7 300 hab. (Ilodyonisiens), 177 ha, commune de la Seine-Saint-Denis dans le canton de Saint-Denis-Sud. Son territoire se limite strictement à l’île, étirée dans le fleuve en un arc allant de Saint-Ouen à la limite d’Argenteuil, sur 9 km. Elle est traversée par le pont d’Épinay en aval, le pont de Saint-Ouen en amont, le pont de l’Île-Saint-Denis au centre, et également par le viaduc de l’A 86 entre ces deux derniers. L’île résulte de la réunion de quatre îles primitives au 19e s. mais forme une commune ancienne, qui fut nommée Franciade en 1793. L’habitat est au centre de l’île; des entrepôts du Printemps et des Galeries Lafayette avaient trouvé place au sud, la partie amont de l’île accueillant des terrains de sports et un petit quartier d’habitation entre les ponts de Saint-Ouen. Les entrepôts ont été en partie reconvertis en un magasin d’usines Marques Avenue (300 sal.) et ce secteur fait l’objet d’un projet d’écoquartier sur 22 ha, avec 1 000 logements et peut-être un parc nautique et une cité des Arts vivants. À l’aval de la ville s’étire le parc départemental de l’Île-Saint-Denis (23 ha), suivi par la réserve naturelle fermée du Pâtis d’Hautefeuille. Une route suit toute la rive orientale de l’île, sous les noms de quai des Châteliers au sud, quai de la Marine au nord. Trois quartiers ont été définis, Nord, Centre et Sud. La gare la plus proche est celle de Saint-Denis. La commune a un collège public. Les entreprises sont presque toutes dans le bâtiment: cloisons Partena (50-100 sal.), pierre Rocamat (50-100 sal.), béton Unibeton (50-100 sal.), travaux publics Colas (200 sal.), Viamark (100-200 sal.) et Aximum (100-200 sal.). La population communale était de 360 hab. en 1851 et a crû peu après, passant à 2 900 dès 1901; elle a atteint 3 700 hab. en 1926 puis a stagné, et a repris sa croissance après la guerre jusqu’à 7 400 hab. en 1982. La municipalité était traditionnellement communiste, mais la majorité a été conquise en 2001 par Michel Bourgain, des Verts. |