée par des bassins de gravières, il comporte une ancienne «zone urbaine sensible» (Tiergaertel-les Hirondelles). La commune n’avait que 1 800 hab. en 1900, puis 5 000 un demi-siècle après, 10 500 en 1975; elle a gagné 2 140 hab. depuis 1999.

La ville a deux collèges publics, environ 1 000 emplois dans la commune avec de nombreuses entreprises du tertiaire et de l’industrie dont Octapharma (650 sal., suisse, dérivés du sang et recherche pharmaceutique). Un parc-club d’entreprises (les Tanneries) a été aménagé sur l’ancien site des Grandes Tanneries, qui occupèrent jusqu’à 2 000 personnes et dont la dernière fabrique (Costil, 120 sal.) a fini par fermer en 2008. Dans les services et commerces, distribution automatique Selecta (100 sal.), négoces de fournitures industrielles Jungheinrich (65 sal.); supermarché U (150 sal.), nettoyages Pilo (100 sal.) et APS (85 sal.).

Le nouveau canton de Lingolsheim a 13 communes, 51 400 hab.


Lipsheim

(2 650 Lipsheimois, 496 ha) est une commune du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, à 13 km SSO du centre-ville sur la rive gauche de l’Andlau, juste à l’ouest de Fegersheim; gare et route à 4 voies D1003; usine Gaggenau ex-Pain (groupe Bosch-Siemens, radiateurs à gaz, appareils de cuisson, 370 sal.). La croissance est sensible: 750 hab. entre 1930 et 1950, 1 000 en 1968, 1 500 en 1980; la commune a encore gagné 360 hab. après 1999. L’ancien village-rue est enserré par des lotissements.


Mittelhausbergen

(2 060 Mittelhausbergeois, 172 ha) est une petite commune du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, 6 km au NO de la préfecture, juste au nord d’Oberhausbergen. La population croît nettement depuis 1968 (500 hab.); elle est passée par 1 000 hab. en 1980 et a gagné 360 hab. depuis 1999 (+22%). Le petit territoire communal, traversé par la D3, mord sur les collines au nord et comporte plusieurs lotissements, dont le Vésinet et Mittelberg.


Mundolsheim

(4 830 hab., 426 ha) est un ancien chef-lieu de canton dans l’Eurométropole de Strasbourg, 8 km au nord de la ville et en bordure de l’A4. La commune avait moins de 1 000 hab. au début du 20e siècle; elle est passée à 1 200 en 1930, 1 600 en 1954, 3 200 en 1968 et a repris sa croissance après un palier au cours des années 1970; mais elle a perdu 490 habitants depuis 1999.

Son territoire, au dessin très contourné et borné à l’ouest et au nord par les sinuosités de la Souffel, contient les forts Desaix à l’est, Ducrot au nord-ouest, sur des buttes assez marquées. Le fort Ducrot domine le site du vieux village. Écorné à l’est par l’autoroute de l’Est (A4), et servi par le grand échangeur de Reichstett, ce finage accueille un ensemble d’une centaine d’entreprises. Il partage avec Lampertsheim et Vendenheim la grande zone commerciale de Strasbourg-Nord.

Les principaux établissements sont un hypermarché Cora (540 sal.) assorti d’enseignes comme Leroy-Merlin (90 sal.); le négoce de quincaillerie Reca (130 sal.); l’assistance médicale Adiral (95 sal.); les nettoyages ESSI Agate (180 sal.), Sani (130 sal.), Netimmo (125 sal.), Pro Impec (75 sal.); production de chaleur ES (Electricité de Strasbourg, 145 sal.); transports Jasy (60 sal.); La Poste (50 sal.). De nombreuses petites entreprises travaillent dans le bâtiment. La ville a une active école de musique, un centre culturel, un collège public.


Oberhausbergen

(5 450 Domimontains, 371 ha) est une commune de l’Eurométropole de Strasbourg au NO de la ville, juste au-delà de Cronenbourg sur la D41. Sa population a plus que doublé en 15 ans (2 000 hab. en 1982) et s’est encore accrue de 910 hab. (+20%) depuis 1999; elle n’atteignait pas 900 hab. entre 1921 et 1931. Au nord-ouest, le territoire communal englobe la butte du fort Frère, couronnée d’une tour de télévision et sur les pentes de laquelle se disséminent des villas. Elle accueille une clinique et d’assez nombreuses entreprises, notamment dans la zone d’activités tertiaire Valparc de 600 emplois.

Cette banlieue industrieuse sinon vraiment industrielle a ainsi plusieurs sociétés de conseil et contrôle, dont le Bureau Veritas (60 sal.), d’informatique (Sully, 50 sal.) et un négoce de matériel de bureau Hewlett Packard (60 sal.); constructions Eiffage (120 sal.); négoce de matériaux d’étanchéité Tremco CPG (50 sal.); Intermarché (40 sal.), magasin Vima ex-Bricoprix (CID, 75 sal.), gardiennahe Fiducial (160 sal.).


Oberschaeffolsheim

(2 310 Oberschaeffolshamois, 768 ha) est une commune du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, en banlieue ouest de la ville, juste au-delà de Wolfisheim; travaux publics Lingerfeld (160 sal.). Elle est surtout résidentielle; après une longue stagnation, la population a crû fortement depuis 1975 (1 000 hab.), moins après 1999 (+210 hab.). Le ban communal s’étire du nord au sud; il est traversé au nord par la N4, au sud par le canal de la Bruche, et se limite au sud au cours sinueux de la Bruche.


Ostwald

(12 710 Ostwaldois, 712 ha) est une commune du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, en banlieue SO sur l’Ill; elle avait 2 600 hab. en 1931, 3 600 en 1954, 8 700 en 1975 et croît encore, gagnant 1 890 hab. depuis 1999. Outre la grande zone commerciale de la Vigie, elle abrite de nombreux établissements de banlieue. Dans l’industrie se distinguent les pièces plastiques Mecaplast (Novares, 190 sal.). Dans les services et les commerces se signalent Samsic (nettoyage, 280 sal.), Eiffage (120 sal. génie électrique et climatique), Dekra (analyses, essais et inspections, 75 sal.), Decaux (supports publicitaires, 85 sal.); travaux publics Colas (95 sal.), ingénierie Degrémont (assainissement 70 sal.); magasin Leroy-Merlin (150 sal.).

La ville est équipée d’un collège public, d’un centre de loisirs, d’une salle de spectacle. Son nom ne désigne pas une forêt orientale, mais vient d’une déformation de celui de saint Oswald. Le finage est limité à l’est par les méandres de l’Ill et englobe au nord-est le grand étang Gerig; il est traversé du SSO au NNE par une voie ferrée, proche d’une zone d’activités au sud, de terrains encore libres plus au nord. L’A35 traverse la partie méridionale mais son échangeur est plus au sud-ouest, dans la commune de Geispolsheim.


Plobsheim

(4 540 Plobsheimois, 1 664 ha) est une commune de l’Eurométropole de Strasbourg à 14 km au sud de la capitale. Banlieue résidentielle, elle avait 1 600 hab. entre les deux guerres; et a crû ensuite, gagnant encore 890 hab. (un quart) après 1999. Son territoire est en grande partie occupé par le grand bassin de compensation hydraulique et la base nautique au bord du Rhin; un projet discuté de parc de loisirs «européen» dit Bioscope s’est finalement orienté vers Ungersheim. L’habitat reste centré sur les deux rives du Rhin Tortu, avec une petite projection sur l’ancien canal du Rhône au Rhin à l’ouest, des extensions vers le nord (Niederau) et l’est (le Moulin). Le finage contient un terrain de golf en bordure du plan d’eau à Kempferhof, la ferme de Thumenau tout au sud; il est limité au sud-ouest par le canal d’alimentation de l’Ill. Un puits de pétrole est à l’extrême nord-est, au-delà d’un étang.


Reichstett

(4 450 Reichstettois, 804 ha) est une commune du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, 8 km au nord de la ville. Elle était surtout connue pour la raffinerie de pétrole Shell (4 Mt/an, 270 sal., depuis 1963), dont les 670 ha sont surtout dans le ban de Vendenheim; l’usine a été fermée en 2011, après sa cession par le groupe Shell à Petroplus Holdings en 2008. Le site est en cours de dépollution et de réaménagement et conserve un dépôt d’hydrocarbures partagé avec Vendenheim.

La population était de 1 400 hab. vers 1950, montant à 2 500 en 1968, 4 500 en 1982, 4 900 en 1999; elle a perdu 450 hab. depuis 1999. Deux zones d’activité accueillent des petites entreprises. Le principal établissement industriel est Sidel Conveying (340 sal.) qui fabrique des chaînes d’embouteillage, naguère Gebo; elle fut à la famille Schoen, réputée la plus riche d’Alsace, mais est passée en 1997 à Sidl, lui-même absorbé par le suédois Tetra Laval en 2003; machines de papeterie Eberlé (50 sal.); installations électriques Schoro (75 sal.).

L’Union des coopérateurs d’Alsace (UCA) possède dans la commune, pour les magasins Coop (acquis par le groupe E. Leclerc), un gros centre et entrepôt de viandes et charcuterie; s’y ajoutent l’entreposage frigorifique Stef (75 sal.) et les transports Hautier (60 sal.); audit et comptabilité KPMG (95 sal.), négoce de bimbeloterie Objetrama (85 sal.), gardiennage Securis (140 sal.). Une ancienne production de moutarde justifie une fête annuelle.

La commune est formée d’unités bien distinctes. Le noyau villageois se reconnaît encore au centre du finage. Il est bordé à l’est par un bois avec étang, le Ried Rott. À l’ouest et au sud il est bordé par de grands lotissements de pavillons. À l’est, la zone d’activités de Rammel Platz donne sur la voie ferrée Strasbourg-Lauterbourg, qui traverse l’angle sud-est du finage. Juste au sud de l’agglomération est aussi le fort Rapp, de la ceinture de Strasbourg. Juste à l’ouest des lotissements passe le canal de la Marne au Rhin, suivi par une voie verte et au-delà duquel la commune conserve quelques terres agricoles, traversées par l’autoroute de l’Est (A4) qui y a reçu un gros échangeur avec les D63 et 263. La limite sud du finage suit le cours sinueux de la Souffel.


Schiltigheim

(33 270 Schilikois, 763 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, en banlieue nord de la capitale, et dont les activités sont très étroitement liées à celle-ci; familièrement nommée «Schilik», ses habitants sont les Schilikois. C’est la «capitale de la bière» ou «cité des brasseurs» depuis le 19e siècle. Elle s’est équipée d’une vaste zone d’activités de style technopole (Espace européen de l’entreprise, 100 ha), de deux zones artisanales et d’immeubles de bureaux.

Dans l’industrie se signalent les meubles de bureau Steelcase (ex-Strafor, 200 sal.), le laboratoire Bio-Rad (110 sal.); mais Schiltigheim a perdu le centre Sanofi et la célèbre imprimerie Istra, liquidée en 2010. L’agro-alimentaire reste un point fort, avec la brasserie Heineken (230 sal.), la chocolaterie CSM (110 sal., ex-produits Marguerite devenu Bial puis Bakemark), des charcuteries, les entreprises de restauration collective l’Alsacienne de Restauration (860 sal.) et Avenance (140 sal.).

Dans les commerces, la ville accueille un Centre Leclerc (230 sal.) et plusieurs négociants-distributeurs comme Transgourmet (alimentaire, 130 sal.), et les vêtements de sport Columbia (120 sal.). Les services sont surtout représentés par les bureaux régionaux de la Société générale (210 sal.), le Crédit Mutuel (110 sal.), les assurances AGPI (450 sal.), les informaticiens Cap Gemini (370 sal.), EID (290 sal.), Sopra Steria (170 sal.), Open (160 sal.), Amaris (140 sal.), Modis (130 sal.), SFEIR Est (130 sal.); contrôles Urban Dumez (135 sal.); ingénierie T&S (350 sal.); aide à domicile Aidhom (260 sal.), centre d’appel CRM67 (170 sal.), La Poste (440 sal.), Orange (850 sal.). S’y ajoutent les installations électriques Clémessy (Eiffage, 160 sal.) et Loeber (130 sal.), les nettoyages Elior (450 sal.), Reinier (250 sal.) et Eclaircir (105 sal.), le gardiennage Protection Security Services (220 sal.); traitement d’ordures SITA (400 sal.).

Schiltigheim affiche des activités et centres culturels variés, une clinique de l’Ill (Orpea, 110 sal.), clinique du Ried (Clinea, 110 sal.) et un hôpital (obstétrique), un institut de rééducation et psychothérapie, deux collèges publics, trois lycées professionnels dont deux privés, un des deux IUT de Strasbourg (4 sections); laboratoires du CNRS et École européenne de chimie. La ville est concernée par deux quartiers prioritaires, du Grand Ried (87 ha, 9 900 hab.) en plein centre et du Quartier des Écrivains (18 ha, 4 300 hab.) au nord, tous deux partagés avec Bischheim; centre d’action sociale Régie des Écrivains (140 sal.).

Son territoire est très étiré d’ouest en est. Il atteint à l’est l’Ill, dont il suit les sinuosités et comprend ainsi une section du canal de la Marne au Rhin. Il possède une petite enclave à la limite de Hœnheim et de Souffelweyersheim au nord. Il est traversé en son centre par l’autoroute de l’Est et les voies ferrées et participe à la gare de triage du Nord. La partie centrale comprend quatre cimetières, de grands ensembles de logements et un couvent. À son extrémité sud-ouest au-delà du triage, une vaste zone d’activités groupe des laboratoires du CNRS, un IUT, un lycée, la Chambre des métiers. Sa population dépassait déjà 5 000 hab. en 1870, 10 000 hab. en 1901, 20 000 en 1930; elle a peu changé de 1975 à 1999 mais a gagné 2 280 habitants depuis 1999.

Le nouveau canton de Schiltigheim a 2 communes, 50 200 hab. L’autre commune est Bischheim.


Souffelweyersheim

(8 070 Souffelweyersheimois, 451 ha) est une commune du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, en banlieue nord. Son peuplement a complètement changé au cours des dernières décennies: elle avait moins de 1 000 hab. au début du 20e siècle, 2 000 au milieu, 4 000 en 1975; elle en a gagné 2 020 (un tiers) après 1999. Elle a reçu de vastes ateliers de la SNCF et s’est dotée d’un collège public, d’une base nautique et d’un port de plaisance au croisement de la r. Souffel et du canal de la Marne au Rhin. Elle héberge aussi un centre de semi-liberté. Son finage projette une queue vers le nord-est le long de la rive gauche de la Souffel, et inclut à l’ouest une grande partie du triage ferroviaire d’Hausbergen, qui est bordé à l’est par l’A4 et une longue zone d’activités.

La commune accueille de nombreuses sociétés de services à l’industrie et de négoce, comme les négoces de gros alimentaire Metro (120 sal.) et de fournitures industrielles Bossard (Stockinox, 100 sal.), plusieurs garages; aide à domicile Solutia (170 sal.), nettoyage GSF Saturne (330 sal.), gardiennage Fiducial (70 sal.), publicité Adrexo (200 sal.); transports Delta Line (65 sal.).


Strasbourg

(287 530 Strasbourgeois, 7 826 ha dont 1 250 de bois, est la principale ville d’Alsace et le chef-lieu de la région du Grand Est. Partie d’un castrum romain dénommé Argentorate, la ville a été appelée vers 410 Strateburgo (le fort de la route). Elle reste célèbre comme lieu du Serment de 842, premier texte européen transcrit en langues de tous les jours. Quasi-république en 1262, elle fut une ville libre impériale, dominée par les bourgeois et les corporations. Première ville d’Alsace dès cette époque, elle eut à affronter la Décapole, mais sut tisser des liens utiles avec les grands marchands de Bavière et de Thuringe. Elle adopta la religion réformée en 1529 et ne devint française qu’en 1681.

Déjà puissante alors, et doublant sa population entre 1870 (env. 90 000 hab.) et 1914 (180 000 env.), époque où elle a reçu de considérables investissements du pouvoir allemand, Strasbourg est devenue depuis l’une des plus grandes métropoles régionales, dotée d’une dimension internationale assez exceptionnelle en France. Le Conseil de l’Europe s’y est installé dès 1949, le Parlement européen en 1958. L’équipement hôtelier (plus de cent hôtels, 6 000 chambres) est en proportion de ces fonctions et le tramway a ajouté au prestige de la ville. La population de la commune était de 200 000 en 1954, 254 000 en 1975, et elle continue à croître; elle a gagné environ 20 000 hab. depuis 1999.

Le centre de la ville tient dans une grande ellipse formée par les bras de l’Ill aménagés, nommée la Grande Île et qui a été inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité. Au sud-est se trouve la cité ancienne, qui a succédé à la ville romaine dont on retrouve la trace dans l’étroit et régulier quadrillage de rues autour de la place Gutenberg. La célèbre cathédrale de grès (commencée en 1015 et continuée jusqu’au 15e s.) et le palais Rohan (18e s.) trônent dans cet hypercentre, la place Kléber y organise les échanges. De nombreuses maisons à colombage ajoutent à son charme, comme la maison Kammerzell, ainsi que d’anciens hôtels particuliers du 16e au 18e s. Vers l’ouest, quatre petits bras parallèles de l’Ill forment le quartier très visité de la Petite-France, où subsistent des ponts couverts; son nom viendrait du «mal français», nom ancien des maladies vénériennes d’un non moins ancien «bas quartier». La partie septentrionale et orientale de la Grande Île est la «ville allemande», plus solennelle, quartier bourgeois et du pouvoir où se trouvent, sur la longue place de Broglie, l’hôtel de ville et l’opéra du Rhin.

De là on passe, outre-Ill, à la place de la République avec le palais du Rhin, le théâtre et la bibliothèque nationale et, à l’est, le Palais universitaire, représentatifs de l’époque allemande; puis, encore plus au NE, au croisement de l’Ill et du canal de la Marne au Rhin, à l’énorme ensemble formé par le palais de l’Europe, le Parlement européen, le palais des Droits de l’Homme et le parc de l’Orangerie où se trouvent le célèbre restaurant Buerchiesel (Westermann), le palais de la Musique et des Congrès et le Parc des expositions. À l’est sont les installations du port autonome avec l’ancienne citadelle et le Naviscope, un pousseur du Rhin transformé en musée. Le nouveau Jardin des Deux Rives au sud du pont de Kehl, relié par passerelle à son jumeau de Kehl, se veut un symbole de la coopération internationale. À l’opposé, côté ouest, les grands repères sont la gare et le récent musée d’art moderne et contemporain.

Le ban communal s’étire le long du Rhin sur 16 km, et sur 8 km perpendiculairement, englobant les quartiers de Cronenbourg et de Hautepierre à l’ouest, ce dernier particulièrement marqué par les difficultés sociales. Il contient au nord-est la forêt, le château et le faubourg de la Robertsau, et au sud les faubourgs de Saint-Urbain, Neudorf et Meinau, puis Neuhof et Stockfeld, les nouvelles darses du port du Rhin et la base nautique, le Polygone ainsi que l’ancien aéroport de Neuhof, des hôpitaux et une grande zone industrielle. Le territoire communal va loin vers le sud, où il atteint la limite d’Eschau en englobant le fort Hoche. Au sud-ouest, la commune contient les quartiers de Montagne Verte, Gliesberg, Murhof et Elsau. À l’ouest, il se déploie dans les grands quartiers de Kœnigshoffen, Hautepierre et Cronenbourg. En revanche, il est plus limité vers le nord, où l’on passe vite au ban de Schiltigheim.

En vue d’améliorer l’exercice de la démocratie locale et de favoriser la vie citoyenne, la commune de Strasbourg a été divisée en dix quartiers, qui correspondaient à peu près aux cantons; puis en quinze; mais les données récentes font état d’une division en 28 quartiers. Des «zones franches urbaines» ont été délimitées à Hautepierre et aux Cités de Neuhof et la commune ne compte pas moins de treize «quartiers prioritaires». Cinq autres sont dans des communes proches. L’agglomération proprement dite prolonge la commune dans toutes les directions, de La Wantzenau au nord à Plobsheim au sud (24 km); sa périphérie reste marquée par une douzaine de forts, édifiés par la puissance allemande dans les années 1870 et renforcés jusqu’en 1910, puis rebaptisés après 1918 au nom de généraux français.

Grand centre universitaire, Strasbourg fait également figure de foyer culturel, célèbre par ses musées et bibliothèques comme par ses théâtres et orchestres, et a reçu un élément décentralisé de l’Ecole nationale d’administration (ENA) dans une ancienne prison, puis l’ensemble de l’ENA, transformée en INSP (Institut National du Service Public) au 1er janvier 2022. . La ville avait trois universités, qui se sont regoupées en 2009. La nouvelle Université de Strasbourg a 57 000 étudiants, dont 11 000 étrangers; 32% sont en sciences humaines, 25 en droit et économie, 22 en sciences, 18 en médecine. Elle compte 2 800 enseignants et 2 300 employés elle accueille en outre 2 000 chercheurs et techniciens des organismes de recherche associés. Elle offre un panorama très complet de formations, à quoi s’ajoutent des écoles d’ingénieurs, dont l’ENGEES (École nationale du génie de l’eau et de l’environnement), l’ECPM (École européenne de chimie, polymères et matériaux), et l’ENSAIS (École nationale supérieure des arts et industries de Strasbourg), l’ENSPS (École nationale supérieure de physique de Strasbourg), l’INSA (Institut national des sciences appliquées), l’ESBS (École supérieure de biotechnologie de Strasbourg), l’EOST (École et observatoire des sciences de la Terre) plus un Institut des Hautes études européennes, un Institut de traducteurs-interprètes, un Centre de formation au journalisme, école et institut supérieur de Commerce, écoles d’architecture et des arts décoratifs; les IUT sont à Schiltigheim et Illkirch-Graffenstaden.

Strasbourg est réputée aussi pour ses services de santé. L’hôpital civil du centre-ville dispose de 1 200 lits, le centre hospitalier de Hautepierre de 920 lits, l’hôpital gériatrique de la Robertsau de 400 lits et une dizaine de cliniques en totalisent 1 200. L’Établissement français du sang a 230 salariés, la clinique de l’Orangerie 350 (200 lits); le centre Paul Strauss a 220 lits. La ville est à la tête d’un pôle de compétitivité Innovations thérapeutiques et d’un pôle Alsace Biovalley.

La vie culturelle est des plus actives, et bénéficie d’équipements et d’animateurs de qualité: opéra, théâtre, musique classique et musiques contemporaines, arts plastiques, bibliothèques; de nombreux festivals contribuent à la réputation de la ville, notamment en musique. Strasbourg propose une douzaine de musées, dont le musée d’Art moderne, le musée Alsacien, les musées des Arts décoratifs, le musée archéologique, le musée des Beaux-Arts, le musée de l’Œuvre Notre-Dame, le musée zoologique, le Planétarium de l’Observatoire au jardin botanique, le musée Tomi Ungerer.

Le port est le deuxième port fluvial de France, après l’ensemble des ports de Paris, manipulant environ 10 Mt/an et employant 12 000 personnes, tandis que les bateaux-omnibus véhiculent 700 000 passagers annuellement. L’aéroport (à Entzheim) a un trafic d’environ 1 300 000 voyageurs par an, mais souffre de l’ouverture de la ligne du TGV Paris-Est qui, depuis 2007, met Strasbourg à 2h20 de Paris- gare de l’Est, du moins dans les meilleures conditions.

Si la fonction de services l’emporte largement dans l’emploi, Strasbourg n’en a pas moins une solide base industrielle. À s’en tenir aux établissements de plus de 100 salariés de la commune, le bilan est impressionnant quoique assez mobile et sans très grandes unités. S’y distinguent les boîtes de vitesses automatiques Punch Powerglide (760 sal., groupe belge, auparavant à General Motors), la métallerie NLMK (140 sal.), les engrenages Timken (130 sal.), les équipements d’automobiles Adent Strasbourg (190 sal.) et Adent Seating (250), les matériels électriques Legrand (330 sal.); mais l’ancienne société des Forges de Strasbourg (Strafor) spécialiste du mobilier métallique a été vendue à l’états-unien Steelcase qui n’a plus de production à Strasbourg. Dans d’autres domaines, laboratoires Polypeptide (120 sal.), les cosmétiques Cosmeurop (200 sal.); les papiers et cartons Ble Paper (150 sal.), les plastiques Soprema (220 sal.), les Dernières Nouvelles d’Alsace (quotidien, 450 sal.), plus la société de portage associée (1 780 sal.); étanchéification Soprema (250 sal.), constructions Bouygues (160 sal.), installations électriques Sermes (200 sal.); conditionnement Sistra (110 sal.); récupération Schroll (150 sal.) et Envie (100 sal.).

L’agro-alimentaire est bien représenté la chocolaterie CPK du groupe Mondelez (160 sal.), les levures Lesaffre (200 sal.) et les produits alimentaires Lesaffre Culinary (105 sal.), la meunerie des Moulins Advans (120 sal.), les desserts du Dr Oetker (ex-Ancel, 160 sal.), les Escargots d’Alsace (Escal, 150 sal.), les viandes Kirn (180 sal.).

Dans le tertiaire, les principaux domaines sont la banque et les assurances: Crédit Mutuel (630 sal.), Banque Populaire (370 sal.), Caisse d’Épargne (400 sal.), CIC Est (250 sal.), Société Générale (180 sal.), CFCAL (120 sal.), Banque de France (110 sal.); assurances et conseils MMA (430 sal.), Allianz (350, 160 et 140 sal.), Roederer (180 sal.), Axa (280 et 120 sal.), AFI Esca (130 sal.); services informatiques Euro Info Développement (730 sal.), Woss Witron (allemand, 220 sal.); formation Pigier (100 sal.).

Le commerce s’affiche par l’hypermarché Auchan (430 sal.), les bureaux et la logistique du groupe Lidl (350 sal.), les Galeries Lafayette (250 sal.), Ikea (260 sal.), Leclerc (140 sal.), les magasins d’habillement du groupe irlandais Primark (500 sal.). S’y ajoutent de gros négoces: alcootests et filtres Draeger (170 sal.), électroménager Eberhardt (180 sal.), habillement Puma (180 sal.), fruits et légumes Pomona (190 sal.) et SAPAM (120 sal.), matériaux Siehr (170 sal.), matériel électrique Willy Leissner (110 sal.) articles de sports Adidas (220 sal.) et LCS (300 sal.). Les transports et la logistique réunissent la Compagnie des Transports strasbourgeois (transports urbains, 1 580 sal., société d’économie mixte), la Compagnie des transports du Bas-Rhin (130 sal., autocars), Alsace Croisières (Croisieurope, transports fluviaux, 1 260 sal.), les transports Heppner (340 sal.), Rhenus (230 et 160 sal.), Dachser (120 sal.), Schenker (120 sal.), Bourgey-Montreuil (120 sal.); La Poste (460 sal.).

Dans les services aux entreprises et aux particuliers se signalent la distribution d’électricité Strasbourg Electricité Réseaux (560 sal.), Electricité de Strasbourg (310 sal.) et Energies de Strasbourg (ES, 220 sal.), de gaz GDS (220 sal.); gestion immobilière Habitation Moderne (200 sal.), Alsace Habitat (130 sal.), Foncia (100 sal.); nettoyages Sernet (750 sal.), Auport’unes (160 sal.); blanchisserie Elis (Pierrette TBA, 230 sal.); gardiennages Astuce (210 sal.), EPS (280 sal.), Valliance (150 sal.); aide à domicile A2micile (390, 210 et 130 sal.); travail temporaire Adecco (650 sal.), JV (150 sal.), Premio (150 sal.), Satis (140 sal.) Partnaire (110 sal.), Geny (110 sal.), Muwal (100 sal.); centres d’appel Euro Télé Service (270 sal.) et Blue link (190 sal.); restauration collective Compass (320 sal.); Strasbourg Événements (foires et salons, 110 sal.); France-Télévision (220 sal.), Nationale Radio (125 sal.).

L’arrondissement de Strasboug, révisé en 2015, a 500 5000 hab. pour seulement 33 communes et correspond exactement à la Métropole de Strasbourg, dénommée Eurométropole de Strasbourg. Strasbourg compte six nouveaux cantons, qui divisent la commune sans adjonction et ont de 40 600 à 59 300 hab., comptant ainsi à la fois le plus peuplé (Starsbourg-6) et le moins peuplé (Strasbourg-5) des nouveaux cantons du Bas-Rhin.


Vendenheim

(5 880 Fédinois, 1 589 ha dont 358 de bois) est une commune du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, 11 km au nord de la capitale. Le village ancien est dans un vallon, au passage du canal de la Marne au Rhin, et s’est entouré de vastes lotissements pavillonnaires, surtout au sud. Un parc d’activités s’est glissé entre le canal et la voie ferrée, que longe la N2063. L’habitat accompagne la route au nord et au sud du canal. La ville a des maisons anciennes, un centre culturel avec médiathèque, un collège public. Le canal de la Marne au Rhin y est doté d’un petit port de plaisance. Le finage contient au nord-est un échangeur au carrefour de l’A4 et de l’A35, près du château de Sury (1838). La population était de 1 900 hab. dans les années 1930 à 1950, 3 500 en 1975, et a crû assez vite ensuite, mais le taux ralentit; elle a gagné 250 habitants depuis 1999.

Vendenheim a un ensemble de magasins typique des entrées de ville avec But (55 sal.), Decathlon (40 sal.), Boulanger (55 sal.); elle accueille l’Apave (120 sal.), les installations électriques Sdel (90 sal.), plusieurs garages et ateliers. Si le ban communal mord à peine à l’ouest sur les basses collines, une extension orientale contient la plus grande partie de l’ancienne raffinerie de pétrole dite de Reichstett (citernes d’hydrocarbures). Au sud, Vendenheim partage avec Lampertsheim et Mundolsheim les installations de la très grande zone commerciale de Strasbourg-Nord. Une haute colonne pyramidale de grès vosgien a été élevée en 1810 pour célébrer la réfection de la route de Strasbourg (10,3 km) à Brumath (6,7 km), élément de la stratégie du blocus continental napoléonien.


Wantzenau (La)

(5 950 Wantzenauviens, 2 539 ha) est une commune du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, à 11 km NE de Strasbourg au bord du Rhin, de l’Ill et de leur confluent. Elle avait 2 600 hab. entre les deux guerres, 3 000 en 1962, 4 000 en 1982; elle en a gagné 450 de plus après 1999. La Wantzenau forme une agglomération assez compacte sur la rive gauche de l’Ill, plus un faubourg de rive droite. Elle a un collège public; sur 2 700 actifs, 1 900 travaillent dans une autre commune, un peu moins de 500 sur place, 220 hors du département. Dans la commune travaillent notamment l’usine chimique Arlanxeo issue du groupe Bayer (caoutchouc, polymères, 280 sal.,), les négoces de lingerie Wolff (190 sal.), d’informatique ESI (140 sal.), les transports Réseau Trans (55 sal.); produits publicitaires et de bureau Sofedis (55 sal.).

Cet ancien village de pêcheurs est aussi un lieu de promenades, détente, restaurants et guinguettes au bord du Rhin; il est fleuri et dispose d’un golf et du centre de remise en forme et de loisirs de la Cour de Honau (30 sal.), d’une station régionale de protection des oiseaux. Au sud, le ban communal comprend entre l’Ill et le Rhin les petits hameaux de Woerthel et Waldhof, l’ancien ouvrage militaire à douves de Neuembert, un centre équestre et les bassins d’une station d’épuration. Vers l’ouest sont le Moulin de la Wantzenau, un gros élevage avicole (Œufs Michel). Au nord, le finage contient la moitié de l’échangeur autoroutier de l’A35, une zone d’activités et un grand lotissement en boucles lié au terrain de golf. Au nord-est, il associe étangs de gravières et bois dans la zone amphibie du confluent de l’Ill et du Rhin, qui était à la pointe nord-est du finage avant que les eaux de l’Ill ne soient guidées dans le canal de dérivation de Gambsheim.


Wolfisheim

(4 230 Wolfisheimois, 557 ha) est une commune du Bas-Rhin dans l’Eurométropole de Strasbourg, en banlieue ouest de la préfecture, juste à l’ouest d’Eckbolsheim, incluant le fort Kléber. Elle accueille de nombreuses petites entreprises; installations électriques Sorelest (30 sal.), peinture MHD (30 sal.); garages, supermarché U (110 sal.). Le finage s’étire du nord au sud de part et d’autre de la vallée de la Bruche, qui traverse sa partie méridionale. La population a crû nettement (1 300 hab. en 1936, 1 700 en 1965, 2 500 en 1985), puis plus modérément (+380 hab. depuis 1999).