Communauté de communes Astarac Arros en GascogneAstarac Arros en Gascogne' communauté de communes associant 37 communes, 7 400 hab., 34 900 ha. Aucune n’atteint 2 000 hab. Le siège est à Villecomtal-sur-Arros. Le territoire est formé de deux parties distinctes, presque totalement séparées par le finage de Miélan. À l’ouest, Villecomtal-sur-Arros est entourée de huit communes proches des Hautes-Pyrénées. Villecomtal-sur-Arros (860 Villecomtois, 1 117 ha dont 241 de bois), 10 km OSO de Miélan, vient, comme son nom l’indique, d’une bastide comtale de la fin du 13e s., établie sur la rive droite de l’Arros. Elle est traversée par la N21; son finage se divise entre la plaine de l’Arros et les collines boisées au NE, autour du hameau de Saillères. Elle a rive gauche une grosse laiterie du groupe Danone (200 sal.); menuiserie Maestri (sièges, 25 sal.); «sur Arros» a été ajouté en 1958. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999. Montégut-Arros (300 Montégutois, 1 529 ha dont 576 de bois), 3 km au sud de Villecomtal, vient d’un petit castelnau du 12e s. Mairie et école sont encore perchées dans les collines, mais le village principal s’est formé au pied le long de l’Arros et de la D38; il y accueille une entreprise de matériel agricole ERME (Étude et réalisation de matériels et d’équipements, 40 sal.). Le finage comprend cinq parties distinctes; il lance une queue vers l’ouest dans les collines; il s’étend dans la plaine de part et d’autre de l’Arros; au centre, il occupe le massif de collines entre Arros et Lurus; au-delà s’étire la vallée du Lurus, dont le confluent avec l’Arros est à Villecomtal; puis le finage monte sur les hautes collines boisées à l’est, où il monte à 331 m à la Cauo d’Espagne. Haget (340 Hagétois, 910 ha) est à 5 km NO de Villecomtal sur le versant ouest de la plaine de l’Arros. Le finage atteint à l’ouest la plaine de l’Adour au pied du coteau que longe l’Estéous. L’Arros borde le finage à l’est. La population a augmenté de 50 hab. depuis 1999. Beccas (120 Beccasiens, 338 ha) est à 7 km NO de Villecomtal, également sur le versant gauche de l’Arros, dont le cours limite le finage à l’est. Malabat (120 hab., 540 ha) est à 4 km NNO de Villecomtal au pied du coteau oriental de la plaine de l’Arros. Le finage se partage entre celle-ci et les fortes collines à l’est, où il atteint la crête dominant la vallée du Laus. Betplan (110 Betplanais, 546 ha dont 212 de bois), juste au nord de Villecomtal, est dans une situation comparable, son finage atteignant le cours du Laus au NE, dans la forêt domaniale d’Armagnac-Betplan; beau château du 17e s. au village. Laguian-Mazous (250 Laguianais, 998 ha dont 363 de bois), 6 km ENE de Villecomtal et 5 km OSO de Miélan, est sur la haute crête de collines entre Arros et Bouès. Elle offre aux Puntous de Laguian, sur la N21 vers 345 m, un superbe panorama sur les Pyrénées centrales, avec table d’orientation. Mazous est un ancien village au sud; la fusion avec Laguian est de 1822. La population a diminué de 50 hab. depuis 1999. Aux-Aussat (280 Auxois, 1 261 ha dont 234 de bois) est au NE de Laguian, 3 km à l’ouest de Miélan et a gagné 70 hab. depuis 1999. Le Bouès limite le finage à l’est. Aux est sur le versant doux du Bouès, avec un château. Aussat, plus à l’ouest, est sur le versant doux du Cabournieu, affluent du Bouès, et bénéficie de la partie amont du barrage de Monpardiac au nord. Leur fusion est également de 1822. Estampes (160 Estampais, 1 082 ha dont 215 de bois) est 8 km à l’est de Villecomtal, juste au SO de Miélan et au SE de Mazouis, sur le versant doux du Bouès avec une petite extension sur le coteau droit qui domine la rivière, dans la petite forêt domaniale d’Armagnac-Estampes. La partie orientale de l’intercommunalité, plus étendue, est formée de petites communes des bassins de la Grande et de la Petite Baïse, dépourvues de village-centre et dont les centres de services sont Mirand et Miélan. Neuf communes sont au sud et dans le bassin de la Grande Baïse. Castex (90 Castexiens, 538 ha), 12 km ESE de Villecomtal, 6 km au sud de Miélan, a son village aligné sur la pouge dominant le Bouès. Les cours de l’Osse et du Bouès bornent le finage à l’est et à l’ouest. Sadeillan (90 Sadeillannais, 592 ha), 6 km SE de Miélan, est sur le versant doux descendant vers le Bergouts, affluent de la Grande Baïse; l’Osse limite le finage à l’ouest. Sarraguzan (90 Sarraguzannais, 864 ha dont 214 de bois) est à 9 km SSE de Miélan. Le petit village est sur une crête; il est doublé au nord par les habitats de l’ancienne paroisse de Maumus. Le finage, borné à l’ouest par le cours de l’Osse, s’étire du nord au sud. Il est limitrophe des Hautes-Pyrénées. Manas-Bastanous (80 Manassois, 754 ha), 9 km SE de Miélan, également en limite de département, est sur le même versant, que divise le vallon du Larrat, Manas étant au nord et Bastanous au sud. La fusion date de 1822 et a inclus aussi Arroux au NE. La commune a eu 400 hab. en 1836 et se dépeuple depuis. La D939 passe au NE du finage, qui n’atteint pas la Baïse. Mont-de-Marrast (120 Montois, 700 ha), 8 km SE de Miélan, occupe une partie du versant doux de la Grande Baïse. Le village, au SO, domine cours du Bergouts. Barcugnan (110 Barcugnanais, 911 ha) est à 12 km SE de Miélan. Le village s’étire sur la pouge dominant le versant raide de la Grande Baïse, doublé au sud par le hameau de Saint-Araille. Le finage associe à cette étroite pouge une fraction de la vallée de la Baïse à l’ouest, où passe la D939 et qui comprend au SO le château de Cazals près du hameau de Montagnan, reste d’une commune réunie à Barcugnan en 1806; celle de Saint-Trailles, au SE sur le relief (hameau actuel de Saint-Araille) s’y est ajoutée en 1822. Duffort (140 duffortois, 984 ha) est sur les hauteurs à l’est de la Grande Baïse, 16 km au SE de Miélan. Le finage descend un peu à l’ouest dans la plaine de la Baïse, sans atteindre son cours; il est limité à l’est par le cours de la Baïsole. Sainte-Aurence-Cazaux (110 Sainte-Aurennais, 954 ha) est à 14 km ESE de Miélan. Le village est sur une pouge dominant la petite vallée du Haget, affluent de la Grande Baïse, tandis que l’essentiel du finage se déploie sur le versant doux de la Baïsole, qui le limite à l’est. Sainte-Aurence et Cazaux-Seillan ont été réunies en 1822; la dernière, au SE, n’a laissé aucune trace. Montaut (130 Montois, 848 ha), 12 km ESE de Miélan, est bordée à l’est par la Baïsole et dépasse un peu le cours de la Grande Baïse à l’ouest, qui y reçoit le Haget. Le petit village est sur la pouge qui domine celui-ci. Ces communes sont suivies au nord par deux communes un peu plus étendues. Saint-Michel (270 Saint-Michelais, 1 656 ha dont 283 de bois), 10 km à l’est de Miélan, 10 km au sud de Mirande, a son village sur la rive gauche de la Grande Baïse, où passe la D939, au centre de la plaine de confluence avec la Baïsole, qui se rejoigent un peu en aval. Le finage monte à l’ouest sur le versant doux de la Baïse et contient à l’est une partie du coteau raide et boisé; musée des animaux naturalisés, silos au Badard au NE. Sainte-Dode (220 Sainte-Dodais, 1 884 ha dont 258 de bois) est 6 km à l’est de Miélan. Le finage est limité à l’est par la Grande Baïse, à l’ouest par l’Osse, au pied d’un versant raide et découpé. Le village est au centre, avec une église du 12e s. et un temple protestant. Le finage se déploie sur le versant doux de la Baïse; hameau de Lespiau au sud. Plus proches des centres de services, et dans le même bassin, se tiennent six communes. Bazugues (62 Bazuguais, 536 ha) est à 5 km NE de Miélan. Le finage, borné au NO par l’Osse, comprend au NO la colline de Monsaurin, dominant la confluence de l’Osse et de la Bassoue, au SE de plus hautes collines dont une pouge dominant le cours de la Bassoue et portant le minuscule village. Ponsampère (140 Ponsannais, 890 ha), 9 km NE de Miélan et 8 km SSO de Mirande, se tient dans les collines entre Osse et Baïse sans atteindre ces rivières. Berdoues (470 Berdousiens, 1 765 ha dont 492 de bois), 4 km au sud de Mirande, fut le site d’une ancienne abbaye cistercienne fondée en 1137, dont il reste des bâtiments du 18e s., et un grand bois dans la vallée de la Baïse; transports Gersyfret (25 sal.). L’habitat est dispersé, le centre étant réduit au minimum sur la D939. Le finage monte à l’est sur le versant raide de la Baïse et un peu au-delà; il se déploie largement vers l’ouest sur le versant doux, et lance vers le sud une queue englobant la forêt domaniale d’Armagnac. Un aérodrome (LF3226) est au SO à Moulies, privé mais ouvert aux ULM, avec une piste en dur de 760 m et une esquisse de village aéronautique avec l’Aéroclub Mirandais. La commune a gagné 100 hab. depuis 1999. Un peu au sud, l’ancienne chapelle de Saint-Clamens, antérieure à l’abbaye, et sur la rive droite de la Baïse, conserve un sarcophage antique. Berdoues a intégré en 1868 la commune d’Arcoues à l’ouest, et a été réunie à Ponsampère de 1972 à 1993. Saint-Martin (470 Saint-Martinais, 907 ha) est à 3 km OSO de Mirande sur le versant doux de la Baïse. La N21 passe au SE et au sud, attirant une partie de l’exurbanisation de Mirande. Plus loin au NE mais dans les vallées de la Petite Baïse et dans celle du Sousson, affluent du Gers, six autres communes relativement étendues, proches de Mirande, font partie de la communauté Astarac-Arros. Saint-Médard (330 Saint-Médardais, 1 707 ha dont 196 de bois) est à 7 km SE de Mirande. Le village est au bas du verant doux de la Petite Baïse aux abords de la D2, et le finage s’étend autant à l’est de la rivière qu’à l’ouest, autour de l’ancien village de Mongardin. Idrac-Respaillès (220 Idracais, 1 303 ha), 6 km ENE de Mirande dans la vallée de la Petite Baïse, résulte d’une fusion de 1825. Le centre est sur la D2 au bas du versant doux de la rivière. Le finage comprend une partie des collines à l’est, où subsiste l’ancien moulin à vent d’Estoupiès. Miramont-d’Astarac (360 Miramontais, 1 473 ha dont 167 de bois), 8 km NE de Mirande, a son petit village sur une butte que frôle la N21 et qui domine le cours de la Petite Baïse. Le finage comprend à l’ouest une partie du versant doux de cette rivière, à l’est un ensemble de collines plus vigoureuses allant jusqu’aux confins de Saint-Jean-le-Comtal. La mention d’Astarac date de 1961. En 1828, Miramont a absorbé Troncens à l’ouest et Villeneuve au sud-est. Labéjan (330 Labejannais, 1 871 ha dont 293 de bois), 11 km ENE de Mirande, étale son finage dans les collines aux formes adoucies qui descendnt vers le Sousson, dont le cours borne le finage à l’est. Elle a 60 hab. de plus qu’en 1999. La N21 frôle le finage au NO, église inscrite du 16e s. Loubersan (170 Loubersanais, 1 077 ha dont 188 de bois), 9 km ESE de Mirande, est dans une situation comparable à celle de Labéjan; juste au sud; chapelle Saint-Roch au NE à Vidailhan, partie du lac collinaire du Saclès au sud (15 ha). Loubersan a absorbé en 1822 les communes de La Cassagne et Vidailhan, au NE. Clermont-Pouyguillès (160 Clermontois, 1 271 ha dont 216 de bois) est à 13 km ESE de Mirande au sud de Loubersan. Le village est au bas du versant doux du Sousson, comme Pouyguillès, hameau proche au sud. Le finage s’étend à moitié sur les collines à l’est du Sousson, où sont des restes de l’ancien village de Noailhan, dont la commune a été réunie en 1822 à Clermont, avec Pouyguillès et Bassous, celle-ci n’étant plus mentionnée. Plus en amont dans les mêmes vallées sont encore huit petites communes. Belloc-Saint-Clamens (130 Bellocois, 1 049 ha dont 197 de bois), est à 8 km SSE de Mirande. Le village est sur la pouge qui domine à l’ouest la Baïse; chapelle classée du 11e s. Saint-Clamens est un hameau sur la rive droite de la Grande Baïse juste en aval de son confluent avec la Baïsole; la réunion avec Saint-Clamens est de 1822. Le finage descend à l’est vers le Sousson, qu’il atteint au hameau de Lapalu; silos et hangars d’élevage de canards au sud du village au Castelbon (Pujos, 450 ha), volailles Abexa au Falot (20 sal.) au SO. Moncassin (140 Moncassinois, 1 393 ha dont 183 de bois), 12 km SE de Mirande, est sur la pouge dominant la Petite Baïse, qui passe au milieu du finage. Celui-ci atteint au SO la pouge de la Grande Baïse-Baïsole, et atteint presque le Sousson au NE. Saint-Élix-Theux (110 Saint-Élixois, 837 ha dont 160 de bois), 14 km SSE de Mirande, a son village au bas du versant doux de la Petite Baïse, au croisement de la D2 et de la D127. Le finage est des deux côtés de la rivière, avec une queue au sud-ouest au bout de laquelle subsiste la chapelle de Theux — la commune est issue d’une fusion de 1821; silos de la coopérative agricole Gersycop au sud. Lagarde-Hachan (170 Lagardais, 857 ha), 19 km SE de Mirande, au contraire, a son village (Lagarde) sur la pouge qui domine la Petite Baïse, peu de terrains sur la rive droite de la rivière, et se déploie à l’est sur le versant doux du Sousson, qui limite le finage à l’est. Hachan subsiste comme hameau sur la même pouge, au nord; la fusion avec Lagarde est de 1822. Sauviac (110 Sauviacais, 648 ha) est à 17 km SSE de Mirande, perchant quelques maisons sur la pouge qui domine le haut versant raide de la Baïsole; le finage est borné à l’est par la Petite Baïse. Viozan (110 Viozanais, 676 ha) est à 20 km SSE de Mirande. Le village est sur le bas du versant doux de la Petite Baïse, entre la rive gauche de la rivière et la D2. Le finage est limité à l’ouest par le cours de la Baïsole, à l’est par le haut du coteau de Petite Baïse, et comporte deux éléments distincts de versants raides. Saint-Ost (85 Saint-Ostois, 684 ha) est exactement dans le même dispositif juste au sud, à 22 km SSE de Mirande. |