Territoire Pays d’Aubagne et de l’Étoile

Aubagne et de l’Étoile (Pays d’)

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subdivision de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence comportant 12 communes et 109 400 hab. sur 24 470 ha. Aubagne (siège), Auriol, La Bouilladisse, Cadolive, Cuges-les-Pins, La Destrousse, La Penne-sur-Huveaune, Peypin, Roquevaire, Saint-Savournin, Saint-Zacharie (Var) dépassent 2 000 hab.

Belcodène (1 950 Belcodénois, 1 297 ha dont 850 de bois), voisine de Fuveau, traversée par l’A52 et la N96, est la seule commune de moins de 2 000 hab. Il est vrai qu’elle n’avait qu’un très petit village, de 130 hab. en 1962: la population a plus que décuplé depuis et a encore gagné 470 hab. après 1999 (+32%); institut médico-éducatif et centre d’aide par le travail.


Aubagne

(47 990 Aubagnais, 5 490 ha dont 564 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône dans l’arrondissement de Marseille, 18 km à l’est de la préfecture, dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aubagne et de l’Étoile). La vieille ville, sur une butte au bord de l’Huveaune, conserve des restes de remparts et d’une porte du 14e s., une tour de l’horloge, plusieurs chapelles; un musée est établi dans la maison natale de Marcel Pagnol (1895-1974) et un autre musée est consacré au Petit Monde de Pagnol. Aubagne propose aussi un musée de la Légion étrangère, tandis qu’une tradition de céramiques et de santons est rappelée par les Ateliers Thérèse Neveu. La ville a grandi comme banlieue industrielle de Marseille dans la petite plaine drainée par l’Huveaune et son affluent de gauche le Fauge. Elle est en position de grand carrefour donnant accès à Gardanne et Aix ainsi qu’au couloir de Trets-Saint-Maximin, à la Sainte-Baume, et surtout à La Ciotat et Toulon.

Au nord-ouest, la ville est dominée par les rochers du massif de Garlaban, partie orientale de la chaîne de l’Étoile culminant à 711 m au Rocher du Garlaban, où Pagnol a souvent situé ses récits; on y fréquente rochers d’escalade et grottes. Au sud, se dressent la Tête du Douard (496 m) et les reliefs de Carnoux; vers l’est, la commune est séparée de la Sainte-Baume par Gémenos. Aubagne accueille trois collèges publics et un privé, un lycée public et un privé; un centre hospitalier de 250 lits médicaux (440 lits en tout), la clinique la Casamance (300 sal.), la clinique de Provence Bourbonne (160 sal.), un centre de réadaptation (CNPRP, 160 sal.); institut médico-éducatif, trois centres d’aide par le travail, maisons de retraite d’Aubagne (80 sal.), Medica (60 sal.), Castel Roseraie (55 sal.). La ville abrite aussi le commandement de la Légion étrangère et le 1er régiment de la Légion étrangère, qui l’assiste.

Ses principales fabrications actuelles sont les emballages plastiques Sartorius Stadim Biotech (830 sal.), les équipements aérauliques Carier (460 sal.), Mota (140 sal.) et Axima (50 sal.); équipements d’aide à la navigation Thales Systèmes Aéroportés (110 sal.) et Safare-Pons (90 sal.), appareils médicaux Soluscope (100 sal.), composants électroniques SMARDTV (Neotion, 55 sal.); imprimerie Oxygravure (95 sal.); appareils électroménagers Nice France (90 sal.); menuiserie de portes et fenêtres Alquier (55 sal.); produits alimentaires Sibell (120 sal.), laiterie La Fermière (140 sal.), boulangerie SPCM (50 sal.); installations électriques Maintel (50 sal.), aménagements paysagers IPS (190 sal.), informatique Eurogiciel (75 sal.).

Aubagne a aussi sa part d’activités tertiaires avec les bureaux de la Société Marseillaise de Crédit (150 sal.), un hypermarché Auchan (630 sal.) et des magasins Casino (sports, 60 sal.), Decathlon (65 sal.), Leroy-Merlin (225 sal.), Alinea (meubles, 100 sal.), Boulanger (électroménager, 50 sal.), Cultura (55 sal.), Monoprix (50 sal.); négoces de fruits et légumes Canavese (160 sal.) et Salade 2 Fruits (150 sal.), de quincaillerie Richardson (110 sal.), de pharmacie CERP (60 sal.), d’alimentation Nestlé (80 sal.), de fournitures contre les incendies Eurofeu (50 sal.), d’équipements d’automobiles Nodauto (55 sal.); distribution d’électricité Enedis (60 sal.); La Poste (130 sal.).

Dans les services apparaissent les agences de travail temporaire Start People (180 sal.), Douglas (70 sal.), Job Link (55 sal.), Proman (55 sal.); publicités Azur Promotion (470 sal.), Infocom (100 sal.), MILEE (80 sal.); nettoyages GSF (160 sal.), Evanis (140 sal.), Cejip (100 sal.); gardiennages Isopro (150 sal.), ISIS (140 sal.), Cejip MSI (120 sal.), GIS (150 sal.), CCS (60 sal.); nettoyage urbain Suez RV (75 sal.), désamiantage Ecolex (80 sal.); transports urbains SPL (85 sal.) et Autobus Aubagnais (50 sal.), autocars Les Lignes du Var (80 sal.) et Nouveaux Autocars de Provence (55 sal.); transports de fret Infocom (70 sal.).

La population d’Aubagne n’a pas cessé de croître au cours des deux derniers siècles. La commune avait un peu plus de 6 000 hab. au début du 19e s., 8 700 à la fin, 13 900 en 1936; elle est passée à 33 600 hab. en 1975 puis la croissance s’est ralentie, mais a ajouté 4 910 hab. depuis 1999. L’ancienne communauté d’agglomération du pays d’Aubagne et de l’Étoile est devenue un des six territoires de la Métropole.

Le nouveau canton d’Aubagne a 62 800 hab., 3 communes, 13 002 ha. Les deux autres communes sont La Penne-sur-Huveaune et Roquevaire.


Auriol

(13 080 Auriolais, 4 464 ha dont 2 000 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la (Pays d’Aubagne et de l’Étoile), 29 km au NE de Marseille. La ville est dans la vallée de l’Huveaune en amont de son défilé. Elle conserve des restes de remparts, tour et portes, beffroi et une tour de l’horloge à deux cadrans de 1564. Son finage atteint au nord 716 m sur la montagne de Regagnas et s’étend largement dans les garrigues qui montent vers la Sainte-Baume au sud-est, où il culmine à 936 m à la Roque Forcade; il contient la grotte des Infernets. Environ 3 100 ha sont en zone de protection de la nature, 470 en zone agricole. Auriol est surtout une commune résidentielle, dotée d’un collège public; supermarché Casino (35 sal.), Lidl (25 sal.); Gisone Béton Vibré (25 sal.). Elle a 132 ha de vignes et le siège de la cave coopérative des Vignerons du Garlaban, qui a regroupé plusieurs caves voisines et compte 300 vignerons; elle offre aussi une ferme animalière. Auriol avait plus de 5 000 hab. au milieu du 19e s., mais La Bouilladisse s’en est détachée en 1880 avec 1 400 hab., et la population n’atteignait pas encore 2 800 hab. en 1962; elle augmente fortement depuis et a gagné 3 550 hab. après 1999 (+37%).


Bouilladisse (La)

(6 350 Bouilladissiens, 1 261 ha dont 756 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aubagne et de l’Étoile), 27 km NE de Marseille à 5 km au nord de Roquevaire. Elle est située dans le couloir A52-N96 et dominée par la montagne de Regagnas à l’est. Elle a logé de nombreux travailleurs des mines de Gardanne. Elle reste essentiellement résidentielle et accueille une clinique Mediazur (40 sal.), une maison de retraite (50 sal.). La commune a été créée en 1880 à partir du finage d’Auriol, sous le nom de la Bourine, avec 1 400 hab. Elle est restée à ce niveau jusqu’au milieu du 20e s., puis est passée à 2 200 hab. en 1975, 4 100 en 1990 et a augmenté de 1 410 hab. après 1999 (+29%). Le nom actuel a été adopté en 1910.


Cadolive

(2 210 Cadolivains, 418 ha dont 311 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aubagne et de l’Étoile), 24 km NE de Marseille au nord de Roquevaire. Elle est adossée à la chaîne de l’Étoile et son petit finage monte à 647 m au mont Julien. La commune a été créée en 1900 à partir de Saint-Savournin, avec 900 hab., et sous l’autorité du propriétaire des mines de Valdonne qui en fit son fief, la dotant d’un hôtel de ville et d’un dispensaire pour les mineurs; elle n’avait encore que 1 100 hab. en 1975 et croît depuis (+120 hab. après 1999).


Cuges-les-Pins

(5 300 Cugeois, 3 881 ha dont 3 000 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aubagne et de l’Étoile), 30 km à l’est de Marseille, 13 km à l’est d’Aubagne. Le village, apparu au début du 16e s. auprès du château de Glandevès, est dans une petite plaine, correspondant à un poljé karstique, dominée par la Sainte-Baume au nord, dont la crête dépasse ici 1 000 m, et les Barres de Castillon au sud (503 m). La commune accueille un parc d’attraction OK Corral (40 sal.) au sud-est; elle a 56 ha de vignes et une ancienne cave coopérative. On y a cultivé des câpres du 18e au début du 20e s.; il en reste quelques parcelles. La nécropole nationale de Signes rappelle le massacre de plusieurs dizaines de résistants et témoins par les Allemands en juillet et août 1944. La mention «les Pins» est de 1923. La commune, qui avait plus de 1 800 hab. dans les années 1830, était descendue à 720 en 1936; sa population augmente depuis; elle a dépassé les 2 000 hab. en 1984 et a gagné encore 1 520 habitants après 1999, soit +40%.


Destrousse (La)

(3 810 Destroussiens, 293 ha) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aubagne et de l’Étoile), juste au nord de Roquevaire en amont du défilé de l’Huveaune. Le nom de la commune évoque bien le côté jadis peu sûr du passage du défilé, propice aux bandits de grand chemin; A52 et N96 passent par le défilé. La Destrousse est devenue commune en 1870 à partir du territoire de Peypin, avec 700 hab.; elle est restée à ce niveau jusqu’en 1960, puis sa population a augmenté, passant les 2 000 hab. vers 1985. Elle a gagné 1 300 habitants depuis 1999 (+52%). Elle conserve un bar coopératif, fondé par un groupe de travailleurs en 1882; ancienne cave coopérative, supermarché Casino (35 sal.), soins de suite Les Trois Tours (Korian, 180 sal.), aide à domicile La Fée (60 sal.), négoce d’alimentation Audline (45 sal.)


Penne-sur-Huveaune (La)

(6 580 Pennois, 356 ha) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aubagne et de l’Étoile), entre Aubagne et Marseille. Elle conserve un mausolée antique en forme de pyramide antique, nommé Pennelus ou la Pennelle; gare et aqueduc du canal de Marseille (1866), échangeur de l’A50. Peu étendue, la commune accueille une clinique (80 sal.) et une maison de retraite (55 sal.), le réparateur de matériel médical GE Medical System (60 sal.); informatique Interface Technologies (85 sal.), installation de lignes électriques Béranger (EGE, 90 sal.); nettoyage Onet (220 sal.). Le nom de La Penne a été augmenté en 1918. La commune avait alors moins de 1 000 hab., puis est passée à 1 600 dès 1930, plus de 3 000 en 1954, et a dépassé les 5 000 en 1975; mais elle n’a gagné que 540 hab. depuis 1999; l’occupation des sols est à peu près saturée, à part les hautes pentes inconstructibles au sud.


Peypin

(5 880 Peypinois, 1 335 ha dont 940 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aubagne et de l’Étoile), 24 km au NE de Marseille. Le vieux village est perché et conserve des maisons anciennes. L’A52 traverse la commune. Au nord-ouest, le château de Valdonne (17e-18e s.) anima l’extraction du lignite; Valdonne fut le terminus ferroviaire de l’ancienne voie ferrée allant d’Aubagne aux mines de lignites, avant que le raccordement avec la gare de la Barque à Fuveau ne prolonge la ligne, à présent désaffectée. Peypin accueille une clinique Medica (60 sal.) et un atelier de réactifs chimiques Carlo Erba (65 sal.); festival d’humour en mai. Sa population est montée à 1 500 hab. en 1866 avant tomber à 700 avec la sécession de La Destrousse (1870); mais elle augmente depuis, non sans quelques fluctuations: 1 500 hab. en 1926, moins de 1 100 dix ans après, 2 000 en 1975, 4 000 en 1988. Elle n’a gagné que 900 hab. depuis 1999 (+18%).


Roquevaire

(8 840 Roquevairois, 2 383 ha dont 1 383 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aubagne et de l’Étoile), 22 km ENE de Marseille. Le centre historique est à la sortie du défilé de l’Huveaune; il a un beffroi à horloge, et un collège public; un festival d’orgue se tient en septembre dans l’église du 18e s., sur le grand orgue de Pierre Cochereau; ateliers d’artistes et expositions de peintures; Intermarché (30 sal.), clinique diététique (45 sal.). La commune est traversée par l’A52 et la N96. Son finage monte à 789 m à la Tête de Roussargue à la pointe sud-est, à 730 m à l’ouest dans la chaîne de l’Étoile où il est limitrophe de Marseille. Roquevaire a eu jusqu’à 3 600 hab. en 1866 avant de se dépeupler un peu (2 600 hab. dans l’entre-deux-guerres). Le nombre d’habitants croît depuis, a dépassé les 5 000 hab. en 1975 et les 7 000 en 1990; il a gagné 920 hab. après 1999.


Saint-Savournin

(3 500 Saint-Savournicains, 589 ha) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aubagne et de l’Étoile), 26 km au NE de Marseille. La commune s’est séparée du territoire de Cadolive en 1900, passant alors de 1 800 hab. à moins de 1 000; sa population est longtemps restée stable, de 1921 à 1975, autour de 1 100 hab.; elle augmente depuis, a passé les 2 000 hab. en 1990 et gagné 920 hab. après 1999 (+36%). Saint-Savournin a participé au bassin minier; son finage monte à la Tête du Grand Puech (781 m) dans la chaîne de l’Étoile; il a révélé des restes gallo-romains et conserve quelques ruines castrales du Castellas.


Saint-Zacharie

(6 130 Zachariens, 2 702 ha dont 1 600 de bois) est une commune du département du Var, limitrophe des Bouches-du-Rhône, 28 km OSO de Brignoles sur la route de Marseille (N560), au bord de l’Huveaune. Elle a choisi d’adhérer à la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aubagne et de l’Étoile). Elle se nomma Théoule en 1793. Sa population est restée autour de 1 700 hab. durant tout le 19e s. puis s’est affaiblie au 20e s., jusqu’à moins de 1 400 hab. en 1962, avant de connaître une nette croissance. Elle a augmenté de 1 930 hab. depuis 1999 (+46%). La commune a été un centre de production de céramique; elle propose un circuit de ses seize fontaines, un arboretum au parc du Moulin Blanc; traces d’un camp romain aux sources des Nayes, chapelle d’Orgnon dans la vallée encaissée du Peyruis, affluent de gauche de l’Huveaune. Elle abrite l’établissement de soins de suite du Centre Montvert (50 sal., 60 lits), la maison de retraite Saint-Clair (40 sal.), un magasin Super-U (100 sal.); ambulances SOS (30 sal.). Elle empiète au sud sur la forêt domaniale de la Sainte-Baume.