Territoire Marseille-Provence

Marseille-Provence (territoire de)

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Highslide JS

subdivision de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence comportant 18 communes et 1 068 200 hab. sur 60 475 ha. Toutes les communes dépassent 2 000 hab.: Marseille (siège), Allauch, Carnoux-en-Provence, Carry-le-Rouet, Cassis, Ceyreste, Châteauneuf-les-Martigues, La Ciotat, Ensuès-la-Redonne, Gémenos, Gignac-la-Nerthe, Marignane, Plan-de-Cuques, Roquefort-la-Bédoule, Le Rove, Saint-Victoret, Sausset-les-Pins, Septèmes-les-Vallons.


Allauch

(21 570 hab., 5 030 ha dont 3 984 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence), limitrophe de Marseille. Le nom se prononce comme allo. La commune, surtout résidentielle, englobe la partie principale, mais non la plus haute, de la chaîne de l’Étoile. Elle offre un large panorama sur Marseille et la mer depuis l’esplanade des Moulins; grotte de la Baume Sourne, ruines castrales de Ners, chapelle et restes castraux de Beauvois (13e s.), galerie souterraine de l’Huveaune en direction du réservoir du Vallon Dol. Au sud se voient le château Carlevan, le château néoclassique et le golf de Fontvieille (19e s.); théâtre de nature dans une ancienne carrière, musée des symboles et du sacré, galerie du Vieux Bassin.

La ville a un collège public, un centre hospitalier (300 sal., 260 lits dont 20 de médecine), une maison de postcure Valfleur (70 sal.), un centre de gérontologie La Pagerie (40 sal.) et deux maisons de retraite, un centre pour handicapés; deux fabriques de médicaments Laphal (85 sal.) et d’huiles essentielles Technico Flor (60 sal.); supermarché Carrefour (75 sal.), informatique Wyplay (85 sal.). Allauch avait 4 000 hab. au début du 19e s., 2 700 en 1886, puis a entamé une lente croissance (3 600 hab. en 1911, 8 400 en 1936) qui s’est accélérée après 1975 (11 100 hab.); le gain a été de 2 530 hab. depuis 1999. La plus grande partie de la commune (4 000 ha) est en zone protégée.

Le nouveau canton d’Allauch a 10 communes, 73 400 hab.


Carnoux-en-Provence

(6 580 Carnussiens, 345 ha) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence), 15 km NNO de La Ciotat et 6 km au sud d’Aubagne. Elle a été créée en 1966 à partir du territoire de Roquefort-la-Bédoule et se limite à un domaine urbanisé sur les collines, fondé à partir de 1956 sur 300 ha par des entrepreneurs rapatriés du Maroc et organisés en coopérative. Elle est dotée d’une église de 1964, d’un collège privé et d’un Intermarché (50 sal.); fabrique de parfums et cosmétiques Annyjean (25 sal.), Manufacture française de Bougies (30 sal.), lignes électriques Azurconnect (85 sal.), négoce de matériel de bureau Telma (75 sal.), gardiennage MPS (60 sal.); maison de retraite (35 sal.), centre d’aide par le travail. La population atteignait 2 200 hab. quand la commune a obtenu son indépendance. Sa population a crû jusqu’en 1999, mais a perdu 530 hab. depuis 1999.


Carry-le-Rouet

(5 820 Carryens, 1 010 ha dont 957 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence), sur la côte sud de l’Estaque, 27 km à l’ouest de Marseille. Elle a grandi comme station balnéaire et résidentielle et dispose d’un port de plaisance de 560 places, d’un casino SDCT (70 sal.), d’un théâtre de verdure, d’une gare; supermarché Casino (30 sal.), informatique du groupe Sogeti (Transiciel, 150 sal.), finitions de bâtiment MSE (50 sal.). La côte est riche en oursins, objets de fêtes (oursinades). Carry-le-Rouet abrite près du port l’Observatoire du Parc marin de la Côte Bleue et dispose en mer d’une réserve de 85 ha avec sentier sous-marin. Un récif sous-marin pour la faune a été formé à partir de briquettes de bauxaline (résidus de bauxite) fournis par l’usine de Gardanne. Après la cession du territoire de Sausset-les-Pins en 1924, la commune n’avait plus que 260 hab.; elle dépassait un peu les 1 000 hab. en 1954 puis la croissance s’est accélérée: 3 300 hab. en 1975, 5 200 en 1990. La population s’est abaissée de 290 hab. après 1999.


Cassis

(7 010 Cassidains, 2 687 ha dont 1 674 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence), 11 km NO de La Ciotat et 23 km ESE de Marseille. On prononce cassi. La ville est au fond de la petite baie de Cassis et en terrain accidenté; elle offre un bel hôtel de ville du 17e s. et une fontaine du 18e s., un ancien château devenu fort puis hôtellerie, un musée municipal d’arts et traditions; jardins du mas Calendal. La gare est au nord dans les collines, à la sortie du tunnel de Mussuguet (2 600 m); de forts reliefs s‘élèvent à l’est entre le cap Canaille et le défilé du Pas de Bellefille, par où s’insinue l’autoroute A50 entre Marseille et Toulon, tandis que la voie ferrée passe en tunnel sous la Couronne de Charlemagne et le Baou de la Saoupe (panorama).

Cassis est réputée pour ses calanques (v. Calanques), mais seule celle de Port-Miou est dans la commune, les autres sont dans celle de Marseille; elle est aussi la seule d’axe SO-NE et offre des sites d’escalade. Le cap Canaille, dont la falaise calcaire aux tons rouges est haute de près de 300 m, offre également à l’est de beaux points de vue par la route des crêtes, et des possibilités d’escalade; son nom viendrait de Canalis, évoquant les canaux d’irrigation construits jadis par les Romains. Le Conservatoire du Littoral protège tout spécialement les sites de la presqu’île de Port-Miou et, en arrière de la ville, de la Plaine du Ris (188 ha). La baie de Cassis reçoit en mer par conduite souterraine les boues rouges de l’usine d’alumine de Gardanne, mais cet apport devrait progressivement cesser.

Cassis a un casino SDTC (130 sal.), un port de plaisance (370 places) et quelques pêcheurs, la plage de la Grande Mer près du port et plusieurs autres plages moins amples; un collège public, un supermarché (25 sal.); hôtels et restaurants Les Roches Blanches (80 sal.), Villa Madie (40 sal.), Shiva (25 sal.) et le Grand Large (20 sal.); fabrique de moteurs et turbines Baudouin (170 sal.), travaux publics Vinci (35 sal.). La commune enregistre 2 130 résidences secondaires (35% des logements) et 350 chambres d’hôtel; elle cultive 197 ha de vignes et bénéficie d’une aoc déjà ancienne, reconnue en 1936 sur 182 ha, produisant 7 000 hl/an dont trois quarts en blanc (marsanne et clairette), principalement tenue par une douzaine de domaines et promue par une Maison des Vins dans la ville. Cassis s’est tenue aux environs de 2 000 hab. au 19e s. et jusque dans les années 1920, puis a entamé sa croissance; sa population est passée à 3 600 hab. en 1962, 5 600 en 1975, 8 000 en 1990. Elle plafonne depuis et a même perdu 1 060 hab. après 1999.


Ceyreste

(4 840 Ceyrestens, 2 261 ha dont 1 425 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence), 5 km au NNE de La Ciotat. Le bourg a des restes d’enceinte et de portes, des maisons du 17e s. et de nombreux passages couverts (calerottes), une église fortifiée; clinique les Palmiers (55 sal.), coopérative oléicole. La commune porte le nom d’une ancienne colonie grecque massaliote Kitharistès, établie à La Ciotat et réfugiée ensuite sur les hauteurs du Bec de l’Aigle. Son finage se limite aux reliefs qui dominent la baie de La Ciotat et montent à 500 m; il est séparé de la mer par celui de La Ciotat. Ceyreste n’avait pas 600 hab. en 1931, puis sa population s’est mise à croître, passant les 2 000 hab. en 1975, les 3 000 en 1990. Elle a gagné 1 150 hab. après 1999 (+31%).


Châteauneuf-les-Martigues

(11 870 Châteauneuvais, 3 165 ha dont 1 883 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans l’arrondissement d’Istres, dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence), 24 km ONO de Marseille sur la rive sud de l’étang de Berre. La ville est au pied du versant nord de l’Estaque, dont le relief, qui monte à 204 m, occupe les deux tiers sud et ouest de la commune, tandis que le nord-est du finage dessine une plaine triangulaire s’élargissant vers Marignane à l’est. La commune a des restes castraux; le site archéologique de la Font aux Pigeons a permis de définir une culture mésolithique dite castelnovienne à micro-outillages de silex, tandis que le site du Fortin du Haut témoigne d’une culture néolithique campaniforme caractérisée par des poteries en forme de cloche renversée (vers 2000 avant notre ère).

Châteauneuf a un collège public, une maison de retraite (la Bastide, 30 sal.); musée des Amis de Castrum Vetus, ancienne coopérative vinicole. La commune possède la moitié occidentale de l’étang de Bolmon, séparé de l’étang de Berre par un mince cordon littoral, le Jaï, sur lequel ont pris place les cabanes et habitations de la Bourdigue de Châteauneuf. Ce territoire est bordé au nord par l’étang de Berre, dont le canal de Marseille au Rhône suit la rive. Le site de Barlatier-Patafloux, au bord de l’étang de Bolnon, propriété du Conservatoire du Littoral, associe un marais et une pinède; il est considéré comme réserve de faune et de flore mais propose un sentier botanique. Le Vallon du Saut offre des sites d’escalade.

La raffinerie de pétrole dite Raffinerie de Provence a pris place à la Mède, à l’angle NO de la commune; appartenant au groupe Total, elle occupe 480 et 280 sal. et a une capacité de traitement de 7,7 Mt/an. Elle reçoit son brut du port de Lavéra. Les autres activités principales sont celles des transports Socorail (manutention portuaire, 140 sal.) et Lomatrans (150 sal.); autocars de la Régie départementale RDT 13 (70 sal.); une fabrique de sables et granulats Jean Lefebvre (70 sal.); peinture Prezioso (110 sal.) et Franchi (70 sal.): travaux d’isolation Poujaud (150 sal.), nettoyage Sodi (60 sal.); hypermarché Carrefour (250 sal.). La commune avait 1 600 hab. en 1931 et a crû vigoureusement ensuite, jusqu’en 1982 où elle a dépassé les 10 000 hab. Elle n’a gagné que 330 hab. depuis 1999.


Ciotat (La)

(36 370 Ciotadens, 3 146 ha dont 823 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône dans l’arrondissement de Marseille, dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence), à 33 km ESE de la préfecture sur la côte. Elle porte le nom occitan de la ville (ciutat) et s’est développée à partir du 15e s. à l’écart de Ceyreste, sur la rive occidentale de la baie de la Ciotat, face à l’est. La vieille ville dessine un petit parallélogramme de maisons extrêmement serrées séparées par des ruelles en quadrillage et bordé par les ports de plaisance sur deux côtés. Au sud, les terrains et les darses des anciens chantiers navals empiètent sur la baie, précédant les rochers nus du cap de l’Aigle. Immeubles récents et lotissements de villas ont proliféré sur le relief vers l’ouest et le nord. La ville se plaît à dire que l’Eden Théâtre est «le plus vieux cinéma du monde»: c’est un théâtre de 1889, utilisé par les frères Lumière qui avaient commencé par projeter des films dès 1895 dans leur villa, dont la célèbre «arrivée d’un train en gare de la Ciotat»; la villa des Frères Lumière (19e s.) et le palais Lumière se visitent, ainsi qu’un musée Ciotaden (histoire locale) et une église baroque. C’est aussi à La Ciotat que le jeu de boules lyonnaises est devenu la «pétanque» en raison des rhumatismes de Jules Lenoir (1846-1906), Parisien de naissance et X-Mines, qui se mit à jouer «pieds tanqués» au lieu de courir; mais le nom et la façon ne furent officialisés qu’en 1910.

La portion occidentale de la commune est très accidentée; sa côte rocheuse, qui se termine au cap de l’Aigle, fait face au sud et porte le nom de montagne de la Canaille; la falaise monte à 394 m et offre plusieurs sites d’escalade, dont celui de l’Étoile Noire. La Ciotat est desservie par l’autoroute A50 (échangeur) et la voie ferrée de Marseille à Toulon (gare). La ville a un casino (Flots Bleus, 50 sal.) et offre plus de 2 000 places aux bateaux de plaisance en quatre plans d’eau, dont deux ports proches du centre-ville. Elle dispose aussi de plusieurs plages et n’affiche pas moins de 3 500 résidences secondaires et près d’un millier de places de camping. Le parc du Mugel est au beau parc de 7 ha en bord de mer au cap de l’Aigle, domaine public départemental avec maison d’accueil. L’îIe Verte, également propriété du département depuis 1963, prolonge le cap de l’Aigle vers le sud-est; elle a 12 ha et 430 m de long, un dessin très contourné, des falaises abruptes et un haut pic au profil triangulaire de crêt, montant à 49 m et portant le fort Saint-Pierre; on y voit aussi les ruines du fort Géry; des navettes l’abordent depuis La Ciotat.

Si les chantiers navals ont disparu depuis 1987, à l’exception d’un pôle orienté vers la plaisance, la ville accueille de nombreuses entreprises, dont beaucoup dans les domaines des hautes technologies: emballages métalliques légers Ardagh Metal Packaging (180 sal.), appareils médicochirurgicaux Euros (75 sal.) et Sopro (70 sal.), appareils d’éclairage MG (95 sal.), gélules de médicaments Roxlor (60 sal.), appareils sanitaires en céramique Setma (130 sal.), ordinateurs SMARDTV (90 sal.); constructions navales de plaisance MB92 (130 sal.) et Ixblue (55 sal.), réparation navale Monao Marine (65 sal.); ingénieries Louis Dreyfus Travocéan (130 sal.) et Principia (50 sal.), informatique SEA TPI (340 sal.) et Olea Medical (120 sl.); gestion immobilière SmarDTV (110 sal.). La distribution est représentée notamment par un hypermarché Carrefour (300 sal.) et des magasins Intermarché et Casino; nettoyage urbain Onyx (55 sal.), transports urbains RTM (50 sal.); La Poste (80 sal.); travaux publics et carrières Bronzo (70 sal.).

La ville est dotée de trois collèges et deux lycées publics, un centre hospitalier de 140 lits, une clinique La Ciotat (70 sal., 60 lits), le centre de rééducation ND du Bon Voyage (80 sal.); maison de retraite Korian les Palmiers (50 sal.); casino Pleinair (80 sal.). La Ciotat forme donc un ensemble urbain composite, partie industrielle, partie banlieue de Marseille et partie station balnéaire, juxtaposant de nombreuses résidences secondaires et trois «quartiers prioritaires», l’un qui englobe toute la vieille ville au centre, un deuxième sur le relief à l’ouest du centre-ville (cité de Fardeloup), le troisième dans la plaine au nord (Abille, la Maurelle, Malagots). La population communale est passée de 5 000 hab. au début du 19e s. à 12 000 à la fin, 15 000 en 1954; elle est montée à 33 000 en 1975 et a plafonné un moment, mais s’est encore accrue de 4 450 hab. après 1999.

Le nouveau canton de La Ciotat a 7 communes, 72 000 hab.


Ensuès-la-Redonne

(5 880 Ensuennens, 2 583 ha dont 2 311 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence), 21 km OSO de Marseille. Le centre-ville est dans la petite dépression centrale du massif de l’Estaque; au sud, l’habitat se projette sur la côte dans les petites urbanisations de la Redonne (gare) et Méjean; parc d’attractions animalier El Dorado au nord; chaux de la Tour (25 sal.), boulangerie BTB (20 sal.), transports et travaux publics STMTP (35 sal.). Le littoral est bien protégé par le Conservatoire du Littoral et offre un sentier des douaniers aménagé sur 5 km. La commune a été créée en 1933 à partir de Châteauneuf-les-Martigues et du Rove, avec 500 hab.; sa population n’a pas cessé de croître depuis, passant les 2 000 hab. en 1980. Elle a encore gagné 1 300 hab. après 1999 (+28%). Elle est surtout résidentielle et enregistre plus de 500 résidences secondaires.


Gémenos

(6 760 Gémenosiens, 3 275 ha dont 1 700 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence), juste à l’est d’Aubagne mais dans le territoire Marseille-Provence. Son finage se partage entre une petite partie de plaine à l’ouest, formant la vallée de Saint-Pons, et un relief accidenté à l’est, sur les pentes occidentales de la Sainte-Baume où l’altitude atteint 1 041 m au pic de Bertagne, 936 m à la Roque Forcade. Une route de montagne passe par le col de l’Espigoulier (728 m), permettant d’approcher les rochers d’escalade de Bertagne et de la Cour des Miracles. Au creux d’un ravin, le site de Saint-Pons offre une ancienne abbaye cistercienne (1205) et un parc forestier dans un domaine départemental de 800 ha, avec des grottes et la source permanente de la Fauge.

Gémenos a été marquée par un développement industriel précoce sous l’impulsion du marquis d’Albertas au 18e s.; le château d’Albertas, du 18e s., flanqué de vastes granges, trône en ville et accueille la mairie; le bourg est riche en fontaines et maisons anciennes. Un théâtre de verdure, créé en 1920, a été rouvert après rénovation en 2003 et porté à 2 500 places; il accueille un festival des Arts verts. Le prieuré (17e s.) et le château (18e s.) de Saint-Jean-de-Garguier, à la tête d’un domaine de 300 ha, sont au nord de la commune; le château de Jouques est tout au sud.

Gémenos a connu une nouvelle notoriété avec la réussite de la société Gem Plus, pionnier de la carte à puce électronique, créée en 1989 par des ingénieurs de l’usine Thomson de Rousset, montée à 7 800 salariés dans le Monde (2 900 en France) dont 450 à Gémenos; mais l’entreprise, dominée alors par Texas Pacific, a transféré son siège à Luxembourg en 2000 et a cessé en 2008, fusionnant avec Axalto (Pays-Bas) dans Gemalto (rachetée par Thales en 2019).

La ville a une fabrique de peintures Pébéo (110 sal.), des constructions Freyssinet (100 sal.), une fabrique de condiments Cepasco (70 sal.). Dans le tertiaire et le bâtiment se signalent l’informatique Scalian DS (150 sal.), l’ingénierie B+ (75 sal.), un laboratoire de recherche Biorad (65 sal.), les conseils Scalian OP (190 sal.) et Bambooh (50 sal.), le contrôle technique AZC (55 sal.), les télécommunications Circet (90 sal.), les transports STM (65 sal.); désamiantage DFD (100 sal.), nettoyage Nera (90 sal.), gardiennages Potentialis (75 sal.). La ville a un collège et un lycée professionnel publics et une institution pour adultes handicapés (Ateliers de Provence, 40 sal.); espace aquatique Aqua Gem, 370 chambres d’hôtel. Gémenos avait 1 400 hab. en 1931, et croît depuis: 2 200 hab. en 1954, 3 000 en 1975, 5 000 en 1990; elle a augmenté de 1 230 hab. après 1999 (+22%).


Gignac-la-Nerthe

(9 980 Gignacais, 864 ha) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence), 21 km au NO de Marseille. Le finage s’allonge dans la plaine de Marignane au pied de l’Estaque, le long de l’autoroute A65 (échangeur). La ville a un collège public, un collège et un lycée privés; surtout résidentielle, elle accueille toutefois les transports Delta Route (230 sal.), Debeaux (70 sal.), XPO (70 sal.), Cougnaud (60 sal.); le négoce de matériaux Vial (55 sal.). Gignac cultive 143 ha de vignes; la commune a cédé en 1835 le territoire du Rove, et son nom a été complété en 1919; la Nerthe est un lieu-dit à l’entrée du tunnel ferroviaire, et une aire de service autoroutière proche en a également adopté le nom. Des fouilles ont révélé un site archéologique de villa romaine à la Pousaraque. La population a atteint les 1 000 hab. en 1912, les 2 000 en 1963, les 5 000 en 1984 et a passé les 9 000 en 1999; elle a gagné 720 hab. depuis.


Marignane

(32 610 Marignanais, 2 316 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence), 25 km au NO de Marseille, dans la plaine orientale de l’étang de Berre. Le canal de Marseille au Rhône y sort de la galerie du Rove, tandis qu’à l’extrême sud-est s’ouvre le tunnel ferroviaire de la Nerthe, près de la gare de bifurcation située au Pas des Lanciers, dont le nom est une adaptation fantaisiste mais officielle du Pas de l’Ancia (le col de l’Ancien) par des géomètres imaginatifs mais de langue d’oïl.

La commune accueille au nord l’aéroport de Marseille-Marignane, devenu Marseille-Provence (codes MRS et LFML), dont les pistes s’avancent dans l’étang de Berre. Il occupe 600 ha et utilise deux pistes de 3 500 et 2 400 m. Il a vu passer plus de 10 millions de passagers en 2019 dont 6 300 000 en vol international, 3 800 000 en vol national et 290 000 en transit. Sur ce nombre, 3 800 000 ont choisi les vols bon marché, un record en France, qui explique l’ouverture d’une seconde aérogare dite MP2 et réservée à ces vols, qui relient directement Marseille à plus de 20 villes. Le trafic de fret a été de 60 000 t en 2019, la poste 2 300 t. Au total, l’aéroport a enregistré près de 100 000 mouvements dans l’année, dont seulement 5 000 commerciaux (4 000 voyages privés).

L’aéroport induit les principaux emplois: Air France (600 sal.); les services aéroportuaires de l’Aéroport (350 sal.), Avia Partner (350 sal.), Alyzia (65 sal.), Map Handling (120 sal.); locations de voitures dont Hertz (60 sal.); formation aéronautique Helisim (60 sal.); construction aéronautique Airbus Hélicoptères (1 220 sal.), Daher Aerospace (310 sal.), traitement de surfaces Satys (125 sal.), mécanique Magellan(85 sal.); ingénieries Akka (400 sal.) et Ekis (100 sal.); restaurants d’aéroport Starbucks (170 sal.) et Eliance (130 sal.), hôtels Pullman (90 sal.) et Dalmap (70 sal.), gardiennages Mondial Protection (450 sal.), ICTS (330 sal.), Securitas (55 sal.); transports Neomog (690 sal.), Barbe (Seafrigo, 200 sal.), DHL (100 sal.), Vectorys (75 sal.), Chronopost (60 sal.); nettoyage urbain SILM (85 sal.), travaux publics Bronzo (50 sal.), distribution de gaz GRDF (60 sal.); constructions Commar (95 sal.). Marignane héberge aussi un hypermarché Leclerc (Maridis, 290 sal.) et un Intermarché (40 sal.).

La commune de Marignane inclut aussi la partie orientale de l’étang de Bolmon et du cordon du Jaï, sur lequel s’alignent les maisons de la Petite Bourdigue. Un peu à l’est de la ville, la colline de Montretout s’élève à 102 m et porte les traces d’un vieil oppidum. Marignane a aussi l’ancien château des Covet (17e s.) et un Musée d’arts et traditions, un club nautique. Elle est dotée de deux collèges et trois lycées publics, dont deux professionnels; institut médico-éducatif, 4 centres d’aide par le travail; clinique (170 sal., 160 lits) et maison de retraite (25 sal.). La commune avait 1 700 hab. vers 1890, 2 500 en 1921. La population est montée à 5 300 en 1954 puis a crû très vite jusqu’à 31 000 hab. en 1980, beaucoup plus lentement ensuite; elle a baissé de 1 630 hab. par rapport à 1999.

Le nouveau canton de Marignane a 7 communes, 84 100 hab.


Marseille

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(877 100 Marseillais, 24 062 ha) est la préfecture des Bouches-du-Rhône et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. C’est la deuxième commune de France par la population après Paris, à la tête de l’une des toutes premières agglomérations de province en concurrence avec Lyon et Lille, selon les contours que l’on accorde à ces agglomérations. Marseille avait 100 000 hab. au début du 19e s., 200 000 en 1853, 490 000 en 1900. La population de la commune avait atteint 650 000 hab. en 1926; après un gonflement momentané jusqu’à 914 000 hab. en 1936, elle avait à peu près retrouvé le niveau de 1926 en 1950; puis elle a augmenté jusqu’à 909 000 hab. en 1975, avant de se tasser quelque peu. Elle a, cependant, 70 000 hab. de plus en 2022 qu’en 1999, où elle était de 807 070 hab. La commune de Marseille est organisée en 16 arrondissements, qui sont des unités administratives dotées de mairies et formant des circonscriptions électorales, à leur tour subdivisés en 111 quartiers.

Marseille est issue d’une colonie phocéenne qui s’est installée six siècles avant notre ère sur la rive septentrionale du Lacydon, l’actuel Vieux Port, et qui prit le nom de Massalia, qui a évolué en Marseille. Les troupes de Jules César ont anéanti le site en 49 avant notre ère et Marseille n’a retrouvé quelque activité qu’en tant que base d’embarquement pour les croisades aux 11e et 12e s. Longtemps elle s’est limitée à l’activité maritime, tandis qu’Aix assurait l’administration de la Provence. Puis au 18e s. son activité a pris de l’extension avec le grand commerce et les industries dérivées, illustrées notamment par l’huilerie et la savonnerie, dont sont issues une partie des fortunes et de la bourgeoisie marseillaises. Le commerce colonial et la conquête de l’Afrique du Nord au 19e siècle ont achevé de hisser Marseille aux premiers rangs des ports et des villes en France et même à l’échelle mondiale: après l‘ouverture du canal de Suez (1869), Marseille est même devenu pour un temps le quatrième port mondial en 1879.

Le 20e siècle s’est traduit par un déclin des industries anciennes et le transfert général de l’activité industrielle vers les communes voisines, l’apparition de nouvelles industries (aéronautique, chimie) et du complexe pétrolier de l’étang de Berre, puis du complexe sidérurgique et chimique du golfe de Fos et l’extension du port de Marseille; v. Grand port maritime de Marseille. Aix largement dépassée, Marseille a capté une part substantielle des nouvelles activités universitaires et de recherche scientifique, des industries de technologie avancée, ainsi que les nouvelles fonctions d’administration et de distribution d’échelle régionale et suprarégionale: le port, même en progrès, n’était plus dès lors l’essentiel. Alors que, contrairement à Lyon, Marseille passait pour avoir négligé ses relations régionales au profit de ses horizons ultramarins, on pouvait commencer à parler d’une région marseillaise, ou de la place de Marseille comme capitale d’un grand Sud-Est de la France.

Le résultat est une grande diversification d’une société jusqu’alors assez vigoureusement contrastée entre bourgeoisie d’affaires et prolétariat industriel et portuaire, associée à une ample diversification des activités, notamment dans le domaine culturel où Marseille se range parmi les villes les plus créatives. Le folklore pagnolesque n’est plus guère qu’un fantasme exotique parisien. Mais les relations sociales sont souvent tendues, les mouvements d’humeur habituellement vifs. L’entassement d’immigrés démunis, dans un port d’entrée qui avait longtemps laissé se dégrader des quartiers même centraux, a créé d’amples problèmes. La dimension des questions sociales et des problèmes de rénovation de ces quartiers est tout à fait considérable.

La ville de Marseille occupe une large cuvette ouverte vers l’ouest par l’ancien Lacydon et ceinte par les reliefs de l’Estaque au nord-ouest, de l’Étoile au nord et au nord-est, de Marseilleveyre et du massif des Calanques-Carpiagne au sud et au sud-est. La vallée de l’Huveaune introduit la seule ouverture vers l’est, par où l’urbanisation a largement débordé vers Aubagne et Gémenos. Les pentes se sont couvertes de villas et de groupes d’immeubles dans la seconde moitié du 20e siècle, mais la progression de l’habitat s’est faite sous des formes très inégales. En fait, la commune est depuis longtemps divisée socialement et culturellement, et de façon très nette, entre un nord et un sud: tous les quartiers du nord anciens ou nouveaux (arrondissements 1 à 3, 7 et 13 à 16), votent à gauche; ceux du sud (secteurs 3 à 6, soit les arrondissements 4 à 12 sauf le 7e) sont le fief de la droite. Les arrondissements les plus huppés sont le 8e et le 12e, et à un moindre degré le 7e et le 9; les plus pauvres sont le 3e, au centre-nord, et les 14e et 15e, au nord.

Marseille-1 (39 800 hab., 178 ha) est l’arrondissement le plus central et sans doute le plus fréquenté; il entoure la Canebière, la plus célèbre avenue de la ville, qui débouche sur le Vieux Port en suivant l’ancienne vallée du Jarret, et dont le nom même évoque les chènevières d’antan. Il englobe le fond du Vieux Port avec l’embarcadère pour les îles et le Palais de la Bourse, qui abrite la Chambre de commerce et le Musée de la Marine, non loin du musée de la Mode et du centre commercial de la Bourse.

À l’ouest, le quartier Belsunce abrite le jardin des Vestiges, site archéologique de la vieille ville, et le musée d’histoire de Marseille, ainsi que, depuis 2004, la bibliothèque publique dans les anciens locaux de l’Alcazar, célèbre salle de spectacles de 1857. Au nord-est trône la gare Saint-Charles, la principale de Marseille, en cul-de-sac, qui voit passer 15 millions de voyageurs par an. Au centre, l’arrondissement se divise entre le quartier du Chapitre et le quartier Thiers, qui héberge le vénérable lycée du même nom et le Conservatoire régional de musique, le théâtre du Gymnase et l’église des Réformés de la Canebière. Au sud le quartier Noailles, avec le marché des Capucins, puis le quartier de l’Opéra, sont les plus centraux de la ville, associant nombre de magasins et de rues piétonnes, et bien entendu l’Opéra.

L’arrondissement compte deux collèges publics et un privé, deux lycées publics et, parmi les principaux employeurs, la Poste (380 sal.), informatique Quick MS (310 sal.) la Sncf (1 990 sal.), le Crédit Lyonnais (250 sal.), la banque Rothschild Martin Maurel (120 sal.) et la Société générale (140 sal.); négoces interentreprises One Tech (100 sal.) et On-E-Nergy (100 sal.), nettoyage Onet (260 sal.), gardiennage Power Protection (1100 sal.), intérim Medicoop (150 sal.). Une grande partie de l’arrondissement, autour de la Canebière, est classée en «quartier prioritaire».

Marseille-2 (25 200 hab., 504 ha) est l’arrondissement du Vieux Marseille, juste au nord du Vieux Port. Mais il est passablement diversifié, puisqu’il ajoute au Vieux Marseille des quartiers moins anciens au nord, et la plus grande partie du port de commerce. Il est divisé en quatre quartiers, celui de l’Hôtel-de-Ville au sud, suivi un peu au nord par les Grands Carmes; ceux de la Joliette et d’Arenc le long du port. Le Vieux Marseille est sur les reliefs où s’était établie la ville gréco-romaine qui dominait le Lacydon, devenu Vieux Port. L’habitat de la partie la plus ancienne, passablement dégradé et classé en «quartier prioritaire», se serre le long de rues étroites et encombrées dans le quartier du Panier, ancien quartier populaire récupéré par la mode, mais loin d’être homogène. Quelques points forts s’y remarquent: l’hôtel de ville près du Vieux Port, l’hôtel-dieu et la Vieille Charité où se sont installés le musée d’archéologie méditerranéenne et un musée des Arts africains, océaniens et amérindiens (Maaoa), le musée et le préau des Accoules, la cathédrale néobyzantine de la Major (19e s.) et l’évêché, l’hôtel de police et vers l’ouest la Tourette, avec un jardin (square Protis), un temple grec et le mémorial des Camps de la Mort.

À la pointe qui sépare l’entrée du Vieux Port de celle des bassins de la Joliette subsiste le fort Saint-Jean, précédé d’un vaste terre-plein où s’engouffre le tunnel Saint-Laurent, qui passe sous l’entrée du Vieux Port. Le Centre régional de la Méditerranée et le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem) y prennent place dans le cadre de l’opération Euroméditerranée, qui transforme peu à peu la physionomie de la plus grande partie de l’arrondissement. Le quartier abrite aussi le musée des Docks romains et le musée du Vieux Marseille dans la «Maison Diamantée». Le moderne hôtel de région s’est installé un peu au nord du quartier, près de la porte d’Aix et de son arc de triomphe, où s’achève l’autoroute A7; la faculté des sciences économiques est proche. Au-delà du boulevard des Dames, s’étendent les quartiers d’habitat des Grands Carmes et de la Joliette, où est l’hôpital Desbief et qui sont également affectés par l’opération Euroméditerranée.

La rue de la République, qui traverse en oblique toute cette partie méridionale de l’arrondissement, est l’objet d’un programme de rénovation qui la transforme en large coulée bordée de commerces et desservie par un tramway. À l’ouest, s’étirent les quais portuaires le long du bassin de la Joliette, séparé de la mer par la longue digue du Large; ils accueillent la gare maritime et, par la rénovation Euroméditerranée, la Cité de la Méditerranée, un ensemble de bureaux, commerces, hôtel et cinémas Euromed Center (sic) dessiné par Massimiliano Fuksas, le Fonds régional d’art contemporain de l’architecte japonais Kengo Kuma et le nouveau centre d’affaires des Docks.

L’arrondissement se continue vers le nord par la longue série de bassins qui commence au bassin d’Arenc et va jusqu’aux formes de réparation navale. Des réaménagements sont en cours, le grand silo d’Arenc (1927, protégé) a été transformé en partie en salle de spectacle, de hautes tours aux formes futuristes ont été édifiées; l’une d’entre elles, haute de 147 m et prévue pour 2 700 employés, dessinée par Zaha Hadid, abrite les services du groupe maritime CMA-CGM; une autre, à peine moins haute mais moins élancée, a été dessinée par Jean Nouvel.

Les principaux employeurs, outre la mairie et le conseil régional, sont du domaine maritime: le Port autonome (PAM, 1 000 sal.), les transports maritimes CMA (2 190 et 770 sal.) et la Méridionale (560 sal.), la coopérative de Lamanage (100 sal.) auxquels s’ajoutent les groupes de restauration collective Marseillaise de Restauration (150 sal.) et Compass (160 sal.); Air France (100 sal.). D’autres relèvent des activités financières: BNP (740 sal.), Société générale (440 sal.), Caisse d’Épargne (170 sal.), gestion de fonds CEVA (180 sal.). Dans d’autres domaines, télécommunications Orange (1 720 sal.) et Telecom Italia (390 sal.), transports urbains RTM (3 650 sal.), ingénierie OTV (120 sal.), informatique Oxatis (100 sa.) et IBM (100 sal.), gardiennages Protection Security (560 sal.) Gordon (170 sal.); travail temporaire Manpower (330 sal.) et Job Link (300 sal.), gestion immobilière New Oxatis (160 sal.); négoce de plomberie Richardson (110 sal.); agence de voyages Egencia (180 sal.), hôtel Intercontinental (150 sal.), la Poste 250 sal.), distribution d’électricité Enedis (100 sal.), spiritueux Pernod-Ricard (290 sal.). L’arrondissement a 2 collèges publics et 2 privés, un lycée professionnel privé. La restitution de la grotte Cosquer est dans la villa Méditerranée, à la Joliete.

Marseille-3 (51 800 hab., 260 ha) est un arrondissement central de Marseille, au nord de la gare Saint-Charles. Il associe le célèbre quartier populaire de la Belle-de-Mai, les quartiers Saint-Lazare, Villette et Saint-Mauront. Il est traversé par l’A7. Côté sud près des emprises ferroviaires et d’anciennes casernes et du parc d’artillerie, une extension d’Euroméditerranée modèle l’espace bâti; l’ancienne manufacture des tabacs a déjà été transformée en un ensemble culturel et médiatique comprenant un Pôle audiovisuel et le Théâtre en Friche, les archives municipales et leurs extensions, les réserves des musées de Marseille.

Ces quartiers comprennent aussi plus à l’est une maternité, vers l’ouest près de la gare un ensemble universitaire avec la faculté des sciences, et ils s’étendent le long de la Joliette. Ils hébergent 3 collèges publics et 2 privés, 2 lycées publics dont un professionnel, et quelques entreprises comme BNP (170 sal.), la gestion de logements Logirem (320 sal.), le laboratoire d’analyses Alpha Bio (120 sal.); les transports routiers Cogepart (110 sal.) et STM (120 sal.), maritimes Corsica Linea (100 sal.); salles de spectacle Egencia (180 sal.), La Poste (670 sal.), Orange (690 sal.), SNCF (520 sal.); meunerie GMS (110 sal.).

Marseille-4 (49 300 hab., 290 ha) s’étend à l’est de la gare Saint-Charles. Il comprend les quartiers des Chutes Lavie, des Chartreux, des Cinq Avenues et de la Blancarde. S’y trouvent le parc et le palais Longchamp avec un observatoire, le muséum d’histoire naturelle et le zoo et le musée des Beaux-arts, le musée Grobet-Labadié (collections des 18e-19e s.), ainsi qu’une école d’ingénieurs. Les Cinq Avenues marquent une ancienne sortie de la ville, au bout du boulevard de la Liberté qui prolonge la Canebière, d’où divergeaient quatre routes vers l’est et le nord de la commune. L’arrondissement abrite 2 collèges publics et 4 privés, un lycée public et deux privés, la clinique de la Feulleraie et les services de 13 Habitat ex-Opac (760 sal.); nettoyage ESSI Saphir (180 sal.), SNCF (150 sal.), aide à domicile Tendre une Main (150 sal.). Au nord-est, au carrefour de la route de Château-Gombert et de la rocade en cours de développement, Saint-Just est un ensemble nouveau, desservi par le métro, qui comprend le Dôme du Zénith, ouvert en 1994 et pouvant contenir jusqu’à 8 500 spectateurs, l’hôtel du département, également inauguré en 1994, et la gare routière.

Marseille-5 (46 200 hab., 224 ha) est au sud-est du centre. Il associe les quartiers de Camas, que ferme à l’ouest la place Jean-Jaurès où se tient le renommé marché de la Plaine; de la Conception, avec l’hôpital de même nom et le couvent du Refuge; Saint-Pierre et Baille plus à l’est. Il inclut le grand centre hospitalier de la Timone et son CHU, avec la faculté de médecine et diverses annexes, jouxtant le grand cimetière Saint-Pierre qui est toutefois rattaché au 10e arrondissement. À la pointe orientale sont la caserne de CRS et des installations militaires ainsi que le dépôt des tramways. La rocade qui va du Prado à Saint-Just traverse le territoire, en bordure du centre hospitalier. L’arrondissement est surtout résidentiel. Il contient 2 collèges publics et 4 privés, un lycée public et deux lycées privés dont un professionnel; cliniques des Alpilles (110 lits) et Camas (95 lits). formation Euro Medi Care (270 sal.), gestion immobilière Foncia (200 sal.)

Marseille-6 (42 100 hab., 210 ha) est un arrondissement très central un peu au sud du Vieux Port. Il comprend les quartiers de la Préfecture et du palais de Justice, Castellane et Vauban, et à l’est Lodi et Notre-Dame-du-Mont. Son plan régulier hérité du 18e et du 19e siècle est guidé par les actives rues nord-sud de Rome, de Breteuil et du Paradis. Il est traversé en souterrain par le tunnel du Prado. Vers l’ouest, il monte sur le versant oriental de la colline de la Garde, couronnée par la célèbre basilique mariale néobyzantine, dite aussi la Bonne Mère et construite ostentatoirement de 1853 à 1864. L’arrondissement s’illustre aussi par le musée et la fontaine Cantini sur la place de Castellane, la place et le cours Julien où se rassemblent les artistes et les flâneurs, les amateurs du marché paysan et des nombreux cafés et restaurants; et, toute proche, l’église de Notre-Dame-du-Mont. Il accueille de nombreux établissements dont 2 collèges publics et 6 privés, un lycée public, pas moins de 14 lycées privés dont 3 professionnels; l’hôpital privé Ambroise Paré (520 sal., 210 lits) et la clinique Bouchard (320 sal., 180 lits).

Dans le domaine financier, les assurances Allianz (170 sal.), AGF (120sal.), la Banque de France (180 sal.), la Caisse d’Épargne (300 sal.), la Société Marseillaise de Crédit (260 sal.); les principaux autres employeurs sont Engie (990 sal.), les gestions de logements Union (380 sal.) et Erilia (300 sal.), crèche Les Fées Maison (110 sal.); travail temporaire Forum Interim (130 sal.); centre d’appel Certicall (510 sal.). Marseille-6 est également un lieu de concentration des professions libérales, notamment des avocats, notaires et médecins spécialistes.

Marseille-7 (34 700 hab., 570 ha) est l’arrondissement le plus occidental de la ville, au sud du Vieux Port. Il s’avance jusqu’au cap d’Endoume et y ajoute les îles du Frioul. Il comprend les quartiers de Saint-Victor et du Pharo au nord, Saint-Lambert, Endoume et Bompard au centre, le Roucas Blanc au sud. Au nord-est, il accueille le Théâtre national de la Criée et le jardin Audubert, le musée du santon, le jardin Puget, la sortie du tunnel Saint-Laurent sous le Vieux Port avec tout un échangeur entourant l’ancien bassin de carénage, les forts Saint-Nicolas et d’Entrecasteaux qui gardaient l’entrée du Vieux Port, et les restes de l’abbaye Saint-Victor.

Le promontoire du Pharo porte parc et jardins, le Palais du Pharo et son auditorium, l’Institut de médecine et pharmacie tropicales; port de la Réserve et anses du Pharo et des Catalans, centre nautique. Un peu plus au sud s’avance la pointe d’Endoume, échancrée par le port des Auffes, les anses de Malmousque, des Cuivres, de la Batterie aux Lions et de la Fausse Monnaie; le Centre d’océanographie de la Station marine d’Endoume y a pris place, avec son aquarium. En mer émergent le triple rocher bas des Pendus, qui porte un phare, et les deux îles nues d’Endoume; l’île Gaby conserve un fort de 1861, privatisé et réaménagé après 1914 et qui fut pillé en 1921. Le territoire monte à l’est jusqu’à la basilique de la Garde, qui est à la limite du 6e arrondissement; il est sillonné de petites rues et d’impasses bordées de villas et agrémentées de parcs, dont le parc Valmer sur le littoral. Vers le sud, la côte de la rade d’Endoume est longée par la corniche Kennedy et s’orne de l’anse du vallon de l’Oriol, du port et de la plage du Prophète, et va jusqu’au port du Prado. L’arrondissement accueille un collège public et 3 lycées publics dont 2 professionnels; transports maritimes du groupe Bourbon (460 sal.), services aux entreprises Conseil Finane Gestion (110 sal.), gestion immobilière Sogima (100 sal.), assainissement et réseaux Seramm (270 sal.).

Marseille-8 (81 400 hab., 1 855 ha) prolonge Marseille-7 vers le sud et appartient aux grands arrondissements de la périphérie. Il en est sans doute le plus agréable et le plus bourgeois. Il dessine une bande le long de la côte occidentale jusqu’au cap Croisette et aux îles de Riou et inclut ainsi au sud le massif de Marseilleveyre, qui culmine à 433 m. Au nord, il associe les quartiers du Rouet, Périer, Saint-Giniez et la Plage, traversés par l’avenue du Prado, grande percée de luxe au bout de laquelle se tient le grand ensemble du parc Chanot formé par le Palais des Expositions, le Palais des Congrès, le Grand Palais et le fameux stade-vélodrome; à l’autre extrémité sont le port du Prado et les plages du Roucas Blanc et de David. Au sud de la vallée de l’Huveaune se sont construits les quartiers Bonneveine, Sainte-Anne et de la Pointe Rouge. Le bord de mer offre les grandes plages Borély, Bonneveine et de la Vieille Chapelle et le port de plaisance de la Pointe Rouge, ancien quartier populaire profondément transformé. Juste en arrière au bord de l’Huveaune ont pris place l’hippodrome et le parc Borély, qui propose un jardin botanique et une roseraie; au nord-est apparaît la Cité Radieuse de Le Corbusier, brocardée sous le nom populaire de Maison du Fada. Cet ensemble comprend l’école nationale de danse, un hôpital et des cliniques, le centre commercial de Bonneveine, le parc de Bonneveine et le jardin Bortoli, le musée de la faïence, le musée d’art contemporain et l’École nationale de la marine marchande.

Au sud, le relief est plus accidenté et l’occupation plus lâche dans les quartiers de Montredon et surtout des Goudes. Le littoral est rocheux, et déjà pittoresque du côté de la Madrague; une série de petites calanques ourle le littoral occidental jusqu’au port très abrité des Goudes, couronnée d’anciennes défenses et prolongé vers l’ouest par la petite presqu’île du cap Croisette, que relaie en mer la grande île Maire et la petite Tiboulen de Maire. La côte méridionale de l’arrondissement est dépourvue de routes, mais longée par les GR51 et 98; elle va vers l’est jusqu’à la petite calanque des Queyrans, mais ses échancrures sont de petite taille. Le massif de Marseilleveyre est encore vide, mais ses crêtes sont sillonnées de chemins de randonnée; rochers d’escalade, grottes, fontaines ajoutent à ses attraits. Au large, émergent les îles de l’archipel de Riou.

L’arrondissement dans son ensemble passe pour être le plus riche et le plus agréable de la commune; mais il est très diversifié et comporte au nord des parties très denses et très actives, et quelques vieux petits villages populaires des bords de mer. Ses principaux établissements sont 3 collèges publics et 2 privés, 7 lycées publics dont un professionnel, un lycée privé; les cliniques Juge (150 sal.) et Mon Repos (130 sal.), le centre de rééducation Diaverum (140 sal.). De nombreuses entreprises y ont leurs bureaux et studios: EDF (2 310 sal.), RTE (transport d’électricité, 190 sal.) GRDF (gaz, 140 sal.); ingénierie SOM (140 sal.), France Télévisions (280 sal.); Banque Populaire (360 sal.), Crédit Mutuel (350 et 240 sal.), Société Générale (130 sal.); assurances GAN (110 sal.), comptabilité KPMG (180 sal.); transports maritimes Compagnie du Ponant (300 sal.); agences Citroën (410 sal.) et Peugeot (140 sal.); constructions Bouygues (210 sal.); service aux entreprises Enovacom (130 sal.), travail temporaire Adequat (270 sal.), Kelly (110 sal.) et Select TT (110 sal.); gardiennages Triomphe Sécurité (230 sal.), Sécurité Industrielle (220 sal.), Potentialis (210 sal.), Buckler (120 sal.) et PMR (110 sal.); nettoyage Laser (160 sal.); les grands magasins Carrefour (430 sal.), Monoprix (160 sal.), Alinea (meubles, 290 sal.); La Poste (190 sal.).

Marseille-9 (76 600 hab., 6 324 ha) occupe tout le sud de la commune de Marseille à l’exception du quartier de Goudes. Au nord, les quartiers Sainte-Marguerite, Mazargues, Cabot et la Panouse sont relativement proches du centre-ville. Les Hauts de Mazargues, jusqu’à la Cayolle au sud, quartier très pauvre, sont classés en «quartier prioritaire». Le mont Rouvière (228 m) au-dessus de la Panouse marque les premiers contreforts des reliefs accidentés du sud-est de Marseille. Ces quartiers abritent l’hôpital Sainte-Marguerite et l’hôpital privé Clairval (620 sal.), des cliniques comme l’Émeraude (170 sal.), 6 collèges publics et 2 privés, 2 lycées privés, ainsi que le centre commercial de Valmante. Un peu plus au sud dans les quartiers de Sormiou et des Baumettes, l’urbanisation a gagné la plaine du Vert Plan et de la Cayolle et le vallon des Baumettes, qui accueille la célèbre prison de Marseille. Un peu plus à l’est dans un ensemble naguère désert a pris place le vaste campus de Luminy qui accueille Faculté des sciences, École d’art et d’architecture et École supérieure de commerce ainsi que divers laboratoires.

Dans l’arrondissement sont établis l’hôpital privé Clairval (510 sal.), EDF (1 220 et 240 sal.), les laboratoires de recherche Immunotech (260 sal.), Inmate Pharma (220 sal.) et Veracyte (160 sal.); ingénierie Onet (320 et 130 sal.), télécommunications Orange (210 sal.), Banque Populaire (230 et 190 sal.), hypermarché Leclerc (Roydis, 250 sal.), restauration Autogrill (140 sal.); nettoyage Hôtel Service (120 sal.), travaux publics GTM (290 sal.) et Travaux du Midi (220 sal.); transports Star (550 sal.).

Au nord-est de l’arrondissement, le relief est très accidenté et monte à 610 m au mont Saint-Cyr, 646 m au mont Carpiagne. Les sites de la Muraille de Chine (172 ha) et de Vaufrèges (254 ha) y sont protégés par le Conservatoire du Littoral; mais une grande part des reliefs est encore incluse dans le camp militaire de Carpiagne, qui déborde sur les communes de Cassis et d’Aubagne. Le 1er-11e régiment de cuirassiers, qui dispose de 1 350 personnes et 80 chars, y est installé près de la limite orientale de la commune de Marseille.

Le littoral est très accidenté et prestigieux: c’est celui des Calanques, protégées par le Conservatoire du Littoral. Il est divisé entre les quartiers de Redon, Vaufrèges et Carpiagne. La tectonique du massif des Calanques a donné aux profonds golfes de Sormiou à l’ouest, et de Morgiou au centre, une direction NO-SE; le bec de Sormiou et le cap Morgiou avancent loin en mer; le dernier cache la grotte Cosquer, riche de peintures et gravures préhistoriques et découverte en 1991, mais dont l’accès est noyé par la mer et qui n’a pu être révélée que par des explorations de scaphandriers. Les fonds des deux calanques sont accessibles par des routes sinueuses. Ailleurs ne sont que pistes et sentiers de randonnée, autour du mont Puget (563 m) et dans la forêt domaniale de la Gardiole, qui se termine au sud par les falaises du Devenson, hautes de 200 à 300 m. Vers l’est, la commune de Marseille va jusqu’à la calanque d’En Vau, laissant Port-Miou à la commune de Cassis; le Conservatoire du Littoral y protège le site de la Fontasse (243 ha). La pointe de Castel-Vieil marque le point le plus méridional de la commune de Marseille hors des îles. Ces reliefs ont de nombreux sites d’escalade, dont ceux de Sigiton et des Candelles; leurs paysages attirent également les plaisanciers, et la fréquentation annuelle est estimée à 800 000 visiteurs.

Marseille-10 (58 500 hab., 1 084 ha) est un arrondissement relativement peu étendu au sud-est du centre-ville. Les quartiers les plus occidentaux, Menpenti, la Capelette, Timone et Pont de Vivaux, sont de petite taille mais peuplés. Les deux premiers accueillent le très complexe échangeur de l’autoroute A50 et de la rocade des boulevards, et sont bordés à l’ouest par le long parc du 26e Centenaire de Marseille. Saint-Loup et Saint-Tronc sont plus orientaux et leur habitat est un peu plus aéré mais comprend de grands immeubles locatifs. Le long de l’Huveaune ont pris place une zone d’industries au Pont de Vivaux, et un champ de courses. Plus au nord et au contact du centre hospitalier de la Timone, qui est pour l’essentiel dans le 5e arrondissement, s’étale l’immense cimetière Saint-Pierre.

Marseille-10 abrite les gendarmeries et un hôpital psychiatrique, la clinique de la Résidence du Parc (groupe Clairval, 170 sal.) et le centre de dialyse du même groupe (120 sal.), 4 collèges publics et un privé, deux lycées publics et un privé, deux lycées professionnels publics et un privé, un grand centre commercial où trônent Auchan (460 sal.) et Casino (Franprix Marsedis, 550 sal.), Castorama (140 sal.). Les autres grands employeurs sont les installations électriques SNEF (260 sal.), les assurances Baloo (120 sal.); le conseil CETP (110 sal.), l’informatique SOMEI (150 sal.); gestion immobilière Diaverum (120 sal.) et Foncia (110 sal.), blanchisserie MAJ (140 sal.), restauration collective Marseillaise de Restauration (120 sal.), gardiennage Fiducial Private Security (220 sal.); réseaux et canalisations Sade (150 sal.), service des eaux Société des Eaux de Marseille (500 et 270 sal.).

Marseille-11 (57 300 hab., 1 705 ha) occupe la partie orientale de la commune et monte jusqu’à la limite de son territoire dans la chaîne de l’Étoile; il voisine ainsi avec Penne-sur-Huveaune, Aubagne et Allauch. La vallée de l’Huveaune, dans laquelle s’engagent l’A50, la N8 et une voie ferrée, lui sert d’axe ouest-est. Les quartiers de la Pomme et de Valbarelle, puis Saint-Marcel et la Barasse, sont les moins éloignés du centre-ville; ils encadrent une zone industrielle étirée dans le fond de vallée; hôpital psychiatrique Valvert, gare, château Forbin. Les zones d’habitation la Rouguière-Saint-Marcel, de part et d’autre de la zone industrielle, sont classées en «quartiers prioritaires», ainsi que le grand ensemble Bel-Air (ou Air-Bel) de la Pomme.

Au sud, le relief montre vers le mont Saint-Cyr et Carpiagne; le département gère une réserve naturelle dans le grand vallon de la Barasse, où la source des Eaux Vives est un but de promenade accessible par plusieurs sentiers. Le quartier de la Valentine est occupé par un échangeur autoroutier complexe et des centres commerciaux à la Ravelle, ainsi que la brasserie de Marseille. Les quartiers des Accates, Traille, Camoins et Éoures se déploient au nord-est sur les pentes du massif de l’Étoile; golf de Marseille-la Salette (60 ha), centre de formation professionnelle de Pluvence, plusieurs châteaux dont la Reynarde (maison d’enfants) et la Buzine (19e s.), qui fut à Marcel Pagnol, appartient à la ville et doit abriter un centre international du cinéma provençal. Il s’y trouve aussi à la Soufrière un établissement thermal dit de Camoins-les-Bains, aux eaux sulfurées, sur un site exploité sporadiquement depuis le Moyen Âge, remis en activité en 1862 et récemment rénové par le groupe Socoma. Le quartier de Saint-Menet occupe la partie orientale de la vallée de l’Huveaune et la Millière monte au sud sur les pentes de la chaîne de Saint-Cyr le long des Pennes-sur-Huveaune.

L’arrondissement abrite 3 collèges publics et un privé, 4 lycées privés dont un professionnel et 2 lycées professionnels publics, et les cliniques Saint-Martin (220 sal.), Saint-Roch (160 sal.), Saint Bruno (Korian 100 sal.). L’industrie est représentée par les produits chimiques Arkema (200 sal.) et un ensemble agro-alimentaire: pâtes alimentaires Panzani-W. Saurin (usine de la Montre, 180 sal.), brasseries Heineken (140 sal.). Il accueille un Géant Casino (300 sal.) et des magasins Ikea (190 sal.), Darty (230 sal.), Leroy-Merlin (190 sal.), Le Printemps (150 sal.), Renault (130 sal.); ascenseurs Kone (110 sal.), analyses Dekra (120 sal.); La Poste (180 sal.); nettoyages OME (470 sal.) et Proclair (200 sal.), groupe hôtelier Indevho (100 sal.), mobilier urbain Decaux (120 sal.), publicité Solocal (100 sal.).

Marseille-12 (61 400 hab., 1 400 ha) est à l’ENE du centre-ville et atteint la limite communale au contact d’Allauch. Les quartiers les plus proches du centre, à l’ouest, sont ceux de Montolivet, Saint-Barnabé, Saint-Jean-du-Désert et la Fourragère, traversés par la rocade nord-sud dite A507; dépôt et installations ferroviaires de la Blancarde au sud-ouest. Ils sont relayés un peu plus haut par les quartiers Saint-Julien et des Caillols, celui-ci abritant notamment un golf, un centre d’entraînement de football et le lycée privé de la Cadenelle.

Le quartier le plus éloigné est celui des Trois Lucs; il accueille un aérium, un institut médico-éducatif; le laboratoire d’astrophysique du CNRS (LAM) a été transféré à Château-Gombert. L’arrondissement, de peuplement plutôt riche en moyenne, tant par les revenus que les villas et le prix du logement, abrite 5 collèges publics et un privé, un lycée public et 5 lycées privés dont 2 professionnels; hôpital privé Marseille-Beaure (610 sal.) les cliniques Vert Coteau (250 sal.) et Chantecler (120 sal.), une maison de retraite (110 sal.); hypermarché Casino (190 sal.) à la Fourragère; installations de l’Olympique de Marseille (290 sal.), La Poste (110 sal.), Orange (120 sal.), SNCF (530 sal.); nettoyages GO (120 sal.) et Sonepro (180 sal.), gardiennage Sécurité Protection (140 sal.).

Marseille-13 (91 480 hab., 2 808 ha) est l’arrondissement plus peuplé. Il occupe l’angle nord-est de la commune, où il est limitrophe des communes de Plan-de-Cuques et de Simiane-Collongue. Au sud-ouest vers le centre-ville sont les quartiers de Saint-Just, Malpassé, Saint-Jérôme et la Rose, fort peuplés, notamment en grands ensembles d’habitation. Malpassé héberge l’hôpital militaire Lavéran et un musée de la Moto, la Rose le château Belmont. Un peu plus au nord, Saint-Jérôme a reçu un ensemble universitaire avec faculté des sciences et IUT, ENSPM (École nationale supérieure de physique de Marseille) et Ensspicam (École nationale supérieure de synthèses, procédés et ingénierie chimiques d’Aix-Marseille). Le sud-est de l’arrondissement associe les quartiers des Olives et de la Croix-Rouge; château des Martégaux. Plus au nord, au centre du territoire, sont les quartiers Saint-Mitre et Château-Gombert. Ce dernier accueille le nouveau technopôle Marseille-Provence, dit aussi Château-Gombert, lancé en 1989 sur 180 ha et où se concentrent environ 3 000 emplois et plus de 3 000 étudiants des laboratoires et des activités de technologie avancée; institut méditerranéen de technologie, Uniméca (Centre interuniversitaire de mécanique et de technologie mécanique, Irphe (Institut de recherche sur les phénomènes hors équilibre, interuniversitaire), Cmi (Centre de Mathématique et d’Informatique), École centrale de Marseille (Ecml) et École polytechnique universitaire de Marseille (Polytech’Marseille) dont l’Iusti (Institut universitaire des systèmes thermiques industriels) qui relève des filières Génie civil et Mécanique et énergétique et le Lsis (Laboratoire des sciences de l’information et des systèmes) dans la filière Génie Industriel. Le LAM (Laboratoire d’astrophysique du CNRS) et le laboratoire vétérinaire départemental s’y sont également établis. Plusieurs «hôtels technologiques» s’offrent, dont Technoptic, tête du pôle de compétitivité Photonique-Systèmes complexes d’Optique et d’Imagerie.

Les quartiers des Mourets, de Palama et des Médecins se partagent les hauts de la chaîne de l’Étoile, où la commune de Marseille culmine à 651 m à la Grande Étoile. Les reliefs offrent les grottes Loubière, le vallon de l’Agneau, le château de Palama avec centre équestre; des efforts sont engagés en vue de la restauration et de la conservation de paysages de restanques, à la limite du 14e arrondissement. Le village de Château-Gombert conserve quelque personnalité et organise un festival annuel international de folklore. Non loin sont le parc et le théâtre Athéna, le musée du Terroir marseillais, un terminus du métro et le dépôt des bus. L’arrondissement abrite 6 collèges publics et 2 privés, un lycée public et 4 privés dont 2 professionnels; usine chimique Capsum (170 sal.) et fabrique de fours et brûleurs Fives Pillard (190 sal.); transports urbains RTM (1 160 sal.); ingénieries Seres (210 sal.) et Traxens (120 sal.), informatique Bull (160 sal.) et Index Education (110 sal.); gestion immobilière Habitat Marseille Provence (270 sal.); hypermarché Casino (130 sal.); distribution d’électricité Enedis (130 sal.); nettoyage Office Méridional d’Entretien (630 sal.); centre d’appel Pro Direct (170 sal.); La Poste (340 sal.). Marseille-13 comporte deux «quartiers prioritaires»: la Malpassé-Saint-Jérôme au sud-ouest, Rose-Frais Vallon-Petit Séminaire un peu plus à l’est, qui déborde sur le 12e arrondissement.

Marseille-14 (61 700 hab., 1 639 ha) étire son territoire dans le sens SSO-NNE, de la rocade des boulevards qui bordent le 3e arrondissement jusqu’à la limite de Septèmes-les-Vallons. Les quatre quartiers du Canet, Bon Secours, Saint-Barthélemy et des Arnavaux sont les plus méridionaux et les plus proches du centre-ville. L’autoroute A7 et la grande rocade de la N547 qui la croise les divisent et mettent à part le Canet, à l’ouest, et sa gare de triage. Les Arnavaux ont reçu le marché d’intérêt national de Marseille; au Vert Parc, un centre commercial et une bibliothèque se sont installés en travers de la rocade de l’avenue Salvador Allende. Les trois autres quartiers, étirés du sud au nord, sont Saint-Joseph, Sainte-Marthe et Merlan. Ce dernier est équipé par les deux bassins de retenue du Merlan au sud, alimenté par le canal de Marseille, et du Vallon Dol au nord (3 Mm3), plus récent et qui est alimenté par une branche du canal de Provence, pour l’approvisionnement de la ville en eau.

Le grand lotissement de la Batarelle couronne les hauteurs proches du Vallon Dol; un projet de Conservatoire des Restanques, avec jardin et verger méditerranéens, a du mal à s’y imposer. Le Canet, Saint-Barthélemy-Arnavaux et la partie la plus ancienne et la plus peuplée de Sainte-Marthe, dont les blocs d’immeubles de la Simiane, forment un «quartier prioritaire», qui déborde sur le 15e arrondissement aux Quatre Chemins et a reçu un statut de zone franche urbaine sur 414 ha. Le camp de Sainte-Marthe, près du marché-gare, a longtemps hébergé alternativement des troupes et des réfugiés. L’arrondissement est avec le 13e et le 15e l’un de ceux qui ont le plus de logements sociaux, où les logements sont les moins chers et où le nombre de médecins spécialistes est le plus réduit.

Il accueille 6 collèges publics et 2 privés, un lycée privé et un lycée professionnel public, l’École nationale de police et quelques industries dont les principales sont la confiserie Haribo Ricqlès Zan (440 sal.), une fabrique de spiritueux Pernod-Ricard (340 sal.) et la robinetterie SRI (130 sal.); hypermarché Carrefour (400 sal.), distribution pharmaceutique OCP (140 sal.), négoce de matériaux Comasud (Point P, 110 sal.); gardiennages Neo Security (280 sal.) et Loomis (100 sal.), nettoyages Hexa Net (690 sal.), Onet (250 sal.), GSF (200 sal.) et Dermo Hygiène (100 sal.), intérim Best and Business (160 sal.); traitement de déchets Bronzo (190 sal.); assainissement Seramm (150 sal.).

Marseille-15 (77 200 hab., 1 690 ha) dessine un triangle nord-sud, dont la pointe méridionale se termine au boulevard de Lesseps en arrière du port dans le quartier des Crottes. Suit au nord le quartier de la Cabucelle, où sont le parc Billoux et les anciens abattoirs, transformés en centre culturel. Juste au nord, le quartier de la Calade va jusqu’aux quais du port d’Arenc où sont la darse sud et le bassin Mirabe, les formes de radoub et les chantiers de réparation navale, ainsi que la base sous-marine. Cet ensemble proche du port est resté un quartier populaire.

L’arrondissement s’élargit vers l’est dans les quartiers Saint-Louis et la Delorme, dépassant à l’est l’autoroute A7. La grande zone industrielle de la Delorme touche à l’ouest à la Cabucelle. Plus au nord se succèdent les quartiers de la Viste, des Aygalades et Borel. Un grand «quartier prioritaire» englobe les Aygalades, la Viste et Consolat, où sont de nombreuses barres d’immeubles. Borel et la Savine ont des paysages plus aérés, sur les hauteurs qui montent vers l’Étoile par le vallon de la Mure. Les quartiers les plus septentrionaux, limitrophes de Septèmes-les-Vallons et des Pennes-Mirabeau, sont ceux de Verduron, Saint-Antoine et Notre-Dame-Limite. Côté ouest, l’ancienne vaste carrière des Tuileries a été réaménagée et accueille entre la Viste et Verduron le vaste centre commercial du Grand Littoral. Ce secteur septentrional inclut le grand «quartier prioritaire» Nord-Littoral, partagé avec Marseille-16 et qui associe les cités d’habitation de Plan d’Aou, la Bricarde, la Castellanne, le Vallon et Mourepiane; elle a obtenu un statut de zone franche urbaine.

Au-dessus, sur le relief, les collines de Verduron se sont couvertes de villas. Un autre «quartier prioritaire» est délimitée au nord-est sous le nom de Saint-Antoine Est (la Savine, Notre-Dame-Limite). L’A7, la N8, la voie ferrée vers Gardanne et Aix et même le canal de Marseille jouent avec le relief par cette entrée naturelle du nord de la ville; gros échangeur routier, hôpital Nord de Marseille avec une faculté de médecine et centre psychothérapique des Bourrély.

L’arrondissement comprend 6 collèges publics et 2 privés, 3 lycées publics dont un professionnel, 3 lycées professionnels privés. Les principaux établissements sont l’imprimerie de journaux La Provence (340 sal.) et le routage Sud Presse (150 sal.), la manutention portuaire Intramar (140 sal.) et le Chantier Naval de Marseille (140 sal.); ingénierie Sonergia (120 sa.), installations électriques Snef (830 sal.), réseaux et canalisations Guigues (100 sal.); magasin Leroy-Merlin (120 sal.), restauration collective Restalliance (150 sal.); travail temporaire Randstad (370 sal.); EDF (300 sal.), Enedis (170 sa.), Engie (200 sal.); constructions Eiffage (350 sal.), travaux publics Colas (100 sal.); gardiennages Brinks (140 sal.) et Lancry (130 sal.), nettoyage Atalan (660 sal.); enlèvement de déchets Polyceo (Derichebourg, 220 sal.) et SMN (120 sal.).

Marseille-16 (16 000 hab., 1 630 ha), l’arrondissement le moins peuplé et le moins dense, occupe l’angle nord-ouest de la commune de Marseille, limitrophe des Pennes-Mirabeau et du Rove. Il est traversé par l’autoroute du Littoral (A55) et la voie ferrée principale, qui y accueille la ligne à grande vitesse et qui bifurque au nord-ouest en direction, soit de Miramas par le tunnel du Rove, soit de Lavéra et Fos par le littoral méridional de l’Estaque. Tout en faisant partie du Marseille populaire et de gauche dans sa moyenne, il est assez diversifié et comporte des quartiers et des communautés assez distincts.

Le quartier le plus méridional est Saint-André, bordé à l’ouest par l’avant-port Nord et le vaste terminal à conteneurs du port de Marseille. Suit au nord le quartier Saint-Henri, qui inclut l’ancien village de Mourepiane et se prolonge par divers bassins et formes de radoub; il est inclus pour l’essentiel dans le «quartier prioritaire» et zone franche urbaine Nord-Littoral (secteurs du Vallon et de Mourepiane). Puis le quartier de l’Estaque, où commence le long du littoral le canal de Marseille au Rhône, propose le port de pêche de Saumaty et les aménagements de son port de plaisance; l’Estaque et Saumaty forment un autre «quartier prioritaire».

Le quartier le plus éloigné est celui de Riaux, appuyé sur la commune du Rove; il comprend les sorties des tunnels ferroviaire et fluvial du Rove, les ports de la Lave et de Corbières avec une base nautique et une plage, et le parc de Corbières. De grandes carrières entament les rochers calcaires au-dessus de Riaux et plus haut à la Nerthe, dans le vallon de Riaux, où l’une d’elles est occupée par un lac.

L’arrondissement a 2 collèges publics, un lycée professionnel public et 2 privés. Il accueille les analyses Apave (290 sal.), les télécommunications Jaguar Network (110 sal.), les centres d’appels Intelcia (410 sal.), The Market Group (270 sal.), Alta Etic (170 sal.); ingénieries De Viris (160 sal.) et Amperis (110 sal.), informatique SPIE ICS (210 sal.), Virtualexpo (190 sal.), Jaguar Network (170 sal.); conseils Événement (220 sal.) et Nouvelle Scala (120 sal.), assurances AON (120 sal.); magasins Primark (300 sal.), négoce de parfumerie Lascad (150 sal.), gardiennages Main Scurity (280 sal.) et Answer (120 sal.); transports Dachser (110 sal.); Ducros (100 sal.); gestion immobilière Veolia (520 sal.).

Après le long règne d’une entente de droite et de gauche sous l’autorité de Gaston Defferre (1944-1946 et 1953-1986) relayé par Robert Vigouroux (1986-1995), la municipalité a eu une majorité de droite sous la direction de Jean-Claude Gaudin, puis de gauche en 2020. Marseille est le siège de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (92 communes dont une dans le Var et une dans le Vaucluse, 1 889 700 hab. sur 314 920 ha). L’INSEE accorde 1 614 500 hab. à l’unité urbaine d’Aix-Marseille, sur 175 820 ha; et 1 873 300 hab. à l’aire d’attraction (397 100 ha). L’arrondissement de Marseille a 21 communes, 1 085 800 hab., 68 200 ha.

Les douze nouveaux cantons de Marseille partagent la commune autrement que les arrondissements. Ils ont entre 60 600 et 83 200 hab. Cinq d’entre eux se sont donné un nom: Marseille-Belsunce (Marseille 1), Marseille-Notre-Dame-du-Mont (Marseille 2), Marseille-Les Grands-Carmes (Marseille 3), Marseille-La Belle-de-Mai (Marseille 5), Marseille-Les Cinq-Avenues (Marseille 6).


Plan-de-Cuques

(11 750 Plandecuquois, 852 ha dont 421 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence) juste au nord-ouest d’Allauch, dont elle a été détachée en 1937, avec 4 500 hab. Sa population a augmenté surtout après 1970 et s’est accrue de 1 210 hab. après 1999. Le finage est étroit et allongé vers le sud à partir de la crête de l’Étoile et suit le vallon du Jarret, affluent de l’Huveaune en partie canalisé. La commune est une banlieue résidentielle de Marseille, jadis maraîchère grâce au canal de Marseille; elle a un collège public et trois maisons de retraite (50, 40 et 25 sal.); aide à domicile CASAP du Canton Vert (45 sal.).


Roquefort-la-Bédoule

(6 090 Bédouliens, 3 115 ha dont 1 080 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône au sud-est de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence), 9 km au nord de La Ciotat. Le territoire communal est très étiré d’ouest en est, où il atteint la limite du Var dans la forêt de la Font Blanche, domaine départemental de 850 ha. Très accidenté, ce finage monte à 564 m à la Font Blanche; il contient les châteaux de Julhans (19e s.) et de Roquefort, une chapelle du 12e s. récemment restaurée. La commune accueille l’entreprise de peinture et isolation DSA (120 sal.), une maçonnerie Ovatis (40 sal.), un atelier de plastiques Les Composites PACA (55 sal.), un négoce d’articles médicaux (Ipsanté, 50 sal.), une maison de retraite (30 sal.); on y cultive 156 ha de vignes.

Le nom de la commune était Roquefort avant 1919; la Bédoule s’était développée comme cité ouvrière de carrefour, près de carrières et d’usines de chaux et ciments, et sa population avait dépassé celle du village de Roquefort lorsque son nom a été ajouté. Carnoux-en-Provence s’est séparée de la commune en 1966. La population avait atteint 2 000 hab. en 1911 puis était descendue à 1 200 hab. en 1954; elle a augmenté régulièrement depuis, en dépit de cette sécession, atteignant 2 400 hab. en 1975, 4 200 en 1990. Elle a crû de 1 320 hab. depuis 1999 (+28%).


Rove (Le)

(5 190 Rovenains, 2 297 ha dont 1 800 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence), 17 km au NO de Marseille. Le centre de la commune est dans la petite dépression médiane du massif de l’Estaque, lequel culmine à 245 m et se signale par l’ancien habitat chalcolithique du camp de Laure et des restes castraux. Au sud, la côte est longée par la voie ferrée de Marseille à Martigues, au prix de plusieurs petits tunnels; une gare se situe au village littoral de Niolon. Au nord, la commune est bordée par l’autoroute A65 (échangeur). Au nord-est, le tunnel maritime du Rove passe sous le territoire communal; il a été creusé entre 1911 et 1916 et mis en service en 1925, pour le canal de Marseille au Rhône, sur 7 120 m, entre le port de la Lave (Marseille-16) et Marignane; mais un éboulement a entraîné sa fermeture en 1963. Des études ont été engagées en 2004 en vue de sa réouverture.

La commune a été créée en 1835 à partir de Gignac-la-Nerthe, mais elle a cédé en 1933 le territoire d’Ensuès-la-Redonne. Elle avait 840 hab. à sa création, a connu un pic momentané à 2 100 hab. en 1911 avec le percement du tunnel navigable et n’avait plus que 480 hab. en 1936. Sa population a augmenté ensuite, a passé les 2 000 hab. en 1972 et les 4 000 en 1999, et a ajouté 1 130 hab. après 1999 (+28%). Le Rove accueille un supermarché Casino (25 sal.), les transports La Marseillaise (SMTRT, 60 sal.); maison de retraite (55 sal.). Une spécialité agro-alimentaire est la brousse du Rove, fromage de chèvre de qualité.


Saint-Victoret

(6 680 Saint-Victoriens, 473 ha) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence), juste à l’est de Marignane. La commune occupe un petit territoire entre les ruisseaux de Cadière au nord et de Raumartin au sud, et partage avec Marignane le Pas des Lanciers. Située dans l’axe des pistes, elle est très affectée par les servitudes de l’aéroport. Des échangeurs autoroutiers occupent les deux angles nord de la commune, qui est traversée par la voie ferrée Paris-Marseille. Elle est dotée d’un collège public et héberge clinique psychiatrique Clinea (100 sal, un supermarché Casino (60 sal.); fabrique de soupapes et fermetures Trillum Flow (130 sal.); négoces de produits festifs Ludendo (La Grande Récré, 90 sal.) et de matériaux DMBP (65 sal.); nettoyage Onet (70 sal.), travaux publics Colas (60 sal.); intérim RAS 520 (60 sal.). La commune n’avait encore que 700 hab. en 1926 et croît depuis; elle est passée à 2 500 hab. en 1954, 5 000 en 1970, puis la croissance s’est ralentie et la population aurait même diminué de près de 170 hab. depuis 1999.


Sausset-les-Pins

(7 730 Saussetois, 1 210 ha dont 500 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence), 12 km au SE de Martigues, 31 km à l’ouest de Marseille. La commune est sur le versant sud de la chaîne de l’Estaque et ses habitations se dispersent le long de la Côte Bleue entre l’anse de Boumandariel à l’ouest et l’anse du Grand Rouveau à l’est, sur 4 km de littoral. La commune est surtout résidentielle et balnéaire. Elle a un collège public et un port de plaisance de 500 places, plus un petit port de pêche; promenade de la corniche (sentier des douaniers aménagé), gare sur la voie ferrée vers Marseille et vers Fos, colonies de vacances; le château Charles-Roux, de 1855, a été construit pour un industriel de l’huile et du savon de Marseille. La commune a été créée en 1924 à partir de Carry-le-Rouet, avec 340 hab. seulement; elle en a eu 600 en 1954, puis a passé les 2 000 en 1973 et les 5 000 vers 1987. Mais la population n’a augmenté que de 380 hab. depuis 1999. Sausset enregistre aussi 1 340 résidences secondaires (un quart des logements).


Septèmes-les-Vallons

(11 290 Septemois, 1 784 ha dont 799 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (territoire de Marseille-Provence), à 12 km au nord de Marseille. Le nom viendrait d’une borne miliaire romaine, la septième (Lapis Septimus). La commune, limitrophe des quartiers septentrionaux de Marseille, est surtout résidentielle et bénéficie d’une gare sur la voie ferrée de Marseille à Aix. Elle a un collège public et un lycée professionnel privé; une clinique (33 lits), une maison d’accueil spécialisée, des maisons de retraite Le Chêne Vert (60 sal.) et les Lavandes (35 sal.). Les autres établissements notables sont ceux des médicaments SPI Pharma (60 sal.), un Intermarché (45 sal.), les lignes électriques ERT (50 sal.). Le nom était seulement Septèmes jusqu’en 1919. Le finage s’étend surtout vers l’est, dans les garrigues de la chaîne de l’Étoile, où il monte à 590 m; oppidum des Mayans, échangeur A7-A51. La population communale, de 1 600 hab. au début du 20e s., est passée à 4 100 en 1954, 10 800 en 1975, puis a légèrement baissé; elle a augmenté de 1 600 hab. depuis 1999.