34 400 hab. (Bagnoletais) dont 310 à part, 257 ha, chef-lieu de canton de la Seine-Saint-Denis dans l’arrondissement de Bobigny, à la limite orientale de Paris. Le territoire s’étend entre Les Lilas et Montreuil, de part et d’autre de la Porte de Bagnolet, d’où sort l’A 3 par un échangeur quasi circulaire qui enferme un centre commercial Bel Est et le métro Galliéni (ligne 3), et auprès duquel ont été élevées en 1977 les très hautes tours de bureaux des Mercuriales (122 m de haut). Le finage atteint au sud la Porte de Bercy. La coupure introduite par l’A 3 est accentuée par la présence du parc départemental Jean-Moulin sur une butte, réuni au parc des Guilands de Montreuil (26 ha ensemble), et de la zone industrielle de la Noue, qui la flanquent. Deux autres voies sortent de la porte, qui étaient censées préfigurer une Défense bis, dont le projet a été abandonné. Elles prennent Bagnolet en diagonale et structurent les deux moitiés de la commune. Celle du sud, où le territoire communal est étroit, est l’avenue de la République. Celle du nord est l’avenue Gambetta, mais ici le territoire communal est plus étendu et sillonné par plusieurs axes, dont la D 20 A de direction ONO-ESE (avenues Pasteur et Raspail). L’extrême nord-est, au-delà de ces avenues, comprend deux cimetières et le parc des sports de la Briqueterie. La mairie et le marché sont dans cette partie nord, mais assez proches de la Porte de Bagnolet. Le relief s’élève de part et d’autre, vers l’est et le nord. Un espace arboré, dominé par la tour de l’OPHLM Karl Marx, a été créé sur une plate-forme recouvrant l’A 3 vers l’est, à la hauteur de la zone industrielle de la Noue. La ville est divisée en quartiers:: le Plateau au nord-est, qui eut son Moulin de la Galette; la Dhuys au nord-ouest, dans le prolongement du plateau de Belleville, et dont le nom vient du passage de l’aqueduc de la Dhuys (131 km), issu de l’Aisne par la Seine-et-Marne depuis 1865; les Malassis au nord-est, sur le plus haut plateau de Bagnolet (115 m), traité en grands immeubles collectifs en barres et tours; le Centre, entre contrebas; le Centre-Sud-la Noue au sud-est, où sont le parc Jean-Moulin, la zone industrielle de la Noue et le centre de quartier social et culturel Guy-Toffoletti où ont poussé de hautes tours de logements; les Coutures au sud. Les Coutures sont classées en «zone urbaine sensible» (3 200 hab. sur 20 ha), ainsi que les Malassis (7 200 hab. sur 34 ha). La ville a trois théâtres, un conservatoire de danse et de musique, un site d’art mural à Malassis. Elle est dotée de deux collèges publics et deux privés, un lycée public. Elle accueille le centre médico-chirurgical Floréal (100-200 sal., 140 lits) et la clinique de la Dhuys (100-200 sal., 150 lits), quatre maisons de retraite dont le CNRO les Floralies (150 places) et Les Sinoplies (200-500 sal.). Parmi les entreprises se distinguent les piles Saft (100-200 sal.), l’informatique ADP Dealer (100-200 sal.), les installations électriques Busson (100-200 sal.); dans les commerces, un hypermarché Auchan (500-1 000 sal.) et un magasin Darty (100-200 sal.), les négoces d’électronique Dane Electric Memory (100-200 sal.), Top Info (100-200 sal.) et Serap Univers Distribution (100-200 sal.). Bagnolet abrite aussi un établissement de France-Télécom (250-400 sal.) et SFR Service Client (200-500 sal.), le siège de la firme de métaux non-ferreux Umicore (100-200 sal.), le gestionnaire immobilier OPH (100-200 sal.), les nettoyages Cosmonet (100-200 sal.) et GSF Aero (100-200 sal.), plus d’assez nombreux hôtels formant un parc de 1 900 chambres, dont un Novotel (100-200 sal.). Bagnolet avait 1 300 hab. en 1851, 8 800 en 1901, 28 100 en 1936; elle a culminé à 35 900 en 1975 puis sa population est restée à peu près stable à 32 500 hab., rehaussée en 2006. La municipalité est de tradition communiste; le maire est Marc Everbecq. Le canton correspond à la commune et a élu une conseillère communiste. |