Communauté d’agglomération de la Rochelle

Rochelle (Agglomération de La)

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intercommunalité de Charente-Maritime de 28 communes, 166 200 hab., 32 700 ha. Outre le siège, La Rochelle, la majorité des communes ont plus de 2 000 hab.: Angoulins, Aytré, Châtelaillon-Plage, Dompierre-sur-Mer, Esnandes, L’Houmeau, La Jarne, La Jarrie, Lagord, Marsilly, Nieul-sur-Mer, Périgny, Puilboreau, Saint-Médard-d’Aunis, Saint-Rogatien, Sainte-Soulle, Saint-Xandre, Salles-sur-Mer, Vérines.

Yves (1 500 Yvéens, 2 575 ha), 17 km SSE de La Rochelle sur la côte, est composite; deux petites îles des marais portent les deux villages d’Yves, sur la côte au sud-ouest du finage, et de Voutron, au milieu des marais au NE, issue d’une ancienne commune absorbée en 1823; au nord-ouest, le village de pêcheurs des Boucholeurs, partagé avec Châtelaillon. Entre les trois, près du hameau du Marouillet où est la mairie, la réserve naturelle du marais d’Yves occupe 190 ha; Maison de la Réserve, observatoire des oiseaux, pompage à énergie solaire pour la régulation du niveau des eaux, aire de repos de la D137; un camping dans le marais. La côte forme une large courbe entre les pointes de Châtelaillon et de Fouras, autour de la baie d’Yves; l’estran y est particulièrement large, découvrant sur 5 km au droit d’Yves; il porte de très nombreux bouchots. La D137 à quatre voies et la voie ferrée longent la côte. La commune a augmenté de 430 hab. depuis 1999 (+40%).

Saint-Vivien (1 270 Vivianais, 827 ha) est juste à l’est de Châtelaillon, 13 km au SE de La Rochelle; camping à l’est. À l’angle NO, un échangeur de la D137 a attiré des entreprises au lieu-dit Loin du Bruit; matériel médical Isis (30 sal.), publicité DSC (25 sal.), nettoyage Techni-Propreté (35 sal.); 410 hab. depuis 1999 (+48%).

Thairé (1 710 Thairésiens, 1 874 ha), 17 km SE de La Rochelle, est un gros village de la plaine, avec pour annexe au NO le gros hameau de Mortagne, au SE celui de Fondelay. La limite SO du finage longe le marais de Voutron (Yves), un camping. La population a crû de 630 hab. depuis 1999 (+58%).

Croix-Chapeau (1 270 Cruci-Capétiens, 483 ha), 16 km ESE de La Rochelle, a un habitat très allongé sur la D939; petit Bois de la Garde au SE; +360 hab. depuis 1999 (+40%).

Clavette (1 350 Clavettais, 629 ha), 13 km ESE de La Rochelle, juste au NO de La Jarrie, a un établissement de convalescence (Clinique du Château, Korian, 35 sal.); elle a gagné 640 hab. depuis 1999 (+88%).

Montroy (890 Montroyens, 399 ha), 14 km à l’est de La Rochelle, 2 km au nord de La Jarrie, accueille les transports Robin (40 sal.); +340 hab. depuis 1999 (+61%).

Bourgneuf (1 240 Bourgnoviens ou Novibourgeois, 268 ha), 14 km à l’est de La Rochelle, qui avait 200 hab. en 1936 et 400 en 1975, est également résidentielle; +180 hab. depuis 1999.

Saint-Christophe (1 390 Christophois, 1 364 ha), 20 km à l’est de La Rochelle, a un finage étiré d’ouest en est, touchant à La Jarrie à l’ouest, à la vallée du Vinson à l’est, le long de laquelle il envoie une étroite queue vers le nord entre Anais et Saint-Médard. Le village a un camping; il est relayé à l’ouest par le hameau de Cugné, à l’est par la Girardière; le principal employeur est La Poste (50 sal.); +460 hab. depuis 1999 (+49%).


Angoulins

(4 020 Angoulinois, 786 ha) est une commune de la Charente-Maritime dans l’agglomération de la Rochelle, à 7 km au sud de la préecture sur la côte. Le centre se tient à la racine de la longue pointe rocheuse du Chay, flanquée d’anciens marais salants au nord et d’un camping au sud. D’autres marais sont au nord vers Aytré, au sud vers Châtelaillon, à laquelle la commune avait été réunie entre 1823 et 1896. La voie ferrée passe dans le bourg (gare), la N137 à quatre voies le frôle à l’est. La ville a un petit port et un centre commercial avec hypermarché Carrefour (100 emplois), magasins Jardiland (30 sal.), Boulanger (20 sal.) et Leader Price (30 sal.), d’assez nombreuses petites entreprises de distribution et de bâtiment dont la maçonnerie Pianazza (60 sal.), les matériaux Lapeyre (35 sal.); maison de retraite du Môle (Korian, 55 sal.), plage naturiste. La commune avait 2 000 hab. dans les années 1960, 2 900 en 1990 et a gagné 430 hab. depuis 1999.


Aytré

(8 890 Aytrésiens, 1 222 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente-Maritime dans l’arrondissement de La Rochelle (agglomération de la Rochelle), en banlieue sud de celle-ci. La commune jouxte celle de La Rochelle sur le littoral, où elle inclut la pointe du Roux et la plage de l’anse de Godechaud. Son territoire est entrecoupé par la rocade péri-urbaine (A137) et par les voies ferrées; petits marais de la Moulinette au nord, d’Angoulins au sud. Aytré a reçu une partie des activités de l’agglomération rochelaise, et surtout la grande usine de matériel ferroviaire Alstom (1 150 sal.), établie sur la voie ferrée près de la côte. Les autres principaux établissements industriels sont une laiterie Avi du groupe Senoble (250 sal.), les plastiques Masters Composites (30 sal.), les métalleries TI 17 (40 sal.) et Cance (30 sal.); sérigraphie Alphasign (20 sal.). Aytré abrite également les finitions de bâtiment Vinet (85 sal.) et Gadoud-Braud (30 sal.), les travaux publics Eiffage (65 sal.) et Etchart (20 sal.), les installations électriques Snee (50 sal.), ECCS (25 sal.), Ceme (25 sal.), thermiques Proxiserve (25 sal.) et Benoît Samson (20 sal.), nettoyage Samsic (870 sal.), ISS (40 sal.) et A votre Service (60 sal.), ordures Veolia (30 sal.), fourniture de chaleur Dalkia (50 sal.); aménagement paysager Aunis-Saintonge (établissement aidé, 40 sal.).

Dans le secteur tertiaire l’informatique Systel (100 sal.), les négoces d’équipements industriels Orexad (Tinel, 25 sal.), d’aliments pour animaux de compagnie (Chadog, 45 sal.), de matériel acoustique Lescuyer (40 sal.), de bois et matériaux Libaud (45 sal.), BMSO (Point P, 30 sal.), VM (20 sal.), de matériel de travaux publics M3 (20 sal.), d’équipements pour automobiles Sofair (30 sal.), un centre commercial avec Castorama (120 sal.), supermarché Carrefour (70 sal.), La Poste (30 sal.); transports Aunis Messageries (20 sal.) et Geodis (20 sal.). Aytré a un collège public et un institut médico-éducatif, une maison de retraite (les Tamaris, 75 sal.).

Une bonne partie de la croissance urbaine est déjà ancienne: la commune avait 2 300 hab. en 1946, contre moins de 800 au creux des années 1870, et avait bondi à 5 300 dès 1962 grâce à l’industrie, atteignant 6 900 en 1975. Le mouvement s’est ralenti ensuite, mais la commune a gagné 970 hab. depuis 1999. Une petite zone urbaine sensible de 2 000 hab. a été délimitée au sud d’Aytré, dans les HLM de la résidence Pierre-Loti (ou Karine). Au sud, le quartier de la Plage d’Aytré n’est pas construit: quelques étangs, camping, parkings d’accès à la plage. Le nouveau canton d’Aytré a 4 communes et 27 600 hab.


Châtelaillon-Plage

(6 030 Châtelaillonnais, 659 ha) est une commune de la Charente-Maritime sur le littoral, à 12 km SSE de La Rochelle (agglomération de la Rochelle). Le trait de côte s’établit entre Saint-Jean au nord et la pointe des Boucholeurs au sud, où se tenait le Vieux Châtelaillon: une façade N-S de 5 km. La petite agglomération balnéaire, formée dès l’apparition de la voie ferrée, occupe un front de mer de 3 km, très légèrement incurvé; une gare, hippodrome à l’est, des marais tout autour de la station, des campings au nord. En mer, la pointe de Châtelaillon ou du Cornard découvre ses rochers à marée basse à plus de 3 000 m du rivage et l’estran devant Châtelaillon découvre sur 1 500 m de large. La plage a été refaite par de gros apports de sables.

La station a un collège public, un casino (50 sal., groupe Émeraude, autour de la 100e place en France) associé à un centre aquatique, un petit port de plaisance; centre de thalassothérapie des Rouliers Senlisiens (SHRS, 25 sal.), hôtel de la Grande Terrasse (30 sal.), maison de retraite (45 sal.). Quelques ateliers s’y occupent, dont un centre d’aide par le travail. Le village des Boucholeurs, fait de petites maisons et de cabanes, séparé de la ville par le marais d’Angoute, exploite 240 ha de parcs à huîtres et des milliers de bouchots. La population de la commune est assez stable depuis un demi-siècle: elle avait dépassé 5 000 hab. avant 1960. La commune n’a été détachée d’Angoulins qu’en 1897, avec 810 habitants; elle est passée à 2 200 en 1936, 5 000 dès 1954 et n’a crû que lentement depuis (+280 hab. depuis 1999). L’adjonction «Plage» à son nom date de 1928. Elle compte 1 200 résidences secondaires pour 2 500 principales: elle est autant banlieue d’Angoulême que station balnéaire. Le nouveau canton de Châtelaillon-Plage a 8 communes et 20 600 hab.


Dompierre-sur-Mer

(5 530 Dompierrois, 1 835 ha) est une commune de la Charente-Maritime dans l’agglomération de la Rochelle, 9 km au NE de la préfecture et qui ne touche à la mer d’aucun côté; son épithète flatteuse et fallacieuse ne date que de 1962. En revanche, la commune est traversée par le canal de Marans et la voie ferrée qui le longe, ainsi que par la N11 à quatre voies (un échangeur au SO); elle a de petites entreprises de négoce et de services, un collège public; travaux publics Colas (120 sal.) et Eurovia (70 sal.), ingénierie Sogeti (35 sal.), finitions de bâtiment Geoffriaud (30 sal.), camping; hameau de Chagnolet au SO. Dompierre avait 1 500 hab. vers 1950, 2 900 en 1975 et a gagné 1 140 hab. depuis 1999 (+26%).


Esnandes

(2 080 Esnandais, 745 ha) est une commune de la Charente-Maritime, la plus septentrionale de l’agglomération de la Rochelle, 11 km NNE de la préfecture. Le bourg est à 1 km de la baie de l’Aiguillon et au bord du Marais Poitevin; à l’ouest, la pointe Saint-Clément avance dans la baie et procure un beau point de vue. C’est une commune de boucholeurs, jadis de pêcheurs; elle a une Maison de la mytiliculture et une église fortifiée des 12e et 15e s., à remparts et clocher-donjon; camping; +2230 hab. depuis 1999, maison de retraite ehpad (30 sal.).


Houmeau (L’)

(2 900 L’Houméens, 422 ha) est une commune de la Charente-Maritime dans l’agglomération de la Rochelle, 5 km au NO de la préfecture; le bourg est à 300 m de la mer, que borde la plage de l’anse Pampin. Le vaste bâtiment de l’ancien grand séminaire, rénové, abrite une station marine de l’Ifremer avec laboratoire de ressources halieutiques, et le Crema (Centre de recherches sur les écosystèmes marins et aquacoles) de l’Ifremer et du CNRS; menuiserie Vinet (25 sal.), travaux publics Sogeah (35 sal.); nettoyage Boutor (65 sal.), maison de retraite médicale (55 sal.); un camping, parcs à huîtres au nord au Port du Plomb. La commune n’avait que 450 hab. avant-guerre, 600 hab. en 1962, et a crû ensuite, gagnant 560 hab. depuis 1999.


Jarne (La)

(2 520 Jarnais, 842 ha) est une commune de la Charente-Maritime dans l’agglomération de la Rochelle, 8 km au SE de la préfecture sur la D939, juste à l’est d’Aytré; elle n’avait que 450 hab. dans les années 1930 contre tout près de 700 un siècle avant; elle était encore à moins de 1 000 hab. en 1975 et a crû aussitôt après (1 600 hab. en 1982), gagnant 230 hab. depuis 1999. On y voit le beau château de Buzay, construit en 1771 pour un armateur rochelais, avec un parc de loisirs; maison de retraite des Petites Vignes (45 sal.), constructions Adli (25 sal.), traitement des eaux Sarp (20 sal.), golf de la Jarne à l’ouest au hameau de Pique-Fesse, marais à l’ouest.


Jarrie (La)

(3 330 Jarriens, 945 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente-Maritime dans l’agglomération de la Rochelle, 14 km ESE de la préfecture; collège public, Intermarché (25 sal.), mécanique Endel (25 sal.). La voie ferrée de Poitiers à La Rochelle passe au sud du finage. L’habitat est complété à l’est sur la D204 par le hameau de Puyvineux, partagé avec Saint-Christophe, et au sud par la file de maisons qui suit la D939, partagée avec Croix-Chapeau. Au nord, à Croix Fort au carrefour des D110, 108 et 204, quatre autres finages convergent en pointe: ceux de Clavette, Montroy, Saint-Médard-d’Aunis qui y a sa zone artisanale, Saint-Christophe. La commune n’avait que 890 hab. en 1954 et croît depuis; elle a gagné 620 hab. depuis 1999 (+23%). Le nouveau canton de La Jarrie a 14 communes et 23 400 hab.


Lagord

(7 270 Lagordais, 804 ha) est une commune de la Charente-Maritime dans l’agglomération de la Rochelle, jointive de La Rochelle côté nord, de l’autre côté de la rocade. Cette banlieue a de nombreuses entreprises de négoce et de transport; bureaux du Crédit agricole mutuel (570 sal.); hypermarché Leclerc (210 sal.); fabrique d’appareils d’éclairage et de sécurité Legrand (90 sal.), d’appareils dentaires BGM (35 sal.), transmissions hydrauliques Hydro Applications (35 sal.), maçonnerie Billard (55 sal.); négoce de plomberie Covap (20 sal.), centre d’appels FDA (25 sal.); nettoyage GSF (220 sal.); comptabilité Setco (45 sal.), électricité Enedis (20 sal.); deux campings. Le finage de Lagord est séparé de la mer par celui de L’Houmeau; à la limite ont été conservés des groupes de blockhaus; au SO en deçà de la rocade, parc commercial du Fief Rose. Le Lignon forme un quartier à part à l’est, séparé du reste de la ville par la zone d’activités des Greffières et la D105. Juste au nord, le château d’Huré, d’origine médiévale, reconstruit récemment, avec un beau parc, est aménagé en maison de retraite (ehpad); autre maison de retraite Korian (Bégonias, 65 sal.). La commune avait 900 hab. vers 1900 et n’a pas cessé de croître depuis, atteignant 3 000 hab. en 1963, 5 000 en 1982; elle a gagné 640 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Lagord a 8 communes et 24 800 hab.


Marsilly

(3 090 Marsellois, 1 191 ha) est une commune de la Charente-Maritime dans l’agglomération de la Rochelle, 9 km au nord de la ville. Le bourg est à 1 200 m du rivage de la baie de l’Aiguillon, où il est représenté par le tout petit port de la Pelle; église fortifiée d’un ancien prieuré, musée des graffiti anciens, golf; menuiserie Escabelle (40 sal.). Marsilly avait 890 hab. en 1954, 1 000 en 1968 et a crû surtout ensuite, gagnant 840 hab. depuis 1999 (+37%).


Nieul-sur-Mer

(5 920 Nieulais, 1 096 ha) est une commune de la Charente-Maritime dans l’agglomération de la Rochelle, 6 km au nord de la préfecture, à 1 km du rivage; belles maisons bourgeoises des 18e et 19e s. avec parcs, clocher du 15e s., ancien domaine du Portail (16e) et ruines de l’abbaye de Sermaize à l’est (13e-15e s.). Au nord-ouest, le port de Lauzières au bord des marais est séparé de la baie de l’Aiguillon par la pointe du Plomb et de Mortefoin; il abrite des barques de conchyliculteurs et quelques bateaux de plaisance. La commune a peu d’entreprises si ce n’est les bétons et matériaux BMSO Fettig (Point P, 35 sal.), les maçonneries Magalhaes (30 sal.) et Blot (25 sal.), la menuiserie Da Silva (20 sal.) et un Intermarché (50 sal.); nettoyage Sud-Ouest Assistance (45 sal.); elle avait 1 200 hab. avant la guerre, 1 600 hab. en 1962, 2 600 en 1975. Elle a gagné 170 hab. depuis 1999. Elle est «sur Mer» depuis 1889. Le nom de Nieul, comme les autres Neuil ou Nieuil de la région, évoque simplement un «nouvel» établissement médiéval.


Périgny

(8 460 Pérignaciens, 1 078 ha) est une commune de la Charente-Maritime dans l’agglomération de la Rochelle, jouxtant la ville à l’est, de l’autre côté de la rocade. Périgny est l’une des trois banlieues industrielles de La Rochelle avec sa voisine Aytré, et la Pallice à l’autre bout. Si l’ancienne usine d’automobiles Talbot du groupe PSA, devenue Triaxe, a disparu, son site a été réaménagé. L’usine d’équipements pour automobiles Lucas a été achetée par Delphi mais n’occupe plus que 115 personnes; les chantiers Dufour en emploient 480 à la fabrication de yachts. Le groupe Léa-Vital en ajoute 350 en parapharmacie sous diverses enseignes; appartenant à la famille Kloboukoff, il fournit notamment Intermarché en produits «bio» alimentaires et cosmétiques.

À ces têtes de file s’ajoutent les prothèses oculaires Carl Zeiss Meditec (200 sal.), les chantiers navals de plaisance Amel (120 sal.), Fra Marine (40 sal.) et Z Diffusion (35 sal.) et la Rochelaise de Mâts Sparcraft (20 sal.); composants électroniques Systrel (45 sal.), métallerie DL (30 sal.), transmissions HS (25 sal.), Pompes Lafon (30 sal.), imprimerie IRO (35 sal.), imprégnation de bois RCOH (Lecarre, 30 sal.) plus un centre d’appels Sitel (710 sal.); atelier protégé Iris (40 sal.).

Dans d’autres domaines, menuiseries Atelier Blu (45 sal.), Le Cormier (35 sal.), Sacre (30 sal.), installations électriques Brunet (55 sal.), Somelec (30 sal.), Ineo (30 sal.), SPIE (30 sal.), thermiques Garanka (30 sal.), peinture Brunereau (30 sal.), travaux publics Dufour (30 sal.), traitement des eaux Saur (50 sal.), nettoyage Onet (210 sal.), collecte d’ordures Urbaser (60 sal.); distribution d’électricité RTE (80 sal.) et Enedis (60 sal.)

Metro (70 sal.), vente par automates Merling (55 sal.), négoce de produits chimiques Périmètre (75 sal.); multiplexe de cinéma CGR (45 sal.), comptabilité Strego (30 sal.), La Poste (150 sal.); publicité Adrexo (170 sal.), Rhinos (70 sal.) et Mediapost (55 sal.); transports TEC (35 sal.); maisons de retraite, dont un ehpad (35 sal.).

La ville n’avait encore que 1 500 hab. en 1960, mais elle était passée à 6 900 en 1975, avec l’implantation de Talbot, pour retomber à 4 100 en 1990 et repartir depuis, sur d’autres bases; elle a gagné 2 330 hab. depuis 1999 (+37%). L’habitat comporte trois unités distinctes: au sud l’urbanisation principale, prolongée vers l’est par le quartier de Villeneuve; au nord le faubourg de Rompsay; au centre la grande zone industrielle, dotée d’un échangeur de la N137 à l’ouest. Entre Rompsay et la zone industrielle passe le canal de Marans à Rompsay, traité en coulée verte; centre aquatique Palmilud, avec parc paysager de 3 ha; centre commercial de la Pommeraie. L’urbanisation principale au sud s’organise de part et d’autre du domaine de Courcelles et du canal de la Moulinette, qui aboutit au port de La Rochelle.


Puilboreau

(6 140 Puilborains, 788 ha) est une commune de la Charente-Maritime dans l’agglomération de la Rochelle, limitrophe de la ville au NE. Elle a reçu un échangeur de la rocade périurbaine et de la N11, avec un gros centre commercial autour d’un hypermarché U de 280 salariés avec magasins Leroy Merlin (260 sal.), Decathlon (70 sal.), Conforama (55 sal.), But (30 sal.), Zodio (30 sal.), Toys R US (30 sal.), Foirfouille (25 sal.), négoce de matériaux Ryser (25 sal.); ingénierie Exent (20 sal.), gardiennage Systeo (50 sal.), constructions GTM (20 sal.), centre d’appels Beau Breuil (50 sal.), nombreux garages; cliniques de 180 et 75 emplois, centre de réadaptation Cardiocéan (50 sal.), maison de retraite de 70 sal. (Beaulieu), centre de formation professionnelle rural. La commune a été formée en 1858 par emprunts aux communes voisines de Dompierre à l’est et Lagord à l’ouest; on y voit à l’est un château d’armateur de la fin du 18e s. (La Tourtillière), et la ferme-école de Grammont, dotée d’un bel ensemble de terrains de sports; au SE, hameau de la Motte; un camping. La commune n’avait encore que 500 habitants dans les années 1920, 1 500 en 1968; elle a gagné 1 440 hab. depuis 1999 (+31%).


Rochelle (La)

(78 620 Rochelais, 2 843 ha) est la préfecture de la Charente-Maritime, sur le littoral. L’agglomération est face à l’île de Ré, mais le port et le centre-ville sont plutôt tournés vers le sud, à l’abri de la large pointe de Chef de Baie. Fondée au 11e siècle par Aliénor d’Aquitaine comme place forte littorale, elle fut dotée de privilèges et exemptions qui en firent très vite une active place marchande et un port de commerce animé, également base d’émigration vers le Québec, par-delà les vicissitudes des guerres franco-anglaises et des affrontements entre huguenots et catholiques — le siège de la place protestante par Richelieu dura 416 jours en 1627-1628. Il reste de ce passé à la fois des défenses, toute une organisation portuaire et des accumulations de richesses patrimoniales.

Le centre-ville s’organise autour du Vieux Port, défendu par les très connues tour Saint-Nicolas à l’est, fortifiée comme un donjon et de 42 m de haut, et la tour ronde de la Chaîne qui lui fait face côté ouest; un peu plus loin, la tour de la Lanterne atteint 55 m au sommet de sa flèche octogonale, et offre d’un peu plus bas un vaste panorama. Un bassin à flot se branche à l’est sur le Vieux Port, lequel offre 350 anneaux aux plaisanciers. Un peu plus au sud, au-delà de l’ancien quartier de pêcheurs du Gabut, à présent garni de boutiques, le bassin des grands yachts donne directement sur l’avant-port; il abrite à poste fixe le France I, ancienne frégate météorologique de 80 m.

Au-delà du quartier de la Ville en Bois, qui était hors les murs et où l’on a pu trouver de la place pour la nouvelle université, le nouveau port de plaisance des Minimes a été aménagé sur la rive sud de l’avant-port, sous la protection de la pointe des Minimes et d’une jetée en L; il offre 3 300 places, ce qui en fait le plus vaste de toute la côte atlantique de la France.

Le centre-ville est servi par un réseau régulier de rues en damier, dont l’axe principal est NNE-SSO, à peu près comme le Vieux Port. Certaines d’entre elles, comme la rue de l’Escale, ont gardé un cachet et des pavés anciens, beaucoup sont bordées d’arcades, et elles fourmillent d’anciens hôtels bourgeois et grosses maisons d’armateurs; préfecture, hôtel de la Bourse et palais de justice occupent des bâtiments du 18e siècle; la porte de la Grosse Horloge s’ouvre près du port. La vaste place de Verdun et celle du Marché marquent à peu près la limite nord du centre monumental, des affaires et des magasins. Plus loin se trouvent encore le jardin des plantes et le muséum d’histoire naturelle puis, le long des anciens remparts, des ensembles d’anciennes casernes et de bâtiments administratifs.

La ceinture de défenses, contournée par l’embranchement ferroviaire vers la Pallice, est en effet étendue: elle définit un espace de quelque 1 500 m de largeur. À l’est, elle est marquée par la puissante porte Royale; à l’ouest, les anciennes douves en zigzag offrent une coulée verte de 200 m de large au pied d’une enceinte continue mais percée par 5 rues, qui va de la plage, près de la tour de la Lanterne, jusqu’à l’esplanade des Parcs au nord, en englobant le parc Charruyer: une chance pour une ville de cette dimension.

La Rochelle a bénéficié de municipalités intelligentes, notamment celle que dirigea Michel Crépeau (radical de gauche), qui fut député et ministre, et maire de 1971 à 1998; cela lui valut une célébrité dans la croissance «écologique» avec la diffusion des «vélos jaunes» gratuits, ainsi que la création du port de plaisance des Minimes et le salon nautique du Grand Pavois; et aussi, sinon surtout, la mise en valeur de son patrimoine, la multiplication des musées et l’organisation de manifestations culturelles aussi réputées que les Francofolies, journées musicales nées en 1985 de la célébration des anciens rapports entre le port et le Canada. Une quinzaine de musées sont en ville: outre celui d’histoire naturelle, le musée Protestant, les musées d’Orbigny-Bernon (histoire), Lafaille (cabinets de curiosités), Fleuriau (nature régionale), du Nouveau Monde (Amériques), des Beaux-Arts, Grévin, du Flacon à parfum; et, du côté des bassins, les musées des Modèles réduits, des Automates, un musée maritime Neptunéa, un musée à quai et le musée à flot du France-I, et un grand aquarium. La Rochelle dispose aussi d’une scène nationale réputée (La Coursive) et tient plusieurs festivals, dont celui du cinéma en juin.

Vers l’ouest au nord de l’avant-port, le centre-ville se prolonge par la plage de la Concurrence et le beau mail qui mène au casino, environné de jardins et de parcs en terrasses au-dessus du rivage. Au-delà, tout le cap de Chef de Baie est inclus dans la commune de La Rochelle, avec l’ancienne commune de Laleu et le port de la Pallice. À la pointe même, le nouveau port de pêche de La Rochelle a été aménagé et ouvert en 1994; il s’accompagne d’installations agro-alimentaires du pôle Agrocéan.

Juste au nord se trouvent les bassins du port de commerce, qui traitent environ 7 à 8 Mt par an: 2 de céréales aux entrées, 2,5 de produits pétroliers, 1 de bois et presque autant de sables et graviers aux sorties: c’est le 8e port français pour les marchandises. Le port est abrité derrière une longue jetée en L qui porte la gare maritime; les navires de croisière peuvent aussi accoster: ils ont apporté 15 000 visiteurs à la ville en 2004. Au nord du port, la rocade de La Rochelle mène au viaduc routier de l’île de Ré. Au-delà se trouve l’aéroport de Laleu, lui aussi dans la commune, doté d’une piste de 2 140 m et de relations avec Lyon (Airlinair), Londres et Southampton. Le port est entouré de vastes zones d’industrie, stockage et négoce, qui représentent le principal lieu d’emplois de la ville en dehors des bureaux et hôpitaux.

Outre ses banlieues industrielles de Puilboreau et surtout Périgny et Aytré, la commune compte notamment une usine Rhodia Solvay spécialiste de chimie des terres rares et travaillant pour les pots à catalyse d’automobiles (370 sal.), une métallerie fabriquant des bennes pour le nettoiement (Semat-OMB, 200 sal.), une fabrique d’engrais (Angibaud-Guano de poissons, 95 sal.), les chantiers navals Fountaine Pajot (110 sal.); traitements de surfaces Galva Atlantique (50 sal.), des ateliers de plastique ATMC (75 sal.) et Extruplast (40 sal.), Roche (35 sal.), de toiles Incidence Sails (90 sal.), miroiterie Saint-Gobain (40 sal.), une grosse fabrique de pâtisseries Atlantique Alimentaire (180 sal.), les viandes Bouchers Services (70 sal.), ingrédients alimentaires Innovia (40 sal.), conserves de poisson Maison Mer (35 sal.); imprimerie Rochelaise (45 sal.); plusieurs entreprises de manutention portuaire (Silo La Rochelle-Pallice, 80 sal.) et transports: Sarrion-Charbonnier (110 sal.), Hautier (95 sal.), Altead Augizeau (50 sal.), Robin (35 sal.), Samat (35 sal.), autocars TTO (Océcars, 120 sal.).

Dans les services et le bâtiment se signalent l’immobilier Atlantic Aménagement (110 sal.) et la Rose des Vents (50 sal.), la menuiserie Ridoret (35 sal.), les analyses Silliker (70 sal.) et Aurea (65 sal.), ingénierie Créocéan (60 sal.), conseil Sellsy (50 sal.); le nettoyage Ansap (35 sal.), collecte d’ordures NCI (95 sal.), gardiennage GIP Atlantique (55 sal.), publicité Prest’Anim (45 sal.), plusieurs grands garages et hôtels.

La Rochelle est bien entendu aussi un haut lieu de santé et de formation. Son centre hospitalier totalise 4 000 employés dont 300 médecins, 1 730 lits; s’y ajoutent la clinique du Mail qui emploie 160 personnes en deux établissements, et des maisons de retraite dont Orpea (60 sal.). Elle a reçu en 1993 une université de plein exercice, d’environ 8 200 étudiants, 900 enseignants et employés, couvrant un large éventail de disciplines hors de la médecine, et compte trois facultés, treize centres de recherche dont un certain Otelo, sigle pour Organisation des Territoires et Environnement dans les Espaces Littoraux et Océaniques…; plus un IUT de 5 départements et 840 étudiants, un IUP de 500 étudiants et l’École d’Ingénieurs en Génie des Systèmes industriels (EIGSI), 500 inscrits également. L’enseignement secondaire est dispensé dans sept collèges publics et un privé, huit lycées publics (dont un hôtelier) et deux privés.

Les principaux autres établissements du tertiaire sont des banques dont la BNP (65 sal.) et la Société Générale (40 sal.), un centre Leclerc (160 sal.) et les magasins Super U (55 sal.) et Intermarché (75, 40 et 35 sal.), Monoprix (70 sal.), Galeries Lafayette (45 sal.); négoce de produits chimiques Borealis (35 sal.), d’accastillage Brinswick (40 sal.), de poissons Foro Marée (35 sal.), de matériaux Vama (35 sal.); l’Aquarium (35 sal.), le Stade Rochelais (65 sal.); agence du quotidien Sud-Ouest (40 sal.), assurances Allianz (55 sal.), Adenes PPE (40 sal.). EDF déclare 850 emplois, Enedis 95, Engie 125, La Poste 150. La Rochelle a aussi son casino, au groupe Barrière (100 sal.).

Le TGV relie désormais La Rochelle à Paris en 2h30. La Rochelle a eu autour de 16 000 hab. dans la première moitié du 19e s., a absorbé en 1880 la commune de Laleu au nord (1 200 hab.) et a passé les 30 000 hab. en 1900; elle a poursuivi sa croissance sans arrêt jusqu’en 1975, où elle a culminé à 79 800 hab. et s’est retrouvée à 76 600 en 1999 après un creux à 71 000 en 1990. Elle a diminué de 1 440 hab. depuis 1999. La Rochelle a deux zones urbaines sensibles, le grand ensemble de Villeneuve les Salines au sud-est (8 100 hab.), et au nord-ouest le vaste périmètre de Mireuil, Laleu, la Pallice et la Rossignolette, qui s’étend jusqu’au port de la Pallice et regroupe 18 100 hab.: de loin la plus peuplée de la région, elle a obtenu le statut de zone franche en 2003. La communauté d’agglomération de la Rochelle rassemble 28 communes et 166 200 habitants. L’unité urbaine est de 116 200 hab., l’aire urbaine de 171 200 hab. (48e en France). L’arrondissement a 214 600 hab., 58 communes. Les 3 nouveaux cantons de La Rochelle divisent simplement la commune (26 100, 23 900 et 24 100 hab.).


Sainte-Soulle

(4 490 Solinois, 2 182 ha) est une commune de la Charente-Maritime dans l’agglomération de la Rochelle, 13 km ENE de la préfecture; échangeur de la N11 à 4 voies et de la N137 au hameau d’Usseau et passage envisagé de l’A831. La limite occidentale de la commune suit le canal de Marans à La Rochelle, longé par la voie ferrée; hameau de Saint-Coux tout à l’est. Sainte-Soulle abrite quelques petites entreprises de services à l’habitat et de logistique, dont les transports Sueur (40 sal.), un magasin Darty (25 sal.), une fabrique de sanitaires en céramique Reval (55 sal.) et les constructions ERC Harranger (110 sal.); un camping, piste d’aéromodélisme. La population, qui fut de 2 200 hab. en 1861, était descendue à moins de 1 100 en 1936; elle a repris après la guerre, et a gagné 1 790 hab. depuis 1999 (+66%).


Saint-Médard-d’Aunis

(2 280 hab., 2 253 ha), commune de Charente-Maritime 19 km à l’est de La Rochelle dans la communauté d’agglomération de la Rochelle, est dans la plaine découverte, avec quelques hameaux périphériques, dont l’Aubetière à l’ouest et la Martinière au SE. Au SO s’est établie la zone artisanale de Croix Fort, jouxtant La Jarrie. Le Visson borne le finage à l’est: La commune n’avait encore que 710 hab. en 1968 et s’est accrue de 1 010 hab. depuis 1999 (+80%); négoce d’extincteurs Emis (25 sal.).


Saint-Rogatien

(2 240 Rogatiens, 519 ha) est une commune de Charente-Maritime dans l’agglomération de la Rochelle, 6 km à l’est de la préfecture. Elle n’avait que 300 hab. en 1968, les approchait déjà en 1999 mais n’a pas progressé depuis; +410 hab. depuis 1999 (+22%).


Saint-Xandre

(4 910 Saint-Xandrais, 1 329 ha) est une commune de la Charente-Maritime dans l’agglomération de la Rochelle, 7 km au NE de la préfecture, de type résidentiel; elle avait 1 200 hab. en 1962, 2 100 en 1975, et continue de croître (+720 hab. depuis 1999); mais il lui reste un assez large terroir agricole; hameau de l’Aubreçay à la limite NO, sur la D105: vers l’est, le finage s’étire en englobant le hameau et le château de la Sauzaie dans la petite vallée du Chenau; maison de retraite (ehpad, 40 sal.).


Salles-sur-Mer

(2 150 Sallésiens, 1 403 ha) est une commune de la Charente-Maritime dans l’agglomération de la Rochelle, 12 km au SE de la préfecture, 5 km au SE d’Aytré. Malgré le nom, son finage ne touche pas à la mer, dont elle est séparée par Châtelaillon; elle accueille plusieurs châteaux de la bourgeoisie rochelaise: l’Herbaudière (16e s.), le Roulet (17e s.), Cramahé (18e s.); institution de soins pour enfants, Intermarché (50 sal.); étanchéité Châtel (20 sal.), réseaux Coda (25 sal.), nettoyages Guesneau (65 sal.) et Aber (55 sal.). Le nom était Salles jusqu’en 1896; elle avait 650 hab. vers 1965 et croît depuis (+460 hab. depuis 1999, +27%). La D137 longe la limite à l’ouest.


Vérines

(2 250 hab., 1 335 ha) est une commune de Charente-Maritime dans l’agglomération de la Rochelle, 19 km ENE de la préfecture. Son finage, étiré du NO au SE dans la plaine, contient au NO le village de Loiré, longé par par la N11, et au SE celui de Fontpatour; il atteint au SE le cours du Vison. Sa population a augmenté de 850 hab. depuis 1999 (+67%).