Communauté d’agglomération du Niortais

Niortais (communauté d’agglomération du)

'

Highslide JS

principale intercommunalité des Deux-Sèvres, groupant 43 communes et 120 000 hab., sur 81 540 ha. Outre Niort, le siège, Aiffres, Chauray, Coulon, Échiré, Frontenay-Rohan-Rohan, Magné, Mauzé-sur-le-Mignon, Prahecq, Saint-Gelais et Vouillé dépassent 2 000 hab.

Plusieurs communes sont au nord de Niort.

Sciecq (650 Sciecquois, 433 ha) est 7 km au nord de Niort sur un bas plateau entouré de trois côtés par la vallée encaissée de la Sèvre Niortaise; la population a augmenté de 170 hab. depuis 1999 (+29%).

Saint-Rémy (1 110 Rémytois, 1 364 ha), 8 km NO de Niort, est limitrophe de la Vendée; église inscrite et maison du 15e s. La D648 a fixé sa limite au sud; +260 hab. depuis 1999 (328%).

Villiers-en-Plaine (1 810 Virollais, 2 789 ha), 13 km NO de Niort sur la D744, croît peu à peu avec le développement de la préfecture; la population, de 1 300 hab. vers 1885, s’était abaissée à 980 hab. en 1975; elle augmente depuis et s’est accrue de 490 hab. depuis 1999 (+37%); menuiserie Frère (50 sal.). Le gentilé est surprenant, Villiers dérivant de villa. L’A83 traverse le finage au nord et à l’ouest, avec l’aire de service de la Chateaudrie à l’angle NE du finage; hameau de Champbertrand à l’angle NO.

Saint-Maxire (1 330 Saint-Maxirais, 1 441 ha) est 10 km au nord de Niort au bord de la Sèvre, sur le plateau dans lequel s’encaissent la Sèvre Niortaise et deux méandres d’un vallon affluent; hameau les Habites à l’est au bord de la Sèvre au confluent de l’Égray, château d’Oriou au SE; vente à domicile RS (45 sal.). La population a augmenté à partir de 1970 (670 hab.); +170 hab. après 1999.

Germond-Rouvre (1 190 Germo-Roburiens, 1 788 ha), 16 km NNE de Niort, la plus septentrionale, résulte d’une fusion de 1972. Rouvre est au sud du finage, près de l’échangeur A83-N43 (D743), et n’avait que 220 hab. vers 1970; église inscrite des 12e et 15e s.; site classé des Rochers de la Chaise. Germond (470 hab. en 1968) est au NO; entre les deux, hameaux de la Barre et Breilbon. La vallée profonde de l’Égray fixe la limite occidentale du finage. La commune s’est accrue de 280 hab. depuis 1999.

Au sud de Niort, les communes sont plus nombreuses.

Bessines (1 720 Bessinois, 1 141 ha), à 6 km NNE de Frontenay et 5 km SO de Niort, croît avec l’agglomération niortaise. Elle avait moins de 1 000 hab. en 1978 et a gagné 320 hab. depuis 1999. Elle a reçu un éventail ouvert d’activités, surtout tertiaires: bureaux des assurances Mutavie (30 sal.), informatique Proservia (90 sal.), Alliance Software (70 sal.) et Alliadis (70 sal.), Sodifrance (60 sal.); vente à domicile d’articles ménagers CTP (Touraine Polyéthylène, 35 sal.), Jardiland (20 sal.), prothèses dentaires Dental Cream (20 sal.), constructions Eiffage (85 sal.), autocars Transdev (35 sal.). Le village est au bord du Marais Poitevin et son habitat s’étale tout au long du rebord du bas plateau, par les hameaux de Chanteloup à l’ouest, Montamisé à l’est et les zones d’activité de l’Ébaupin autour de la jonction D611-D81 à la limite de Niort. Une longue file de maisons suit la D5 en direction de Frontenay, par le hameau de Pierre Levée. Le Grand Marais de Bessines est au nord de la commune.

Saint-Symphorien (1 960 Symphoriennais, 1 901 ha), 4 km ENE de Frontenay et 7 km SSO de Niort, avait 1 060 hab. en 1975 et croît depuis; elle a augmenté de 400 hab. après 1999. Le village a une église au bord du Bief qui va vers le Marais Poitevin; château de la Champenoise et hameau de Taillepied à l’ouest, château de Lens au NE; hameaux de Cherves sur la D650 et de Buffageasse à l’est. La commune accueille les constructions Somebat (30 sal.).

Fors (1 840 Forsitains, 1 882 ha), 9 km à l’est de Frontenay, a un village très étalé dans la Plaine au passage de la voie ferrée Niort-La Rochelle (gare); église inscrite du 12e s. L’A10 traverse le finage au NO et offre un échangeur avec la N248; hameau des Sanguinières à l’angle NO. Fors a gagné 450 hab. depuis 1999.

Saint-Martin-de-Bernegoue (800 Bernegouéens, 1 775 ha) est à 15 km SE de Niort. Son habitat est aligné du SE au NO, le village étant relayé vers Niort par les hameaux de Bernegoue et la Maison Neuve; elle a gagné 70 hab. depuis 1999.

Brûlain (760 Brûlinois, 2 457 ha), 22 km SE de Niort, s’étire du nord au sud et a de nombreux hameaux, dont un Vieux-Brûlain au sud, Fayolle (château de la Motte du Bois) et Availle au nord. La moitié orientale du finage est très bocagère. Brûlain a gagné 210 hab. depuis 1999 (+37%).

Saint-Romans-des-Champs (180 Romaniens, 410 ha) est à 20 km SSE de Niort; hameaux de la Fragnée au nord sur la Courance, de la Grande Brosse au sud.

Juscorps (370 Juscorpsiens, 648 ha) est à 15 km SSE de Niort, aux abords de la Courance; elle a gagné 70 hab. après 1999.

Granzay-Gript (930 Granzéens-Griptois, 2 155 ha), à 6 km SE de Frontenay, étire ses maisons en deux noyaux le long de la vallée humide de la Courance, réunis par une fusion de 1972. Granzay est au centre du finage et plus étendu que Gript, qui est au SE sur la grand-route (D650). Au nord de la commune, un échangeur de la N150 et de la bretelle de raccordement de l’A10 et de la N11, avec un péage au hameau de Griffier, a fixé la grande usine Poujoulat (toits et conduits de cheminée, 740 sal.), qui est parfois citée à Saint-Symphorien. La commune compte aussi un site des ASF (Autoroutes du Sud, 130 sal.), le négoce de matériel agricole Lely (20 sal.); station électrique à l’ouest, aires de repos de l’A10 au SE (Gript N et S). La population communale avait doublé après la fusion: 430 hab. en 1975, 830 en 1990; elle a gagné 100 hab. depuis 1999.

Vallans (820 Vallanséens, 903 ha), 5 km au sud de Frontenay, croît aussi: +230 hab. (+38%) depuis 1999; hameaux des Touches et d’Allerit à l’est, avec le château d’Allerit (18e s.).

Épannes (880 Épannais, 801 ha) est à 4 km SO de Frontenay au bord de la Courance qui y entre dans les marais. Le finage est traversé au NO par la N11 avec échangeur au SO au Fief de la Chapelle; château (18e s.) juste à l’est du village, quelques petits ateliers; la commune a gagné 150 hab. depuis 1999.

Amuré (440 Amuréens, 1 486 ha) est 8 km à l’ouest de Frontenay. Le village est au bord du marais, qui occupe la pointe NO du finage; gros hameau de la Gorre au SE, avec échangeur de la N11 et arrêt ferroviaire, partagés avec Frontenay; un gros élevage avicole au village. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999 (+35%).

Sansais (800 Sansaiens, 1 494 ha) est à 4 km ONO de Frontenay; son village est à l’angle SE du territoire, et ainsi plus éloigné des marais; mais la commune participe directement à ceux-ci côté nord, où le petit port de barques de la Garette, intéressant hameau maraîchin au pied d’un tertre de 30 m, fut un pionnier de la promenade en barque (1930); il fait face à Coulon et a un camping de 100 places. Le finage atteint la rive gauche de la Sèvre Niortaise. La commune a gagné 120 hab. depuis 1999.

Le Vanneau-Irleau (900 Vanneliens, 1 417 ha), 9 km NO de Frontenay, a gagné 100 hab. depuis 1999. Elle a un marché sur l’eau et un port rénové. L’habitat s’y divise entre deux villages principaux, la Belette au SE et Irleau plus au nord; contreplaqués Allin à La Motte Michel (70 sal.). Le nom d’Irleau a été rajouté à celui du Vanneau en 1999. Le marais est drainé par la Grande Rigole de la Garette près d’Irleau, et au nord par la Sèvre, qui fixe la limite de la commune. Le Vanneau et la Belette sont des habitats plus au sud, également en bordure du marais, qui occupe tout le nord et l’est du finage

Arçais (620 Arçaisiens, 1 512 ha), 14 km ONO de Frontenay, 19 km à l’ouest de Niort, est aussi une commune de marais, dont le village est situé juste en bordure des fonds humides au sud de la Sèvre. La plus grande partie du finage est dans le marais, où la rive droite du fleuve a fixé une enfilade de maisons jusqu’au hameau des Bourdettes à la limite de la Vendée. Classée parmi les «petites cités de caractère», elle est une base de promenades dans le marais, avec un port de barques; elle a un camping et presque un quart de résidences secondaires.

Saint-Hilaire-la-Palud (1 580 Paludéens, 3 412 ha), à 10 km NNO de Mauzé et 23 km au SO de Niort, est entourée de marais au nord dans le bassin de la Sèvre, à l’ouest dans celui du Mignon, et même au sud dans la vallée de la Courance, affluent du Mignon. Le village, «capitale du marais sauvage» et «station verte de vacances», a un petit port avec location de barques; parc ornithologique des Oiseaux du marais, de 7 ha, au nord du village; hameau et château de Sazay (19e s.) au sud de la commune. La population déclinait depuis le maximum de 2 000 hab. vers 1880, mais vient de reprendre 220 hab. depuis 1999. Le finage, limitrophe de la Charente-Maritime, s’étend au nord dans le Marais Sauvage, drainé par le Mignon à l’ouest, la Grande Rigole au nord; petit hameau de Lidon (camping) au bord du Mignon. Sur le bas plateau, l’habitat se divise en gros hameaux: la Rivière et Montfaucon juste au nord de Saint-Hilaire, Sazay et Mazin au sud. La pointe occidentale est aussi en marais mais d’aménagement plus récent et régulier, autour du hameau de la Névoire.

Saint-Georges-de-Rex (450 Rexois, 1 763 ha), 10 km au nord de Mauzé, a un centre d’aide par le travail; à l’est de la commune, les marais de Rimombœuf prolongent ceux du Vanneau et donnent sur la Sèvre niortaise, avec un petit port. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999.

Le Bourdet (600 Bourdetins, 830 ha), 6 km NE de Mauzé, a augmenté de 220 hab. (+58%) depuis 1999. Son finage, allongé E-O, est composé de trois hameaux, le Bourdet au SE sur la Courance, Alzom au nord, l’Île Bapaume à l’ouest.

Prin-Deyrançon (630 Prinois, 1 612 ha) est à 4 km NE de Mauzé au bord de la voie ferrée, la N11 passant plus au sud et fixant une partie de la limite méridionale de la commune; ferme pédagogique de Clairette (chèvrerie), marais au nord et au centre. La commune a gagné 170 hab. (+38%) depuis 1999. Elle forme la partie nord d’une ancienne grande commune de Deyrançon, dont la partie sud, devenue autonome en 1903 sous le nom de Petit-Breuil-Deyrançon, a fini par être rattachée à Mauzé-sur-le-Mignon en 1971.

La Rochénard (590 Rochénardais, 855 ha), 10 km ENE de Mauzé, a 150 hab. de plus qu’en 1999 (+33%). Le village, tassé, est le seul habitat d’un finage qui est à l’écart des marais.

La Foye-Monjault (840 Foyais, 1 906 ha dont 212 de bois), 12 km à l’est de Mauzé, est hors des marais; hameaux de Treillebois au nord, le Grand Bois et le Puyroux au sud, de Limouillas au NE; bois de Foye à l’est, où l’A10 frôle la commune. La population a augmenté de 140 hab. depuis 1999.

Val-du-Mignon (1 140 hab., 2 828 ha dont 192 de bois) est une commune nouvelle, créée en 2019 par la réunion de Priaires, Thorigny-sur-le-Mignon et Usseau. Usseau (910 Uxellois, 1 624 ha), 9 km ESE de Mauzé, marque la fin des aires de marais colmatés, en amont sur le Mignon; négoce agricole Vendée-Sèvres (25 sal.), hameau et château d’Olbreuse (14e et 18e s.) au NO, hameaux du Plénisseau à l’angle SO, Antigny au SO du village, Ussolière au SE sur le Mignon. Elle a 220 hab. de plus qu’en 1999 (+32%). Son territoire, ainsi que celui des trois communes suivantes, est limitrophe de la Charente-Maritime. Priaires (120 Priairais, 684 ha), 9 km SE de Mauzé, dessine une avancée en Charente-Maritime où le relief monte à 52 m au Cougnon; petits hameaux de la Gaubertière et Verdais au NE. Thorigny-sur-le-Mignon (110 Thorignanais, 526 ha), 13 km SE de Mauzé, étire son finage d’ouest en est le long de la limite départementale; le nom était seulement Thorigny jusqu’à 2001.

Plaine-d’Argenson (990 hab., 4 493 ha dont 950 de bois) est, à l’angle SE du Niortais, une commune nouvelle créée en 2018 par fusion de quatre anciennes communes. La plus peuplée était Prissé-la-Charrière (650 Prissiens, 1 994 ha dont 212 de bois), 18 km ESE de Mauzé sur la route (D650) et la voie ferrée de Niort à Saint-Jean-d’Angély (arrêt). Le finage est traversé à l’ouest par l’A10; château de Pairé et tumulus néolithique de Pairé avec restes archéologiques à la limite occidentale; bois de la forêt de Chizé à l’est. Elle résultait elle-même d’une fusion de 1972 entre La Charrière (230 hab.) et Prissé (210 hab.). À l’est se distinguent les trois hameaux de la Fricaudière, le Petit Bousseau, le Grand Bousseau, qui relevaient de La Charrière. Il ne reste presque rien des anciennes communes du Petit-Prissé et Grand-Prissé, remaniées au 19e s., si ce n’est un petit hameau Courtemanche pour la première au NO, une ferme Prissé pour la seconde au sud-ouest. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Les trois autres associées sont au sud, et plus petites. Belleville (130 Bellevillois, 1 175 ha dont 208 de bois) est juste au sud de la précédente, traversée aussi par la voie ferrée et la D650; église inscrite (12e s.), 50 hab. de plus qu’en 1999; la partie orientale du finage est dans la forêt domaniale de Chizé. Saint-Étienne-la-Cigogne (160 Stéphanois, 482 ha), juste au sud de Belleville sur les mêmes voies, a une église classée du 12e s.; son village principal est à l’ouest, relayé à l’est par les hameaux de la Cigogne. Boisserolles (50 Boisserollais, 964 ha dont 490 de bois) est juste à l’est; son finage est fortement engagé au NE dans la forêt de Chizé.

Le nom d’Argenson fait référence à l’ancienne forêt dite Sylve d’Argenson, qui a longtemps séparé le domaine des Pictons et celui des Santons, du Niortais à l’Angoumois sur plus de 100 km, et dont la forêt de Chizé est l’une des héritières. On en retrouve le nom à Couture-d’Argenson. La réserve biologique intégrale de la Sylve d’Argenson, dont le centre est dans la commune voisine de Villiers-en-Bois (v. Mellois) est en partie sur le territoire de Plaine-d’Argenson.

Beauvoir-sur-Niort (1 790 Belvoisiens, 2 348 ha dont 500 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Deux-Sèvres dans l’arrondissement de Niort, 18 km à l’est de Mauzé et 17 km au sud de Niort sur la N150 (D650). Le village a une église classée du 12e s. À l’ouest de la commune se situe le bois de la Foye, de l’autre côté du tracé de l’A10; hameaux du Fenétreau au SO, de Raimbault au SE (site inscrit du Moulin de Raimbault) à l’orée de la forêt de Chizé. Son nom a été complété en 1893. En 1972, Beauvoir s’est agrandie par fusion avec Le Cormenier (300 hab., église classée du 12e s.) et La Revêtizon (210 hab., château), juste au nord, ce qui a presque doublé la population. Celle-ci augmente depuis; elle a encore gagné 430 hab. depuis 1999 (+32%); un Intermarché (35 sal.).

Marigny (890 Martignaçais, 3 172 ha dont 700 de bois), 23 km ENE de Mauzé, 19 km SSE de Niort, a une intéressante église classée du 12e s. et une fraction de la forêt de Chizé avec le domaine de Terre Neuve (camping) au sud; hameaux du Grand Mauduit et de Péré en Forêt (château) au SE, Poivendre au NE, la Blotière au NO; site classé d’un chêne-vert (20 m, 300 ans). La population s’est accrue de 100 hab. depuis 1999


Aiffres

(5 720 Aiffricains, 2 572 ha) est une commune des Deux-Sèvres, 6 km au SE de Niort, dans le Niortais. Elle est devenue une banlieue de Niort en plein développement, dotée d’une large urbanisation de part et d’autre de la D740 et de la vallée de la Guirande. La commune n’avait guère que 950 hab. dans toute la première moitié du 20e siècle. La croissance est surtout postérieure à 1965, puis s’est un peu ralentie: 1 300 hab. en 1968, 1 900 en 1975, 3 800 en 1982. Elle se poursuit: Aiffres a gagné 970 hab. depuis 1999.

Le bourg a une belle lanterne des morts de 12 m (12e s.). Au NE du centre, en bordure de l’autoroute à la limite de la commune de Vouillé, l’ensemble des Ruralies, ouvert en 1978, comporte un musée de l’agriculture, des bureaux de la Chambre départementale de l’agriculture, une mini-ferme, des boutiques avec offre gastronomique et un équipement hôtelier; maçonnerie Turpaud (30 sal.), transports JJF (35 sal.), installations téléphoniques ACM (20 sal.), restaurant d’autoroute Arche (45 sal.), un centre d’aide par le travail; maison de retraite du Château d’Aiffres (35 sal.). L’A10 traverse l’est du finage; au NE, l’aire de service Poitou-Charentes-Nord déborde sur la commune; quelques hameaux au SO (Mairé avec une église du 12e s., Baguillon). Le cimetière est un site inscrit.


Chauray

(7 140 Chauraisiens, 1 450 ha) est une commune des Deux-Sèvres, qui jouxte Niort au NE et fait partie de l’aglgomération du Niortais; son centre est à 8 km ENE de celui de Niort. L’ancien village domine la rive gauche de la Sèvre; église du 12e s., temple protestant du 19e. Chauray n’avait que 760 hab. en 1954; elle est passée à 2 100 en 1975, 4 000 en 1986. Elle s’est encore accrue de 2 160 hab. depuis 1999 (+43%). C’est un peu au sud, aux Trévins, entre le centre et la N11, que se trouvent les vastes installations du groupe mutualiste de la MAIF et de la coopérative de vente par correspondance de la Camif, qui avait environ 1 300 emplois mais se limite, après sa réforme, à 220 sal. pour Manutan (ex-Camif Collectivités) et 40 pour Camif-Habitat, ainsi que la MAAF (Mutuelle Automobile des Artisans de France, 360 sal. sur place).

La commune accueille également le crédit du groupe Casino (70 sal.), C2C (60 sal.); un centre d’appel Teleperformance (90 sal.); plusieurs cabinets de comptabilité dont Duo (25 sal.) et Soregor (30 sal.), conseil Texa (30 sal.) et informatique comme Darva (120 sal., gestion des sinistres pour les assurances), GFI Informatique (230 sal., groupe qatari Mannai) et GFI Chronotime (80 sal.), CAT-Amania (60 sal.), Ausy (35 sal.); courtage d’assurances Altima (45 sal.).

Dans un tout autre domaine, Chauray héberge l’usine ECE (Équipement et construction électriques, 690 sal.), spécialiste des appareillages électriques embarqués, filiale d’Intertechnique du groupe Zodiac Aerospace, et les fabriques de médicaments Boiron (40 sal.) et de maroquinerie Laurige Duron (25 sal.). Dans les commerces et services, hypermarché Géant Casino (120 sal.), distribution pharmaceutique Alliance (50 sal.), fournitures hôtelières Ouestotel (25 sal.), stockage Copmed (30 sal., compléments alimentaires), plomberie Garnault (25 sal.), sondages et fondations Soltechnic (30 sal.), constructions Soletbat (20 sal.), travaux publics Colas (60 sal.), traitement des eaux Niortaise des Eaux (30 sal.), nettoyages Derichebourg (300 sal.) et Solnet (85 sal.), gardiennages Securitas (220 sal.) et Loomis (35 sal.), publicité Mediapost (40 sal.), entreposage Stock A-Z (25 sal.), garages.

Le vaste espace urbanisé d’habitation est entre la Sèvre au nord et la D611 au sud, dont les quartiers de la Roche au NE, le Cellier au centre, les Pandoires au SO. Trévins est au centre près de la route, et déjà dans la zone d’activités qui s’étend principalement au sud et se prolonge sur le territoire de Niort au SO; la pointe SO contient les lotissements du quartier de Chaban.


Coulon

(2 340 Coulonnais, 2 979 ha) est une commune des Deux-Sèvres à 12 km NO de Frontenay et 10 km à l’ouest de la préfecture au bord de la Sèvre niortaise et à l’extrémité du Marais Poitevin, membre de l’agglomération du Niortais. Elle s’est fait une réputation de chef-lieu des marais mouillés de la «Venise verte» et propose tout un ensemble d’équipements: un port et des locations de barques, un petit train, une Maison du Marais poitevin. Coulon, qui a aussi une maison familiale rurale, figure parmi les «stations vertes de vacances» et les «villages de charme», et même les «plus beaux villages de France»; deux hôtels, deux campings (180 places) dont un de luxe (140 places), un village de vacances; maison de retraite Medica (20 sal.).

Le village est à la limite sud du finage, qui n’empiète sur le marais qu’au SO (Marais de Balanger et d’Assailly, canal du Grand Coin): les promenades en barque se font surtout dans les marais de Magné et de Sansais. Au nord-est, le relief monte sur le bas plateau dans un paysage bocager de plaine où s’est diffusé l’habitat, dont les hameaux du Fief Pâtissier, de Glandé et de Sainte-Catherine; on y atteint la limite de la Vendée. Le cours de la Sèvre fixe la limite sud de la commune; à l’est, le petit marais des Abîmes dessine une échancrure dans les collines. La commune avait fusionné en 1973 avec sa voisine du sud Sansais, mais elles se sont séparées dès 1980. Coulon avait eu 1 800 hab. entre 1850 et 1900 puis sa population était descendue à 1 400 en 1960; elle croît depuis et a encore gagné 180 hab. après 1999.


Échiré

(3 440 Échiréens, 3 096 ha), est une commune des Deux-Sèvres, 9 km au NNE de la Niort et membre de l’agglomération du Niortais. Le bourg est sur la rive gauche de la Sèvre niortaise; il s’est fait une réputation gastronomique par la qualité de son beurre, produit dans une laiterie coopérative lancée en 1894, qui atteint 40 M€ de chiffre d’affaires (140 sal. dont 14 à Échiré); ses 65 adhérents fournissent 41 millions de litres de lait de vache par an, 55 apportent 15 millions de litres de lait de chèvre; la coopérative vend du lait, et annuellement 1 900 t de beurre AOP, 850 t de fromage de chèvre.

La commune compte plusieurs châteaux, dont les ruines de Mursay à l’ouest, en cours de sauvetage par la communauté niortaise, et surtout le bel ensemble du Coudray-Salbart au nord, puissante enceinte seigneuriale des 12e-13e s. à six grosses tours rondes, en cours de restauration, juchée sur le promontoire du Peu formé par le versant raide de rive concave d’un méandre de la Sèvre au confluent d’un vallon profond. La Sèvre a dessiné de grands méandres qui ajoutent au charme des environs et à la complexité du territoire communal.

Le petit noyau villageois est sur la rive gauche de la Sèvre, entouré de toute une série de lotissements sur le plateau au sud, et dans le faubourg d’Andolet au nord au-delà du pont; château de la Taillée (17e s.) sur la rive droite, château Gaillard au NO rive gauche. Au nord de la Sèvre, la commune contient les gros hameaux de Ternanteuil, la Fontaine Braye; hameau de Chalusson à l’est, également au débouché d’un vallon sur un méandre de la Sèvre; au NE, échangeur A83-D745 avec péage.

Échiré abrite un installateur de magasins (Jubien, 45 sal.), un transporteur (MTA, 35 sal.), un supermarché U (55 sal.); installations électriques Allez (55 sal.) et Haye Jarriaud (40 sal.), toitures Cagefer (25 sal.); négoces de matériel agricole Espace Émeraude (Mod79, 25 sal.), de matériel antifeu Aumônier (Viaud, 25 sal.). La commune avait 1 700 hab. vers 1850, 1 300 dans les années 1930; elle est passée à 2 000 en 1975 et poursuit sa croissance; elle a gagné 440 hab. depuis 1999.


Frontenay-Rohan-Rohan

(2 990 Frontenaysiens, 3 379 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Deux-Sèvres dans l’arrondissement et l’agglomération de Niort, 12 km au SO de la préfecture, entre la N11 et la N248, avec accès à l’autoroute A10 qui passe plus à l’est à 9 km. Elle fut une place forte dans la Plaine, mais il en reste peu de traces; sa destruction par ordre du roi de France dès 1242 aurait valu à la ville le nom de Frontenay-l’Abattu. Renommée Frontenay-Rohan en 1501 quand les Rohan obtinrent la seigneurie, elle redoubla ce nom au 17e siècle quand Louis XIV en fit un duché-pairie. Redevenue simplement Frontenay en 1793, elle retrouva son curieux nom intermédiaire en 1897. Le bourg a une église romane à portail flamboyant, des maisons anciennes, des halles; un collège public, mais peu d’entreprises: informatique Tecodata (25 sal.), traitement des eaux Saur (35 sal.); gare sur la voie de Niort à La Rochelle. Le finage atteint au nord la Sèvre Niortaise dans les Marais Plats; le gros hameau du Pont est à l’angle SO du finage, où se rencontrent N11 et N248; hameaux de Fougerit au sud, de Bassée au SE.

La population communale augmente depuis le minimum de 1936 (1 700 hab.) et a ainsi dépassé le niveau atteint autour de 1850 (2 350 hab.); elle s’est accrue de 280 hab. depuis 1999. La commune fait partie de la communauté d’agglomération du Niortais. Le nouveau canton qui porte son nom a 18 900 hab., 13 communes, 22 530 ha.


Magné

(2 720 Magnésiens, 1 480 ha) est 6 km à l’ouest de Niort sur la rive gauche de la Sèvre niortaise, 9 km au nord de Frontenay, dans le Niortais; panneaux de bois Thebault (65 sal.), magasin Super U (85 sal.), tourisme et navigation Cardinaud (30 sal.). Magné avait moins de 1 000 hab. en 1960, 1 400 en 1975, mais sa croissance plafonne (-210 hab. depuis 1999). Le gros village est à la limite orientale de la commune, mais s’est beaucoup agrandi vers le nord et l’ouest. Une longue butte au SO porte la chapelle Saint-Maurice et se termine aux petits hameaux du Gué de Magné et de l’Ouchette sur un bras du Marais Poitevin, le Sevreau. L’ouest du finage est dans le marais, aux Épineaux, ainsi que le sud-est, autour du Bief Saint-Germain.


Mauzé-sur-le-Mignon

(2 850 Mauzéens, 2 362 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Deux-Sèvres dans l’arrondissement de Niort, 24 km au SO de la préfecture dans le Niortais. La ville est à l’extrémité SE du Marais Poitevin, de part et d’autre du Mignon. Bien placée sur le couloir de circulation de Niort à La Rochelle, elle a une gare et elle est desservie par la N11, qui se transforme en autoroute A810. C’est une ancienne place forte, où subsistent des éléments de remparts et du château fort du 11e s. Elle fut le lieu de naissance de l’explorateur René Caillié (1799-1838), honoré par des fêtes annuelles en juin et un festival de l’Aventure individuelle.

Le bourg a un collège public, au nom de René Caillié, et un ensemble de services, commerces et équipements publics assez complet. La fabrique d’équipement industriel (pompes, cuves) Pierre Guérin, née en 1949 et parvenue au groupe suédois Industri Kapital par Fives-Lille, emploie 300 personnes dont 100 à Mauzé et 210 à Niort; en outre, menuiserie d’aluminium Roche Alu (25 sal.), une minoterie, un Intermarché (45 sal.); maison de retraite et de cure. La commune a absorbé en 1971 sa voisine de l’est Petit-Breuil-Deyrançon, dont le village est 1 km à l’est de Mauzé; château du Grand Breuil au SE avec parc et bois. Depuis le minimum de 1936 (1 400 hab.), sa population a culminé en 1975, a stagné ensuite, puis s’est accrue de 410 hab. depuis 1999.

L’habitat principal est entre la N11 qui fait rocade au sud, et la voie ferrée au nord; gros échangeur au SO. Les marais remontent tout le long de la vallée du Mignon, que suit la limite départementale.


Niort

(61 040 Niortais, 6 820 ha) est la préfecture des Deux-Sèvres. Le centre-ville est sur la rive gauche de la Sèvre niortaise. Un noyau central se tasse au bord du fleuve, que domine le donjon, reste de la citadelle anglaise du 12e siècle, au sein d’un jardin public. Le donjon abrite un musée d’archéologie et ethnographie; il est flanqué au nord par les halles, grand pavillon métallique de 1869 à la Baltard. Bien au-delà de ce noyau, une ceinture de boulevards enserre la ville ancienne aux rues tortueuses; au centre s’ouvre la place du Pilori, où trône l’hôtel de ville renaissance; au sud se dresse l’église Notre-Dame, au décor flamboyant et dont le haut clocher monte à 75 m; au nord, la colline Saint-André est nantie de deux hauts et étroits clochers montant à 72 m. Côté est, les boulevards s’ouvrent sur la vaste esplanade de la Brèche, lieu de foire et de terrasses de cafés; la gare est plus loin dans la même direction. Au nord de la ville ancienne, l’ancien quartier militaire Duguesclin est devenu un Centre d’enseignement supérieur et de la vie associative. Sur la rive droite de la Sèvre face au donjon, la Coulée verte des prairies et promenades du bord du fleuve s’achève par le fort Foucault, un bastion défensif du 13e s., et le grand centre culturel moderne.

Niort a eu un passé de travail des peaux, surtout de chamoiserie (gants et culottes de peau), retracé dans le musée du Donjon; le musée Bernard d’Agesci est orienté vers l’archéologie et l’histoire. Niort compte six collèges publics et deux catholiques, cinq lycées publics dont trois professionnels, un lycée catholique, un lycée horticole public, un IUT. Un pôle universitaire d’un millier d’étudiants est apparu au campus de Noron, avec des enseignements de droit, notamment en risques et assurances, un Institut des risques industriels, assurantiels et financiers (IRIAF), un institut d’administration des entreprises; et un ESPE (ex-IUFM). Le site de Noron est sur la rive gauche de la Sèvre à l’ouest du centre-ville, avec le parc des expositions et une base nautique. La ville a un centre hospitalier public de 1 350 lits dont 610 médicaux, 350 long séjour, 340 en psychiatrie, et 3 200 emplois; deux cliniques dont une de 340 salariés et 175 lits (Inkermann), un centre de rééducation et un institut spécialisé pour enfants déficients, un institut médico-éducatif; maisons de retraite médicale dont Orpea (60 sal.), Medica (Venise Verte, 45 sal.).

Les activités de la ville sont celles d’une préfecture dynamique, mais avec l’originalité d’un puissant pôle de bureaux issu du succès des assurances mutuelles, d’abord celle des enseignants (MAIF), puis celle des commerçants et artisans (MACIF et MAAf) — même si une grande part des emplois se trouvent dans la commune voisine de Chauray. La MAIf, créée en 1934 comme Mutuelle Assurance automobile des Instituteurs de France par des instituteurs militants, et qui a beaucoup élargi son sociétariat (3,4 millions d’adhérents) et sa couverture, emploie au total 6 700 salariés mais dans toute la France, dont plus de 2 500 à Niort et Chauray; son chiffre d’affaires est de 3,3 milliards d’euros. Elle a sur place comme filiales: IMA (1 460 sal.), SMACL (assurance pour collectivités locales, 750 sal.), Parnasse-Maif (150 sal., assurance-vie), Serena-Maif (conseil, 160 sal.), MAIF-Solutions financières (services financiers à distance, 120 sal.) plus le crédit Socram (230 sal., filiale commune Maif-Macif-Matmut).

La principale usine, Zodiax Aero Electric (700 sal.) pour les équipements de navigation aérienne, notamment pour l’Airbus 380, souvent attribuée à Niort, est dans la commune voisine de Chauray. À Niort même sont un autre spécialiste d’instruments de navigation aérienne, Leach (280 sal., états-unien) et les matériels pour usines agro-alimentaires Pierre Guérin (160 sal.) du groupe Fives-Cail (Industri Kapital), qui a une autre usine à Mauzé-sur-le-Mignon.

À un moindre niveau se situent des établissements de production très variés: matelas et literie Ebac (90 sal.); ingénierie Tecnal (85 sal., fournitures d’industries alimentaires); les appareils ménagers Eno (90 sal.), charpentes métalliques Canam (80 sal.); les appareils médicaux et dentaires Gabilly (Bourjat, 60 sal.); résines et encres Kraton du groupe états-unien Arizona Chemicals (45 sal.); pièces plastiques ICM (60 sal.); mécanique Satim (50 sal.), menuiseries Ridoret (55 sal.), Audis (40 sal.), Bouteiller (35 sal.), Niortaises (30 sal.), carrosserie CIN (35 sal.); imprimerie-papeterie Cartorel (40 sal., articles de classement), Impressions Dumas (40 sal.); lubrifiants Axel (35 sal.); viandes Baty (35 sal.).

Niort accueille également les assurances Allianz Vie (80 sal.), François Brenard (60 sal.), la BNP (40 sal.), des sociétés d’informatique et données CGI Logica (120 sal.), Novia (60 sal.), Sogeti (60 sal.), Sopra Steria (60 sal.), ATOS (40 sal.); immobilier de l’Autize (45 sal.), la Safer Poitou-Charentes (65 sal.) et les transports urbains Semtan (150 sal., société d’économie mixte), le club sportif des Chamois Niortais (60 sal.).

Dans les commerces figurent les hypermarchés Carrefour (195 sal.) et Leclerc (395 et 85 sal.), un Intermarché (60 sal.), Super U (35 sal.), les magasins Castorama (135 sal.), Decathlon (50 sal.), Boulanger (35 sal.), Conforama (35 sal.); centrale d’achats alimentaires Promocash (55 sal., groupe Carrefour); distribution d’électricité et de gaz Seolis (coopérative départementale, 350 sal.), d’électricité Geredis (40 sal.), négoces d’équipements d’automobiles Barrault (130 sal.), de fleurs et végétaux Moinet (60 sal.), de fournitures pour les commerces (Erco, 45 sal.), de matériel électrique Énergies D (45 sal.) et SEIA Redien (45 sal.), de matériel de bureau Marcireau (40 sal.) et Soram (70 sal.), de literie Camif-Matelsom (45 sal.), de bois Rougier (35 sal.), de minerais et métaux Vama Docks (50 sal.), les distributions pharmaceutiques Alliance (65 sal.) et CERP (65 sal.), télévente Stenico (50 sal.), BIIG (55 sal.).

Dans le bâtiment et les services, télécommunications Orange (65 sal.), génie thermique Hervé Thermique (100 sal.), réseaux et installations électriques Ineo (65 et 45 sal.), SPIE (60 sal.), Michaud (35 sal.); traitement des eaux Culligan (Loire Affinage, 50 sal.), travaux publics Eurovia (100 sal.), aménagement paysager EIVE (30 sal.); services à domicile ADHP Douce Heure (90 sal.), Maison et Services (50 sal.) et A2micile (50 sal.), formation d’adultes ANFPA (35 sal.); routage Presse-Portage (80 sal.), les publicités Adrexo (100 sal.), Hyperactive (40 sal.); travail temporaire Work 2000 (50 sal.), les nettoyages Safen (260 sal.), Samsic (150 sal.), Nickel Chrome (Debory, 50 sal.), blanchisserie Elis les Lavandières (40 sal.), le traitement de déchets Ortec (80 sal.), recyclage de déchets Rouvreau (45 sal.); transports Heppner (45 sal.), transports par cars Casa (45 sal.).

Niort s’est agrandie en absorbant successivement Souché (1964) à l’est, Sainte-Pezenne (1965) au nord, Saint-Florent (1968) au sud, Saint-Liguaire (1971) à l’ouest. Sa population était de 15 000 hab. au début du 19e s., 19 000 au milieu et 23 000 à la fin, puis est montée à 33 000 vers 1950 et a culminé à 62 300 en 1975 (sdc); elle a perdu plus de 5 000 hab. ensuite, mais aurait augmenté de 1 690 hab. depuis 1999. Une zone urbaine sensible englobe plusieurs quartiers à l’ouest et au sud-ouest, Tour Chabot, la Gavacherie, Clou Bouchet, dont un grand ensemble d’HLM (6 400 hab.).

Le territoire communal comprend au sud-est l’aéroport de Niort-Souché (codes NIT et LFBN) doté d’une piste bitumée de 1 800 m et de deux pistes en herbe de 680 et 430 m; aéroclub, seulement 200 passagers mais 20 000 mouvements annuels; au sud, l’hippodrome, un golf et la zone d’activités de Saint-Florent; à l’ouest dans un méandre de la Sèvre, Saint-Liguaire et le hameau de Sevreau et, sur la rive droite au-delà, les hameaux de la Tiffardière et de Moucherie; au nord-ouest sur la rive droite de la Sèvre, l’ancien village de Sainte-Pezenne et des lotissements; au nord sur la rive gauche de la Sèvre, les urbanisations de Surimeau.

Niort, pris au sens large avec ses annexes suburbaines, a bien tiré parti et bénéficiera encore plus de sa position originale: l’agglomération est au contact de quatre domaines très différents, les bocages, le marais, la plaine céréalière et laitière, et même le vignoble de Cognac qui va jusqu’à ses portes. Elle est au contact de plusieurs cultures aussi: la poitevine faite d’ouvertures et d’inventions artistiques; la vendéenne bocagère, attachée aux traditions et à ce qui reste d’autorité seigneuriale; la charentaise plus entreprenante et spéculatrice. On peut même émettre l’hypothèse que, en dehors des qualités personnelles de leurs animateurs, l’invention et le succès des entreprises des instituteurs autour de la Maif et de la Camif, qui furent d’abord d’autodéfense, ensuite de services multiples, ne sont pas sans lien avec le fait que Niort se trouvait en un des lieux de France où le gradient entre positions laïques et républicaines et catholicisme traditionnaliste militant était le plus accentué, le plus quotidiennement ressenti; en tous cas dans les années 1930, et sans doute encore bien après.

Les nouveaux axes d’échanges profitent directement aussi à l’agglomération niortaise: elle est sur la radiale Paris-La Rochelle-Ré, en grand progrès; elle a partiellement capturé la radiale Paris-Bordeaux aux dépens d’Angoulême, l’autoroute A10 passant par Niort et Saintes pour éviter les reliefs accidentés entre Angoulême et Libourne et, surtout, pour se rapprocher d’un littoral en grand développement; et finalement elle devrait bénéficier directement de l’amélioration des relations entre un Bordeaux et un Nantes qui, jusqu’ici, ont plus été séparées.

La communauté d’agglomération du Niortais groupe 45 communes et 120 000 hab., sur 81 540 ha. L’unité urbaine est de 71 000 hab. (4 communes avec Affres, Bessines, Chauray), l’aire urbaine de 153 700 hab. (65 communes, dont 2 en Vendée). L’arrondissement a 213 300 hab., 163 communes. Les trois cantons de Niort divisent la commune; le territoire du reste de la communauté d’agglomération est à peu près divisé entre les trois cantons de la Plaine Niortaise au NE, de Frontenay-Rohan-Rohan au centre et de Mignon-et-Boutonne au sud. Quatorze communes sont côté nord et est, dont quatre attribuées au nouveau canton d’Autize-Égray.


Prahecq

(2 190 Prahecquois, 2 495 ha) est une commune des Deux-Sèvres, ancien chef-lieu de canton, 14 km au SE de Niort en Niortais; un collège public; grande zone d’activités à l’ouest avec bases logistiques Intermarché-Evolis FDL (Fiée des Lois, boissons et embouteillage, 170 sal.) et du groupe suisse Kuehne Nagel (170 sal.), transports Baudouin (125 sal.), carburants Argedis (20 sal.). La commune a eu plus de 1 100 hab. dans les années 1880, mais était descendue à 900 en 1936; elle a crû surtout après 1975 et a augmenté de 500 hab. depuis 1999. Elle a une petite église classée du 12e s., et abrite le château de la Voûte. L’occupation du sol est dissymétrique: l’urbanisation s’est concentrée au sud aux abords de la D740, qui longe le cours de la Guirande, tandis que la plus grande partie du finage, au nord, est dans la plaine cultivée.


Saint-Gelais

(2 130 Gelaisiens, 1 640 ha) est une commune des Deux-Sèvres, 8 km au NE de Niort (Niortais), sur le plateau dominant la Sèvre, a un château du 16e s. à façade renaissance et une église classée, mais de diverses époques, et un temple du 19e s. La population de la commune a doublé depuis 1954, et a gagné 620 hab. de plus depuis 1999 (+41%); revêtements Naudon-Penot (25 sal.), transports Deux-Sévrienne (45 sal.). Au nord de la Sèvre, quelques hameaux sont sur le versant droit du fleuve, dont Quéray à l’est; l’A83 va du SE au NO. Le finage dessine une queue vers le SO, où passe la voie ferrée; hameau de Poligny et petite zone d’activités.


Vouillé

(3 420 Vouilletais, 2 230 ha) est une commune des Deux-Sèvres à 8 km à l’est de Niort en Niortais, au bord du Lambon, côté sud surtout. Un échangeur complexe de l’A10 et de la D948 est au sud du bourg, une aire de service de l’A10 à la limite sud de la commune, avec restaurants Autogrill (80 et 45 sal.) et station-service Total (20 sal.); gros hameaux de Gascougnolles au SE, Vaumoreau au NE, plusieurs lotissements au nord dans les quartiers d’Arthenay, la Rivière, le Pont d’Hommes. Le finage touche au sud au pôle des Ruralies d’Aiffres. Vouillé avait 1 200 hab. vers 1960, 1 600 en 1975 et croît depuis avec l’extension de Niort; elle a encore gagné 650 hab. depuis 1999 (+24%); l’aéroport de Niort est un peu à l’ouest.