Communauté de communes de Lévézou Pareloup

Lévézou Pareloup

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communauté de communes au centre de l’Aveyron, associant 10 communes et 5 500 hab. sur 47 900 ha. Le siège est à Vézins-de-Lévézou; aucune commune n’atteint 2 000 hab.

Vézins-de-Lévezou (670 Vézinois, 7 896 ha dont 840 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aveyron dans l’arrondissement de Millau, 28 km au NNO de la ville, à 900 m. C’est un village de montagne, dont les environs sont un peu vides. Son gros château féodal a été refait en 1642 dans le style renaissance; il est resté depuis le Moyen Âge dans la même famille; chapelle classée du Ram au SO du village (13e s.). À l’extrémité orientale de la commune est le point culminant du Lévezou, au Puech du Pal (ou del Pal), à 1 155 m. La population a diminué constamment depuis les 2 000 hab. du milieu du 19e s. jusqu’en 1999.

Saint-Léons (410 Saint-Léonois, 3 289 ha dont 520 de bois), 10 km au SSE de Vézins, est sur la Muze, à la limite du Lévezou et du causse de Millau, à 710 m; château du 15e s., maison de retraite. Le village a pu bénéficier jadis du passage de la route des Intendants, en relais de Millau, et figure parmi les «villages de charme». C’est le pays de naissance de l’entomologiste Jean-Henri Fabre (1823-1914), dont la maison natale est convertie en musée; c’est aussi pourquoi s’y est ouverte en 2000 la Cité des Insectes Micropolis, qui reçoit plus de 100 000 visiteurs par an (20 sal.). La commune a gagné 100 hab. depuis 1999 (+32%).

Saint-Laurent-de-Lévézou (160 hab., 2 333 ha dont 325 de bois), 12 km au sud de Vézins, està 821 m, à la limite du massif ancien et du causse. L’altitude s’élève à 1 128 m au mont Seigne dans la partie occidentale du finage communal, qui atteint au SE le cours de la Muze.

Ségur (570 Ségurois, 6 705 ha dont 614 de bois), 15 km à l’ouest de Vézins et 22 km ESE de Rodez, a son village à 789 m, au confluent du Viaur et du Bouzou qui vient du sud. La commune a de nombreux hameaux, et deux églises classées du 12e s. à Saint-Agnan au nord du village et à Saint-Étienne-Viauresque à l’est. Elle a reçu en 2007, à l’extrême sud-est près du hameau de Viarouge, vers 1 000 m, un parc de six éoliennes Vestas (12 MW) de la société portugaise EDP. La commune a perdu 60 hab. depuis 1999.

Curan (320 Curanois, 4 118 ha dont 398 de bois, a son village à 950 m, à 7 km ENE de Salles-Curan, 18 km SO de Vézins dont elle est cependant limitrophe; ses ruisseaux descendent vers le lac de Pareloup. La commune avait été réunie à Salles de 1834 à 1952, date à laquelle elle avait 540 hab.

Salles-Curan (1 080 Sallecuranais, 9 390 ha dont 1 170 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aveyron dans l’arrondissement de Millau, 38 km ONO de celle-ci et 40 km au SE de Rodez, à 820 m. La bourgade est un ancien village fortifié; elle conserve une église du 15e s. à trésor et un château de même époque, qui fut aux évêques de Rodez et qui est devenu hôtellerie; installations électriques Languedocienne d’Aménagement (40 sal.).

Elle est surtout devenue un centre touristique, «station verte de vacances», grâce à la création de l’immense lac de Pareloup, le plus grand du département, mis en eau en 1951 et qui occupe 1 239 ha, à 804 m, derrière un barrage-voûte de 47 m de haut construit dans la vallée du Vioulou; il peut stocker 170 Mm3 et ses eaux sont turbinées par la centrale du Pouget. Il est ouvert à tous les sports nautiques et plusieurs plages et sites d’hébergement de vacances ont été aménagés; un hôtel, huit campings (600 places) dont trois de luxe (340 places), 420 résidences secondaires (45% des logements).

À 7,5 km à l’ouest du village, la commune contient le hameau de Saint-Martin-de-Faux, à la limite d’Arvieu. Au sud du finage, sur les hauteurs allant de Saint-Jean-le-Froid à Salvage, vers 950 m, EDF a installé en 2008 et 2010 un grand parc de 29 éoliennes Vestas en deux alignements de 5 km chacun, avec des mâts de 125 m, pour une puissance de 87 MW, au compte de Total. La population de la commune a fort diminué depuis les 2 700 hab. des années 1840 à 1890; elle a perdu 50 hab. après 1999.

Canet-de-Salars (440 Canetiens, 2 997 ha dont 255 de bois), dont le village est à 8 km NNO de Salles-Curan, 30 km SE de Rodez à 850 m, contient la moitié nord du grand lac de Pareloup, plus le petit lac de la Gourde (16 ha) au SO et une moitié du lac de Bage au NO, qui font partie du même système et lui sont reliés par une conduite souterraine; camping près du barrage, avec quelques pavillons épars dans le bois de Serres. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Arvieu (810 Arvieunois, 4 691 ha dont 381 de bois) a son village 15 km à l’ouest de Salles-Curan, 25 km SSE de Rodez à 706 m, au bord du Céor, avec un étang et un camping. Tout au NE, le hameau de Pareloup est le site du barrge de ce nom, partagé avec Canet-de-Salars, sur le Vioulou. Juste au sud, base de loisirs et de nautisme, camping. Le finage atteint au sud le cours du Lagast, l’une des têtes du Céor, dont la source principale est dans la partie occidentale du finage de Salles-Curan. La commune a perdu 110 hab. depuis 1999.

Alrance (380 Alrançais, 3 543 ha dont 303 de bois, à 735 m) est à 8 km SSE d’Arvieu, 15 km au SO de Salles-Curan. Son finage contient la paetie nord du lac de Villefranche-de-Panat, avec centrale électrique et cité EDF, un camping tout au sud; tour de Peyrebrune à 913 m sur le relief à l’est du village. La commune a perdu 50 hab. depuis 1999.

Villefranche-de-Panat (740 Villefranchans, 2 913 ha dont 385 de bois), 14 km SSO de Salles-Curan, à 727 m, contient la plus grande partie du lac à son nom, dans la petite vallée de l’Alrance, qui occupe 190 ha et stocke 11 Mm3 derrière un barrage-poids de 23 m de haut achevé en 1951; le lac est ouvert à toutes les activités. L’usine électrique d’Alrance, juste en amont du lac, turbine les eaux de Pareloup avant de les renvoyer au lac, qui reçoit aussi des eaux des ravins affluents du Tarn à l’est; les eaux sont ensuite envoyées sur la centrale du Pouget. La commune de Villefranche-de-Panat est classée «station verte de vacances» et a un hôtel, deux campings (120 places) et 215 résidences secondaires (36% des logements), une base nautique, plus un village de vacances du ministère de la Défense pour jeunes en difficulté, et un VVF de 200 places. Son finage, allongé vers le NE, est pourvu au sud d’une queue de 7 km qui atteint le cours du Tarn entre Le Truel et Broquiès; fromagerie Papillon (30 sal.), petites fromageries J.C. Ricard et du Lévezou (10 et 18 emplois), transports Cazottes (20 sal.).