Communauté d’agglomération du Bocage Bressuirais' communauté de communes des Deux-Sèvres rassemblant 39 communes, 72 600 hab., 131 880 ha, au nord-ouest. Bressuire (siège), Argentonnay, La Chapelle-Saint-Laurent, Courlay, La Forêt-sur-Sèvre, Mauléon, Moncoutant-sur-Sèvre et Nueil-les-Aubiers ont plus de 2 000 hab. Boismé (1 230 Boisméens, 3 780 ha dont 350 de bois), à 10 km SE de Bressuire sur le Thouaret, a quelques petits établissements, dont la métallerie Micheneau (65 sal.), les installations électriques Auger (45 sal.), les Travaux Publics et Forestiers (TPF, 30 sal.). Sa population s’est accrue de 120 hab. depuis 1999. Dans son finage, château de Clisson (14e s.) à l’ouest, manoirs des Touches (15e s.) au SO et de la Guirère (15e s.) à l’est, nombreux petits hameaux dispersés. Chiché (1 710 Chichéens, 4 699 ha dont 625 de bois), à 12 km SE de Bressuire sur la N149, au bord du Thouaret, a une fabrique de câblages pour automobiles et électroménager (CFCA Atlantique, 250 sal.) et une fabrique de lingerie Gevana (65 sal.). La population de Chiché a été assez stable depuis 1950, puis a gagné 330 hab. après 1999; mais elle avait atteint 1 930 hab. en 1891. Le finage comprend au NO une digitation empruntée par la N149 et incluant le Bois de Bressuire et son étang; au SO, les hameaux de Nantilly et du Deffend; au SE, de la Chapelle-Saint-Martin et du Plessis-Olivier; au NE, du Vausserais, avec des restes d’un château seigneurial. Faye-l’Abbesse (1 070 hab., 2 327 ha), 12 km à l’est de Bressuire, a un atelier de mécanique (CMSD, 30 sal.) et une fabrique de citernes (groupe Lafon, 30 sal.). Elle a gagné 100 hab. après 1999. Le finage, très étiré d’ouest en est sur 11 km, contient les hameaux du Petit Cabaret et de Chaume à l’ouest, la Chauvelière au NE, les Brosses à l’est; dolmen des Sornières à l’est; grosses fermes avicoles, dont Ségora et les Blanchardières à l’est. La commune héberge depuis 2018 le nouvel hôpital dit du Nord Deux-Sèvres (300 lits). Geay (320 Geayais, 1 925 ha) est à15 km ENE de Bressuire sur la D938; château de la Touche Noire au SO, hameau des Roches Bodin au sud. Saint-Aubin-du-Plain (570 Saint-Aubinois, 1 406 ha), 9 km au nord de Bressuire, 21 km à l’est de Mauléon, a une zone d’activités sur la D748, qui traverse le finage à l’est; fabriques de matériel agricole (Suire, 65 sal.) et de kits pour bâtiment Equip’Home (20 sal.), transports SILT (170 sal.); hameau de l’Onglée au NE sur la D748, château de Muflet à l’est (14e au 17e s.). Le Dolo limite le finage à l’ouest. Voulmentin (1 140 hab., 1 382 ha), 18 km à l’est de Mauléon, 12 km au nord de Bressuire, est le nouveau nom d’une commune créée en 2013 par la fusion de Voultegon et Saint-Clémentin au confluent de l’Argent et du Ton, alors aussi peuplées l’une que l’autre; église du 15e s. et chapelle du 16e s.; maçonnerie Dubreuil (25 sal.). La population s’est accrue de 140 hab. depuis 1999. Voultegon (610 hab.) est au sud, dominant le versant droit de l’Argent, Saint-Clémentin au nord sur le versant gauche de l’Argent; chapelle des Rosiers (16e s.) à l’est. Au SE du finage étiré N-S, le château de la Roche-Jacquelin, objet de culte des nostalgiques des guerres vendéennes, est dans la vallée du Dolo. Le territoire dépasse au nord le tracé de la D59, hameaux d’Hétivault au SO, Villejame à l’ouest. Au sud, l’ancienne voie ferrée Bressuite-Cholet (Niort-Angers) est aménagée en piste cyclable et se poursuit à Nueil. Genneton (330 Gennetonais, 2 775 ha dont 122 de bois), 33 km ENE de Mauléon, au nord d’Argentonnay, est limitrophe du Maine-et-Loire; hameau de Saint-Nicolas à l’ouest, château de Maumusson et Étang Neuf (26 ha) au nord. Saint-Maurice-Étusson (890 hab., 5 681 ha dont 870 de bois), 21 km ENE de Mauléon, est une commune créée en 2016 par l’addition d’Étusson (340 Étussonnais, 2 097 ha dont 400 de bois) et Saint-Maurice-la-Fougereuse (550 hab., 3 584 ha dont 470 de bois) dont les villages espacés de 2 km sont séparés par la vallée de l’Ouère, Étusson étant au sud. Le finage englobe quelques étangs et une partie du bois d’Anjou au NO, le Bois Noirpin au nord; charpentes Coppet (60 sal.). La Fougereuse est un hameau qui double Saint-Maurice à l’est; hameau de la Grossinière au nord à la limite du département sur la D748; au sud-ouest d’Étusson à la limite départementale, hameau et ferme avicole de la Pommeraye, avec bois de la Forêt et étangs. Le grand étang de Beaurepaire au NE (60 ha), partagé avec Cléré-sur-Layon (Maine-et-Loire), est le site d’un domaine public interdépartemental de 176 ha préservés, notamment comme réserve ornithologique. Saint-Pierre-des-Échaubrognes (1 430 Échaubrognais, 2 892 ha), 8 km au nord de Mauléon, est juste à la limite du Maine-et-Loire à 2 km au sud de Maulévrier, de part et d’autre de la vallée de la Planche aux Moines, qui atteint au NO la vallée de la Moine. Sa population s’est accrue de 140 hab. depuis 1999; vitrages isolants Glassver du groupe Saint-Gobain (190 sal.). Saint-Amand-sur-Sèvre (1 430 Saint-Amantais, 3 236 ha) est à 8 km au SSO de Mauléon à la limite de la Vendée, sur la rive droite de la Sèvre Nantaise; une minoterie, habitat dispersé dans un semi-bocage. Le site minéralogique de la Dorgissière, au nord, recèle des minéraux rares et de l’uranium, mais n’a pas été exploité. À l’angle NO, la commune partage avec Mauléon le parc éolien de la Gralière (4 mâts, 8 MW). La commune était en déclin continu depuis le maximum de 2 030 hab. en 1891, mais aurait gagné 150 habitants depuis 1999. La Petite-Boissière (660 Pivardais, 1 292 ha), 5 km au sud de Mauléon, traversée par la D744, a un atelier de carrosserie Aubineau (140 sal., isothermes frigorifiques, depuis 1959); et 40 hab. de plus qu’en 1999. L’Ouin traverse le finage. Montravers (380 Montraversais, 1 012 ha), 4 km à l’ouest de Cerizay, est sur une butte dominant la Sèvre, qui borde le finage au sud et fixe la limite régionale. Le finage s’orne de quatre châteaux dont, à l’ouest, ceux du Vieux Deffend, des 16e s. avec douves, du Deffend (19e s.) qui a un parc à l’anglaise de 44 ha, et de la Filolière. La commune a gagné 80 hab. depuis 1999. Combrand (1 200 Combranais, 2 462 ha), 6 km au NNO de Cerizay, a une menuiserie Reveau (130 sal., fenêtres en bois), une fabrique de meubles Papin (45 sal.), ainsi qu’une entreprise de travaux publics (Charier, 80 sal.); château de la Pastelière (16e s.) au SE. La D744 traverse le finage à l’ouest. La population est presque stable depuis les années 1930; elle avait atteint 1 300 hab. autour de 1900 et a gagné 40 hab. depuis 1999. Le Pin (1 080 Pintais, 1 909 ha), 5 km au nord de Cerizay, avait été choisi par la firme Heuliez pour son centre de recherche et de style (France Design), qui a occupé près de 200 personnes avant de fermer; menuiserie métallique Dugué (40 sal.), atelier protégé du Bocage (210 sal.); couvoir Blanchard (60 sal.), un centre d’hébergement de loisirs. Le finage est traversé du SO au NE par la vallée de l’Argent, et au nord par les N249 et D149bis, accompagnées d’entreprises; hameau du Peu au NE, un dolmen au bord de l’Argent juste au NO du village (la Voie). Brétignolles (630 Brétignollais, 1 316 ha) est à 8 km NE de Cerizay, traversée par la N249 et la D148bis. Le groupe Millet, né à Beaulieu-sous-Bressuire, y a son siège et une usine de plastiques pour portes et fenêtres (410 sal.) à la Faye, une filiale de transports (25 sal.); il possède d’autres usines à Bressuire, dans le Maine-et-Loire, dans la Manche, à la Réunion; panneaux de bois Sybois (20 sal.). Cirières (990 Ciriérois, 1 683 ha) est à 4 km ENE de Cerizay sur la route de Bressuire (D960bis), sur la rive gauche de l’Argent; en face, hameau du Haut Bourg avec château; travaux publics Pelletier (40 sal.); la voie ferrée traverse le sud du finage. La population s’est accrue de 80 hab. depuis 1999. Saint-André-sur-Sèvre (660 Saint-Andrésiens, 1 985 ha), 5 km au sud de Cerizay, offre une église romane des 11e et 15e s. et, au NO de la commune à la limite du département et au bord du Sevreau, le gros château de Saint-Mesmin-la-Ville, du 14e s. restauré aux 17e et 19e; plusieurs hameaux, dont le Puy Thareau au sud; fabrique de sièges (MDA, 40 sal.). La commune est limitrophe de la Vendée. Chanteloup (960 Chanteloupais, 2 071 ha), à 11 km SE de Cerizayà la limite NO de son propre finage, abrite un négoce de matériel agricole (Agri-Services, 20 sal.). Son finage a de nombreux hameaux et étangs, et le château d’Étrie à l’est du village, refait au 19e s. sur un site médiéval. La Chapelle-Saint-Laurent a dépassé 2 000 hab. Clessé (960 Clesséens, 2 908 ha), 24 km au SE de Cerizay, 18 km SSE de Bressuire, a gagné 60 hab. depuis 1999; sables et bétons du groupe Lafarge (20 sal.) au NE près du hameau des Laubreçais; ruines de moulins à vent, voie verte à l’ouest, étang des Freaux (14 ha) dans un domaine de pêche de 83 ha à l’est. Neuvy-Bouin (520 Neuvysois, 2 530 ha dont 202 de bois), 25 km SE de Cerizay, est issue d’une fusion des années 1790. L’habitat principal est à Neuvy, Bouin associant de petits hameaux au SO. La commune a reçu en 2011 un parc de 5 éoliennes Vestas (12 MW) au sud entre la D748 et la D140; hameaux de Bouin au SO, bois, étangs et bocage; site classé de la Roche Branlante de la Garrelière au NE de Neuvy. D’autres rochers granitiques sont à l’angle SO près du cours de la Sèvre. L’une des deux principales sources de la Sèvre Nantaise est dans la commune, tout au SE aux Gas. Trayes (140 Trayens, 720 ha), 27 km SE de Cerizay, est un village sur la D140 tout au nord de son finage étiré; su sud, l’espagnol Iberdrola a installé le parc éolien du Grand Lineau (5 Gemesa, 10 MW). La Sèvre Nantaise borde le finage au sud. Largeasse (750 Largeassiens, 3 035 ha), 23 km SE de Cerizay sur la D140, est connue pour son chaos de granite de la Morelière, au sud-ouest, avec un Rocher Branlant. Le site, sur le versant droit de la Sèvre Nantaise, est parfois nommé Jardin des Chirons —chiron désigne ici une boule de granite. Cet ensemble déborde à l’ouest sur L’Absie. Un autre site de rochers, dit de Boussignoux, est au SE. La commune abrite l’élevage de volailles Croisé (65 sal.) et une grande fabrique de matériel agricole Ribouleau Monosem (220 sal.), née sur place en 1945 et qui a réussi dans les semoirs monograines, mais qui a été rachetée par John Deere en 2015. La commune a des hameaux épars, des vergers; Logis de la Chabirandière (15e s.) au sud. Saint-Paul-en-Gâtine (460 hab., 1 539 ha) est à 13 km SSO de Moncoutant-sur-Sèvre, à la source du fleuve Vendée et au pied du grand talus de faille de Pouzauges dans les fortes collines de la Dorsale Vendéenne. Son habitat est de petits hameaux dispersés; à l’est, hameau plus étoffé du Bourgneuf sur la D949, dans le prolongement des urbanisations de l’Absie. Le finage, traversé par la D949, avance une pointe dans la Vendée, jusqu’au confluent de l’Iollière et de la Vendée. La population a perdu 60 hab. après 1999. L’Absie (960 Absiens, 1 302 ha dont 341 de bois), 13 km au sud de Moncoutant-sur-Sèvre, offre une église du 12e s. issue d’une abbaye royale d’origine bénédictine, mais très remaniée aux 15e-16e s., avec fresques. Sur le plateau s’étend la forêt de l’Absie, qui divise la commune en deux. Celle-ci a eu pour anciens noms La Chapelle-Seguin-et-Capsie (Seguin en 1793), puis La Chapelle-Seguin, puis en 1836 L’Absie, marquant le basculement de sa population principale vers le sud. L’habitat principal est en effet tout au sud, et s’étire le long des D949 et 744. La forêt de l’Absie occupe tout le centre du finage. Il reste un gros hameau de la Chapelle-Seguin tout au nord du finage, au bord de la Sèvre nantaise. La commune est équipée d’un collège public et d’un musée des modèles réduits et voitures de bois. La population diminue sensiblement depuis le maximum des années 1970 (1 400 hab.), lui-même inférieur à celui de 1900 (1 700 hab.); elle a encore perdu 170 hab. depuis 1999. (3 260 Argentonnais, 11 704 ha) est une commune nouvelle des Deux-Sèvres créée en 2016 par la fusion d’Argenton-les-Vallées (1 630 hab., 2 906 ha) avec cinq communes voisines (Bocage Bressuirais). Argenton était un chef-lieu de canton des Deux-Sèvres dans l’arrondissement de Bressuire, 18 km au NNE de celle-ci et 21 km à l’ouest de Thouars. Le village est sur le promontoire de confluence de l’Argenton et de l’Ouère qui vient du nord-ouest, et sur la route de Thouars à Mauléon (D759). Il est considéré comme «station verte de vacances» et «petite cité de caractère». On y voit une église classée des 12e-13e s. avec portail saintongeais à voussures sculptées (cinq archivoltes), les ruines de la citadelle (panorama) et un champ de Foire sur les anciennes terrasses du château, un vieux pont au SO sur l’Argenton. Une base de loisirs avec camping profite du lac d’Hautibus (10 ha), aménagé dans la vallée affluente de l’Ouère dès la fin du 15e s. puis abandonné à la prairie avant d’être remis en eau derrière un nouveau barrage en 1968; un camping (65 places); hameau d’Auzay à l’est au-dessus de l’Argenton. Le bourg a un collège public et un privé; plastiques pour bâtiment Nicoll (40 sal.), vergers. La commune se nommait Argenton-Château jusqu’en 2006 et n’avait qu’un très petit territoire (106 ha) et 1 060 hab. en 1999. Elle a alors fusionné avec Boësse à l’ouest et Sanzay au sud-est, et ainsi changé une première fois son nom. Boësse, au SO, avait 540 hab. et 1 519 ha en 1999, une maison familiale rurale, et avait restauré un moulin à vent du 18e s., qui fait un petit écomusée. Sanzay avait 250 hab. et 1 282 ha, un château à douves du 13e s. avec tour-donjon; château de la Rochefontaine au SO au-dessus de l’Argenton, vergers au nord près du hameau d’Auzay. Cet ensemble a donc perdu 220 hab. depuis 1999. Le Breuil-sous-Argenton (480 Breuilletais, 1 955 ha dont 120 de bois) est à 2 km ENE d’Argenton, sur la rive gauche de l’Argenton; au NE, restes classés du puissant château de l’Ébaupinaye, du 15e s. en granite rose, à grandes douves et tours; site classé du Rocher du Corbeau et site d’escalade dans la vallée de l’Argenton. Le finage était limité à l’ouest par la vallée encaissée de l’Ouère; grands vergers aux Tonneries au NO; spectacles La Ferme de Tiligolo (25 sal.). Ulcot (60 Ulcotais, 662 ha) était une petite commune à 7 km NE d’Argenton, formant à présent une avancée d’Argentonnay dans le territoire thouarsais. Moutiers-sous-Argenton (590 Moutiérais, 3 640 ha), 7 km au sud-est du chef-lieu, avait au contraire un finage étendu, qui englobe au sud les dolmens du Gât et de la Pierre Levée du Grand Gât; atelier de fermetures Alu Inov (25 sal.), divers hameaux dont Maigaudon et la Sorinière au NE, Lespois au NO, Miremont et Vrillé au SE; étang de la Grue au nord, château Grenouillon (17e-18e) à l’est du village. Ce finage est bordé au nord par la vallée de l’Argenton, dont le versant est un site classé, l’ensemble des rives formant un site inscrit. Plus au sud, La Chapelle-Gaudin (260 Chapellais, 1 701 ha), 11 km SE d’Argenton, s’orne des restes du château de Vermette, de style flamboyant (15e-16e s.); vergers et étangs à l’est; carré de douves et ruines de tours à l’ouest (Montfermier); aux Grandes Versennes, au sud, un parc de 9 éoliennes (18 MW) pour Enel-Boralex, portion d’un ensemble de 18 éoliennes débordant sur les communes de Collonges-Thouarsais et de Bressuire. Enfin La Coudre (240 hab., 840 ha) est 6 km SSO d’Argenton, bordée à l’ouest par l’Argenton et forme la partie sud-occidentale de la commune nouvelle. (20 530 Bressuirais, 18 069 ha dont 359 de bois) est une sous-préfecture des Deux-Sèvres, 63 km au nord de Niort, au bord du Ton. C’est le chef-lieu du Bocage poitevin, sur le massif ancien armoricain, au milieu d’une étoile de routes. Perché, le centre-ville fut fortifié; il en reste l’enceinte quasi circulaire du château, où a été aménagé un musée et qui est le lieu de nombreuses manifestations culturelles, ainsi que des éléments de la grande enceinte de ville, qui a eu jusqu’à 38 tours; église à haute tour de 56 m. La commune s’est beaucoup agrandie en fusionnant avec ses voisines: en 1964 Saint-Porchaire (980 hab.) à l’est, en 1972 Terves (1 200) et Clazay (470) au sud-ouest, Breuil-Chaussée (800) et Beaulieu-sous-Bressuire (480) à l’ouest et au nord-ouest, Chambroutet (360) et Noirlieu (310) au NNE à 7 et 11 km de la ville, Noirterre (860) à 9 km ENE sur la route de Thouars, enfin Saint-Sauveur (600) à 7 km ESE sur la route de Parthenay. Elle avait également intégré Boismé mais celle-ci a préféré reprendre son indépendance dès 1983. Le territoire communal est ainsi exceptionnellement étendu. Il contient au SE sur la N149 le gros hameau de Saint-Sauveur de Givre en Mai (église), au sud le château de la Coussaie, à l’ouest celui de Blanchecoudre; grand échangeur N149, D38, D960 à l’ouest, arboretum à Beaulieu et domaine de la Dubrie au NE (16e s.) Au NE, à l’intersection de la D938 et de la N149 qui sert de rocade, gros échangeur et zone d’activité aux portes de Saint-Porchaire. Bressuire bénéficie désormais des aménagements de la N249, voie rapide jusqu’à Cholet et Nantes. La commune a eu 2 700 hab. vers 1840, 5 000 en 1900, 6 000 en 1952; puis sa population a augmenté jusqu’à 8 700 en 1968, et fait un bond à 17 100 en 1975 à la suite des fusions. Le niveau se maintient depuis, avec une tendance à la hausse: la population totale a gagné 1 180 hab. depuis 1999. Les principaux employeurs industriels sont ACS, ex-Wagon Automotive (équipements pour automobiles, ex-Farnier Penin, 250 sal.), les métalleries Comebo (Métallurgique du Bocage, 100 sal.), CBI (80 sal.), la ferronnerie-quincaillerie Bossard (25 sal.), et une série de fabriques de meubles dont Millet (MIA, 85 sal., portes et fenêtres), Majencia (70 sal.), Daniel Enond (40 sal.); menuiserie et charpentes Billy (40 sal.). En outre, mécanique agricole Billaud-Segeba (Technagri, 70 sal.); atelier de confection pour femmes Manoukian (45 sal.), imprimeries Seri 3 (25 sal.); bétons des Préfa Bressuirais (40 sal.). En agro-alimentaire, viandes Elivia (95 sal.), conserves de viandes Covi (60 sal.), D. Bernier (50 sal.), jus de fruits et légumes des Jardins de l’Orbrie (30 sal.). La commune a reçu un centre Leclerc (160 sal.), des supermarchés Carrefour (45 sal.) et Lidl (30 sal.), les négoces de mobiliers pour collectivités DPC (Denis Papin, 80 sal.), de matériel informatique Duo Tech (40 sal.), de quincaillerie Rousselot (20 sal.), de pneus Courilleau (25 sal.); distribution de médicaments vétérinaires Hippocampe (25 sal.); aide à domicile SAM (20 sal.) et Maison et Services (30 sal.); transports EVN (150 sal.), Maingret (160 sal.), Ital’TSM (45 sal.), Ziegler (45 sal.), ambulances ASUR (30 sal.); conseil Strada (40 sal.), comptabilité Sorec (20 sal.). Dans le bâtiment, constructions Clochard (50 sal.), Clazay (20 sal.), Palluau (25 sal.), peinture Clochard Dolor (35 sal.), couverture et thermique FBM (20 sal.), électricité Fradin-Bretton (35 sal.), espaces verts Tremblais Paysage (20 sal.), travaux publics Eurovia (20 sal.); nettoyage San Pro (50 sal.). La ville a un centre hospitalier dit «Nord Deux-Sèvres», doté du nouvel hôpital en 2017 (300 lits), mais à Faye-l’Abbesse à l’est; quatre lycées dont un privé, un collège public et un privé; plus le lycée agricole et alimentaire de Sicaudières, avec formation d’adultes (et depuis 2010 une éolienne Enercon de 300 kW), et une maison familiale rurale; un théâtre. Elle est reliée par train à Saumur et aux Sables-d’Olonne, mais non à Niort. Un parc éolien de 6 Repower (Enel, 12 MW), dit de Noirterre, s’est établi au nord-est de la commune. Bressuire anime la vaste la communauté d’agglomération du Bocage Bressuirais (72 5600 hab., 44 communes, 131 880 ha), qui s’étend sur les trois nouveaux cantons de Bressuire (24 500 hab.), Mauléon au NO (23 900 hab.), Cerizay au SO (26 600 hab.). L’unité urbaine comme l’aire urbaine sont considérées par l’Insee comme strictement égales à la commune. L’arrondissement a 96 700 hab., 53 communes. (4 850 Cerizéens, 1 855 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Deux-Sèvres dans l’arrondissement de Bressuire, 14 km à l’ouest de celle-ci, dans le Bocage Bressuirais. Le nom a pu s’écrire jadis Cerizais, puis Cerisay. La ville, à 2 km du cours de la Sèvre, a des entreprises de jouets et matériels pédagogiques (Wesco, 130 sal., né sur place en 1975 sous le nom de Ouest-Collectivités), de mécanique avec l’assemblage d’hélicoptères HAS du groupe EADS (80 sal.), machines-outils OTM (Ouest Tool Maintenance, 45 sal.) et F3B Moulds (35 sal.), de métallerie Ouest Emboutissage (65 sal.), moules et modèles MGCM (25 sal.); équipements industriels MTI (45 sal.), menuiserie (Gonnord, 20 sal.); ensemble de viandes de volaille Désoss Sévrienne (45 sal.), DS Prestation (45 sal.), Prestabattoir (45 sal.), Mondial Prestation (50 sal.) et Loire Atlantique Prestation (35 sal.). Dans le bâtiment, constructions Denis (EGDC, 130 sal.), installations électriques CETP (45 sal.). En outre, transports par cars (coopérative ouvrière Scodec, 45 sal.); supermarché U (65 sal.). Cerizay a été le site d’une aventure et d’un échec industriel retentissants. C’était le fief du groupe Heuliez, né d’un charron local qui s’est intéressé dès les années 1920 aux carrosseries de voitures, puis de bus. La firme employait encore en 2005 plus de 1 700 personnes à Cerizay, où son développement avait entraîné l’arrivée de nombreux Portugais, et la floraison d’un ensemble d’ateliers de sous-traitance. En difficulté en fonction des marchés de sous-traitance des grands groupes, elle s’est lancée avec l’aide de la région dans la construction de voitures électriques. L’usine MIA, en partenariat avec les allemands ConEnergy et Kohl (groupe pharmaceutique), a compté 420 emplois, entamant la production en série en 2011; la région Poitou-Charentes a pris 31% du capital. Il restait alors à côté, sous le contrôle d’un repreneur BGI (groupe français de petite envergure) depuis 2013, et le nom d’Heuliez, une activité de carrosserie et maintenance séparée (340 sal.), augmentée par le transfert de la production de voitures sans permis JDM d’Avrillé (Maine-et-Loire), également reprise par BGI — et liquidée en 2014. L’ensemble a totalement disparu en 2015, sauf des ateliers coordonnés par la société mixte de portage Fabrique régionale du Bocage et sa filiale Cartol (Carrosseries et Tôleries Poitou-Charentes, 90 sal.); plus la vente de voitures électriques Noun Electric (35 sal.). Cerizay bénéficie d’une gare et de deux collèges, l’un public, l’autre privé. Le finage touche à la Vendée à l’ouest, où il est bordé par la Sèvre nantaise. La ville est entourée par une rocade, sauf à l’est, et traversée par les D744 et 960. Le finage comprend au sud-ouest le hameau de Beauchêne et son ancienne abbaye. Au sud du bourg, château, étang et espace de loisirs de la Roche, et site classé de la Goutte d’Or (HLM en voie de rénovation); maison de retraite (20 sal.). La population communale était de l’ordre de 2 000 hab. dans la première moitié du 20e siècle, puis a nettement augmenté à partir des années 1960, culminant à 4 900 hab. en 1982. Elle s’est un peu tassée ensuite mais a regagné 140 hab. depuis 1999. La ville fait partie de la communauté d’agglomération du Bocage Bressuirais; un nouveau canton porte son nom, rassemblant 23 communes du Bocage au sud-ouest de Bressuire (26 600 hab., 47 030 ha), à partir des anciens cantons de Cerizay et de Moncoutant. (2 020 Chapelais, 2 885 ha dont 103 de bois) e est une commune des Deux-Sèvres dans le Bocage Bressuirais, 17 km SE de Cerizay. Elle abrite une grosse menuiserie Celio (meubles, 180 sal.); tôlerie Nimault (20 sal.); négoce de viandes Saint-Laurent (30 sal.), fromagerie de chèvre. L’habitat est dense au nord le long de la D748 (Bressuire-Niort) et au hameau voisin de Pitié. Un ancien pèlerinage marial a entraîné l’érection d’une basilique en granite au centre du finage, près des grands étangs de l’Olivette et des Mothes (34 ha) dans les hauts vallons de l’Ouine; bois et château des Mothes à l’est, avec d’autres étangs de moindre taille et une voie verte à l’est sur une ancienne voie ferrée. Au SO, étang de Courberive, partagé avec Pugny. La commune a gagné 290 hab. depuis 1999. (2 520 Courlitais, 2 946 ha) est une commune des Deux-Sèvres, à 9 km SE de Cerizay et 9 km au SO de Bressuire dans le Bocage Bressuirais. Elle a de nombreux petits ateliers, notamment de la filière bois; dans d’autres domaines, atelier de la Confection des Deux-Sèvres (85 sal.), transports par autocars Bertrand (40 sal.), éditions scolaires Fuzeau (30 sal.), fournitures de nettoyage Oki (25 sal.). Au NO, musée de la Tour Nivelle (école d’autrefois) avec musée littéraire Ernest Pérochon, instituteur puis écrivain (1885-1942) né à Courlay. Au SO aux Bichotières, ferme pédagogique avec labyrinthe et parc animalier Sèvre Autruche. À l’est du bourg, le hameau de la Plainelière reste un fief de la Petite Église, née du refus du concordat de 1801, et ainsi un lieu de pèlerinages catholiques traditionnalistes. Au nord, hameau de la Laimière. La commune a une population assez stable depuis les années 1880, avec un léger creux entre 1920 et 1960; +50 hab. depuis 1999. (2 370 Forésiens, 5 594 ha), est une commune des Deux-Sèvres, 6 km SSE de Cerizay en Bocage Bressuirais, s’étend sur les deux rives de la Sèvre nantaise. Elle a de nombreuses petites entreprises, dont les principales sont la confection Bocage Avenir Couture (70 sal.), les engrais Violleau (25 sal.), un négoce de volailles et gibiers (Marolleau, 25 sal.), les transports SLT (80 sal.) et Ayrault (25 sal.). La commune s’est agrandie par fusions en 1973, absorbant Montigny au nord, Saint-Marsault et La Ronde au sud, ce qui lui a valu de passer de 720 hab. en 1968 à 2 400 en 1975. Sa population avait tendance à diminuer depuis, mais s’est stabilisée (+70 hab. depuis 1999). Les trois anciens villages ont obtenu des mairies annexes. Depuis cette fusion, la commune est parfois appelée «Le Grand La Forêt», mais ce n’est pas un nom officiel. Un château (13e-15e s.) se tient sur deux îles de la Sèvre; château de la Jobtière (15e s.) à l’ouest de la Ronde, nombreux petits hameaux et grosses fermes d’élevage dans un paysage semi-bocager. (8 720 Mauléonais, 12 064 ha dont 623 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Deux-Sèvres dans l’arrondissement de Bressuire, 22 km ONO de Bressuire au bord de l’Ouin et sur la N149, en Bocage Bressuirais. Accordée en duché au comte de Châtillon en 1736, Mauléon dut alors se nommer Châtillon, assorti de «sur Sèvre» alors que la Sèvre n’y passe pas. Elle ne retrouva l’ancien nom de Mauléon que bien plus tard, en 1965, à la faveur d’une fusion de communes, élargie en 1973. Elle a donc absorbé Saint-Jouin-sous-Châtillon, petit faubourg au nord-ouest (manoir des 16e-17e, église des 16e-17e s. inscrite); puis plus tard et plus loin Le Temple, qui forme un gros hameau à l’ouest, avec sa Commanderie; La Chapelle-Largeau, village avec lotissement au NO; Moulins au nord; Rorthais au sud-est; Saint-Aubin-de-Baubigné au NE; et même un moment Saint-Amand-sur-Sèvre au sud, mais celle-ci a repris son indépendance en 1991. Loublande est un gros hameau à l’extrême NO. La commune avait 1 250 hab. en 1962 (1 500 en 1886); les fusions l’on fait passer à 2 700 en 1968, 8 200 en 1975 et sa population est montée jusqu’à 8 800 hab. en 1990 avant le départ de Saint-Amand. Elle s’est accrue de 1 040 hab. depuis 1999. La ville conserve quelques ruines de l’ancien château fort (13e s.), sur un promontoire dominant la vallée de l’Ouin. Ce qui reste de l’ancienne abbaye de la Trinité est occupé par la mairie et le musée d’histoire et de préhistoire du BRHAM (Bureau de recherches historiques et archéologiques du Mauléonnais); musée du jouet, parc de la Mignauderie. De l’uranium a été extrait après 1952 au site de la Commanderie près du Temple; il en reste un étang profond. L’ancien village de Saint-Aubin-de-Baubigné expose une église à flèche de granite de 52 m de haut et, un peu au nord, les ruines du château de la Durbelière (15e-17e s.), où naquit le chef vendéen La Rochejacquelin (1772-1794). Châteaux du Bois Fichet au SO, de la Coudraie Noyer au nord, de la Blandinière (15e-16e) au centre-ouest, forêt de Boissière au NE; pierres gravées (âge du fer) à l’est de Baubigné, polissoir dans le château de la Marotte à l’ouest de Baubigné; site classé des Rochers du Pyrôme (quartz blanc) sur une butte (199 m) au sud de Moulins. La N249 passe au nord du bourg et offre deux échangeurs avec la D759 (NE) et avec la D41 (au nord). À l’extrême NO, la commune est à la fois limitrophe du Maine-et-Loire et de la Vendée, dans un dessin très compliqué aux nombreux rentrants et saillants au contact de Saint-Laurent-sur-Sèvre. À l’extrême nord près de Maulévrier, la limite communale et régionale atteint la partie haute du vaste lac de barrage de Verdon, aux Vannes. La ville, fleurie (trois fleurs), a un collège privé et un hôpital local, un supermarché U (70 sal.), une maison familiale rurale; et depuis 2008 un parc de 4 éoliennes (8 MW) à la société Eolfi (groupe Veolia), en partie avec Saint-Amand-sur-Sèvre (la Grelière). La principale usine est celle d’Heuliez Bus (430 sal.), carrosserie qui a été cédée au groupe Irisbus (Fiat-Iveco et RVI, celle-ci passée de Renault à Volvo); elle est dans l’ancien village de Rorthais à l’est de Mauléon, où se trouvent une zone d’activités intercommunale et l’aérodrome dit de Mauléon-Bocage (code LFJB, piste en dur de 1 300 m, école de pilotage et aéroclub du Bocage). Ixapack (270 sal.) fabrique des lignes de conditionnement et emballage à la Commanderie. Les autres établissements sont Go Plast (menuiserie de plastiques, 65 sal.), Millet (CMB, menuiserie et charpente, 80 sal.), Norea (fabrique d’aliments pour volailles, 50 sal.), Loiseau (chaudronnerie agricole Le Pratic, 25 sal.), Barat CEIT (matériel ferroviaire, 25 sal.); Coutant (couverture, 30 sal.); installations électriques Boissinot (45 sal.); négoce de vêtements Kerlin’s (Jeans Center, 40 sal.), de matériel de bricolage et culture Boissinot (30 sal.), élevage et négoce de volailles Val’ Iance (30 sal.); transports J. Haye (50 sal.), magasin Super U (70 sal.). Mauléon est membre de la communauté du Bocage Bressuirais, et bureau centralisateur du nouveau canton de Mauléon, qui rassemble à peu près les anciens cantons de Mauléon et d’Argenton-Château. Ce canton a 24 500 hab., 52 355 ha, et seulement10 communes depuis les fusions de 2016; il est limitrophe du Maine-et-Loire et de la Vendée. (5 230 hab., 9 278 ha dont 623 de bois) est une commune nouvelle des Deux-Sèvres, dans le Bocage Bressuirais, créée en 2019 par la fusion de Moncoutant, Le Breuil-Bernard; La Chapelle-Saint-Étienne, Moutiers-sous-Chantemerle, Pugny et Saint-Jouin-de-Milly. Moncoutant (3 300 Moncoutantais, 2 632 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Deux-Sèvres dans l’arrondissement de Parthenay, 29 km ONO de celle-ci, 14 km SE de Cerizay. La Sèvre nantaise passe un peu à l’ouest du bourg et borde la commune. La ville a un collège public et un privé, une maison familiale rurale, deux châteaux au bourg; gros abattage de dindes ABS du groupe Gastronome (Galliance, 330 sal.), lingerie féminine JC-Isis (100 sal.), menuiserie pvc et alu VMP (100 sal.); meubles Sourice (Le Créateur du Siège, 35 sal.) et menuiserie de bois MASM Cogny (20 sal.), matériel agricole Boton-Merlet (35 sal.), métallerie Laseris (30 sal.); mécanique MG Maintenance (25 sal.); bureaux du groupe métallurgique Clisson (ASGC, 115 sal.), négoce de produits métallurgiques Clisson Métal (55sal.), de vêtements Com-VD (40 sal.), de fournitures Service Express (25 sal.), supermarché U (60 sal.); gestion Immobilière SF (35 sal.). Moncoutant est devenue «station verte de vacances». Les collectivités territoriales ont équipé à Moncoutant en 2001 l’ensemble Pescalis, «centre international de la nature et de la pêche» fondé sur une série d’étangs de peuplement piscicole spécialisés et occupant 100 ha dans la vallée de la Sèvre, avec village de loisirs et camping, et 25 salariés. Il reçoit 90 000 visiteurs par an, ce qui en ferait le premier site rural des Deux-Sèvres; mais l’essentiel des installations est sur le territoire de Moutiers-sous-Chantemerle, au sud-ouest. Moncoutant propose aussi un musée du Bois flotté, la ferme pédagogique des Noues de Puyjean. Des hameaux se dispersent dans le bocage, dont la Javrelière au NO; zone d’activités au NE sur la D38 vers Bressuire. La population communale a assez peu changé en un siècle: elle atteignait près de 3 000 hab. en 1896 et n’est guère descendue ensuite au-dessous de 2 400. L’ancienne commune a gagné 160 habitants depuis 1999. Moutiers-sous-Chantemerle (620 Moutrains, 2 564 ha dont 376 de bois) a son village à 5 km SSO de Moncoutant. Le finage englobe tout au sud le hameau et la forêt de Chantemerle (430 ha), qui monte sur une crête NO-SE de la Dorsale Vendéenne, culminant à 246 m à la limite départementale et régionale. Au nord coule la Sèvre; aux Bourses près de la D744, grands étangs, village et parc de loisirs, camping du domaine dit Pescalis. Le nom de la commune fut jadis Les Moutiers; elle a 50 hab. de moins qu’en 1999. La Chapelle-Saint-Étienne (330 Stéphanois, 1 881 ha dont 175 de bois), 4 km SSE dde Moncoutant, a 40 hab. de plus qu’en 1999; bois des Gâts au SE. La Sèvre Nantaise borde le finage au NE. Le Breuil-Bernard (540 Breuil-Bernardins, 825 ha), 3 km à l’est de Moncoutant, est un village aux maisons éparses. L’Ouine limite le finage au sud; château de la Buchellerie, +100 hab. depuis 1999. Pugny (240 hab., 699 ha) se tient 6 km à l’est de Moncoutant; château et bois de Pugny au sud, étang de la Courberive (21 ha) au SE. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Jouin-de-Milly (200 hab., 677 ha) est à 9 km SSE de Cerizay, entre D744 et Sèvre Nantaise. Son finage est bordé à l’ouest par la Sèvre Nantaise, qui frôle le château de Vaudoré; quelques hameaux, dont la Gaconnière au nord. La commune a perdu 60 hab. depuis 1999. (5 690 Nueillais, 9 883 ha dont 295 de bois) est est une commune des Deux-Sèvres à 12 km ENE de Mauléon, 12 km NNO de Bressuire en Bocage Bressuirais. La commune ne date que de 2001 et a gagné 400 hab. depuis. Elle est issue de la fusion de Nueil-sur-Argent (2 200 hab., 4 956 ha) au sud avec Les Aubiers (3 000 hab., 4 927 ha) qui la jouxte au nord. Nueil-sur-Argent s’était nommée Nueil-sous-les-Aubiers jusqu’en 1964. Leur population totale est relativement stable depuis le 19e s. mais a augmenté de 570 hab. depuis 1999. Les deux bourgs ne sont séparés que par moins de 2 km, et unis par les constructions. L’un est au bord de l’Argent, Les Aubiers sont un peu au nord sur la route de Mauléon à Thouars. La commune est dotée d’un collège privé et s’orne du château de Tournelay (19e s.) au sud de Nueil-sur-Argent; hébergement d’enfants en difficulté (La Chatrère, 25 sal.). La ville est l’un des trois pôles du Bocage Bressuirais, avec un solide ensemble industriel. Elle a au Proulin des usines d’abattage et découpage de volailles, l’une de canards, l’autre de poulets, toutes deux au groupe Gastronome (Galliance, 450 et 190 sal.) qui y ajoute un site de bureaux et logistique (140 sal.) soit au total 780 emplois; plus les aliments du bétail Arrivé-Bellanne (groupe Nutrico, 45 sal.) et de Bellavol (Le Gaulois, 30 sal.). Dans d’autres domaines apparaissent le Laboratoire Science et Nature des cosmétiques Bodynature (210 sal., né en 1972 sur un domaine agricole familial), les meubles de bureau et scolaires SMM (Michel, 110 sal., d’origine locale), la sellerie-maroquinerie Sido (40 sal.), les emballages en bois Cam Nouvelle (35 sal.); plastiques PolyPlast (35 sal.); transports Vezo (50 sal.), magasin Intermarché (45 sal.). Nueil a plusieurs sites d’intérêt: Arboretum de Tourmelais au sud de Nueil, avec château du 19e; manoir de la Favrière au SE; mémorial du Bois des Chèvres au sud en souvenir d’un épisode des guerres vendéennes; château des Dorides à l’est au bord de l’Argent. Un échangeur des N149-D33 est au SO; hameaux de la Vacherasse et de Ligné au NE. |