Communauté de communes du Saves' groupement intercommunal du Gers qui réunit 32 communes et 9 500 hab. sur 32 700 ha autour de Lombez et de Samatan, seules à dépasser 2 000 hab., le siège étant à Lombez Le Savès, ou pays de la Save, est une contrée des confins du Comminges, de la Gascogne gersoise et du Toulousain, correspondant à une bonne partie du bassin de la Save et partagée entre les départements du Gers, autour de Samatan et Lombez, et de la Haute-Garonne du côté de de L’Isle-en-Dodon, Le Fousseret, surtout, de Rieumes et Saint-Lys. Plusieurs communes ont ajouté à leur nom celui du Savès, qui reste vivant. À l’est, en bordure de la Haute-Garonne, toute une suite de petites communes s’éparpillent sur les reliefs. Seysses-Savès (240 hab., 1 326 ha) est à 14 km ENE de Lombez à la limite de la Haute-Garonne; église inscrite du 15e s. Le finage se divise en une dizaine de collines allongées descendant vers le vallon de la Boulouze, qui fournit sa limite occidentale. Au nord, le hameau de Peyrigué est le témoin d’une ancienne commune, intégrée en 1839. Pompiac (190 Pompiacais, 1 012 ha), 11 km NE de Lombez, a son petit village sur une forte colline à 257 m; le finage atteint la Save au NO et la Boulouze à l’est. Nizas (160 Nizaçois, 416 ha), 8 km ENE de Lombez, atteint à l’ouest la D634 et la vallée de la Save mais sans dépasser le cours de son affluent l’Aussoue ni de la Lieuze, qui y rejoint l’Aussoue. Savignac-Mona (140 Savimonais, 687 ha), 10 km ENE de Lombez, est dans les collines à l’est de Nizas; la Boulouze traverse à l’est son finage, qui est limitrophe de la Haute-Garonne; château de Savignac (inscrit, 16e-17e). Pébées (100 Pébésiens, 405 ha), 11 km ESE de Lombez, est limitrophe de la Haute-Garonne et a pour axe le vallon de la Boulouze, au fond duquel se tient le petit village; église inscrite du 16e s. Monblanc (360 Monblanais, 1 293 ha), 7 km ESE de Lombez, est un village de crête, dont le finage est traversé à l’ouest par la Lieuze. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999. Sauvimont (68 Sauvimontois, 344 ha), 6 km ESE de Lombez, se tient sur une butte entre Lieuze et Aussoue. Montégut-Savès (66 Montégutois, 369 ha), 6 km SE de Lombez, a un site comparable à celui de Sauvimont juste au sud, mais son finage, plus large des deux côtés de l’Aussoue, n’atteint pas la Lieuze à l’est; au SO, confluent de la Gradoue et de l’Aussoue. Savès a été ajouté à Montégut en 1958. Saint-Loube (100 Saint-loubois, 609 ha), 9 km ESE de Lombez, a son village dans la vallée de la Lieuze, au SO de son finage, qui monte à l’est jusqu’à la limite de la Haute-Garonne. Elle a gagné 30 hab. depuis 1999. Laymont (210 Laymontois, 1 105 ha), 10 km SE de Lombez, a un village couronnant un massif de collines. La Lieuze traverse à l’est le finage, dont la limite orientale est celle du département. Montpézat (250 Montpézatois, 1 564 ha), 12 km SE de Lombez, marque l’angle sud-est du département du Gers en dessinant une pointe en Haute-Garonne. Le village se perche sur une crête de collines dominant le vallon de la Gradoue, affluent de l’Aussonne, qui y a sa source. La D 626 suit cette crête. Plus à l’est, sur une butte, le village de Gensac vient d’une commune absorbée en 1829, avec château et moulin à vent inscrit. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999. Saint-Lizier-du-Planté (140 Plantériens, 1 049 ha) est à 10 km SSE de Lombez sur les collines entre Gradoue à l’est et Aussoue à l’ouest, et atteint au sud la limite départementale. Le château Calaoué, au SO, est de l’autre côté de l’Aussoue; traces d’une ancienne paroisse de Savignac au SE, intégrée en 1830. Puylausic (180 Puylausicains, 984 ha), 4 km SE de Lombez, est sur les basses collines entre l’Aussoue à l’est et l’Espienne à l’ouest. Montadet (80 Adémontains, 511 ha), 5 km au sud de Lombez, étire de l’ONO à l’ESE un petit finage allant du versant droit de la Save au versant gauche de l’Aussoue, l’Espienne traversant au milieu. Le très petit village se tient sur le versant raide de l’Espienne; château Labusquière à l’ouest sur le relief. Garravet (160 Garravetois, 909 ha), 9 km au sud de Lombez, limitrophe de la Haute-Garonne, n’a qu’un village minimal en hauteur, entre la vallée de l’Aussoue au SE et celle de l’Espienne qui traverse la partie occidentale du finage; +40 hab. depuis 1999. Espaon (190 Espaonais, 889 ha), 9 km SSO de Lombez, a son village au pied du versant droit de la vallée de la Save. Le finage, calé sur la limite de la Haute-Garonne au sud, s’étend vers le nord dans la vallée en direction de Lombez; moulin à eau d’Arparens au nord et musée paysan de la Save, 40 hab. de plus qu’en 1999. Cadeillan (63 Cadeillanais, 426 ha), 10 km SO de Lombez et très proche d’Espaon, éparpille ses maisons sur la colline de confluence de la Save et de la Gesse, qui se rejoignent à la pointe septentrionale de la commune, bornée au sud par la limite de la Haute-Garonne. Un autre ensemble de petites communes est sur les collines à l’ouest de la Save et de la Gesse. Tournan (180 Tournanais, 1 256 ha), 16 km SO de Lombez, a son petit village sur une crête. Le finage, à la limite de la Haute-Garonne au sud, descend au SE vers la vallée de la Gesse, où passe la D632. Sabaillan (160 Sabaillanais, 1 121 ha), 14 km SO de Lombez au nord de Tournan, a un habitat tout dispersé dans les collines, et une fraction de la vallée de la Gesse au SE. Au NO, elle partage le lac collinaire de Pellefigue. Sauveterre (320 hab., 1 645 ha), est à 6 km OSO de Lombez. Le village est sur le relief; à l’est, le finage est bordé par la Save, suivie par la D632. Le confluent de la Save et de la Gesse est tout au sud. La commune a gagné 80 hab. depuis 1999 (+33%). Pellefigue (120 Pellefiguois, 1 281 ha) est 13 km à l’ouest de Lombez. Le finage dépasse un peu le cours de la Bergonne à l’ouest, et celui de la Marcaoue à l’est, où se trouve au pied du petit village un lac collinaire de 21 ha partagé avec Sabaillan et Gaujac. Gaujac (63 hab., 501 ha), 8 km à l’ouest de Lombez, tient une crête entre les vallées de la Marcaoue et de l’Esquinson. Montamat (140 Montamatais, 660 ha) est à 7 km ONO de Lombez, sur une crête; le finage est traversé par l’Esquinson du SO au NE, et par la D626 Lombez-Auch d’est en ouest. Saint-Soulan (160 Saint-Soulanais, 1 231 ha), 7 km NO de Lombez, est sur la crête entre Marcaoue et Esquinson, qui bordent le finage à l’ouest et à l’est. Polastron (270 hab., 1 521 ha), 11 km NO de Lombez, est dans la vallée de la Marcaoue, avec un finage très étiré d’ONO à l’ESE, sur la route de Samatan à Auch (D149). Elle a gagné 80 hab. depuis 1999 (+42%). Saint-André (120 hab., 558 ha) est aussi dans la vallée de la Marcaoue, 14 km NO de Lombez, 9 km au sud de Gimont. Bézéril (130 Bézériliens, 965 ha), dans les collines à 8 km NO de Samatan, 9 km SSE de Gimont sur la D4 qui les relie; la commune, d’axe NO-SE, va de la Marcaoue à l’Esquinson. Elle a un château du 18e s. en brique et abrite une fabrique de maïs soufflé au domaine de Villeneuve au SE (Nataïs Pop-Corn, 130 sal.). Elle a augmenté de 40 hab. depuis 1999. Noilhan (390 Noilhanais, 1 803 ha), 7 km au nord de Samatan, a un petit village circulaire sur une échine. Le finage s’arrête à l’est au pied du versant gauche de la Save en aval du confluent de l’Esquinson. La commune a crû de 120 hab. depuis 1999 (+46%). Cazaux-Savès (320 Cazalais, 562 ha), 8 km NNE de Samatan sur la rive gauche de la Save, abrite au NE le grand château de Caumont, en brique et ardoise, du 16e s. avec remaniements du 17e et du 19e, et une large esplanade. La commune a plus que doublé le nombre de ses habitants depuis 1999, où elle avait 140 hab. Labastide-Savès (170 hab., 362 ha) est à 6 km NE de Samatan sur la rive droite de la Save, juste en aval du confluent de l’Aussoue et sur la D634. Le petit finage est pour deux tiers dans la plaine de la Save, un tiers dans les collines à l’est. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999. (2 150 Lombéziens, 1 955 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Gers dans l’arrondissement d’Auch, 40 km au SE de la préfecture dans la vallée de la Save, 3 km au SO de Samatan. La bourgade, nommée Lumbarium dans l’Antiquité, qui semble dérivé d’un Iliberri vascon («ville neuve»), a reçu une abbaye bénédictine au 7e s. et fut promue évêché en 1317. Elle en conserve une ancienne cathédrale de brique de style toulousain, à clocher octogonal, à deux nefs avec un intéressant trésor. Elle a un hôpital local (28 lits); productions de semences Syngenta-Novartis (50 sal.), Intermarché (50 sal.). La population communale augmentait doucement depuis les 1 100 hab. des alentours de 1950 (1 750 en 1850); elle s’est accrue de 730 hab. (+52%) depuis 1999. Lombez fait partie de la communauté de communes du Savès. (2 480 Samatanais, 3 353 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Gers dans l’arrondissement d’Auch, 37 km ESE d’Auch, dans la vallée de la Save, juste en aval de Lombez. C’est une bourgade ancienne, devenue châtellenie au 10e s., et plusieurs fois dévastée; mais elle est depuis longtemps ville marchande et centre de foires, et a su devenir une capitale du foie gras, avec des marchés hebdomadaires du lundi, halle au gras et halle aux volailles. Elle propose un musée du foie gras et des traditions populaires; plusieurs petites conserveries. Elle a été dotée d’un collège et d’un lycée publics. Une base de loisirs de 17 ha avec étang sur la Save entre Samatan et Lombez contribue à en faire une «station verte de vacances», mais la commune n’a qu’un petit hôtel et un petit camping, plus l’hôtel-club Rail Bar (35 sal.). Le château Latour, refait vers 1700 et à la fin du 18e s., a deux gros pigeonniers carrés sur arcades. Au nord de la commune confluent la Save et l’Aussoue, qui vient de droite. La population est assez stable depuis les années 1930, à un niveau peu inférieur à celui des années 1880 (2 500 hab.); elle a gagné toutefois 470 hab. depuis 1999 (+24%). Samatan appartient à la communauté de communes du Savès et sert de bureau distributeur au nouveau canton du Val de Save. |