Communauté de communes Val de Gers' groupement intercommunal du Gers réunissant 45 communes et 10 000 hab. sur 51 300 ha, surtout des anciens cantons de Seissan et Masseube. Le siège est à Seissan; seule Masseube atteint 2 000 hab. La partie septentrionale est dans la mouvance directe d’Auch. Le Brouilh-Monbert (230 Broubertains, 1 296 ha dont 156 de bois) est à 21 km à l’ouest d’Auch, 32 km NO de Seissan. La commune associe depuis 1974 Montbert, un hameau perché sur le coteau de rive droite de la Baïse, et Le Brouilh, un village de plaine sur la rive gauche de la Baïse; gardiennage LBM (35 sal.). La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999. Barran (700 Barranais, 5 282 ha dont 819 de bois), 27 km NO de Seissan, est une grande commune qui s’étend à l’ouest jusqu’à la Baïse. Son village, à 12 km OSO d’Auch, est une bastide de 1278, fondée en paréage entre l’archevêque d’Auch et le comte du Fezensac. Il conserve un clocher du 15e s. dont la flèche de bois est vrillée, et une tour-porte carrée. Au NO du village à 4 km, le château de Mazères, de 1500, très remanié au 18e s., fut aux 17e et 18e s. à la tête d’une exploitation agricole modèle; non loin, pont-digue du Moulin de Mazères sur la Baïse. Au sud-est, domaine et lac de barrage (26 ha) de la Castagnère dans la vallée de l’Auloue; pigeonnier inscrit de Bonnefont un peu au nord. Au NE sur l’Auloue, château de Nux avec étangs. Barran a eu plus de 1 800 hab. dans la première moitié du 19e s., 1 000 en 1910; la population est au même niveau depuis 1999. Lasséran (410 Lasséranais, 1 506 ha) dont 213 de bois, 9 km SSO d’Auch, a gagné 150 hab. depuis 1999 (+58%). Le petit village, sur le versant doux du Sousson et proche de la N21 qui suit la vallée, s’est assorti de pavillons. Le finage s’étend vers le NO dans les collines et partage au NO avec Barran le lac de la Castagnère. Saint-Jean-le-Comtal (430 hab., 1 715 ha dont 244 de bois) est à 13 km au SSO d’Auch sur une colline du versant doux du Sousson. La N21 d’Auch à Mirande et Tarbes y sort de la vallée du Sousson en empruntant le vallon des Trémoulets. La commune a absorbé Arbéchan à l’ouest en 1821; il en subsiste un hameau de crête. Elle est aux sources de l’Auzoue, et dépasse au SE le cours du Sousson. La population a augmenté de 70 hab. depuis 1999. Lasseube-Propre (340 Lassylvains, 1 457 ha dont 300 de bois) est à 11 km au sud d’Auch et autant au nord de Seissan. Le finage est borné par le cours de Sousson à l’ouest, traversé en son centre par le Cédon et atteint tout juste le cours du Gers à l’est. Le village est entre Cédon et Gers et s’est complété de pavillons; +90 hab. depuis 1999 (+36%). Boucagnères (210 Boucagnérois, 616 ha) est sur la rive gauche du Gers, 8 km au nord de Seissan, avec un finage des deux côtés du Gers; sa population a gagné 60 hab. après 1999. Haulies (160 Hauliens, 1 013 ha dont 207 de bois), 15 km SE d’Auch, 15 km NE de Seissan, est sur les collines du versant doux de l’Arrats et a doublé sa population depuis 1999. Traversères (75 Traversérois, 1 046 ha dont 200 de bois) est sur le même versant qu’Haulies, juste au sud, mais son finage n’atteint pas tout à fait la vallée de l’Arrats à l’est. Orbessan (280 Orbessannais, 824 ha), 5 km au nord de Seissan, au bas du versant doux du Gers sur la D929, conserve un château du 17e s., mais dégradé. Le finage s’étend des deux côtés du Gers. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999. Sansan (100 Sansannais, 370 ha), 4 km NNE de Seissan, est aussi traversée par la vallée du Gers mais n’a pas de village. L’église et l’ancien centre sont au pied du versant droit du Gers, la mairie s’est rapprochée de la D929 rive gauche. Un site de fouilles géologiques, dans le relief au SE, a donné des ossements du Miocène. Durban (170 durbanais, 1 740 ha dont 280 de bois) perche son village sur une colline qui domine le Cédon à 17 km au sud d’Auch. Le finage atteint à l’ouest le Sousson, est traversé au centre par le Cédon et n’atteint pas tout à fait le Gers à l’est. Ornézan (240 Ornézanais, 1 213 ha dont 238 de bois) est 3 km au nord de Seissan sur la rive gauche du Gers au passage de la D929. Le finage s’étend de part et d’autre, atteignant à l’ouest le Cédon. Seissan (1 110 Seissanais, 1 856 ha dont 227 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Gers, 20 km au sud d’Auch dans la vallée du Gers, rive droite, sur la D929. Le village est issu d’une bastide de fond de vallée de 1288, sur la rive gauche du Gers. Il lui reste une tour ancienne qui abrite la mairie, une maison abbatiale à colombage et encorbellement datant du 15e s., une église du 16e s. avec de beaux vitraux. Un peu à l’ouest sur le versant doux, un petit lac collinaire a attiré pavillons et camping. Le château 16e s. de Lasplagnes est de l’autre côté du Gers au NE. À l’ouest au-delà du Cédon, les anciens petits villages d’Artiguedieu et Garrané, sur la pouge dominant à l’ouest la vallée du Sousson, et qui avaient déjà fusionné, ont été réunis à Seissan en 1973, permettant à la commune de dépasser le nombre d’habitants du 19e siècle. Un château classé des 16e-17e s. se voit à Artiguedieu, un château féodal ruiné à Garrané. Seissan est devenue une place de marchés réputée, notamment pour les veaux, ainsi que pour les foies gras (marchés du vendredi); commerces, plats préparés BPC Kambio (35 sal.), palettes de bois Gers SCI PAL (25 sal.). La population a augmenté de 90 hab. depuis 1999. Monferran-Plavès (130 Monferranais, 1 107 ha dont 223 de bois), 5 km à l’est de Seissan, est sur le versant doux de l’Arrats au sud de Traversères. Plavès subsiste comme lieu-dit au nord, issu d’une ancienne commune réunie en 1822. Faget-Abbatial (220 Fagétois, 1 746 ha dont 279 de bois), 9 km ENE de Seissan, a son finage des deux côtés de la vallée de l’Arrats. L’esquisse de village est dans un vallon des collines à l’est, près des restes de son abbaye primitive, avec logis des 17e-18e s. et jardins. Au nord sur la rive droite de l’Arrats, moulin, hameau et silos d’Héréchou. Au SE, le finage va jusqu’au cours de la Lauze. La commune a intégré en 1821 ses voisines Barran au sud-ouest, Delempouy à l’ouest et Granoulas au NO, toutes de l’autre côté de l’Arrats. Lamaguère (80 hab., 649 ha), 8 km à l’est de Seissan, disperse son habitat de part et d’autre de la vallée de l’Arrats, dans un finage étiré qui atteint la Lauze au SE; église inscrite des 12e-14e. Tachoires (100 Tachoirais, 961 ha dont 204 de bois), 7 km ESE de Seissan, a un petit village sur la rive droite de l’Arrats; le finage s’étend des deux côtés de la rivière. Pouy-Loubrin (80 Pouy-Loubrinois, 964 ha dont 209 de bois) est 9 km au NE de Masseube, sur les collines entre Gers et Arrats. Le finage atteint le cours du Gers deux fois, au NO et au SO; château Lamothe au SO, reliquat d’une commune absorbée en 1839. Moncorneil-Grazan (160 Moncorneillais, 709 ha), 8 km ENE de Masseube, est au sud de Tachoires et comme elle traversée par la vallée du Gers, mais avec un habitat plus dispersé et surtout réparti sur le versant doux du Gers. Elle y entoure complètement une étroite enclave de la commune de Bellegarde, sa voisine au sud. Un centre d’enfouissement est au NE. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999. Le nom vient d’une fusion de 1821. Meilhan (80 Meilhanais, 682 ha), 10 km à l’est de Masseube, est sur le versant doux de la Lauze, avec une petite partie de son coteau de droite au bois d’Ambrendelin. Le finage atteint l’Arrats à l’ouest. Un monument de la Résistance commémore les durs combats du Maquis de Meilhan en juillet 1944, mais il est dans la commune voisine de Villefranche (Coteaux Arrats Gimone). Bellegarde (190 Bellegardais, 1 439 ha dont 218 de bois), 4 km à l’est de Masseube, se tient essentiellement sur le versant doux à l’ouest de l’Arrats. La commune est sans village. Au centre trône le château de Bellegarde (16e et 19e s.); une enclave est dans la commune de Moncorneil-Grazan au nord. La commune a gagné 50 hab. après 1999. La partie sud du Val du Gers s’organise autour de Masseube. Labarthe (160 Labarthais, 646 ha) est 5 km au nord de Masseube, 3 km au sud de Seissan et disperse l’essentiel de son habitat dans la vallée et sur le bas versant gauche du Gers. Le finage atteint le Cédon à l’ouest et monte un peu sur le versant droit du Gers à l’est. Lourties-Monbrun (150 Lourtissois, 950 ha dont 206 de bois), 5 km NO de Masseube, se tient sur la crête dominant le Sousson, dont le cours borne le finage à l’ouest. Le Cédon y a sa source. Monbrun est au lieu-dit au SE; la fusion date de 1821. Saint-Arroman (140 Saint-Arromanais, 1 197 ha dont 177 de bois), 6 km à l’ouest de Masseube, n’a qu’un village minimal perché sur un promontoire du versant raide de rive droite du Sousson. Le finage s’étend à la fois sur les fortes collines à l’est et sur le versant doux à l’ouest du Sousson; grand domaine agricole Villeneuve (25 sal.) à Cazau au NO. Esclassan-Labastide (380 Esclassanais, 1 193 ha) est à 2 km SO de Masseube sur le versant doux du Gers. Le finage touche au NE aux premières maisons de Masseube. Labastide est un simple hameau au SO. La commune a augmenté de 90 hab. depuis 1999 (+31%). La fusion est de 1822 et avait aussi intégré la commune de Lalanne-Recanné au NO. Panassac (290 Panassacais, 917 ha) est sur les premières pentes de rive gauche du Gers, 5 km au sud de Masseube sur la D929 d’Auch à Lannemezan; motte féodale du Tuc de Panassac. Le finage monte au SE sur le coteau raide de rive droite. Samaran (90 Samaranais, 861 ha), 7 km SO de Masseube, est un très petit village de pouge au-dessus du coteau droit du Sousson, et étend surtout son finage sur le versant doux du Gers à l’est. Aujan-Mournède (90 Aujanais, 846 ha dont 168 de bois) est à 9 km SO de Masseube. Son finage occupe la haute vallée du Sousson, qui y a sa source: large versant doux, coteau abrupt et boisé à l’est. Au NO, une petite queue atteint le cours de la Petite Baïse, mais ailleurs le finage s’arrête au sommet du coteau. Mournède subsiste comme hameau tout au sud. La fusion est de 1822. Cinq communes au sud sont limitrophes des Hautes-Pyrénées. Ponsan-Soubiran (100 hab., 687 ha), 15 km SO de Masseube, a son village sur la rive droite de la Petite Baïse au pied du coteau, avec un château, et un finage partagé entre la vallée et son coteau droit découpé et boisé. Cuélas (130 Cuélassiens, 655 ha) est à l’ouest de Ponsan, 18 km SO de Masseube. Le coteau raide et rectiligne de la Baïsole divise le finage. La mairie est juchée à son sommet et le finage s’étend surtout sur le versant doux de la Petite Baïse à l’est mais s’arrête à mi-pente. Monlaur-Bernet (160 Monlaurais, 1 221 ha dont 214 de bois), à 11 km de Masseube, est sur le haut du versant doux du Gers. Le finage atteint le coteau raide de la Petite Baïse au SO et descend vers la vallée du Gers au NE, jusqu’à la D929, mais sans atteindre la rivière. Deux lacs collinaires sont au nord et au sud, tout deux de 14 ha. Le château de Bernet est à 900 m au SO du village, dominant un vallon qui descend vers la Baïse. La fusion est de 1822. Chélan (180 Chélanais, 1 349 ha dont 154 de bois) a son petit village sur la rive gauche du Gers, 10 km SSO de Masseube. Son finage s’étend surtout dans la vallée et sur les basses pentes du versant doux, mais a une extension à l’est sur le coteau. Mont-d’Astarac (110 Mont-d’Astaracais, 805 ha), 13 km au sud de Masseube à la limite du département, a une grosse église du 15e siècle et une porte fortifiée. Le village est sur la crête entre les vallées du Gers et de l’Arrats Darré, le finage s’étend surtout sur le versant doux de l’Arrats. Une longue queue s’étire vers le SE le long de la limite départementale, dont elle sépare Manent-Montané en isolant une quasi-enclave de cette commune à l’ouest de l’Arrats; elle atteint même la limite de la Haute-Garonne tout à l’est, à Boulogne-sur-Gesse. Manent-Montané (100 Manentois, 745 ha), 13 km SSE de Masseube, a son village sur la crête entre les deux Arrats au passage de la D128. Le finage se déploie sur le versant doux de l’Arrats Daban dont il atteint le cours à l’est. Il comprend une petite partie de la vallée de l’Arrats Darré au NO. Le château de Manent est tout au nord au sommet du versant raide. La fusion des deux communes est de 1822. Cabas-Loumassès (55 Cabassésais, 411 ha) est un petit village à 10 km SSE de Masseube au bas du versant doux de l’Arrats Darré près du croisement des D40 et 128, nommé les Quatre Routes. Le château de Loumassès est au nord, héritier d’une commune réunie en 1821. Le finage est traversé par le versant raide de droite de l’Arrats Darré et s’étend sur le versant doux de l’Arrats Daban, qu’il atteint à l’est. Arrouède (110 Arrouédais, 633 ha), 10 km au sud de Masseube, est sur la crête entre la vallée du Gers et celle de l’Arrats Darré. Son finage comprend le versant raide, découpé et boisé à l’est du Gers, et s’étend sur le versant doux de l’Arrats. Bézues-Bajon (200 Bézuais, 1 286 ha dont 232 de bois), 8 km SSE de Masseube, est sur la pouge entre vallées du Gers et de l’Arrats Darré. Le finage jouxte celui de Masseube au NO mais ne descend pas dans la vallée du Gers. Il atteint en revanche le cours de l’Arrats Darré à l’est et le confluent avec l’Arrats Daban, noyé sous le vaste lac de 180 ha aménagé par les Coteaux de Gascogne derrière le barrage de l’Astarac; base nautique au barrage. Bajon subsiste comme hameau au nord; la fusion avec Bézues, au sud, est de 1822. Aussos (80 Aussosois, 786 ha), commune créée en 1949, 9 km au SE de Masseube, est aux sources de la Lauze. Le finage s’étend au nord sur le versant raide de l’Arrats jusqu’au barrage de l’Astarac et s’étend au sud-ouest sur le versant doux de l’Arrats Daban jusqu’au coteau de l’Arrats Daré. De la sorte, il partage avec Bézues-Bajon le grand plan d’eau du lac. Sère (80 Sérois, 864 ha) est à 6 km ESE de Masseube au bas du versant gauche de l’Arrats, au nord de son finage, qui s’étend des deux côtés de la rivière. Monties (80 Montisois, 1 055 ha) est sur une grosse colline dominant la haute vallée de la Lauze, 10 km ESE de Masseube. Le finage atteint au NE la vallée de la Gimone. Monbardon (90 Monbardonnais, 641 ha), 13 km ESE de Masseube, est sur le versant gauche de la Gimone. Le finage, limitrophe de la Haute-Garonne, monte à l’est sur son versant raide et descend sur le versant plus doux de la Gesse, où il s’arrête à mi-chemin. Sarcos (70 Sarcossais, 641 ha), 12 km ESE de Masseube, a son finage sur le versant gauche de la Gimone mais n’atteint la rivière qu’au SE, à la limite de la Haute-Garonne. Saint-Blancard (350 Saint-Blancardais, 1 487 ha dont 322 de bois), 15 km SE de Masseube, a son village sur la crête entre Arrats Daban et Gimone. Le finage contient une partie du coteau de l’Arrats à l’ouest, et le long versant gauche de la Gimone découpé en longues collines; il est borné à l’est par le cours de la Gimone; château inscrit du 18e s. Au sud, a été dressé à la limite départementale le haut barrage du lac de la Gimone, qui peut stocker 24Mm3 d’eau et s’étend sur 280 ha. Une base de loisirs nautiques a été aménagée dans la commune. Celle-ci a gagné 90 hab. depuis 1999 (+31%). Lalanne-Arqué (160 Lalannais, 1 115 ha dont 151 de bois) est à l’angle SE du département et proche de Boulogne-sur-Gesse. Le village est sur le versant long de la Gimone au milieu de son finage, qui va du cours de l’Arrats Daban à celui de la Gimone où il contient la plus grande partie du grand lac. Le village a un gros château des 14e et 16e s. et une église du 15e; centre de rééducation et réadaptation (CRF, 150 sal.). Le nom est ancien. (2 010 Massylvains, 2 103 ha dont 370 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Gers dans l’arrondissement de Mirande, 28 km au sud d’Auch dans la vallée du Gers. C’est une bastide de 1274, fondée en paréage entre l’abbaye d’Escaladieu et le comte d’Astarac, et dont le nom évoque l’ancienne forêt (seube, dérivé de sylva). Elle offre halle centrale, des maisons à colombages et des galeries couvertes dites mirandes. La bourgade, qui a des marchés achalandés, est classée «station verte de vacances» et dispose d’un golf au sud; collèges public et privé. Le finage est étiré le long de la vallée du Gers, que suit la D929. Elle est membre de la communauté de communes du Val de Gers. La population est relativement stable depuis un siècle; elle a gagné 190 habitants depuis 1999. Masseube est le bureau distributeur du nouveau canton Astarac-Gimone. |