Communauté de communes des Portes de Rosheim

Rosheim (Portes de)

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communauté de communes d’Alsace (Bas-Rhin) associant 9 communes et 17 900 hab. sur 13 327 ha. Rosheim (siège), Bischoffsheim, Bœrsch, Griesheim-près-Molsheim ont plus de 2 000 hab.

Grendelbruch (1 230 Grendelbruchois, 1 463 ha dont 900 de bois) est à 12 km à l’ouest de Rosheim dans le massif vosgien. Le village est au pied du signal de Grendelbruch (752 m, panorama, nécropole), sur un replat dominant la vallée de la Magel. Le territoire communal est très étendu vers le sud-ouest, et offre de nombreux sites de loisir et promenade, avec plusieurs refuges, villages de vacances, centres pour enfants. Il contient au nord un cimetière militaire national, les hameaux de Schwarzbachthal, Muckenbach et Welschenmatten, au sud plusieurs anciennes marcairies et le hameau de Neuematten. Le grand Bois de Grendelbruch couvre la butte du Petit Rosskopf (908 m) et va, à la pointe sud-ouest, jusqu’au Grand Rosskopf (1 011 m). Le sculpteur Jean Arp (1886-1966) fut un familier du village. La population communale augmente un peu depuis 1990 (920 hab.) et a gagné 60 hab. après 1999; mais elle avait atteint 1 600 hab. dans les années 1880.

Mollkirch (940 Mollkirchois, 1 247 ha dont 1 074 de bois), 8 km ONO de Rosheim, est à 2 km de la vallée de la Bruche. Le village, étiré du nord au sud au pied de l’escarpement, est dominé par les reliefs boisés du Mollberg, couronnés par les ruines du très puissant château de Guirbaden (12e-13e s.); il offre des hébergements touristiques. La population a nettement augmenté depuis 1982 (450 hab.) et encore gagné 170 hab. après 1999.

Le finage est vite limité à l’est par la vallée sud-nord de la Magel, qui va vers la Bruche, et comprend au sud-est les gros hameaux de Meyerhoff, Muehl Rain, Laubenheim et Kloesterle. La rive gauche de la Magel au pied du château de Guirbaden est également habitée (hameau de Fischhutte). Le relief à l’ouest, entièrement boisé, monte jusqu’à 612 m. Un vallon débouchant sur la Bruche y cache le hameau de Floessplatz, avec une colonie de vacances.

Ottrott (1 570 Ottrottois, 2 889 ha dont 2 562 de bois) est au pied des Vosges juste à l’ouest d’Obernai. Près du village, d’allure pittoresque, sont le beau parc du Foyer de Charité et un aquarium; hostellerie des Châteaux (40 sal.). Au-dessus s’élèvent les hauteurs du Hohenburgerberg (718 m) et du mont Sainte-Odile (764 m) et les châteaux ruinés de Lutzelbourg à puissante proue défensive, de Rathsamhausen (début du 13e s.), du Koepfel à l’ouest, auxquels s’ajoutent les ruines du Hagelschloss et du Dreistein, plus isolés à l’ouest. Sainte Odile est réputée être la patronne de l’Alsace et le mont est depuis 1661 un haut lieu de pèlerinage et de visite, sans doute le plus connu de l’Alsace (un million de visiteurs par an). L’abbaye (très restaurée), perchée au-dessus d’une puissante paroi de grès, domine le village de Saint-Nabor, juste au sud d’Ottrott, où se trouvent des chapelles classées.

On y admire aussi un puissant «mur païen», longue enceinte du haut Moyen Âge, qui aurait peut-être un soubassement d’origine celtique. Un peu plus loin, à l’ouest dans la forêt, sont le château féodal (restauré) de Birkenfels et des tombes mérovingiennes. Le ban communal s’étend à l’ouest au-delà du fossé sud-nord que représente le vallon très encaissé du Vorbachrain, qui descend vers l’Ehn et qu’emprunte la D426. Il atteint à l’ouest le Kreuzberg (1 026 m) et le Grand Rosskopf (1 032 m); il culmine à 1 054 m à l’angle sud-ouest et englobe une grande part de la forêt d’Obernai-Bernardswiller, les sources de l’Ehn, les clairières des maisons forestières de Magelhof et de Willerhof et les ruines très isolées du château de Kagenfels. La population est stable.

Rosenwiller (690 Rosenwillerois, 550 ha dont 243 de bois), 3 km au nord-ouest de Rosheim, se distingue par un grand cimetière israélite (4 ha), présent depuis la fin du 14e siècle et d’environ 6 000 tombes. Le village a été créé comme colonie agricole en 1664 et peuplé alors de calvinistes suisses; + 70 hab. depuis 1999. Son finage atteint à l’ouest la vallée de la Magel près de Mollkirch et porte quelques vignes près du village (73 ha); +70 hab. depuis 1999.

Saint-Nabor (500 Saint-Naborois, 189 ha dont 120 de bois) est à 1 km au sud d’Ottrott au pied du mont Sainte-Odile. Le village est au bas du relief, complété au nord-est par le lotissement des Châteaux, et ne s’étend pas en plaine. Sur le relief, il se développe dans deux vallons descendant du mont Saint-Odile. Du premier, au nord, il n’a que le versant d’ubac, entamé par une vaste carrière. Le second, au sud-ouest, conserve des restes de l’ancienne abbaye Niedermunster du 10e s., avec bâtiments des 12e et 18e s.; chapelles classées.


Bischoffsheim

(3 390 Bischoffsheimois, 1 233 ha) est une commune du Bas-Rhin dans la CC des Portes de Rosheim, 5 km au sud de Molsheim. Ce «village de l’évêque», fleuri, qui conserve des maisons anciennes, est dominé par la «colline de l’évêque» (Bischenberg, 361 m), où se trouve un ancien couvent, objet de pèlerinages et qui accueille congrès et séminaires. Le finage s’étend largement à l’est dans la plaine du «pays des Choux», jusqu’à dépasser le tracé de l’Autoroute des Cigognes de Strasbourg à Obernai. Le vieux village est au pied de la butte vers le nord-est; il est longé par la voie ferrée et la route de piémont (D422), et un peu plus loin dans la plaine par l’autoroute de Molsheim à Obernai (échangeur); des zones d’activités et de sports ont pris place dans ce secteur. De nombreuses villas se sont établies sur les pentes de la butte, surtout en exposition sud où l’on domine Obernai. La commune inclut 50 ha de vignes et 32 de vergers (cerisiers et pommiers). Elle a aussi trois zones industrielles; matériel d’éclairage Velum (110 sal.), constructions SOGEA (70) transports Klein (55 sal.). La population a doublé depuis 1954; elle a encore crû de 590 hab. après 1999. La forêt de Bischoffsheim, dans les Vosges voisines, est sur le territoire de Bœrsch.


Bœrsch

(2 510 Boerschois, 2 335 ha dont 585 de bois) est une commune viticole du Bas-Rhin dans la CC des Portes de Rosheim, 10 km au SSO de Molsheim et 3 km à l’ouest d’Obernai; 55 ha de vignes. Le village, classé parmi les «villages de charme» et les «villages de caractère», est pittoresque, avec maisons anciennes et restes de remparts, trois portes fortes, grand-place à maisons du 16e s. avec un beau puits renaissance; marqueterie d’art Spindler dans l’ancienne abbaye Saint-Léonard, devenue château de la Léonardsau, avec parc arboré et musée du cheval et de l’attelage; musée des tonneliers; nettoyage RZ (55 sal.). La croissance de la population est sensible depuis 1970 (1 200 hab.); elle a gagné 360 hab. depuis 1999. Aussi le village originel, qui conserve une forme très ramassée en ellipse, au pied d’une butte avancée, s’est-il entouré d’une série de lotissements le long de l’Ehn, jusqu’au hameau de Saint-Léonard au sud-ouest.

Le territoire communal s’étend fort loin vers l’ouest où il atteint le Grand Rosskopf à 1 032 m, au-delà de la maison forestière de Magelhof tapie dans la haute vallée de la Magel qui descend vers Grendelbruch et la Bruche. Cette partie montagnarde comprend les forêts de Bischoffsheim et de Bœrsch; elle est limitée au sud par la vallée de l’Ehn, le long de laquelle s’éparpillent de nombreuses habitations. Le hameau de Klingenthal, abrité au creux de la vallée, s’était rendu célèbre par sa manufacture royale d’armes blanches, ce que commémore et illustre un musée. La manufacture avait été installée en 1730 et rivalisait avec l’allemande Solingen, dont néanmoins elle avait d’abord tiré son savoir-faire. Puis, fermée en 1836, elle avait été reprise ensuite par la famille Coulaux (également à Molsheim, Mutzig et Gresswiller) pour la fabrication de faux et faucilles, puis d’armes d’escrime; le dernier martinet s’est arrêté en 1962. Tout un ensemble de chalets s’est établi sur le versant d’adret au-dessus de Klingenthal, ainsi qu’un village de vacances.


Griesheim-près-Molsheim

(2 240 Griesheimois, 462 ha) est une commune du Bas-Rhin dans la CC des Portes de Rosheim, 5 km à l’est de Rosheim, dans la plaine au bord de la Rosenmeer, petit affluent de l’Ehn. Elle n’avait que 800 hab. en 1968 et en a encore gagné 500 depuis 1999 (+27%): le petit village originel est entouré de pavillons de toutes parts.


Rosheim

(5 240 Rosheimois, 2 955 ha dont 1 600 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Bas-Rhin, 6 km au SO de Molsheim, au bord de la Rosenmeer. La commune est sur la route des Vins (161 ha de vignes) et s’étend largement sur les Vosges où elle possède une forêt. C’est l’une des belles villes d’Alsace, avec une célèbre église romane «lombarde» du 12e s. en grès jaune, des maisons anciennes dont une «maison romane» du 12e s., au sein d’un centre-ville en rond qui a gardé des restes de fortifications soulignés par une esquisse de boulevard circulaire; les fromages aussi sont réputés. Le centre est débordé de toutes parts par les pavillons et les jardins. Il est prolongé à l’est, jusqu’à l’échangeur autoroutier, par la zone d’activités de Rosenmeer, aux abords de la gare et des routes, qui comprend aussi une usine d’incinération. Sa population a fluctué (3 600 hab. en 1881, 2 700 entre les deux guerres, 3 300 en 1968, 1 800 en 1982). Elle augmente sensiblement depuis cette date (+650 hab. après 1999).

Ancien centre textile, Rosheim a un collège public, un hôpital et quelques entreprises, dont le paysage est changeant; l’électronique Thealec est devenue Altrics (60 sal.); génie thermique Andlauer (50 sal.), constructions Bear (75 sal.), interim Actua (180 sal.) nettoyage GSF (250 sal.), traitement d’ordures Alpha (55 sal.). Vers l’ouest, le ban de Rosheim atteint le cours de la Magel et s’épanouit sur le plateau forestier, montant à 844 m au Treisskopf. Un groupe de maisons entoure le hameau de l’Eichwald, non loin des habitats de Mollkirch. La commune est le siège de la communauté de communes des Portes de Rosheim, qui correspond à l’ancien canton (9 communes, 17 900 hab.).