Communauté de communes du Pays de Wissembourg
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communauté de communes d’Alsace (Bas-Rhin), associant 12 communes et 16 200 hab. sur 13 099 ha. Wissembourg (siège) est la seule à dépasser 2 000 hab.
Rott (480 Rottois, 324 ha) est 4 km au SO de Wissembourg, Incluse dans le parc des Vosges du Nord, elle appartient aussi au vignoble de Cleebourg et enregistre 38 ha de vignes; elle a gagné 50 hab. depuis 1999. Le village est au pied du relief et a pour annexe au sud le hameau de Bohmesberg, ainsi qu’une cave viticole à l’angle sud-ouest du finage. Celui-ci ne monte guère sur le relief.
Climbach (420 Climbachois, 715 ha) est à 10 km OSO de Wissembourg, dans le Parc des Vosges du Nord, 6 km NE de Lembach au pied du Hochwald; 500 ha de bois; le nom vient de klein bach, petit ruisseau. Le village est dans une clairière de plateau, à la tête d’un vallon descendant vers la Sauer par le Schmelzbach. Le finage s’étend du sud au nord, où il atteint la frontière d’Allemagne dans la vallée encaissée d’un affluent de la Lauter. La commune a 100 hab. de moins qu’en 1999.
Drachenbronn-Birlenbach (700 Drachenbronnois, 713 ha) est à 6 km au nord de Soultz, dans le parc des Vosges du Nord au pied du Hochwald; elle est issue d’une fusion de communes de 1972, et associe deux villages-rues, Birlenbach (330 hab.) étant en aval de Drachenbronn dans le même vallon. Un ancien camp servant à l’édification de la ligne Maginot a reçu les installations de la base aérienne 901 et de la «cité des cadres», qui procurent à la commune un surcroît de 600 personnes, mais elles ne sont plus comptées dans la population communale; la base, qui n’a ni piste ni avion, est équipée des puissants radars de surveillance des approches orientales de la France. Le finage s’étend relativement loin au sud-est dans les basses collines, jusqu’aux abords du musée de la Ligne Maginot, mais ne monte pas au nord-ouest sur le relief; il englobe toutefois l’écart des Sept Fontaines à l’ouest de la base aérienne, le hameau de Munzhof au nord de Drachenbronn. La population municipale a baissé de 120 hab. après 1999, la population totale tombant de moitié. Drachenbronn est en germanique la source du Dragon.
Cleebourg (710 Cleebourgeois, 1 059 ha dont 343 de bois) est à 7 km SO de Wissembourg. Le long village-rue est orné de maisons à colombage, et son principal mérite est d’abriter le plus septentrional des vignobles d’Alsace, servi par une cave coopérative qui maîtrise l’ensemble de la production des 200 vignerons. Cultivée en tokay pinot gris et pinot blanc auxerrois sur 165 ha, la vigne est exposée au sud-est au pied du fort talus du Hochwald, rectiligne sur 12 km SO-NE, qui monte à 529 m et se trouve dans le parc des Vosges du Nord. Le vignoble inclut les terroirs des communes voisines de Steinseltz, Oberhoffen-lès-Wissembourg et Rott; aux environs sont plusieurs ouvrages de la ligne Maginot et l’ancien château fort du Schlossberg; transports Jacky (60 sal.). La population de la commune est stable depuis longtemps; elle a augmenté de 70 hab. après 1999 mais elle atteignait 1 200 hab. dans les années 1830. La contrée est encore nommée Pays Suédois du fait que, possession ancienne de l’abbaye de Wissembourg, elle passa par une série de successions à la couronne de Suède; cela lui valut de devenir calviniste dans un environnement luthérien. Le village est dominé par le talus boisé du Hochwald, ou Haute Forêt, qui y monte à 525 m. La commune a absorbé en 1972 sa petite voisine Bremmelbach (160 hab.), autre village-rue mais plus petit dans une vallée parallèle au sud-est.
Oberhoffen-lès-Wissembourg (320 Oberhoffeniens, 303 ha) est 4 km au SO de Wissembourg; vins du cru de Cleebourg sur les pentes exposées au sud, qui dominent au nord le village. La population a crû sensiblement depuis les 86 hab. de 1954 (+40 hab. après 1999) et l’alignement de maisons est soudé à celui de Steinseltz.
Steinseltz (620 Steinseltzois, 547 ha dont 170 de bois) est 4 km au sud de Wissembourg. Son nom est celui du sel gemme. Elle forme l’aile nord-orientale du petit vignoble de Cleebourg; on y fête le géranium en août. Le village cultive la mémoire de la grande pianiste Marie Jaëll (1846-1925). Le village-rue s’étire du NO au SE au pied du coteau viticole, que couronne à l’est le hameau de Schafbusch; le finage s’étend vers le sud, où il contient un grand bois (Grossenwald).
Riedseltz (1 120 Riedseltzois, 1 002 ha) est 5 km au sud de Wissembourg. Le village est dans la vallée de l’Hausauerbach, sur la rive droite, et possède une extension sur la rive gauche en direction de la gare, dans le quartier d’Oberdorf. Deux écarts sont au nord (Schaeferei) et à l’ouest (Diefenbacherhof).
Ingolsheim (340 Ingolsheimois, 446 ha) est 8 km au sud de Wissembourg dans la vallon du Bremmelbach, qui descend vers le Hausauerbach; elle conserve plusieurs ouvrages de la ligne Maginot sur la crête, la ferme isolée Breitenacker tout au nord-ouest, et a gagné 70 habitants depuis 1999.
Hunspach (650 hab., 549 ha), 11 km au sud de Wissembourg, est connue pour avoir l’un des plus beaux villages de l’Outre-Forêt, classé parmi les «plus beaux villages de France» et les «villages de charme»; nombreuses maisons à colombages, fêtes avec costumes traditionnels, spécialité de quenelles de viande (Flaaschknepfle). Le village longe le vallon du Kirrbaechtel, qui descend vers le sud en direction du Seltzbach. Le finage est traversé à l’est par la voie ferrée et la route de Wissembourg (D263) et atteint le bord gauche de la vallée du Hausauerbach, tributaire du Seltzbach qui reçoit les eaux du Kirrbaechtel à Hoffen. La population se redresse depuis le creux de 1982 (570 hab.) mais n’a augmenté que de 40 hab. depuis 1999.
Seebach (1 730 Seebachois, 1 711 ha) est à 8 km au SSE de Wissembourg. Elle est réputée pour son village fleuri (trois fleurs), classé dans les «villages de charme», qui est caractéristique de l’Outre-Forêt, par ses maisons à colombage et toits à double pente et par ses costumes. La commune d’Oberseebach, sur deux longues files plus ou moins sinueuses de part et d’autre du cours du Seebach, s’est agrandie en 1974 par fusion avec Niederseebach (60 hab.), qui forme une file de maisons distincte au sud-est, réduisant alors son nom. Un hameau annexe est au nord-est, Frohnackerhof. La population reste stable. Grande fête de la Streisselhochzeit (mariage au bouquet) en juillet, avec musée vivant des traditions et des deux cultures (protestante et catholique).
Schleithal (1 440 hab., 912 ha) est à 8 km ESE de Wissembourg, Son long village-rue de plus de 3 km est considéré comme «le plus long d’Alsace»; il s’étire sur le rebord du bas plateau qui domine la plaine de la Lauter. Il contient toutefois trois extensions: Obere Ringgasse au nord-ouest, Untere Ringgasse au nord-est, les abords de l’église côté sud. Il a de belles maisons à colombage, une église fortifiée; maçonnerie Hemmerlé (45 sal.). Le finage n’atteint pas au nord le cours de la Lauter, ni par conséquent la frontière: il en est séparé par la forêt du Mundat, qui relève de Wissembourg. La population était plutôt en légère diminution depuis les 1 900 hab. du début du 20e s., mais elle a regagné une centaine d’habitants après 1999.
(7 730 Wissembourgeois, 4 818 ha dont 2 820 de bois) est une ancienne sous-préfecture du Bas-Rhin et ville-frontière à 59 km au nord de Strasbourg. Ancien membre de la Décapole, Wissembourg est une vieille ville à remparts, dont le quartier dit Petite Venise est baigné par la Lauter. Elle offre un hôtel de ville du 18e s. et d’anciennes maisons dont la maison du Sel du 15e s., une église classée, romane à beffroi carré; musée Westercamp (histoire). Elle est dotée d’un hôpital général (170 lits), d’institutions pour enfants, d’un lycée polyvalent et d’un collège publics; un cimetière israélite est au sud. La commune s’est agrandie de Weiler en 1866, Altenstadt (1 270 hab.) en 1974. La population a peu varié de 1876 (6 200 hab.) à 1970 (6 000), a augmenté ensuite mais a perdu 670 hab. depuis 1999.
La ville réunit plusieurs zones d’activité et de nombreuses fabriques dont celle des caravanes et remorques Burstner (190 sal., groupe allemand, racheté en 2018 par l’états-unien Thur) et celle des tondeuses Etesia (120 sal., groupe Wolf), des spectromètres et appareils RMN de Bruker (270 sal., suisse) et du matériel médical Schiller (90 sal., d’origine locale); matériels d’isolation Sitek (120 sal.), appareils de chauffage David et Baader (DBK, 60 sal.), les équipements hydrauliques Parker Hannifin (65 sal.), conteneurs plastiques Verit (70 sal.). S’y ajoutent une entreprise de photocopie et routage Eurofulfill (90 sal.); une fabrique de vins mousseux (Caves de Wissembourg, 60 sal.); intérim Reflex (90 sal.) et CNA (60 sal.), La Poste (50 sal.), supermarché Match (60 sal.)
La commune, incluse dans le Parc régional pour sa moitié nord-ouest qui comprend la ville, abrite aussi un hippodrome, tandis que l’aérodrome de Schweighofen est juste de l’autre côté de la frontière. À l’est du centre-ville, de part et d’autre de la Lauter, le ban communal englobe le quartier de Breitwiese, des usines et un lycée, une grande zone d’activités aux abords de la gare de triage, le gros village d’Altenstadt flanqué au nord par la cité de Welschdorf à la frontière. Au-delà de la bifurcation ferroviaire vers l’est, s’alignent encore des usines le long de la D3, puis se déploie la grande forêt de Wissembourg ou Basse forêt du Mundat, aux abords de laquelle a été dessiné l’hippodrome. Le ban va loin vers le sud-est dans les terres agricoles, où il englobe le hameau de Geitershof sur la route de Seebach. Sur les collines au sud de la ville, s’isole le hameau de Geisberg, près duquel un monument (avec table d’orientation commémore la bataille du Geisberg (4 août 1870).
Vers l’ouest, le ban communal s’étend également assez loin. Juste au nord-ouest de la ville, la frontière suit une crête dont le versant oriental, tourné vers la ville, porte les bois du Kaestenwald et domine le site du château Saint-Paul, isolé à la tête d’un vallon., ancien château fort qui remonte en partie au 13e siècle et a été restauré au 19e et au 20e. Au bord de la Lauter, apparaît à la frontière, dans un cadre boisé, accidenté et agrémenté d’un étang, un ensemble de maisons et institutions formant le hameau de Weiler et ses annexes de Vogelsberg et Langenberg.
Au-delà vers l’ouest, le relief s’élève et le ban prend une nouvelle extension sous la Haute forêt du Mundat; il monte sur le Hochwald à la tour de Scherhol (506 m), qui domine le col du Pigeonnier (432 m). La limite occidentale du ban est très proche du village de Climbach. Les environs de Wissembourg, outre la grande forêt de Bienwald en Allemagne, sont appréciés dans la mesure où ils incluent le pays Suédois et le vignoble de Cleebourg, plusieurs villages fleuris et attractifs, à maisons à colombage, comme Seebach, des ouvrages de la ligne Maginot qui se visitent.
L’arrondissement a été réuni à celui de Haguenau en 2014. L’«aire urbaine» de Wissembourg se limite à 8 600 hab. selon l’Insee, l’unité urbaine à 8 200 en France. La communauté de communes du Pays de Wissembourg a été lancée en 1995 et élargie ensuite à 12 communes (16 200 hab.).
Le nouveau canton de Wissembourgr a 44 communes, 50 540 hab.