Communauté d’agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération

Durance-Luberon-Verdon Agglomération

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communauté d’agglomération des Alpes-de-Haute-Provence, associant 25 communes (dont une dans le Var) et 62 400 hab.

Manosque (siège), Gréoux-les-Bains, Oraison, Pierrevert, Sainte-Tulle, Valensole, Villeneuve, Volx et Vinon-sur-Verdon (Var) dépassent 2 000 hab.

Montfuron (230 Montfuronnais, 1 888 ha dont 423 de bois), 11 km à l’ouest de Manosque, est une petite commune au territoire accidenté et boisé, incluse dans la réserve géologique du Luberon; elle conserve un moulin à vent du 17e s. bien restauré, des ruines d’un château seigneurial, une chapelle Saint-Elzéar (12e s.). La population croît depuis le minimum de 1962, où elle était inférieure à 50 hab. (contre 400 hab. en 1841); elle a augmenté de 60 hab. après 1999.

Corbières-en-Provence (1 250 Corbiérais, 1 906 ha dont 900 de bois), 9 km SSO de Manosque, a son village au bas du versant droit de la large vallée de la Durance, au passage de la D4096 et de la voie ferrée. Au NE, le hameau du Coucou est réuni au village par une rue habitée. Au NO, les collines sont dans la forêt domaniale de Corbières, incendiée en 2002, en partie replantée en olivettes. La commune a 92 ha de vignes. À l’est, le finage s’étend en plaine jusqu’à la Durance, que précède l’A51. La commune a eu une population fluctuante, mais plutôt en augmentation depuis les 380 hab. de 1936; elle a crû de 440 hab. après 1999 (+54%). Le nom de la commune était seulement Corbières jusqu’en 2018.

Saint-Martin-de-Brômes (640 Saint-Martinois, 2 109 ha dont 1 326 de bois) est à 21 km SE de Manosque à l’est de Gréoux, 14 km au sud de Valensole, à 450 m, au bord du Colostre, petit affluent de droite du Verdon, et de la D952; église romane du 12e s., avec tour de l’Horloge du 13e s. abritant un musée archéologique, nombreuses maisons anciennes de belle qualité. Le finage touche au SO au cours encaissé du Verdon à l’aval du barrage de Gréoux et, par là, est limitrophe du département du Var. La commune a eu plus de 500 hab. dans la première moitié du 19e s., 170 en 1962, a gagné 230 habitants depuis 1999 (+56%) et réunit 160 résidences secondaires.

Esparron-de-Verdon (400 Esparronnais, 3 420 ha dont 1 600 de bois) est limitrophe du Var, à 28 km au SE de Manosque, et à 13 km à l’est de Gréoux-les-Bains par la route (7 km à vol d’oiseau), au bord du lac d’Esparron, à la limite occidentale de la commune, créé par le barrage-poids de Gréoux. Le barrage, achevé en 1967 et haut de 54 m, retient un lac de 330 ha et 78 Mm3, qui se prolonge en amont au fond des Basses Gorges du Verdon. Esparron est un beau village à maisons anciennes des 16e et 17e s.; château du 13e et du 16e s. à donjon crénelé, écomusée de la Vie d’antan, club nautique. Esparron avait plus de 500 hab. au début du 19e s., et seulement 80 en 1968; sa population croît depuis. Elle a absorbé en 1973 la petite commune d’Albiosc, à l’est, qui avait 20 hab. alors et en a 37 en 2022. La commune a encore gagné 90 hab. après 1999, soit +297%. Elle a aussi 410 résidences secondaires (deux tiers des logements).

Quinson (420 Quinsonnais, 2 811 ha dont 1 200 de bois) est à 37 km au SE de Manosque, à 380 m. C’est une «station verte de vacances» sur la rive droite du Verdon, avec des restes d’enceinte et de tours, ruelles et passages voûtés. Le village est au milieu d’un étroit et long fossé tectonique d’axe nord-sud, de 16 km sur 2 jusqu’à Fox-Amphoux, encaissé dans le plateau calcaire au sud de celui de Valensole, et traversé par le Verdon. Le barrage, de 44 m de haut, achevé en 1974, est à l’entrée du Verdon dans ce fossé et sa retenue, de 191 ha et 19 Mm3, va jusqu’au pied du barrage de Sainte-Croix, auquel elle sert de bassin de compensation; la centrale électrique a une puissance de 40 MW. Après avoir traversé le fossé, le Verdon s’enfonce en gorge dans le plateau encaissant, commençant ainsi les «Basses Gorges du Verdon», où sont plusieurs sites d’escalade. Les grottes de la Baume Bonne, riches en restes préhistoriques, s’ouvrent sur le plateau au sud du Verdon, dans le Bois de la Roquette; un musée de préhistoire modelé par Norman Foster s’est ouvert à Quinson, qui a aussi une coopérative vinicole, camping, bases nautiques; la commune cultive 87 ha de vignes. Quinson a eu 1 000 hab. en 1866, 220 au minimum de 1962 et a gagné 70 hab. après 1999; elle affiche 280 résidences secondaires (plus de la moitié des logements).

Saint-Laurent-du-Verdon (100 Saint-Laurennais, 889 ha dont 300 de bois) est à 38 km SE de Manosque, 13 km au sud de Riez, à 468 m, sur un replat entre le plateau de Valensole et le cours encaissé du Verdon, rehaussé par le barrage de Quinson mais qui ne s’épanouit en lac qu’en amont des gorges, dans le finage de Montagnac-Montpezat. La commune a un château du 17e s., quadrangulaire à tours d’angle avec parc; centre naturiste, une centaine de résidences secondaires.

Montagnac-Montpezat (420 Montagnacais, 3 418 ha dont 1 400 de bois) est à 41 km ESE de Manosque, 6 km au sud de Riez, à 600 m sur le plateau de Valensole; vestiges d’un château, cultures de truffes avec marchés en janvier. La commune, qui a 260 résidences secondaires (plus de la moitié des logements), et qui a gagné 70 hab. après 1999, est issue d’une fusion de 1973. Montagnac est sur le plateau, raviné, près des ruines d’un château des 12e-15e s., et Montpezat (34 hab., camping), qui était presque déserte au moment de la fusion, est sur une butte au pied du talus méridional, près du plan d’eau du lac de Quinson. Au sud, la commune ainsi agrandie dévale en effet le talus du plateau de Valensole et atteint 200 m plus bas le cours du Verdon; elle englobe la plus grande partie de la retenue du barrage de Quinson (70 ha).

Allemagne-en-Provence (520 Allemagniens, 3 299 ha dont 1 826 de bois), 8 km au SO de Riez sur la rive gauche du Colostre à 420 m à un site de confluence et sur la D952, s’orne du grand château renaissance des Castellane (16e s.) avec jardins et un puissant donjon carré à créneaux; coopérative de lavande, maison de produits du pays sous l’égide du Parc du Verdon. Plusieurs hameaux se suivent dans la vallée du NE. Le nom était simplement Allemagne jusqu’en 1953; la commune n’avait que 215 hab. en 1962 et s’est accrue de 140 hab. (+37%) après 1999.

Riez (1 770 Réiens ou Riézois, 4 000 ha dont 1 063 de bois) est un ancien chef-lieu de canton à 40 km au SSO de Digne-les-Bains, à 520 m dans la vallée du Colostre au sein du plateau de Valensole à un site de confluence où passe la D952. Le village est apparu au 1er siècle au confluent du Colostre et de l’Auvestre, ce dont témoignent quatre colonnes d’un temple romain et d’autres trouvailles archéologiques; il fut aussi un évêché et conserve un baptistère du 4e s., et des restes médiévaux dont deux portes du 14e s., hôtel de Mazan classé (16e au 18e s.) et maisons à encorbellement, musée et chapelle Sainte-Maxime. Le bourg a un collège public et un hôpital local (4 lits médicaux, 100 lits en tout) avec maison de retraite, un Intermarché (25 sal.). Riez, «station verte de vacances» et «village de caractère», fut une assez grosse commune, de plus de 3 000 hab. en 1831, mais sa population est descendue à moins de 1 200 entre 1946 et 1965; elle a crû ensuite jusqu’en 1990 puis est restée étale; s’y ajoutent 450 résidences secondaires (près d’un tiers des logements).

Le nouveau canton de Riez a 26 communes, 9 200 hab.

Roumoules (750 Roumoulins, 2 604 ha dont 289 de bois), 4 km à l’est de Riez dans la vallée du Colostre à 600 m, sur la D952, fut jadis castri Romulus, sans doute issue d’un domaine gallo-romain; fontaine-buffet de 1895, château de Campagne des 17e-18e s. à l’ouest dans la vallée. Le château Saint-Martin à l’est est ce qui reste d’une paroisse Saint-Martin-le-Rimat absorbée dans les années 1790. La population communale a varié entre 600 hab. au début du 19e s. et 160 hab. en 1962; elle a fortement repris depuis, gagnant encore 110 hab. après 1999.

Puimoisson (690 Puimoissonnais, 3 544 ha dont 1 200 de bois), 7 km au NNE de Riez, est sur une colline dominant la vallée de l’Auvestre, à 700 m sur la D953; chapelle forte Saint-Apollinaire (12e-13e s.), coopératives de céréales et de lavandes, maison de retraite; à l’est, aérodrome LFTP avec une piste gazonnée de 820 m pour le vol à voile (aéroclub). La commune est connue pour ses productions de truffes. Elle a eu 1 600 hab. au début du 19e s., 800 à la fin, 470 seulement en 1962 et a crû légèrement ensuite; elle a gagné 130 habitants après 1999, et enregistre 180 résidences secondaires (un tiers des logements).

Brunet (300 Brunetois, 2 847 ha dont 622 de bois) est à 28 km NE de Manosque, à 502 m en espalier sur le versant gauche de la vallée de l’Asse, 9 km NE de Valensole à 425 m; quelques ruines d’origine médiévale; maison de produits du pays, sous l’égide du Parc du Verdon; +80 hab. après 1999 (+36%).

Entrevennes (180 Entrevennois, 2 981 ha dont 847 de bois) est à 11 km ENE d’Oraison avec un village à 600 m sur un promontoire du versant gauche de la Rancure; église en partie du 11e s. La commune a eu près de 700 hab. en 1841, moins de 100 en 1975.

Puimichel (270 Puimicheliens 3 682 ha dont 477 de bois) est sur le plateau de Valensole, à 13 km au NE d’Oraison, sur une colline à 700 m; trois petites distilleries de plantes à parfum, observatoire astronomique pour amateurs. La commune a eu 800 hab. en 1841, moins de 150 en 1975; +50 hab. après 1999.

Le Castellet (310 Castellians, 1 887 ha dont 1 173 de bois), à 480 m, est le village du plateau le plus proche d’Oraison (7 km NE) et son finage atteint au sud le cours de l’Asse, où se voit le château du Taillas (17e s.). Il contient la forêt domaniale des Pénitents, qui est sans rapport avec les Pénitents des Mées. Le Castellet est dans la vallée de la Rancure, rivière à écoulement intermittent et n’a jamais été très peuplée (360 hab. à son maximum); elle était descendue à 125 hab. en 1968 et a gagné 110 hab. depuis 1999 (+55%).

La Brillanne (1 140 Brillannais, 722 ha), 15 km NNE de Manosque, est au bord de la Durance, face à Oraison, dont elle détient la gare; échangeur de l’A51 et de la N96. Le petit finage est en plaine et porte des vergers. La commune n’avait pas 300 hab. avant 1870 et progresse depuis; elle a crû de 370 hab. après 1999 (+48%).


Gréoux-les-Bains

(2 690 Gryséliens, 6 946 ha dont 4 400 de bois) est une commune du département des Alpes-de-Haute-Provence dans la CA Durance-Luberon-Verdon Agglomération,15 km au SE de Manosque à 400 m. La bourgade est à la tête d’une petite plaine où s’élargit la vallée du Verdon après le confluent du Colostre et au débouché du ravin de Laval. Le vieux village s’étage en adret sous les ruines de l’ancien château des templiers (13e au 15e s.) qui couronne la colline; il a des restes de remparts du 13e s. et du 16e s., ruelles et passages couverts. La population communale, d’environ 1 400 hab. dans la première moitié du 19e s., était descendue à 830 à son minimum de 1926; elle a augmenté régulièrement ensuite et a fait un bond de 740 hab. (+38%) après 1999.

La commune enregistre en outre 2 860 résidences secondaires (deux tiers des logements) et a un village de vacances. La station thermale étend au pied du bourg ses parcs arborés; elle propose des eaux sulfurées à 26 000 curistes (510 000 nuitées), soit bien plus que Digne-les-Bains. L’établissement appartient à la Chaîne thermale du Soleil et occupe 200 salariés; Grand Casino (35 sal.) du groupe Partouche, soins Korian Medica (60 sal.); autocars Sumian (30 sal.). Gréoux est «station verte de vacances» et offre aussi un centre de loisirs, ainsi que plusieurs musées: provençal (La maison de Pauline), miniatures, poupées et jouets (le Petit monde d’Émilie), santons (Crèche de Haute-Provence), vitrail et mosaïque. Aux alentours du village, le grand château Laval (19e s.), au nord, sert d’hôtellerie et de lieu de rencontres et séminaires. La chapelle des Œufs, au sud, est liée à une ancienne superstition de fécondité. Le finage atteint à l’ouest le cours de la Durance; sur le talus et dans la plaine, le château de Rousset est à la tête d’un domaine viticole de l’aoc pierrevert; hameau de Pontoise, parc animalier domestique à la limite de la commune de Vinon. La mention «les Bains» est de 1923.


Manosque

(23 200 Manosquins, 5 673 ha dont 634 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Alpes-de-Haute-Provence dans l’arrondissement de Forcalquier, 54 km au SO de Digne sur le versant droit de la Durance. Le centre historique est entouré d’une ceinture continue de boulevards en forme d’ellipse dont l’axe NNO-SSE est la rue Grande, et qui associe ruelles et plusieurs belles places et placettes; haute porte fortifiée de la Saunerie et porte Soubeyran (12e s.), hôtels bourgeois, bel hôtel de ville. Manosque a un bon équipement culturel avec théâtre-maison des jeunes et de la culture; Fondation Carzou (panneaux de l’Apocalypse et vitraux) dans un ancien couvent depuis 1991, avec expositions et concerts; centre Jean Giono et manifestations autour du livre; École nationale de musique et de danse. La ville a quatre collèges et quatre lycées publics, un collège privé, un centre d’apprentissage public; centre hospitalier public de 114 lits, cliniques de Toutes Aures (60 sal., 70 lits) et J. Giono (Gemavi, 60 sal., 24 lits), deux maisons de retraite (50 et 50 sal.); centre médico-psychologique et centre d’aide par le travail, centre d’hémodialyse (45 sal.).

Manosque est la cité du département la plus riche en entreprises et a équipé deux zones d’activité. Les principales fabrications sont celles des parfums et cosmétiques L’Occitane (M&L, 730 sal.); se signalent aussi les plats cuisinés La Pizza de Manosque (60 sal.), les viandes Actimeat (75 sal.), les installations électriques MEP (70 sal.), l’ingénierie -Géostock (55 sal.); centres commerciaux Hyper-U (180 sal.), Leclerc (220 sal.) et Auchan (210 sal.), négoce de matériaux SIMC (190 sal.); travaux publics CER (65 sal.) et Colas (50 sal.); nettoyages Onet (270 sal.) et Nera (140 sal.); ambulances de Manosque (60 sal.) et transports de fret Charbonnier (75 sal.); La Poste (100 sal.); intérim Proman (120 sal.), Start People (100 sal.), Job City (90 sal.) et Adecco (60 sal.). La SAFER emploie 90 salariés.

Le finage de Manosque monte à 733 m dans la forêt domaniale de Pélissier; mais plus de la moitié de la surface est dans la plaine de la Durance, piquetée d’habitations; la commune enregistre 123 ha de vignes. Elle est traversée par le canal de la Durance, sur lequel la centrale électrique de Manosque est à l’entrée de la commune; elle accueille un échangeur de l’A51 et le plan d’eau des Vannades sur un ancien méandre de la Durance. La commune a eu assez constamment autour de 5 500 hab. au 19e s. et jusqu’en 1930, puis sa population s’est mise à croître, passant les 10 000 hab. en 1962, et atteignant 20 300 en 1999. Elle est ainsi devenue la première cité du département, et le doit en partie à la proximité relative de Cadarache, dont beaucoup des employés logent à Manosque. La ville est le siège de la communauté de communes Durance-Luberon-Verdon Agglomération (25 communes, 62 400 hab.).

Trois nouveaux cantons portent le nom de Manosque, chacun avec une fraction de Manosque et deux autres communes, réunissant ainsi 7 communes et 34 700 hab.


Oraison

(5 940 Oraisonnais, 3 842 ha dont 853 de bois) est une commune des Alpes-de-Haute-Provence dans la CA Durance-Luberon-Verdon Agglomération, 18 km au NE de Manosque. Le bourg est au débouché de la Rancure dans la plaine de la Durance, au pied du plateau de Valensole. Le canal de la Durance, dénommé ici canal d’Oraison, coule au pied du plateau et dessert une centrale électrique à l’entrée de la ville; puis il retraverse la Durance juste en aval d’Oraison. La ville dispose d’un collège public et d’un hôpital local-maison de retraite de 115 lits (dont aucun médical), de la maison de retraite les Opalines (60 sal.) ainsi que d’une gare et d’un échangeur autoroutier, mais rive droite, dans la commune de La Brillanne. Le finage va au sud jusqu’à la vallée de l’Asse et à son confluent avec la Durance. Oraison a des fabriques de confiserie Doucet (90 sal.), de conserves Perlamande (Sofalip, 35 sal.); laboratoire d’hygiène et inspections Albhades (90 sal.), installations électriques SEGIP 25 sal.), œufs et volailles le Gavot (20 sal.) et Val d’Eurre (20 sal.); travaux publics SETP (25 sal.), Nettoyage 2000 (35 sal.); plusieurs coopératives agricoles. La commune offre un plan d’eau avec base de loisirs et un hippodrome; un château renaissance qui fut transformé en magnanerie, un pont en dos d’âne du 17e s., une vieille tour sur le plateau à Villevieille; le pont sur la Durance est de 1888. Oraison a eu 2 000 hab. en 1866 et s’est maintenue à peu près à ce niveau jusqu’en 1954 puis sa population a augmenté, passant les 3 000 une première fois dès 1962, puis à nouveau en 1983; elle a gagné 1 760 hab. après 1999 (+42%). Le nom de la commune n’a aucun rapport avec la religion et un oratoire, mais se fonde sur une antique racine en or-, ar-, aur- qui évoque des rochers; il a pu s’écrire jadis Auraison, ce qui a pu entrainer des confusions, aure étant le vent ou la direction du vent en provençal.

Le nouveau canton d’Oraison a 3 communes et 13 900 hab.


Pierrevert

(4 030 Pierreverdants, 2 790 ha dont 1 069 de bois) est une commune des Alpes-de-Haute-Provence à 6 km OSO de Manosque dans la CA Durance-Luberon-Verdon Agglomération, à 440 m. Le relief de la commune est accidenté et boisé, le finage atteignant à peine la plaine de la Durance au sud-est. La commune, qui abrite le golf de Manosque et de nombreuses villas, a aussi le plus grand vignoble du département, fort de 449 ha de vignes et d’une aoc des coteaux-de-pierrevert obtenue en 1998 à partir d’une appellation vdqs; elle porte sur 11 communes du même département et admet divers cépages (grenache et syrah dominants en rouges); fabrique de glaces et sorbets IC3 (20 sal.). La commune n’avait que 400 hab. entre 1925 et 1950 et a fortement crû ensuite, passant les 2 000 hab. entre 1975 et 1982 et ajoutant 640 hab. après 1999 (+19%).


Sainte-Tulle

(3 520 Tullésains, 1 707 ha dont 297 de bois,) est une commune des Alpes-de-Haute-Provence juste au sud de Manosque dans la communauté d’agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération. La bourgade a un collège public et une maison de retraite; elle a de belles arcades et conserve un antiphonaire précieux. Son point fort est la centrale électrique (30 MW) sur le canal de la Durance, succédant à des usines de 1919-21, et à une centrale thermique (1922-1954) au lignite local, et d’où EDF commande tout le système des centrales de la Durance, assortie d’une station d’interconnexion. Une école des métiers d’EDF a fonctionné de 1958 à 1997; centre de séjours et hôtel d’entreprises (centre Regain). EDF déclare 110 sal., Enedis 25; travaux publics et transports Chapus (25 sal.); publicité Adrexo (60 sa.). La commune a eu 1 200 hab. en 1831 mais sa population était descendue à 620 hab. à la fin du 19e s.; elle a augmenté ensuite, faisant un bond à 1 500 hab. en 1921 puis, après une baisse, passant à 2 500 en 1968, 2 800 en 1982 et gagnant encre 280 hab. après 1999.


Valensole

(3 240 Valensolais, 12 777 ha dont 3 758 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Alpes-de-Haute-Provence dans l’arrondissement de Digne-les-Bains, 45 km au SO de la préfecture, dans l’agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération. Le bourg est à 595 m, sur un éperon de confluence entre deux vallons supérieurs de la rivière de Laval, qui rejoint le Verdon à Gréoux-les-Bains. Ancienne étape de transhumance sur le chemin d’Arles, il a un hôpital local (85 lits, mais aucun médical), des coopératives céréalières et de plantes à parfums, une maison de la lavande, un musée vivant de l’abeille et du miel, un centre naturiste, mais pas de collège; cosmétiques des laboratoires Bréa (40 sal.), DMP (25 sal.) et Cosmétique en Provence (25 sal.). L’église est en partie des 11e et 13e s. Le finage s’étend très largement sur le plateau de Valensole, mais atteint aussi à l’ouest la plaine de la Durance et la rivière; quelques hameaux longent le talus qui domine la plaine. La population communale a évolué entre un maximum de 3 500 hab. en 1831 et un minimum de 1 700 en 1975. Elle augmente sensiblement depuis cette date et s’est accrue de 260 hab. entre 1999 et 2005.

Le nouveau canton de Valensole a 10 communes et 8 700 hab.

Le plateau de Valensole s’étend sur 30 km d’ouest en est et sur 35 km du nord au sud entre les vallées de la Bléone et du Verdon et déborde même un peu la Bléone au nord; ses altitudes se relèvent vers l’est, où il domine par un haut talus la dépression de Moustiers-Sainte-Marie et le lac de Sainte-Croix. Il est formé par un entassement de cailloutis et de molasses miocènes, dans un fossé d’effondrement en bordure des Préalpes de Provence, relevé ensuite quelque peu par les mouvements tectoniques du Pliocène. Il est divisé en deux parties par la vallée encaissée de l’Asse; la partie méridionale est sillonnée par une série de petites rivières NE-SO, dont la principale est le Colostre, qui passe à Riez. Il est principalement cultivé en céréales, vergers et en lavandes mais porte aussi des pacages à moutons, surtout vers l’est.


Villeneuve

(4 400 Villeneuvois, 2 555 ha dont 976 de bois) est une commune des Alpes-de-Haute-Provence dans l’agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération, 10 km au NE de Manosque. Le village est en hauteur au bord de la plaine de la Durance; tour de l’Horloge, église du 15e s., musée archéologique et historique, chapelle mariale de la Roche (12e au 16e s.), ancien château, coopérative vinicole; savonnerie de Haute Provence (75 sal.), fabrique de parfums et décorations Terre d’Oc (50 sal.); appareils frigorifiques Provence Froid (30 sal.), gardiennage A&T (25 sal.). Le canal industriel, venant d’Oraison, y repasse sur la rive droite par un pont-canal et alimente deux centrales électriques. Les vignerons de Villeneuve déclarent 42 ha de vignes. La commune n’avait que 500 hab. en 1931 et a crû ensuite, surtout entre 1975 et 1990; elle s’est accrue de 1 360 hab. depuis 1999 (+45%).


Vinon-sur-Verdon

(4 340 Vinonnais, 3 600 ha dont 1 600 de bois) est une commune du département du Var, limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence, 19 km SSE de Manosque, ce qui l’a amenée à adhérer à la CA Durance Luberon Verdon Agglomération. Le bourg est sur la rive gauche du Verdon; il est doublé rive droite par le faubourg des Hameaux. Le finage contient des traces d’un bourg castral du 11e s., plusieurs grottes et gouffres, une centrale électrique. Il occupe la plaine de confluence du Verdon et de la Durance, où a pris place l’aérodrome de Vinon (LFNF), qui n’a pas moins de quatre pistes gazonnées entre 500 et 1 270 m de long, un aéroclub de Manosque-Vinon riche de 25 planeurs et 5 avions remorqueurs. La partie méridionale de la commune est dans les collines boisées. Vinon a un collège public, des magasins Carrefour (70 sal.) et Casino (30 sal.); travaux publics Eurovia (45 sal.). La mention «sur Verdon» est de 1947. La population augmente régulièrement depuis le minimum de 1931 (790 hab., contre 1 300 en 1855). Elle s’est accrue de 1 280 hab. après 1999 (+42%).


Volx

(3 280 Volxiens, 1 952 ha,) est une commune des Alpes-de-Haute-Provence dans l’agglomération Durance-Luberon-Verdon, 8 km au NE de Manosque. Le village ancien domine la plaine de la Durance et le cours enfoncé de la Largue. Le finage culmine à 791 m à Bellevue dans la forêt domaniale de Pélissier. Volx a un collège public, un écomusée du savon; ses environs offrent un rocher d’escalade avec une centaine de voies équipées, et les grottes au Trou de la Capelane. La commune a une maison de retraite (45 sal.); site des transports Distripal (55 sal.), conseil Mosaïque (75 sal.), nettoyage PHplus (20 sal.). La population communale s’est maintenue autour de 900 hab. de 1820 à 1936 puis a augmenté, passant les 2 000 hab. en 1975; elle a gagné 530 hab. depuis.